prostatite
HE Hernandia ou Hazomalanga
- Adénome prostatique (troubles mixtionnels) +++, prostatite ; impuissance
- Hépatites virales, ictère ++, gastrite, aérophagie ; insuffisance pancréatique ; entérocolite virale, amibiase
- Céphalalgie +
- Eczéma ; zona, grippe
Contre-indications : Aucune connue (mais dermoagressive) déconseillée chez la femme
HE Menthe poivrée
- Insuffisance hépato pancréatique +++, indigestion, dyspepsies, vomissements, mal des transports
- Aérophagie, aérocolie, hépatites virales, cirrhose, coliques hépatiques, colites inflammatoire et spasmodique, ulcère, atonie gastro-intestinale, gastralgie, entéralgie, fièvre-jaune
- Cystites, prostatite, coliques néphrétiques
- Dystonie neurovégétative, asthénie, migraine, céphalées +++
- Zona, névrite virale (dont celle du nerf optique), névralgies, sciatique ++ ;
Prurits (urticaire, eczéma) ++ - Accouchement
- Rhinite, sinusite, otite, laryngite
- Trouble de la vision (d’origine circulatoire), éréthisme, hypotension, lipothymie
Contre-indications : Bébé avant 30 mois par voie orale ; usage externe, sauf très localisé (front, tempes, et lobes des oreilles)
ges
HE Niaouli
- Coronarite, endocardite, artérite +++, athérosclérose, hémogliase ; varices ++, hémorroïdes ++, hémorroïdes hémorragiques
- Infection respiratoire catarrhale chronique, sinusite ++, rhinopharyngite, bronchite +++, tuberculose ; blépharites
- Herpès génital +++, condylome acuminé +, lésions planes +++, dysplasie du col +++, vulvovaginite, vaginite leucorrhéique ; fibromes (certains) ++
- Cancer du sein non-hormono-dépendant (adj.)
- Amygdalite, aérophagie, gastrite, ulcères gastrique et duodénal, hépatites virales +++, 1 petite insuffisance hépatique +, lithiase biliaire, entérite virale, diarrhées, choléra, cancer du rectum (adj.)
- Urétrite, et prostatite (Instillation huileuse à 5-10 %)
- Psoriasis, piqûre de moustique, furoncle, dermite mycosique, lèpre, plaies surinfectées et d’électrocoagulation, rides
- Peau « cartonnée » (préventif, avant radiothérapie, en usage local)
- Polyarthrite rhumatoïde
- Dépression nerveuse (étiologie ; infections virales)
Contre-indications : Aucune connue, mais prudence chez la femme enceinte et le jeune enfant
HE Thym vulgaire à thujanol
- Otite ++, sinusite +, rhinite ++, rhinopharyngite ++, grippe +++, bronchite +++, alvéolite +
- Stomatite ++, amygdalite ++, entérocolite + ; diabète (adj.) ; aérophagie +, digestion lente, petite insuffisance hépatique +++
- Cystites +, vulvo-vaginite +++, cervicite +++, endométrite +, salpingite +, balanite ++, urétrite +, prostatite +, condylome vénérien ++
- Dermite +++
- Arthrose, tendinite, troubles nerveux, asthénie +++
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Lentisque pistachier
- Troubles cardio-vasculaires
- Endocardite rhumatismale (adj.)
- Varices, hémorroïdes externes et internes, thrombophlébite +++
- Aérophagie, aérocolie, ulcère gastrique, colite spasmodique, diabète (adj.)
- Sinusite (décongestionnant) ++
- Prostatite +++
Contre-indications : Aucune connue
HE Thym vulgaire à linalol
- Stomatite candidosique +++, gastrite, entérocolites bactérienne (surtout staphylococcique +++), candidosique +++, virale + ; colite parasitaire ++ ; diabète (adj.)
- Cystite candidosique, pyélonéphrite staphylococcique, tuberculose rénale, prostatite virale, vaginite candidosique, métrite et salpingite staphylococciques
- Bronchite, bronchopneumonie, pleurésie, tuberculose
- Fatigue nerveuse ++
- Rhumatismes musculaires
- Psoriasis, verrues
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Géranium rosat cultivar citronnelle
HE Epinette noire
- Bronchite +++
- Entérites mycosique (à candida) et parasitaires (à lamblias, à ankylostomes)
- Acnés et eczéma sec
- Prostatite (inflammatoire) ++
- Spasmes du plexus solaire, asthénie ++++, « coup de pompe » +++
- Hyperthyroïdie
- Rhumatismes musculaires
- Immunodépression
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Millepertuis
Thé de Java
Les indigènes les utilisent depuis longtemps comme diurétiques et les Européens établis aux Indes néerlandaises les imitèrent, ce qui explique que la plante figure à la pharmacopée néerlandaise depuis 1926.
En France, les premières études sur l’Orthosiphon furent entreprises dès 1887 par Périnelle et le Pr Guyon.
Depuis l’Orthosiphon est toujours couramment employé chez les cardiaques et les rénaux. Il augmente le débit urinaire et favorise l’excrétion des déchets tels que l’urée, l’acide urique et les chlorures. Il réalise un drainage complet de toutes les toxines qui encombrent l’organisme.
Il est donc recommandé contre toutes les affections arthritiques : goutte, rhumatisme, migraines, eczéma, hépatisme. Jouissant aussi de propriétés sédatives, on l’utilise contre les manifestations douloureuses des maladies urinaires : prostatite, cystite, pyélonéphrite, ténesme vésical.