asthénie
Céleri
Ce légume jouit de propriétés diurétiques qui le font conseiller dans le régime alimentaire des malades du cœur, des reins, du foie, de tous ceux, en résumé, qui ont besoin d’éliminer, avec l’excès d’eau de leur organisme, les toxines et les déchets qui l’encombrent.
C’est pour cette raison que le jus de Céleri est conseillé dans les régimes amaigrissants et qu’on suit aux Etats-Unis de véritables cures d’amaigrissement au jus de Céleri.
Possédant des propriétés hypoglycémiantes, ce légume peut entrer avec bonheur dans le régime des diabétiques.
Depuis fort longtemps, la médecine populaire lui a fait la réputation d’être aphrodisiaque.
Le jus de cuisson des Céleris est réputé aussi comme un bon vieux remède guérissant les engelures les plus tenaces.
Enfin, les semences de Céleri ont les propriétés apéritives, digestives et carminatives.
Chemo-induced anemia – Anémie Chimio-induite
L’anémie est définie par une baisse du nombre de globules rouges ou d’hémoglobine qui transporte l’oxygène (< 11 g/dl). L’anémie est fréquente chez les patients souffrant d’un cancer, et est liée au cancer lui-même, aux traitements et notamment à la chimiothérapie ; on parle dans ce dernier cas d’anémie chimio-induite. L’anémie chimio-induite entraîne comme toutes les anémies une fatigue intense. En cas d’anémie avérée, un traitement par érythropoïétine (EPO) ou par transfusion sanguine est envisagé.
Risques / Causes
Plus de 80 % des patients se plaignent d’asthénie ou fatigue intense. Elle est l’effet indésirable le plus fréquent de la chimiothérapie. L’anémiechimio-induite est parmi toutes les causes de fatigue chronique l’effet indésirable réversible le plus fréquent, et justifie un traitement et une écoute particulière de la part des soignants pour limiter l’impact négatif sur la qualité de vie des patients cancéreux.
L’anémie chimio-induite en cancérologie est due aux agents chimiothérapeutiques qui détruisent toutes les cellules qui se divisent rapidement dans l’organisme, qu’elles soient cancéreuses ou saines. Les globules rouges, produits dans la moelle osseuse, en font partie en raison de leur taux de renouvellement important.Par ailleurs, la chimiothérapie agit en inhibant la capacité de la moelle osseuse à produire de nouveaux globules rouges en diminuant la sécrétion rénale d’une hormone appelée érythropoïétine.Les globules rouges qui transportent l’oxygène dans l’organisme étant moins nombreux, la quantité d’oxygène acheminée est moindre et la fatigue se manifeste.
Anemia is defined by a decrease in red blood cells or hemoglobin that carries oxygen (<11 g / dl). Anemia is common in patients suffering from cancer, and is linked to cancer itself, and in particular to treatment with chemotherapy; one speaks in this case of chemotherapy-induced anemia. The chemotherapy-induced anemia causes anemia like all severe fatigue. In proven cases of anemia, an erythropoietin therapy (EPO) or via blood transfusion is considered.
Risks / Causes
Over 80% of patients complain of asthenia or severe fatigue. It is the most common side effect of chemotherapy. The anémiechimio-induced is among all chronic fatigue causes reversible adverse effects the most common, and justifies special treatment and listening on the part of caregivers to limit the negative impact on the quality of life of cancer patients.
The chemotherapy-induced anemia in cancer is due to chemotherapeutic agents that destroy all cells that divide rapidly in the body, whether healthy or cancerous. Red blood cells produced in the bone marrow, in part because of the refreshing rate important.Par Moreover, chemotherapy acts by inhibiting the ability of the bone marrow to produce new RBCs decreasing renal secretion of érythropoïétine.Les hormone called red blood cells that carry oxygen throughout the body being fewer, the amount of oxygen fed is less and fatigue occurs.
HE Pin maritime dit “térébenthine des Landes”
HE Melaleuca à feuilles pentavernes à nérolidol
Quinquina
Les indiens connaissaient, en fait, depuis belle lurette les propriétés fébrifuges du Quinquina, qu’ils appelaient Kina-kina, c’est-à-dire « l’écorce des écorces ».
