rein
Kidney Cancer – Cancer du rein
Le plus fréquent des cancers du rein (90% des cas) est l’adénocarcinome. Cette pathologie est rare avant 40 ans : la moitié des cas sont diagnostiqués chez des personnes âgées de 50 à 70 ans.Plus de 7 900 nouveaux cas de cancer du rein sont diagnostiqués chaque année en France. Ce cancer représente 2,5 % de l’ensemble des cancers. Dans 68 % des cas, il touche des hommes. Par sa fréquence, il se situe au 7e rang des cancers masculins et au 12e rang des cancers féminins. Il tue un près de 3 700 personnes par an.
Risques
Le tabagisme est un facteur de risque de cancer du rein : cette pathologie touche deux fois plus souvent les fumeurs que les non fumeurs.
Les patients atteints d’une maladie rénale qui nécessite des séances de dialyse régulières présentent également un risque accru de développer un cancer de rein.
Enfin, le risque de développer un cancer du rein est très élevé chez les patients atteints par la maladie de Von Hippel-Lindau. Il s’agit d’une maladie génétique qui se caractérise par une anomalie de formation des vaisseaux.
The most common cancers of the kidney (90% of cases) is adenocarcinoma. The disease is rare before 40 years: half of the cases are diagnosed in people aged 50-70 ans.Plus of 7900 new cases of kidney cancer are diagnosed each year in France. This cancer accounts for 2.5% of all cancers. In 68% of cases, it affects men. By frequency, it is 7th among male cancers and 12th of female cancers. It kills nearly 3700 people annually.
Risks
Smoking is a risk factor for kidney cancer: this disease affects twice as often smokers than nonsmokers.
Patients with kidney disease who require regular dialysis sessions are also at increased risk of developing kidney cancer.
Finally, the risk of developing kidney cancer is very high in patients by Von Hippel-Lindau. This is a genetic disorder that is characterized by a formation of abnormal vessels.
urinary stones – Calculs urinaires
Les calculs urinaires (ou urolithiases) sont des cristaux de sels qui se forment dans l’appareil urinaire. Le rein, l’uretère (reliant le rein à la vessie), la vessie ou l’urètre (reliant la vessie au méat urinaire) sont concernés par la formation de calculs urinaires.
Les petits calculs s’éliminent naturellement mais les plus gros sont responsables de douleurs lorsqu’ils ne peuvent être évacués : on parle de colique néphrétique.
Risques / Causes
2 à 3 % de la population générale souffrent de lithiase urinaire. Les hommes sont un peu plus concernés que les femmes et le rein gauche est plus souvent atteint que le rein droit.
En cas de récidives des crises, le risque est une atteinte du rein lui-même, avec diminution de son fonctionnement (insuffisance rénale).
Différents types de calculs sont en cause en fonction de leur composition. On distingue des calculs liés à la cristallisation de calcium, d’acide urique ou encore de cystine.
Une alimentation riche en protéines favorise les calculs ; une faible absorption de boissons est à l’origine d’urines concentrées propices à la formation de calculs. De même, certaines anomalies du sang avec un excès de calcium ou d’acide urique favorisent les calculs urinaires.
Urinary calculi (or urolithiasis) are salt crystals that form in the urinary tract. Kidney, ureter (connecting the kidney to the bladder), the bladder or the urethra (connecting the bladder to the meatus) are involved in the formation of urinary stones.
The small stones naturally eliminate the biggest but are responsible for pain when they can not be removed: one speaks of renal colic.
Risks / Causes
2 to 3% of the general population suffer from urolithiasis. Men are affected slightly more than women and the left kidney is usually reached the right kidney.
In case of recurrence of crises, risk is a violation of the kidney itself with decreased functioning (kidney failure).
Different types of calculations are involved according to their composition. It differs from the crystallization of calcium-related calculations, uric acid or cystine.
