gale
Bourdaine
La bourdaine dans l’Histoire
La bourdaine est une essence forestière qui servit pendant plusieurs siècles à la fabrication de la poudre à canon. L’ordonnance de Colbert “sur le Faict des Eaux et Forêts” de 1669 ordonne le monopole de sa récolte par le Service des Poudres et Salpêtres, qui avait la charge de la payer au cours moyen des coupes de bois. Une disposition qui fut rappelée au rythme des guerres de la fin du règne du roi Louis XIV. Elle avait alors un intérêt économique important.
Durant le Consulat, un arrêté de 1803 (du 25 fructidor an XI) précisait que « le bois de bourdaine continuera à être réservé pour la confection du charbon de bois propre à la fabrication de la poudre ».
Tous les auteurs, tels Cazin, Cauvet, Lion, Leclerc, sont unanimes à classer la Bourdaine parmi les meilleurs remèdes de la constipation.
Son effet, selon les doses employées, est tantôt laxatif, tantôt purgatif, mais elle n’irrite jamais l’intestin. En même temps qu’un déconstipant de choix, la Bourdaine est aussi un remède actif de l’insuffisance biliaire.
Itchy skin – Démangeaison de la peau
Le prurit est le terme médical pour caractériser la démangeaison de la peau, qui conduit à se gratter pour apaiser la sensation désagréable. La « grattouille » est due à la stimulation de certains récepteurs nerveux de la peau, par des substances comme l’histamine. Cette libération locale de substances excitatrices n’a pas toujours de cause évidente : un prurit peut exister sans qu’il y ait de lésion dermatologique.
Causes
Lésion cutanée
Le prurit peut accompagner une lésion cutanée. Il « suffit » au patient, ou au médecin, de la reconnaître pour connaître la cause du prurit
Prurit Sensation de démangeaisons cutanées dont les causes peuvent être diverses : maladie de peau, signe d’une affection générale, ou pouvant survenir sans cause identifiable (prurit sine materia).
et la traiter en conséquence. Les situations les plus fréquentes sont l’eczéma atopique, l’urticaire (allergie alimentaire, de contact, médicamenteuse, ou par piqûres d’insectes), infections cutanées par des champignons (dermatophyties), la gale (maladie très contagieuse causée par le sarcopte et favorisée par une mauvaise hygiène), les coups de soleil (lucite estivale), les piqûres d’insectes, ou encore des allergies à certains médicaments (toxidermies médicamenteuses), enfin la varicelle.
Maladies du foie
En l’absence de lésion cutanée, on recherche d’autres causes organiques générales, comme des maladies du foie. La cholestase hépatique (bile bloquée, mal produite ou mal évacuée vers l’intestin) provoque l’accumulation des sels biliaires dans le sang, accumulation qui s’exprime par un prurit et une jaunisse de la peau. L’insuffisance rénale, certains cancers, leucémies ou lymphomes, maladies de la thyroïde ou des glandes parathyroïdes, l’infection par le VIH, ou les infections parasitaires, provoquent aussi des démangeaisons cutanées.
Peau sèche
Si toutes ses causes organiques ont été éliminées, on retiendra une peau sèche (xérose cutanée), particulièrement lors de l’avance en âge : la peau vieillissante (sénile) réagit plus souvent par une démangeaison à toutes sortes d’agression.
Psychologique
Enfin, en dernier recours, on évoque un « prurit psychogène », c’est-à-dire dû à la tension psychologique. Ce qui n’est pas le plus facile à soigner…
Itching is the medical term to describe the itching of the skin, which leads to scratching to soothe the discomfort. The “Scratch’n” is due to the stimulation of certain nerve receptors in the skin, with substances such as histamine. This local release of excitatory substances not always obvious cause: itching can exist without dermatological lesions.
Causes
Skin lesion
Itching may accompany a skin lesion. He “enough” to the patient or physician, to recognize it for the cause of pruritus
Itching sensation of itchy skin, the causes can be diverse: skin disease, indicating a general affection, or can occur without identifiable cause (pruritus sine materia).
and treat it accordingly. The most common situations are atopic eczema, urticaria (food allergy, contact, medication, or insect bites), skin infections by fungi (dermatophytes), scabies (highly contagious disease caused by the mite and favored by poor hygiene), sunburn (summer light eruption), insect bites, or allergies to certain drugs (drug toxidermia) finally chickenpox.
