arthrite
Osteoarthritis of the hip – Arthrose de la hanche
L’arthrose de la hanche, ou coxarthrose, correspond à la destruction progressive du cartilage de l’articulation de la hanche (arthrose dégénérative). Au cours de l’évolution de l’arthrose, toutes les structures de l’articulation sont atteintes. Des débris de cartilage s’effritent dans l’articulation, entraînant une inflammation locale plus ou moins douloureuse. La coxarthrose représente la principale cause de douleurs de hanche.
Risques / Causes
La coxarthrose est une affection fréquente occupant la première place dans la pathologie de la hanche. On distingue la coxarthrose dite primitive quand l’arthrose de hanche survient sans cause particulière, et la coxarthrose secondaire quand une maladie préexistante ou une malformation (dysplasie) favorise son apparition. Les coxarthroses secondaires commencent plus précocement, vers l’âge de 30 ou 40 ans, et ont une évolution généralement plus rapide que les coxarthroses primitives.
Une forme particulière est représentée par l’arthrose de hanche ou coxarthrose destructrice rapide, qui provoque en moins d’un an une disparition totale du cartilage avec destruction osseuse de la tête fémorale.
L’arthrose de hanche est une maladie dégénérative de la hanche avec des origines multiples (malformation, contraintes mécaniques…). Elle est provoquée par un processus de destruction et de réparation du cartilage. Le cartilage permet à deux os de glisser l’un sur l’autre et d’assurer la mobilité d’une articulation. En réponse à un excès de pression, ce cartilage gonfle (dème) et se fragilise, et des fragments vont tomber dans l’articulation.
En parallèle, une réaction biologique provoque une hyperactivité des cellules chargées de réparer le cartilage mais aussi de le détruire. À terme, ces cellules (chondrocytes) s’épuisent et meurent, et l’ensemble de l’articulation est touché (inflammation de la membrane synoviale qui entoure l’articulation, épaississement de l’os…).
Osteoarthritis of the hip, or hip osteoarthritis is the progressive destruction of the cartilage of the hip joint (degenerative arthritis). During the progression of osteoarthritis, all the structures of the joint are achieved. Cartilage debris crumble in the joint, resulting in a more or less painful local inflammation. Osteoarthritis is a leading cause of hip pain.
Risks / Causes
Osteoarthritis is a common condition occupying first place in the pathology of the hip. We distinguish the so-called primitive osteoarthritis when the hip OA occurs without any particular cause, and secondary osteoarthritis when a preexisting disease or malformation (dysplasia) promotes its appearance. Secondary coxarthrosis start earlier, around age 30 or 40 years, and have a generally more rapid evolution than primary hip osteoarthritis.
A special form is represented by the hip osteoarthritis or rapidly destructive osteoarthritis, which causes less than a year in a total loss of cartilage with bone destruction of the femoral head.
The hip osteoarthritis is a degenerative hip disease with multiple origins (malformation, mechanical stress …). It is caused by a process of destruction and cartilage repair. The cartilage allows bones to slide two one upon the other and to ensure the mobility of a joint. In response to excess pressure, cartilage swelling (edema) and brittle, and fragments will fall into the joint.
In parallel, a biological reaction causes a hyperactive cells charged to repair the cartilage but also to destroy it. Eventually these cells (chondrocytes) are exhausted and die, and the whole joint is affected (inflammation of the synovial membrane surrounding the joint, thickening of the bones …).
[:en]osteoarthritisArthrose
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Osteoarthritis is the progressive destruction of joint cartilage, common in advancing age (degenerative arthritis), which can be up to his disappearance.
Most joints can be affected by osteoarthritis but it is usually in the spine, hips (hip osteoarthritis), knees (knee) and hands. There is a hereditary factor with a familial genetic predisposition more or less marked.
Causes
The cartilage allows the bone ends to slide over each other. Its alteration therefore causes joint stiffness or ankylosis (painful rigidity).
The causes of cartilage damage are first cellular aging due to “natural”; then to excess local pressure, mainly through joint overexertion (sports, leisure, business activity …). Overweight and obesity are a major cause of osteoarthritis; they aggravate the consequences of an anatomical abnormality (constitutional, hereditary or not). Obesity exerts, in addition, a proinflammatory hormonal influence (interleukins).
In degenerating cartilage fragments; debris fall in the joint, and majorem local inflammation of the synovial (joint synovial fluid which lubricates and nourishes the cartilage). Pain reduces movements; the muscles atrophy, tendons become inflamed in turn, the joint is enraidit. The adjacent bone reacts by deforming (osteophytes or parrot beaks) and weakens.