A high protein diet promotes the calculations; low absorption drinks is causing urine concentrated conducive to the formation of stones. Similarly, certain abnormal blood with an excess of calcium or uric acid promote urinary calculi.
Adonis
C’est un des « pères allemands » de la botanique, Bock, dit Tragus, qui signala le premier, à l’époque de la Renaissance, les propriétés de l’Adonis. Utilisée autrefois contre les néphrites et l’urémie, c’est surtout comme tonique du cœur qu’on l’emploie de nos jours : elle fut signalée en 1879 par Budnow et étudiée par Fukelman et Chevalier, lesquels découvrirent son principe actif. L’adonis régularise les mouvements du cœur, agit sur la circulation sanguine et augmente la pression artérielle (son emploi est donc interdit aux personnes souffrant d’hypertension). Elle se place, d’après les auteurs, come une excellente médication intermédiaire entre la Digitale et le Stophantus. Tout en facilitant les fonctions du rein par son pouvoir diurétique, c’est à la fois un précieux tonique du cœur et un bon sédatif, qui possède, de plus, la faculté de s’éliminer très vite.
Moins puissant que la Digitale, certes, mais aussi moins toxique, l’Adonis se révèle comme un excellent remède ne nécessitant pas de pause dans le traitement, très recommandable aussi bien dans le cas d’insuffisance cardiaque que dans les cas de baisse de la tension artérielle (hypotension).
HE Persil frisé
Verge-d’or
La Verge-d’Or est à la fois astringente, ce qui la fait utiliser dans les diarrhées diverses, et diurétique, donc recommandée dans les maladies des reins et de la vessie. Elle possède, d’autre part, une action cholérétique et antiallergique non négligeable.
On l’emploie dans l’entérite muco-membraneuse, la diarrhée des tuberculeux, les diarrhées des enfants au cours de la dentition, les entérocolites. Elle est très efficace dans la cystite, la gravelle, la néphrite calculeuse, l’albuminurie, l’hydropisie.
Puisqu’elle agit aussi dans les inflammations intestinales, on l’emploiera, de préférence, lorsque l’affection des reins ou de la vessie s’accompagne de colite (colibacilloses). Augmentant modérément le flux biliaire, elle draine ainsi le foie et les reins, ce qui la rend précieuse dans toutes les maladies de surcharge (pléthore, cellulite, etc.).
A l’extérieur, la plante était jadis utilisée comme vulnéraire pour aider la cicatrisation des plaies, nettoyer les vieux ulcères des jambes et ceux de la bouche, raffermir les gencives qui saignent.
Bruyère
Les Anciens déjà (Mathiolle et Dom Alexandre) lui attribuaient la vertu de briser les calculs urinaires.
De nos jours, on lui reconnaît une valeur indéniable de diurétique actif et précoce, d’antiseptique et de sédatif des voies urinaires.
D’autre part, par son emploi, non seulement le volume des urines s’accroît, mais encore les urines troubles et fétides s’éclaircissent et perdent leur mauvaise odeur. Ses vertus diurétiques la font employer non seulement comme médicament des reins proprement dit,mais aussi dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, des rhumatismes, de la goutte.
Son emploi permet d’éliminer de l’organisme les résidus nocifs tels que l’urée, l’acide urique, l’acide oxalique. La Bruyère est fortement recommandée aussi à tous ceux dont l’alimentation trop riche, et surtout trop carnée, donc chargée en purines, encombre l’organisme en produits de déchets.
Grâce à l’arbutine qu’elle contient (comme d’ailleurs la Busserole et la feuille de Poirier), elle agit aussi sur l’élément inflammatoire d’origine infectieuse accompagnant la congestion et l’hypertrophie de la prostate. Elle rend donc de signalés services dans la cystite des prostatiques et même dans la cystite avec muco-pus.
La Bruyère possède aussi des propriétés apéritives qui sont loin d’être négligeables.
A l’extérieur, en bain complet chaud, elle est employée pour relever le tonus musculaire. Elle est donc utile aux sportifs et aux malades convalescents asthéniés par un long séjour au lit.
