Aux Vertus des Plantes
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névralgie

Camomille romaine

Plus communément appelée « camomille » tout court, la plante est employée en usage culinaire, médicinal (particulièrement en tisane), et cosmétique. Elle ne doit pas être confondue avec deux autres plantes médicinales lui ressemblant et appelées aussi localement « camomille » : la petite camomille Matricaria recutita et la grande camomille Tanacetum parthenium.

Cette petite plante, bien connue, est la gloire de Chemillé, en Maine et Loire, qui produit à elle seule toute la Camomille française : 70 t par an. La qualité Maine et Loire, caractérisée par des fleurs doubles, est la qualité supérieure. Mais la Camomil, c’est à Galien, l’oracle de Pergame, qu’appartient l’honneur d’avoir employé la Camomille contre les maux de tête, les migraines rebelles, les névralgies. Il l’utilisait aussi contre les coliques et les affections du foie.
En usage dans toutes les familles, la fleur de Camomille est vraiment très précieuse.




Camomille Allemande

Le nom de genre Matricaria vient du latin matrix, -icis « 1. reproductrice, femelle, 2. matrice » (Gaffiot) et du suffixe -arius, -aria, par allusion aux vertus emménagogues de la plante.

Le terme de camomille remonte au grec chamaimelon χαμαιμηλον, littéralement « pomme du sol », le parfum de la camomille rappelant aux Grecs celui des pommes.

L’ancien épithète spécifique recutita est une flexion du latin recutitus « circoncis » (Gaffiot) par allusion au fruit sans pappus.

Histoire
Des plantes de type “camomille” ont été utilisées dans les pharmacopées de l’Antiquité aussi bien en Égypte, qu’en Grèce ou à Rome et les anciens Germains (Warnes, Haries, Jutes, Angles, etc.) connaissaient déjà ses vertus médicinales. Bien qu’il soit souvent difficile d’identifier exactement les plantes mentionnées dans les textes anciens en termes d’espèces botaniques (une notion moderne qui n’a commencé à se préciser qu’au XVIIIe siècle avec Linné et Buffon), le latiniste de l’EPHE, Jacques André, y a reconnu la Matricaria chamomilla sous 16 phytonymes différents (aloitica, anthemis 3, apiana, beneola, chamaemelon 1, eranthemis, etc.).

L’encyclopédiste romain du Ier siècle, Pline, lui-même donnait six noms synonymes et précisait que « il y en a trois sortes qui ne diffèrent que par le feuillage et qui ne dépassent pas une palme ; elles ont de petites feuilles semblables à celles de la rue, blanches, couleur de pomme ou pourpres. » (H.N., livre XXII, 53). Stéphane Schmitt, le traducteur de Pline, indique que ces « trois sortes » sont les trois espèces, actuellement nommées : matricaire camomille Matricaria chamomilla, matricaire dorée M. aurea et Anthemis rosea, la différence de couleur porte en réalité sur la fleur, non sur le feuillage.

Sous Charlemagne, le capitulaire De Villis (De villis vel curtis imperialibus) daté de l’an 812 recommandait la culture d’un certain nombre de plantes potagères dans les jardins du domaine royal. Parmi celles-ci, on trouve febrefugia qui pourrait être la matricaire camomille.




Piment des jardins

[:en]

Jouissant de propriétés digestives, antiseptiques et stimulantes de l’estomac, le Piment est souvent utilisé comme condiment, surtout dans certaines cuisines exotiques.

C’est du Piment de Hongrie (ou Paprika) que Szent-Györgyi et Svierberly ont extrait pour la première fois la vitamine C à l’état cristallisé (1927-1932).

Pendant longtemps, le Paprika avec ses 200 mg par kilo d’acide ascorbique, fut la seule source de préparation de la vitamine C, avec le jus de Citron et les feuilles fraîches de Tomate.

Toutefois, étant donné la violence de sa saveur âcre et brûlante, on n’utilise guère le Piment pour l’usage interne médical, bien qu’il est été conseillé dans la goutte, la dysenterie, la paralysie, les hémorroïdes, les hémorragies utérines.

Par contre ses propriétés révulsives et rubéfiantes son mise à profit dans ses sinapismes, liniments, et onguent pharmaceutiques utilisés contre les lumbagos, les névralgies, les rhumatismes, et contre les incidents de l’effort sportif : crampes, élongations musculaires, entorses, foulures. Le Piment forme aussi la base des cotons révulsifs, dits « thermogènes ».