OA is aggravated by joint crystallisation of substances such as uric acid (gout), or calcium phosphates (chondrocalcinosis), long silent and often neglected diseases.L’arthrose correspond à la destruction progressive du cartilage des articulations, commune lors de l’avance en âge (arthrose dégénérative), qui peut aller jusqu’à sa disparition.
La plupart des articulations peuvent être touchées par l’arthrose mais il s’agit le plus souvent de la colonne vertébrale, des hanches (coxarthrose), des genoux (gonarthrose) et des mains. Il existe un facteur héréditaire avec une prédisposition génétique familiale plus ou moins marquée.
Causes
Le cartilage permet aux extrémités osseuses de glisser les unes sur les autres. Son altération entraîne donc une raideur articulaire voire une ankylose (rigidité douloureuse).
Les causes de l’altération du cartilage sont dus d’abord au vieillissement cellulaire « naturel » ; ensuite à un excès de pression locale, essentiellement par surmenage articulaire (sport, loisir, activité professionnelle…). Le surpoids et l’obésité sont une cause majeure d’arthrose ; ils aggravent les conséquences d’une anomalie anatomique (constitutionnelle, héréditaire ou pas). L’obésité exerce, de plus, une influence hormonale pro-inflammatoire (interleukines).
En dégénérant le cartilage se fragmente ; les débris tombent dans l’articulation, et majorent l’inflammation locale de la synovie (liquide synovial articulaire qui lubrifie et nourrit le cartilage). La douleur réduit les mouvements ; les muscles s’atrophient, les tendons s’enflamment à leur tour, l’articulation s’enraidit. L’os adjacent réagit en se déformant (ostéophytes ou becs de perroquet) et se fragilise.
L’arthrose est aggravée par la cristallisation articulaire de substances comme l’acide urique (goutte), ou les phosphates de calcium (chondrocalcinose), maladies longtemps silencieuses et souvent négligées.
Véritable cause
Au début des années 2000, des chercheurs américains se sont aperçus que l’arthrose n’est pas causée par une usure du cartilage. Si c’était le cas, les sportifs seraient beaucoup plus touchés que les reste de la population, alors que c’est l’inverse.
L’origine réelle du problème, ce sont des cellules du cartilage devenues folles.
Normalement, le cartilage est constamment renouvelé. Vous avez pour cela des cellules spéciales, appelées chondrocytes. Elles « digèrent » constamment le vieux cartilage et fabriquent des briques neuves afin que le cartilage soit toujours bien épais, bien élastique, bien irrigué, bien protecteur.
Les chondrocytes sont ces cellules essentielles qui vous débarrassent du vieux cartilage et vous fournissent les matériaux pour en produire du nouveau. C’est grâce à eux que les articulations peuvent rester bien flexibles, bien élastiques pendant des décennies.
Mais lorsque nos chondrocytes sont mal traités, ils deviennent fous, et vous allez voir que les conséquences sont terribles.
Régénération des chondrocytes
- Par les nutriments dont ils ont besoin pour vivre et faire leur travail de régénération du cartilage.
- Par une protection des agressions extérieures. Les chondrocytes détestent les coups violents, comme tout le monde, et ils détestent les substances inflammatoires (cytokines, leucotriènes). Ainsi, lorsqu’une inflammation s’installe dans le corps de façon durable, à cause d’une intolérance alimentaire, de l’obésité, ou d’un mode de vie malsain, les chondrocytes risquent de tomber malades et de devenir fous.
- Par de l’exercice physique quotidien – le cartilage n’étant pas irrigué par des vaisseaux sanguins, la nourriture se trouve dans le liquide synovial qui circule en dedans et en dehors des cartilages à chaque qu’on bouge régulièrement.
Conséquence d’un dérèglement des chondrocytes :
- détruise le cartilage existant par la sur-production de métalloprotéinases,
- élimine des autres chondrocytes,
- attaque des cellules saines de cartilage,
- empêche la fabrication de nouvelles « briques » de cartilage (collagène et protéoglycanes)
- produise des substances inflammatoires agressives (leucotriènes et cytokines)
Plus l’arthrose s’aggrave, plus vous avez d’inflammation. Et plus vous avez d’inflammation, plus les chondrocytes se dérèglent et aggravent l’arthrose !!
Knee replacement – Arthroplastie du genou
L’arthroplastie du genou ou prothèse du genou est l’opération visant à remplacer l’articulation du genou par une prothèse.Les prothèses du genou actuelles utilisent essentiellement des matériaux en métal et/ou polyéthylène. Lors de l’arthroplastie du genou, la partie inférieure du fémur et la partie supérieure du tibia sont remplacées et les parties articulaires des os sont remplacées par la prothèse, composée d’une pièce métallique fixée à l’extrémité inférieure du fémur et d’une autre pièce sur l’extrémité supérieure du tibia.L’arthroplastie du genou améliore les douleurs et la mobilité de l’articulation. L’arthroplastie du genou est réalisée par un chirurgien orthopédiste et nécessite une rééducation postopératoire.