Tilleul
Le tilleul possède des propriétés calmantes et antispasmodiques bien connues. Légèrement hypnotique, le Tilleul possède une action sédative remarquable sur le système nerveux, qu’il apaise peu à peu : il permet ainsi à bien des insomniaques de trouver un sommeil réparateur sans risque d’accoutumance. Il convient admirablement pour remédier à l’agitation des surmenés intellectuels, sans provoquer de dépression reflexe. Bien qu’il ne soit pas capable de calmer l’épilepsie, comme on l’imaginait naguère, son pouvoir apaisant est bien réel. Par son action antispasmodique, il favorise aussi les digestions difficiles, surtout celles qui ont pour origine une nervosité excessive. Son heureux effet sur la pléthore est aussi admis et on le recommande dans l’artériosclérose et pour fluidifier le sang.
Favorisant la transpiration, c’est aussi le remède national contre la grippe et les refroidissements, qui calme en même temps les maux de reins, les courbatures et les maux de tête qui les accompagnent.
Le liquide sucré, appelé « miellat » dans certaines régions, sécrété au moment des grandes chaleurs par les fleurs et l’écorce, est un adoucissant recommandé par Hoffmann contre les brûlures. Cazin l’a utilisé avec succès contre la diarrhée, la gastro-entérite chronique. On lui trouve aussi des vertus dépuratives.
Enfin, un travail récent de Cahen, présenté à l’Académie des sciences, a montré que l’extrait d’aubier du Tilleul possède un effet hypotenseur et antispasmodique (Etude pharmacologique de l’aubier de « Tilia sylvestris »).
Pour l’usage externe, les bains de Tilleul sont la providence des mères de famille pour venir à bout de leur progéniture déchaînée, et la décoction est recommandée en lotion pour calmer la douleur après une chute ou un coup et pour diminuer l’enflure. Cette décoction est aussi une eau de beauté qui détend la peau, en enlève les impuretés, les dartres, les boutons et les rides.
Le Tilleul des Anciens est le Tilleul argenté (Tilia argentea), qui provient d’Orient et est cultivé dans quelques jardins. Son arôme est différent et il n’est pas officinal.
Cresson
Considéré dans l’Antiquité comme un stimulant, il était aussi employé par Hippocrate comme expectorant et par Dioscoride comme aphrodisiaque.
Thibault Lespleigney, le poète apothicaire tourangeau de la µRenaissance, lui attribuait, à juste titre, de nombreuses vertus et, entre autres, celle de guérir la sciatique et le mal de tête. Récamier, illustre médecin de XIXème siècle, soignait ses malades atteints de phtisie avec deux bottes de Cresson à prendre chaque matin, et complétait ce petit déjeuner étrange par une bonne tasse de lait. Utilisé contre le diabète par Constantin Paul, il l’était par le Dr Leclerc dans les affections du poumon et les catarrhes chroniques des bronches. Cazin combattait par son usage l’atonie générale, l’employait contre toutes les maladies des viscères (foie, rate, vésicule, reins et voies urinaires) et le prescrivait aussi contre la goutte et les rhumatismes. Il a toujours été considéré comme un stimulant, un antianémique et un antiscorbutique de valeur (associé au Raifort, au Cochléaria et au Ményanthe, il entre dans la composition du « vin antiscorbutique »).
De nos jours, on trouve que le Cresson, « la santé du corps », est peut-être, de tous les légumes, celui que possède le plus d’éléments utiles, tant en vitamines qu’en sels minéraux. Il est conseillé aux lymphatiques, aux rachitiques, aux convalescents. On le recommande comme dépuratif dans les maladies de peau, soit seul, soit associé à part égale à la Chicorée, à la Fumeterre, à la Laitue dans le « jus d’herbes dépuratif ». Diurétique, il est précieux pour les reins et la vessie, et se montre utile dans l’hydropisie, les calculs urinaires. Ses vertus expectorantes le font toujours recommander aux bronchiteux et aux coquelucheux.