Jouissant de propriétés digestives, antiseptiques et stimulantes de l’estomac, le Piment est souvent utilisé comme condiment, surtout dans certaines cuisines exotiques.

C’est du Piment de Hongrie (ou Paprika) que Szent-Györgyi et Svierberly ont extrait pour la première fois la vitamine C à l’état cristallisé (1927-1932).

Pendant longtemps, le Paprika avec ses 200 mg par kilo d’acide ascorbique, fut la seule source de préparation de la vitamine C, avec le jus de Citron et les feuilles fraîches de Tomate.

Toutefois, étant donné la violence de sa saveur âcre et brûlante, on n’utilise guère le Piment pour l’usage interne médical, bien qu’il est été conseillé dans la goutte, la dysenterie, la paralysie, les hémorroïdes, les hémorragies utérines.

Par contre ses propriétés révulsives et rubéfiantes son mise à profit dans ses sinapismes, liniments, et onguent pharmaceutiques utilisés contre les lumbagos, les névralgies, les rhumatismes, et contre les incidents de l’effort sportif : crampes, élongations musculaires, entorses, foulures. Le Piment forme aussi la base des cotons révulsifs, dits « thermogènes ».



Pomme de terre

Introduite en Angleterre en 1594 par le corsaire Francis Drake, la Pomme de terre fut longtemps considérée outre-Manche comme un élixir de longue vie, ainsi que nous l’apprend Bacon dans Death and life : « Un quart de ces racines farineuse, mélangé à trois quart de graines, rendra la bière plus propre à prolonger la vie ».
Après sa vulgarisation, les médecins surent bien vite mettre à profit les vertus calmantes des feuilles de Pomme de terre dans les névralgies et les rhumatismes, et les propriétés diurétiques des tubercules contre les lithiases rénales et vésicales. En effet, très riche en potassium, la Pomme de terre est fortement diurétique et peut-être prescrite dans le régime des cardiaques, des brightiques et des néphrétiques avec œdèmes Seiler, pendant la guerre de 1914-1918, en prescrivait 1 Kg par jour aux cardiaques quand il n’y avait plus de digitaline à Vienne. Très pauvre en chlorures, elle est recommandée dans les régimes déchlorurés.
Ses propriétés antiscorbutiques sont renommées depuis bien longtemps et in n’est pas étonnant de la trouver parmi les précieuses provisions de bouche des voyages au long cours. Les travaux modernes ont prouvé, depuis, sa singulière richesse en vitamine C qui fait de la populaire Pomme de terre la reine de nos légumes d’hiver.
En diététique moderne, on la recommande chez les arthritiques, mais aussi chez les obèses et les diabétiques, car, contrairement aux préventions, elle nourrit sans engraisser, à condition de la manger nature, sans les sauces et les fritures dont on a l’habitude de l’imbiber, et d’en prendre une portion normale, cela va de soi. Elle est aussi très utile aux dyspeptiques, dont elle soulage les douleurs gastriques. Point n’est besoin pour autant d’utiliser la recette astucieuse de Dr Gruby, médecin de la fin du siècle dernier doublé d’un humoriste, qui conseillait à ses malades dyspeptiques la simple purée de Pomme de terre, à laquelle il faisait ajouter une douzaine de petits cailloux, afin de les obliger à saliver et à manger lentement. C’est par ce procédé, dit-on, qu’il réussit à guérir Alexandre Dumas de sa dyspepsie chronique.
Quant à Cazin, le grand phytothérapeute calaisien du XIXème siècle, il préconisait contre les catarrhes pulmonaires et les toux sèches une infusion de feuilles de Pomme de terre, avec du Marrube blanc et des bourgeons de Pin.
Très utilisée à l’extérieur, par les médecins de campagne, au siècle dernier, contre les contusions, les eczémas, les brûlures, les panaris, elle continue encore à être employée pour ces usages en médecine familiale.


HE Eucalyptus à fleurs multiples à cryptone

Indications (VT +) :

  • Entérocolite amibienne ++
  • Urétrites gonococcique et/ou chlamydienne ; prostatites virale et congestive ++, épididymites bactérienne et virale, varicocèle ; dysplasie du col, condylome +++
  • Rhinopharyngite, bronchite, asthme (hors crise)
  • Névralgies, névrite virale +
  • Polyarthrite rhumatoïde +
  • Paludisme ++

Contre-indications : Bébé, jeune enfant et grossesse (neurotoxique et abortive)




HE Bay

Indications (VT +) :

  • Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne +++
  • Cystites, salpingite, urétrite +++
  • Névrite virale, névralgies ++
  • Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale, acné infecté +++
  • Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose
  • Paludisme +++
  • Asthénies physique et intellectuelle, grande fatigue, hypotention ++, accouchement difficile +
  • Dysrégulation thyroïdienne
  • Polyarthrite rhumatoïde

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.




