Aux Vertus des Plantes
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cystite

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Busserolle

L’usage médicinal de la busserole est attesté depuis le XIIIe siècle par les médecins de Myddfai (Pays de Galles). La plante a été mentionnée dans des herbiers de la Renaissance, sans indication d’ordre médicinal. Elle a été décrite par Charles de L’Écluse dans Historia Rariorum Plantarum paru en 1601 et plus tard par Linné dans son Materia Medica paru en 174928. Elle a été recommandée pour usage médicinal notamment par Gerhard de Berlin en 1763. La busserole a été signalée vers le milieu du XVIIIe siècle par Anton de Haen, médecin autrichien, comme un remède efficace en cas de néphrite et même de lithiase.

Elle a été inscrite dans la Pharmacopée de Londres (London Pharmacopoeia) pour la première fois en 1788, bien que son usage était probablement plus ancien et dans la pharmacopée américaine (United States Pharmacopeia) de 1820 à 1926. En Europe, la busserole est d’usage officiel depuis le début du XIXe siècle.

On l’a utilisée pour le traitement de diverses maladies telles que l’hydropisie, la lithiase, le diabète, la gonorrhée, etc., mais seule est restée l’utilisation comme antiseptique et diurétique des voies urinaires. La feuille de busserole était également utilisée en Amérique du Nord par les Amérindiens pour le traitement des maladies des voies urinaires.

Marco Polo reporta qu’au XIIIè siècle, les Chinois l’utilisaient comme diurétique pour soigner les reins et les problèmes urinaires. Les Amérindiens l’utilisaient également pour ces troubles mais aussi pour traiter certaines maladies vénériennes, les calculs urinaires, la cystite et l’urétrite, et enfin l’obésité. Les colons américains l’ont utilisée aussi contre les néphrites..

Rabelais ne nous a rien laissé ignorer des propriétés diurétiques de la Busserole, efficace dans les calculs de la vessie et même dans la blennorragie, puisqu’elle en guérit Pantagruel : “Luy  pris une pisse chaude qui le tourmenta fort, mais ses médecins le secoururent bien, avec force drogues diurétiques, et luy firent pisser son malheur.”

Divers travaux modernes ont prouvé les vertus incontestables de la Busserole : Celle-ci est un antiseptique urinaire puissant, très actif chaque fois qu’il y a inflammation et infection des voies urinaires et, notamment, dans l’hypertrophie de la prostate avec pyurie (ne pas s’inquiéter de la couleur vert brunâtre de l’urine durant le traitement).

Elle donne de bons résultats dans la cystite avec muco-pus, l’urétrite blennorragique et la rétention d’urine.

Très riche en tanin, la Busserole est aussi un excellent astringent, recommandable dans l’entérite avec diarrhée, la leucorrhée, les hémorragies utérines.




Busserole

Rabelais ne nous a rien laissé ignorer des propriétés diurétiques de la Busserole, efficace dans les calculs de la vessie et même dans la blennorragie, puisqu’elle en guérit Pantagruel : “Luy  pris une pisse chaude qui le tourmenta fort, mais ses médecins le secoururent bien, avec force drogues diurétiques, et luy firent pisser son malheur.”

Divers travaux modernes ont prouvé les vertus incontestables de la Busserole : Celle-ci est un antiseptique urinaire puissant, très actif chaque fois qu’il y a inflammation et infection des voies urinaires et, notamment, dans l’hypertrophie de la prostate avec pyurie (ne pas s’inquiéter de la couleur vert brunâtre de l’urine durant le traitement).

Elle donne de bons résultats dans la cystite avec muco-pus, l’urétrite blennorragique et la rétention d’urine.

Très riche en tanin, la Busserole est aussi un excellent astringent, recommandable dans l’entérite avec diarrhée, la leucorrhée, les hémorragies utérines.




Female cystitis and urinary tract infections – Cystites et infections urinaires féminines

Les cystites sont des inflammations de la vessie, le plus souvent causées par des bactéries, plus rarement par des virus, des champignons, ou des parasites. Certaines, rares, sont liées à des maladies auto-immunes.

Les cystites sont fréquentes chez les femmes, dont l’anatomie favorise la colonisation bactérienne rétrograde de leur vessie par les microbes du tube digestif (anus).
Les cystites sont dites « aiguës simples » quand les patients ne présentent que des signes vésicaux d’apparition brutale. Elles sont dites compliquées lorsqu’existent des signes de gravité ou des complications.