A l’extérieur, le Cresson pilé est parfois employé comme résolutif sur les ulcères et les fluxions dentaires. Ses feuilles mâchées crues sont excellentes pour raffermir les gencives et, paraît-il, pour éviter les maux de dents. Depuis les maîtres de l’école de Salerne, le Cresson est toujours estimé en lotion capillaire pour combattre la chute des cheveux.
Précisons que la chaleur entraînant l’évaporation de son principe actif, très volatil, le Cresson doit toujours être employé cru, sous forme de suc pur ou mêlé à un liquide froid, si on veut lui garder ses propriétés thérapeutiques. Cuit, il ne conserve que sa valeur alimentaire.
Le Cresson alénois (Lepidium sativum), la jolie Cardamine (Cardamine pratensis), qu’on appelle encore Cresson élégant ou Cresson des près, possèdent les propriétés antiscorbutiques, dépuratives et diurétiques du Cresson de fontaine.
Thé de Java
Les indigènes les utilisent depuis longtemps comme diurétiques et les Européens établis aux Indes néerlandaises les imitèrent, ce qui explique que la plante figure à la pharmacopée néerlandaise depuis 1926.
En France, les premières études sur l’Orthosiphon furent entreprises dès 1887 par Périnelle et le Pr Guyon.
Depuis l’Orthosiphon est toujours couramment employé chez les cardiaques et les rénaux. Il augmente le débit urinaire et favorise l’excrétion des déchets tels que l’urée, l’acide urique et les chlorures. Il réalise un drainage complet de toutes les toxines qui encombrent l’organisme.
Il est donc recommandé contre toutes les affections arthritiques : goutte, rhumatisme, migraines, eczéma, hépatisme. Jouissant aussi de propriétés sédatives, on l’utilise contre les manifestations douloureuses des maladies urinaires : prostatite, cystite, pyélonéphrite, ténesme vésical.
Thé
L’action stimulante sur le système nerveux central, que chacun de nous a éprouvée, donne une augmentation de l’activité intellectuelle, avec une vigilance et un tonus psychique accrus et une grande facilité des associations d’idées. C’est un défatigant remarquable, qui aide, de plus, à dissiper les migraines et les céphalées qui accompagnent parfois la concentration intellectuelle.
Il facilite et accélère la digestion, même lorsqu’il s’agit de mets lourds et gras, et on peut certainement lui attribuer une part de la légèreté légendaire des repas chinois.
Sur le rein, ses effets diurétiques sont évidents et loin d’être négligeables.
Son action sur le système cardio-respiratoire est connue de longue date. Le Dr Leclerc, le cite d’ailleurs, le Café, pour stimuler la respiration des malades souffrant d’essoufflement au cours d’une affection pulmonaire. On a constaté aussi que le Thé est un agent très actif contre l’athérosclérose. Des expériences sur les rats et les lapins ont démontré l’effet hypocholestérolémiant du Thé, et, en fait, Chinois et buveurs de Thé montrent, en général, un taux bas de cholestérol et une absence d’athérosclérose.
Le Thé vert, enfin, se montre utile pour stopper les diarrhées bénignes.
Pour l’usage externe, le Thé fait partie des armes secrètes des coquettes. Chacune sait que rien n’est meilleur que des compresses imbibées d’une forte décoction de Thé, ou tout simplement du Thé qui reste dans la théière, pour faire disparaître les poches sous les yeux et les cernes dus à la fatigue. Et si quelque pleur diplomatique a mouillé ces yeux-là, les mêmes compresses se chargeront de faire disparaître le gonflement et les rougeurs (alterner les compresses chaudes et froides pour un résultat plus rapide).
L’infusion est aussi une excellente lotion pour resserrer les peaux grasses, et elle permet aux peaux bronzées des retours de vacances de garder longtemps leur hâle seyant.