HE Menthe poivrée

Indications (VT +) :

  • Insuffisance hépato pancréatique +++, indigestion, dyspepsies, vomissements, mal des transports
  • Aérophagie, aérocolie, hépatites virales, cirrhose, coliques hépatiques, colites inflammatoire et spasmodique, ulcère, atonie gastro-intestinale, gastralgie, entéralgie, fièvre-jaune
  • Cystites, prostatite, coliques néphrétiques
  • Dystonie neurovégétative, asthénie, migraine, céphalées +++
  • Zona, névrite virale (dont celle du nerf optique), névralgies, sciatique ++ ;
    Prurits (urticaire, eczéma) ++
  • Accouchement
  • Rhinite, sinusite, otite, laryngite
  • Trouble de la vision (d’origine circulatoire), éréthisme, hypotension, lipothymie

Contre-indications : Bébé avant 30 mois par voie orale ; usage externe, sauf très localisé (front, tempes, et lobes des oreilles)


ges



HE Sauge à feuilles de lavande

Indications (VT +) :

  • Rhinite, sinusite, bronchite, grippe, « refroidissement » ++
  • Asthénie
  • Névralgies

Contre-indications : Non connues

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Bryonne

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Bien que Coelius Aurelianus l’ait employée comme cholagogue, Alexandre de Tralles dans la pleurésie, et qu’on lui ait trouvé des propriétés expectorantes, diurétiques, antiasthmatiques, antirhumatismales et vermifuges, la racine est en réalité un purgatif énergique – trop énergique. Héraud la recommandait pour cet usage, et les paysans de certaines contrées creusent encore le sommet de la racine de Bryone, au printemps, pour se purger avec le suc qui se rassemble dans la cavité et qu’ils appellent « eau de Bryone ». Le Dr Leclerc la conseillait aussi comme diurétique et expectorant. Toutefois, la plante, présentant bien trop de danger, a été abandonnée pour l’usage interne. En revanche, elle rend encore service à l’extérieur pour soigner les contusions, les rhumatismes, les névralgies, comme révulsif.

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Lierre grimpant

De tout temps, le Lierre attira l’attention de l’homme. Les anciens Egyptiens l’avaient consacré à Osiris. Pour les Grecs, il préservait de l’ivresse et symbolisait la victoire du guerrier. C’était aussi une des plantes de la pharmacopée des druides. Attribut des petites divinités secondaires, le Lierre était utilisé au point de vue médicinal contre la toux, la coqueluche et – déjà – contre la cellulite ; mais il fallait cueillir ses feuilles sur la tête d’une statue et les appliquer sur le front, enfermées dans une étoffe de couleur rouge…
L’écorce fut utilisée contre la syphilis et contre les dartres.

Les baies sont purgatives et émétiques. Employées autrefois en infusion, elles ne sont plus jamais utilisées de nos jours, car elles sont toxiques et ont déjà causé la mort accidentelle d’enfants imprudents.
Le bois du Lierre était renommé, en médecine populaire, contre la coqueluche et les toux quinteuses : certains paysans utilisaient un gobelet creusé dans le tronc d’un vieux Lierre et y mettaient à macérer du vin destiné au malade. Au Maroc, de même, on utilise couramment l’extrait du vieux tronc de Lierre. Cette observation a conduit un médecin de Bordeaux, François Leuret, à mettre au point une teinture de Lierre grimpant contre les quintes de toux, et un laboratoire pharmaceutique à commercialiser l’extrait.
Mais la grande victoire thérapeutique du Lierre demeure la cellulite. Beaucoup de pommades anticellulites du commerce sont à base de Lierre grimpant. La plante détend la peau crispée et surtout calme les douleurs provoquées par la cellulite. Elle diminue l’empâtement de façon notable et assouplit les régions envahies par les nodosités et les placards caractéristiques de cette maladie du tissu conjonctif. Elle agit de façon remarquable aussi sur les vergetures provoquées par la distension des téguments (grossesse, obésité). C’est, en plus, un excellent remède des douleurs rhumatismales, des névralgies, du lumbago, de la sciatique.





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