Les cystites aiguës sont dites récidivantes lorsqu’on en souffre trois fois et plus dans une année, lorsqu’on recense 2 autres épisodes dans les 6 derniers mois, ou que le dernier épisode remonte à moins de 3 mois.

Les cystites interstitielles sont des inflammations durables de la paroi vésicale, par altération cellulaire et dégradation de la protection locale, sans précision des causes.

Les cystites à « urines claires » sont des inflammations sans infection. Elles pourraient représenter quatre cystites sur dix en consultation médicale de ville (Etude BaCyst, Journées Nationales d’Infectiologie, 2011).

Risques

Très peu de données épidémiologiques pour une pathologie qui selon les spécialistes toucherait une femme sur deux au cours de sa vie (Collège universitaire des enseignants en néphrologie, 2011). Les cystites représentent la deuxième localisation infectieuse en médecine générale, après les infections respiratoires.

Leur répercussion sur la qualité de vie est nette en raison de la douleur, surtout si ces infections se répètent. Leur fréquence augmentant avec l’activité génitale, elles peuvent freiner la vie sexuelle considérablement.

Les cystites infectieuses peuvent se compliquer, par extension de l’infection aux reins, la pyélonéphrite, puis par passage dans le sang (septicémie). La pyélonéphrite provoque de la fièvre (38-39°), des frissons, une douleur lombaire brutale du côté du rein atteint. La pyélonéphrite non soignée fait courir un risque de détérioration définitive du rein atteint. C’est une urgence médicale.

Une cystite chez un homme est en soi une cystite compliquée, car son anatomie fait normalement obstacle à l’infection.
Une cystite chez la femme enceinte et la femme ménopausée est compliquée d’office. Elle requiert une prise en charge médicale rapide.

Les autres facteurs de gravité permettant de parler de cystite compliquée sont :

– la rechute précoce moins de 7 jours après le traitement d’une précédente cystite et les récidives fréquentes ;
– la présence de sang visible dans les urines (autres diagnostics à évoquer impérativement) ;
– les anomalies de l’appareil urinaire (reflux urétéral, etc.) ;
– les maladies associées favorisant l’infection (diabète, cancer, immunodépression, maladie de foie) ;
– les calculs dans la vessie ou les reins.

Cystitis are bladder inflammation, usually caused by bacteria, more rarely by viruses, fungi, or parasites. Certain, rare, are related to autoimmune diseases.

Cystitis are common in women, whose anatomy promotes bacterial colonization of their retrograde bladder by microbes of the digestive tract (anus).
Cystitis are called “single severe” when patients have only bladder signs of sudden onset. They are called complex where viable signs of severity or complications.

Acute cystitis is called recurrent when it suffers three or more times in a year, when two lists other episodes in the last six months, or the last episode goes back less than three months.

Interstitial cystitis are durable inflammation of the bladder wall, by cellular damage and degradation of local protection, unspecified causes.

Cystitis to “clear urine” is inflammation without infection. They could represent four ten cystitis city medical consultation (Study BaCyst, National Days of Infectious Diseases, 2011).

Risks

Very few epidemiological data to a condition that according to specialists affect one in two women in his life (University College Teachers nephrology, 2011). Cystitis is the second infectious localization in general medicine, after respiratory infections.

Their impact on the quality of life is clear due to pain, especially if these infections are repeated. Their frequency increases with genital activity, they can stop the sexual life considerably.

Infectious cystitis may be complicated by extension of kidney infection, pyelonephritis, and then by passing through the blood (sepsis). Pyelonephritis causes fever (38-39 °), chills, back pain brutal side of the affected kidney. The untreated pyelonephritis poses a risk of permanent damage kidney reached. This is a medical emergency.

Cystitis in a man is in itself a complicated cystitis because its anatomy normally prevent infection.
Cystitis in pregnant women and postmenopausal women is complicated automatically. It requires taking rapid medical care.

Other factors of gravity to speak of complicated cystitis are:

– Early relapse within 7 days after treatment of a previous cystitis and frequent recurrences;
– The presence of visible blood in the urine (other diagnoses to evoke essential);
– Abnormalities of the urinary tract (ureter reflux, etc.);
– Associated diseases favoring infection (diabetes, cancer, immunosuppression, liver disease);
– Calculations in the bladder or kidneys.