En 1738, l’Académie des sciences envoya au Pérou une mission scientifique, dirigée par la Condamine et Jussieu, pour étudier « l’arbre à fièvre », auquel Linné donne, par reconnaissance justifiée envers la Comtesse, le nom de Cinchona. Ils établirent une sélection parmi les nombreuses variétés de l’espèce Cinchona et classèrent les quatre principales sortes officinales d’écorces, qui sont les Quinquinas gris de Loxa et Huanuco, les Quinquinas jaunes Calisaya, les Qinquinas rouges. Plus tard, des plantations furent entreprises aux Inde, à Ceylan et à Java, car les forêts des Andes avaient été si mal exploitées qu’on pouvait craindre la disparition du précieux Quinquina. La découverte, en 1820, de la Quinine, principal actif du Quinquina, par les Français Pelletier et Caventou donna une auréole de plus au Quinquina, surtout après que le médecin militaire Maillot eut institué son emploi dans le service qu’il dirigeait à Bône, où le paludisme décimait nos troupes : grâce à la quinine, le service de Maillot devint « le service où l’on ne meurt pas ».
Enfin, le Quinquina est à l’origine de l’homéopathie, puisque c’est grâce à lui que Hahnemann constata sur lui-même que, pris à petites doses, il provoquait les symptômes des maladies qu’il guérissait à dose habituelle. C’est ainsi que fut découvert le principe similia similibus de l’homéopathie. De nos jours, bien que le paludisme ne sévisse plus, le Quinquina reste un précieux remède. C’est un des meilleurs antigrippes connus, qui lutte à la fois contre la fièvre et contre l’asthénie grippale ou post-grippale.
Par son action tonique et cordiale, il est indiqué dans toutes les débilités générales et est recommandé aux convalescents et aux asthéniques. Il entre à ce titre dans des apéritifs divers, agréables au goût très appréciés. Depuis Brillat-Savarin, qui le signale dans sa Physiologie du goût, on sait aussi que le Quinquina est un bon réducteur des graisses de l’organisme et que son usage empêcherait l’obésité de s’installer.
On lui reconnaît, d’autre part, un effet analgésique dans le domaine des crampes musculaires et des courbatures fébriles, et un rôle modérateur dans l’excitabilité cardiaque.
Cannelle de Ceylan
Comme le Poivre, la Cannelle est utilisée de temps immémoriaux, puisqu’elle est déjà mentionnée en Chine 2 700 ans av. J-C. Elle était d’ailleurs tellement en honneur dans ce pays qu’aucun médecin chinois n’aurait délivré une ordonnance sans Cannelle. Dans ses Recettes du coffret d’or, Tchang King, l’Hippocrate chinois, nous révèle qu’il l’utilisait dans les affections respiratoires. Les Arabes l’employaient comme condiment et comme drogue médicinale destinée à hâter la digestion. Au Moyen Age, c’était aussi un stimulant stomacal et, pour Albert le Grand, “elle calme la toux et fortifie le foie”. A la Renaissance, si elle entre dans beaucoup de préparations culinaires, dont “la saulce chaude, la cameline et le “saupiquet” du célèbre Taillevent, elle n’en est pas moins jugée digne de lutter contre la peste, comme nous l’apprend le “Traité de la peste” de l’apothicaire Guillaume Busnel.
Au XVIIIème siècle, sa faveur et si grande qu’elle entre dans la plupart des préparations alors en honneur, tels le diascordium de Fracastor, le laudanum, l’élixir de Garus.
De nos jours, on admet les propriétés stimulantes certaines de la Cannelle sur les systèmes respiratoire et circulatoire. Elle augmente aussi la sécrétion du suc gastrique et stimule l’ensemble des fonctions digestives.
Tonifiante, elle est bonne pour les convalescents, les gens fatigués ou manquant d’appétit, et on la recommande particulièrement dans les asthénies post-grippales. D’ailleurs, la Cannelle est aussi un excellent préservatif de la grippe et des refroidissements. Le vin chaud à la Cannelle n’est-il pas la panacée antigrippe familiale par excellence ? Ce vin possède des propriétés toniques et stimulantes incontestables et procure une accélération du cœur et de la respiration. Ces qualités sont d’ailleurs utilisées en pharmacie dans la “potion de Todd” et le “vin de Cannelle composé”, qu’on distribuait autrefois si généreusement dans les hôpitaux. Enfin, la Cannelle a une réputation sans doute méritée d’être aphrodisiaque, et le vin obtenu par macération de 60 g de Cannelle et 30 g de vanille dans 1 l de frontignan a grande renommée.