gastrite
HE Hélichryse à capitules nus
HE Hernandia ou Hazomalanga
- Adénome prostatique (troubles mixtionnels) +++, prostatite ; impuissance
- Hépatites virales, ictère ++, gastrite, aérophagie ; insuffisance pancréatique ; entérocolite virale, amibiase
- Céphalalgie +
- Eczéma ; zona, grippe
Contre-indications : Aucune connue (mais dermoagressive) déconseillée chez la femme
HE Niaouli
- Coronarite, endocardite, artérite +++, athérosclérose, hémogliase ; varices ++, hémorroïdes ++, hémorroïdes hémorragiques
- Infection respiratoire catarrhale chronique, sinusite ++, rhinopharyngite, bronchite +++, tuberculose ; blépharites
- Herpès génital +++, condylome acuminé +, lésions planes +++, dysplasie du col +++, vulvovaginite, vaginite leucorrhéique ; fibromes (certains) ++
- Cancer du sein non-hormono-dépendant (adj.)
- Amygdalite, aérophagie, gastrite, ulcères gastrique et duodénal, hépatites virales +++, 1 petite insuffisance hépatique +, lithiase biliaire, entérite virale, diarrhées, choléra, cancer du rectum (adj.)
- Urétrite, et prostatite (Instillation huileuse à 5-10 %)
- Psoriasis, piqûre de moustique, furoncle, dermite mycosique, lèpre, plaies surinfectées et d’électrocoagulation, rides
- Peau « cartonnée » (préventif, avant radiothérapie, en usage local)
- Polyarthrite rhumatoïde
- Dépression nerveuse (étiologie ; infections virales)
Contre-indications : Aucune connue, mais prudence chez la femme enceinte et le jeune enfant
HE Acore vrai ou roseau odorant à asarone
HE Basilic (feuille de laitue)
Indications (VT +) :
- Insuffisance hépato-biliaire, aérogastries, gastrite, ulcère ++
- Cystite colibacillaire, congestion prostatique ++, congestion utérine +
- Insuffisance coronarienne, coronarite, arythmie, tachycardie, artériosclérose, hypotension +
- Eczéma sec +
- Dépression (du nerveux), asthénie ++
- Faiblesse des corticosurrénales
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.
HE Coriandre doux (feuille)
HE Thym vulgaire à linalol
- Stomatite candidosique +++, gastrite, entérocolites bactérienne (surtout staphylococcique +++), candidosique +++, virale + ; colite parasitaire ++ ; diabète (adj.)
- Cystite candidosique, pyélonéphrite staphylococcique, tuberculose rénale, prostatite virale, vaginite candidosique, métrite et salpingite staphylococciques
- Bronchite, bronchopneumonie, pleurésie, tuberculose
- Fatigue nerveuse ++
- Rhumatismes musculaires
- Psoriasis, verrues
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Houblon
HE Angélique glauque
Réglisse
Grecs et Romains utilisaient déjà le « glycyrhizion » de Pline, et sainte Hildegarde l’employait comme calmant de la toux.
C’est pour ses propriétés pectorales, adoucissantes et expectorantes, que la racine de Réglisse figurait à la pharmacopée. Très rafraîchissante, elle permettait aussi de préparer une boisson universellement connue sous le nom de « coco », qui a désaltéré jadis non seulement les malades fébriles, mais de multiples générations d’assoiffés. Avec l’Orge et le Chiendent, elle servait à préparer la tisane ordinaire des hôpitaux, sans destination particulière, dite « bonne-à-tout ».
On lui reconnaissait aussi une action vaguement diurétique et laxative.
En 1950, une étude expérimentale faite par des chercheurs hollandais démontré de façon éclatante l’effet bénéfique certain de la Réglisse pour l’estomac, déjà remarqué par certains cliniciens. On utilise, depuis, avec succès contre les ulcères gastroduodénaux et surtout contre les gastrites. Les éléments actifs du suc de Réglisse permettent la constitution de cellules nouvelles, et la tension superficielle élevée du suc couvre d’un film protecteur la lésion de la muqueuse irritée. Celle-ci se cicatrise donc plus rapidement. D’autre part, un des principes contenus dans la Réglisse présenterait une action sédative qui calmerait les douleurs de l’estomac malade.
Toutefois, des observations médicales encore plus récentes ont révélé que l’absorption importante et prolongée de Réglisse était loin d’être dépourvue de danger. Cet excès de consommation peut provenir soit d’un traitement antiulcéreux, soit de celui d’une intoxication alcoolique où la potomanie est comblée par une boisson à base de Réglisse, soit de celui d’une toxicomanie tabagique où les tablettes de Réglisse trompent l’envie de cigarette. On a remarqué qu’il se produisait alors une véritable intoxication à la Réglisse, suivie de conséquences graves. Il apparaît d’abord une hypertension artérielle notable, accompagnée de troubles variés et résistant aux traitements, suivie de phénomènes paralytiques et de troubles du rythme cardiaque. Seule, la suppression de la Réglisse amène la guérison.