HE Gingergrass

Indications (VT +) :

  • Rhinopharyngite, sinusite, otite, bronchite ++
  • Urétrite, cystites, vaginite, cervicite, salpingite, accouchement +
  • Acné à staphylocoque blanc, eczéma sec et suintant +
  • Oropharyngite, entérites bactérienne et virale ++
  • Fatigue cardiaque +
  • Virémie ++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




HE Menthe verte

Indications (VT +) :

  • Infection catarrhale mucopurulente des voies respiratoires, bronchites aiguë et chronique +++
  • Digestions difficiles, insuffisance biliaire ++ ;
    Cystite (inflammatoire)
  • Nervosisme
  • Plaies, cicatrice ++

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive)




Kawa-kawa

Jouissant d’une activité anesthésique locale, la plante possède, en outre, une action sédative à l’égard du système nerveux central. Les explorateurs avaient remarqué que les habitants de l’archipel polynésien l’employaient non seulement pour stimuler les fonctions digestives, mais aussi pour prévenir et guérir les maladies vénériennes. Sous l’influence du Kawa-Kawa, on constate une diminution des écoulements, une atténuation de la douleur à la miction, en même temps qu’une augmentation de la diurèse. Ces effets furent confirmés par Gubler, Sanné et Henri Leclerc. Grâce à son action diurétique et antiseptique et à ses propriétés décongestionnantes et sédatives des terminaisons nerveuses, le Kawa-Kawa donne d’excellents résultats dans les affections urinaires ou gynécologiques, les cystites blennorragiques, vaginites, métrites, salpingites et inflammations prostatiques.
On utilise l’extrait sous forme de pilules, très bien tolérées par l’estomac, et, en usage externe, en suppositoires (on adjoint alors une petite quantité d’analgésique, soit Belladone, soit Jusquiame, afin de prévenir la sensation désagréable de chaleur anale, due au principe âcre de cette espèce de Poivre). Dans les îles des mers du Sud, on utilise la décoction de racine râpée, à raison de 50 g par litre, dont on prend 3 tasses par jour.




HE Palmarosa

Indications (VT +) :

  • Rhinopharyngite, sinusite, otite, bronchite ++
  • Urétrite cystites, vaginite, cervicite, salpingite, accouchement +++
  • Acné à staphylocoque blanc, eczéma sec et suintant
  • Oropharyngite, entérites bactérienne et virale +++
  • Fatigue cardiaque +
  • Virémie +++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques





HE Origan à inflorescences compactes

Indications (VT +) :

  • Rhino-broncho-pneumopathie infectieuse +++
  • Oropharyngite, entérocolite, dysenteries, amibiase +++
  • Néphrites, cystites +++
  • Névrites +
  • Bactériémie, virémie, paludisme +++
  • Adénites ++
  • Hypotension +
  • Asthénie, fatigue nerveuse ++

Contre-indications : Usage cutané, sauf très localisé (dermocaustique)




HE Menthe poivrée

Indications (VT +) :

  • Insuffisance hépato pancréatique +++, indigestion, dyspepsies, vomissements, mal des transports
  • Aérophagie, aérocolie, hépatites virales, cirrhose, coliques hépatiques, colites inflammatoire et spasmodique, ulcère, atonie gastro-intestinale, gastralgie, entéralgie, fièvre-jaune
  • Cystites, prostatite, coliques néphrétiques
  • Dystonie neurovégétative, asthénie, migraine, céphalées +++
  • Zona, névrite virale (dont celle du nerf optique), névralgies, sciatique ++ ;
    Prurits (urticaire, eczéma) ++
  • Accouchement
  • Rhinite, sinusite, otite, laryngite
  • Trouble de la vision (d’origine circulatoire), éréthisme, hypotension, lipothymie

Contre-indications : Bébé avant 30 mois par voie orale ; usage externe, sauf très localisé (front, tempes, et lobes des oreilles)


ges



HE Bay

Indications (VT +) :

  • Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne +++
  • Cystites, salpingite, urétrite +++
  • Névrite virale, névralgies ++
  • Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale, acné infecté +++
  • Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose
  • Paludisme +++
  • Asthénies physique et intellectuelle, grande fatigue, hypotention ++, accouchement difficile +
  • Dysrégulation thyroïdienne
  • Polyarthrite rhumatoïde

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.




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