vessie
Bladder cancer – Cancer de la vessie
La vessie est un sac musculeux où s’accumule l’urine acheminée depuis les deux reins par les uretères. La vessie évacue l’urine par un autre canal appelé l’urètre. Chez la femme, l’urètre, très court, est placé juste en avant du vagin. Chez l’homme, l’urètre est un canal beaucoup plus long qui traverse d’abord la prostate puis parcourt la moitié inférieure du pénis.
Causes
Le tabac est un facteur de risque majeur du cancer de la vessie. Le contact prolongé avec certains produits chimiques, les amines aromatiques (présents dans l’industrie du caoutchouc ou dans les industries des colorants par exemple) sont également considérés comme des facteurs de risque.
La bilharziose, maladie parasitaire qui sévit notamment en Egypte, peut également entrainer la formation d‘un cancer de la vessie.
The bladder is a muscular bag which sent the urine accumulate from both kidneys through the ureters. Bladder urine discharged by another channel called the urethra. In women, the urethra, very short, is placed just in front of the vagina. In humans, the urethra is a much longer channel, which first passes through the prostate and then traverses the lower half of the penis.
Causes
Tobacco is a major risk factor for bladder cancer. Prolonged contact with certain chemicals, aromatic amines (present in the rubber industry or in industries such dyes) are also considered risk factors.
Schistosomiasis, a parasitic disease rampant especially in Egypt, can also lead to the formation of bladder cancer.
urinary stones – Calculs urinaires
Les calculs urinaires (ou urolithiases) sont des cristaux de sels qui se forment dans l’appareil urinaire. Le rein, l’uretère (reliant le rein à la vessie), la vessie ou l’urètre (reliant la vessie au méat urinaire) sont concernés par la formation de calculs urinaires.
Les petits calculs s’éliminent naturellement mais les plus gros sont responsables de douleurs lorsqu’ils ne peuvent être évacués : on parle de colique néphrétique.
Risques / Causes
2 à 3 % de la population générale souffrent de lithiase urinaire. Les hommes sont un peu plus concernés que les femmes et le rein gauche est plus souvent atteint que le rein droit.
En cas de récidives des crises, le risque est une atteinte du rein lui-même, avec diminution de son fonctionnement (insuffisance rénale).
Différents types de calculs sont en cause en fonction de leur composition. On distingue des calculs liés à la cristallisation de calcium, d’acide urique ou encore de cystine.
Une alimentation riche en protéines favorise les calculs ; une faible absorption de boissons est à l’origine d’urines concentrées propices à la formation de calculs. De même, certaines anomalies du sang avec un excès de calcium ou d’acide urique favorisent les calculs urinaires.
Urinary calculi (or urolithiasis) are salt crystals that form in the urinary tract. Kidney, ureter (connecting the kidney to the bladder), the bladder or the urethra (connecting the bladder to the meatus) are involved in the formation of urinary stones.
The small stones naturally eliminate the biggest but are responsible for pain when they can not be removed: one speaks of renal colic.
Risks / Causes
2 to 3% of the general population suffer from urolithiasis. Men are affected slightly more than women and the left kidney is usually reached the right kidney.
In case of recurrence of crises, risk is a violation of the kidney itself with decreased functioning (kidney failure).
Different types of calculations are involved according to their composition. It differs from the crystallization of calcium-related calculations, uric acid or cystine.
A high protein diet promotes the calculations; low absorption drinks is causing urine concentrated conducive to the formation of stones. Similarly, certain abnormal blood with an excess of calcium or uric acid promote urinary calculi.
Maïs
- Les stigmates de Maïs ont une action diurétique incontestable. Ils augmentent remarquablement le volume des urines, ce qui les rend précieux dans toutes les maladies où ce but est recherché.
- On les utilise contre la gravelle, la goutte, les coliques néphrétiques, l’albumine, la cystite, les affections inflammatoires aiguës ou chroniques de la vessie. Ils exercent en même temps une sédation des douleurs de l’appareil urinaire.