Liver Diseases
In the absence of cutaneous lesions, one research other general organic causes, such as liver disease. Hepatic cholestasis (blocked bile, poorly produced or incorrectly evacuated to the intestine) causes the accumulation of bile salts in the blood accumulation which is expressed by itching and jaundice of the skin. Kidney disease, certain cancers, leukemias or lymphomas, diseases of the thyroid or parathyroid glands, HIV infection, or parasitic infections, also cause skin itching.
Dry skin
If all organic causes have been eliminated, dry skin (cutaneous xerosis) we note, especially when advancing age: aging skin (senile) reacts usually by an itch to all kinds of aggression.
Psychological
Finally, as a last resort, it evokes a “psychogenic pruritus”, that is to say, due to the psychological tension. This is not the easiest to treat …
HE Bay
Indications (VT +) :
- Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne +++
- Cystites, salpingite, urétrite +++
- Névrite virale, névralgies ++
- Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale, acné infecté +++
- Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose
- Paludisme +++
- Asthénies physique et intellectuelle, grande fatigue, hypotention ++, accouchement difficile +
- Dysrégulation thyroïdienne
- Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.
HE Baume du Pérou
Ellebore Noir
Vénéneuse, la plante est un purgatif extrêmement violent. Chez les Hindous, le livre de Susruta, où sont énumérées 760 plantes, cite l’Ellébore comme hallucinogène. Avec Hippocrate (Vème s. av. J.-C.) apparaît la théorie de la « bile noire », source de diverses maladies, dont la mélancolie et la folie furieuse. L’Ellébore, purgatif drastique, semble tout indiqué pour débarrasser l’organisme de cette fameuse « bile noire ». Les druides l’utilisaient aussi pour combattre les maladies mentales et guérir la folie. La foi en cette propriété fut longtemps conservée dans les campagnes : le bon La Fontaine ne nous en fait-il pas part dans ses fables ? Au XIXème s., Pinel, ce médecin si humain qui fit tomber les chaînes des aliénés, s’attacha à l’étude de l’Ellébore. De nos jours, cette plante dangereuse n’est plus jamais utilisée pour l’usage interne. Et, bien que Cazin recommande la décoction de racines en lotions comme étant un excellent remède contre les dartres invétérées, mieux vaut peut-être employer un traitement moins dangereux…
L’Ellébore blanc (Veratum album) ou Vératre, appelé aussi Varaire, de la famille des Colchicacées, est une plante vivace des hautes montagnes de l’Europe. Elle possède des feuilles plissées et des fleurs blanchâtres. On utilisait la racine, à la fois purgatif et émétique violent. On en faisait aussi des pommades contre la gale et les dartres. Bien trop dangereux, l’Ellébore blanc n’est plus employé de nos jours, comme d’ailleurs l’Ellébore noir.
HE Ylang ylang (2ème et 3ème)
HE Giroflier dit “clous de girofle”
- Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale +++, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne ++, entérocolite spasmodique +++
- Cystites, salpingite, métrites +++
- Névrite virale, névralgies +
- Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale ++, acné infecté
- Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose ++
- Paludisme, bourbouille ++
- Asthénie physique et intellectuelle, grande fatigue +++, hypotension, accouchement difficile
- Dysrégulation thyroïdienne
- Cancers, maladie de Hodgkin
- Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications : Aucune connue (prudence en usage externe)
HE Souchet rond
Dentelaire
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La racine de Dentelaire passait autrefois pour guérir les maux de dents (d’où le nom de la plante). Toxique, on ne l’utilisait que pour l’usage externe. Réputée jadis pour guérir la gale et les cancers de la peau, d’où lui vient son nom populaire, on ne l’emploie plus que fort peu de nos jours.
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Fusain
Purgatif et émétique violent, le Fusain, trop dangereux, n’est plus utilisé pour l’usage interne. On l’employait jadis dans les campagnes, soit à la dose de 3 ou 4 fruits, soit en infusion de 5 g de jeunes pousses, soit, selon Cazin, en infusion de feuilles ou de fruits à la dose de 5 à 10 g par litre.
On l’utilise encore, parfois, contre la gale et les poux.
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L’écorce de la racine d’un autre Fusain, originaire de l’Amérique septentrionale, le Fusain noir pourpré (Evonymus atropurpureus), est employée par les Indiens, sous le nom de Wahoo, comme remède souverain de l’hydropisie et des maladies de foie. On utilise en thérapeutique l’extrait de cette écorce sous le nom d’évonymine, comme cholagogue et laxatif.