Risques
La principale cause d’arthroplastie totale du genou est l’arthrose à un stade avancé ; elle touche les patients âgés de 55 à 75 ans.
D’autres causes conduisent également à l’intervention chirurgicale comme différentes formes d’arthrite inflammatoire, et notamment la polyarthrite rhumatoïde, qui endommagent cartilage et os du genou. Les patients atteints par ces maladies inflammatoires sont opérés à un âge plus jeune.
On estime le nombre de prothèses totales de genou posées chaque année à 120 000 aux États-Unis et 20 000 en France.
The knee or knee prosthesis is the operation to replace the knee joint by a prothèse.Les existing knee prostheses utilize essentially metal materials and / or polyethylene. In knee arthroplasty, the lower part of the upper femur and tibia are replaced and the joint portions of the bone is replaced by the prosthesis, composed of a metal part fixed to the lower end of the femur and another piece on the upper end of knee tibia.L’arthroplastie improves pain and mobility of the joint. Knee replacement surgery is performed by an orthopedic surgeon and requires post-operative rehabilitation.
Risks
The main cause of knee replacement surgery is osteoarthritis at an advanced stage; it affects patients aged 55-75 years.
Other causes also lead to surgery as different forms of inflammatory arthritis, including rheumatoid arthritis, cartilage and damaging knee bones. Patients with these inflammatory diseases are operated at a younger age.
The estimated number of total knee arthroplasty laid each year to 120,000 in the US and 20,000 in France.
HE Gaulthérie couchée dit “wintergreen”
HE Cumin
Indications (VT +) :
- Dyspepsies, aérophagie, épigastralgie +++, aérocolie, entérocolites spasmodique et inflammatoire ++, hépatites
- Insomnie ++
- Hyperthyroïdie ++
- Arthrite +, rhumatismes
- Orchite (oreillons) +
Contre-indications : Usage externe intensif ou sur peau sensible (à l’origine de dermatoses d’irritation)
HE Pin sylvestre
HE Genévrier commun des montagnes
Cerisier
On employait autrefois l’écorce de l’arbre comme fébrifuge et antigoutteux. Le gomme qui sort du tronc et des branches est, dit-on, un bon remède de l’arthrite et, dissoute dans l’eau, donne une lotion efficace contre les dartres.
Mais on utilise surtout les propriétés médicinales des fruits et des pédoncules ou “queues”.
Très rafraîchissante par son agréable acidité, la cerise désaltère à merveille, et cette propriété est d’ailleurs utilisée dans le “sirop de cerises”. Elle est recommandée aux obèses, aux hypertendus, aux goutteux et aux rhumatisants. Légèrement laxative, elle est utile aux constipés. Quant aux queues de cerise, elles sont de longue date utilisées comme diurétique.
La cure de cerise est utilisée contre l’obésité ou l’arthritisme ; elle consiste à remplacer les repas par une livre de cerises pendant quelques jours de suite ou encore un jour par semaine durant la saison.
Primevère
Selon une longue tradition médicale venant de l’Antiquité, les thérapeutes ont longtemps considéré la Primevère comme le spécifique de la paralysie. Le Dr Chomel, médecin de Louis XV, qui nous apprend à cette époque la plante était déjà désignée sous son nom populaire d’Herbe à la paralysie, ajoute qu’elle guérissait surtout «la paralysie de la langue et le bégaiement ».
Le bon abbé Kneipp la préconisait contre l’arthrite : « Si vous avez une prédisposition à l’arthrite ou que vous souffriez déjà de cette maladie, buvez pendant un certain temps de la tisane de Primevère, chaque jour une tasse. Les douleurs seront atténuées et finiront par s’éteindre ».
Linné, de son côté, trouvait que les « fleurs sont sédatives, cament la douleur et provoquent le sommeil ». Ces propriétés calmantes et antispasmodiques furent mises à profit par Ray, Bartholin et Lieutaud, qui les utilisaient dans l’hystérie, l’apoplexie, les maux de tête, les vertiges, l’insomnie et les contractions nerveuses de l’estomac. Elles jouissent aussi de propriétés béchiques utiles dans les rhumes traînants.
La racine d’après de Dr Leclerc, a le pouvoir d’augmenter les sécrétions salivaires et bronchiques. Elle favorise donc l’expectoration et elle est très recommandée dans la bronchite, la pneumonie et la coqueluche. Le Dr Leclerc la préconise également dans le traitement des contusions et des enflures des membres blessés.