- Au point de vue alimentaire, le Maïs et sa farine sont très nourrissants et recommandés dans les convalescences.
Verge-d’or
La Verge-d’Or est à la fois astringente, ce qui la fait utiliser dans les diarrhées diverses, et diurétique, donc recommandée dans les maladies des reins et de la vessie. Elle possède, d’autre part, une action cholérétique et antiallergique non négligeable.
On l’emploie dans l’entérite muco-membraneuse, la diarrhée des tuberculeux, les diarrhées des enfants au cours de la dentition, les entérocolites. Elle est très efficace dans la cystite, la gravelle, la néphrite calculeuse, l’albuminurie, l’hydropisie.
Puisqu’elle agit aussi dans les inflammations intestinales, on l’emploiera, de préférence, lorsque l’affection des reins ou de la vessie s’accompagne de colite (colibacilloses). Augmentant modérément le flux biliaire, elle draine ainsi le foie et les reins, ce qui la rend précieuse dans toutes les maladies de surcharge (pléthore, cellulite, etc.).
A l’extérieur, la plante était jadis utilisée comme vulnéraire pour aider la cicatrisation des plaies, nettoyer les vieux ulcères des jambes et ceux de la bouche, raffermir les gencives qui saignent.
Cresson
Considéré dans l’Antiquité comme un stimulant, il était aussi employé par Hippocrate comme expectorant et par Dioscoride comme aphrodisiaque.
Thibault Lespleigney, le poète apothicaire tourangeau de la µRenaissance, lui attribuait, à juste titre, de nombreuses vertus et, entre autres, celle de guérir la sciatique et le mal de tête. Récamier, illustre médecin de XIXème siècle, soignait ses malades atteints de phtisie avec deux bottes de Cresson à prendre chaque matin, et complétait ce petit déjeuner étrange par une bonne tasse de lait. Utilisé contre le diabète par Constantin Paul, il l’était par le Dr Leclerc dans les affections du poumon et les catarrhes chroniques des bronches. Cazin combattait par son usage l’atonie générale, l’employait contre toutes les maladies des viscères (foie, rate, vésicule, reins et voies urinaires) et le prescrivait aussi contre la goutte et les rhumatismes. Il a toujours été considéré comme un stimulant, un antianémique et un antiscorbutique de valeur (associé au Raifort, au Cochléaria et au Ményanthe, il entre dans la composition du « vin antiscorbutique »).
De nos jours, on trouve que le Cresson, « la santé du corps », est peut-être, de tous les légumes, celui que possède le plus d’éléments utiles, tant en vitamines qu’en sels minéraux. Il est conseillé aux lymphatiques, aux rachitiques, aux convalescents. On le recommande comme dépuratif dans les maladies de peau, soit seul, soit associé à part égale à la Chicorée, à la Fumeterre, à la Laitue dans le « jus d’herbes dépuratif ». Diurétique, il est précieux pour les reins et la vessie, et se montre utile dans l’hydropisie, les calculs urinaires. Ses vertus expectorantes le font toujours recommander aux bronchiteux et aux coquelucheux.
A l’extérieur, le Cresson pilé est parfois employé comme résolutif sur les ulcères et les fluxions dentaires. Ses feuilles mâchées crues sont excellentes pour raffermir les gencives et, paraît-il, pour éviter les maux de dents. Depuis les maîtres de l’école de Salerne, le Cresson est toujours estimé en lotion capillaire pour combattre la chute des cheveux.
Précisons que la chaleur entraînant l’évaporation de son principe actif, très volatil, le Cresson doit toujours être employé cru, sous forme de suc pur ou mêlé à un liquide froid, si on veut lui garder ses propriétés thérapeutiques. Cuit, il ne conserve que sa valeur alimentaire.
Le Cresson alénois (Lepidium sativum), la jolie Cardamine (Cardamine pratensis), qu’on appelle encore Cresson élégant ou Cresson des près, possèdent les propriétés antiscorbutiques, dépuratives et diurétiques du Cresson de fontaine.