Aux Vertus des Plantes
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Monthly Archives: January 2013

Cognassier

Le Coing est antidiarrhéique très efficace. Il contient une grande quantité de tanin, ce qui le fait recommander dans les diarrhées des débilités, des tuberculeux, des convalescents, des enfants et des vieillards. Son astringence le fait employer aussi contre les crachements de sang, les hémorroïdes saignantes, les affections de la bouche et des gencives et les relâchements du vagin.
Les pépins contiennent beaucoup de mucillage : celui-ci servait autrefois à préparer la “bandoline” des coiffeurs et entre encore dans certains collyres. Très adoucissants, on les utilise contre les gerçures des lèvres et des mamelons, les engelures, l’eczéma des mains, les brûlures, les conjonctivites, les hémorroïdes enflammées.





HE Acore vrai ou roseau odorant à asarone

Indications (VT +) :

  • Gastrite ++++, entérocolite spasmodique +++ ;
  • Bronchite asthmatiforme + ;
  • Congestion rénale (après intoxication) ++++, cystites +++ ;
  • Goutte ;
  • Hypotension artérielle.

Contre-indications : Usage prolongé (carcinogène ?).




HE Lentisque pistachier

Indications (VT +) :

  • Troubles cardio-vasculaires
  • Endocardite rhumatismale (adj.)
  • Varices, hémorroïdes externes et internes, thrombophlébite +++
  • Aérophagie, aérocolie, ulcère gastrique, colite spasmodique, diabète (adj.)
  • Sinusite (décongestionnant) ++
  • Prostatite +++

Contre-indications : Aucune connue




HE Pin maritime

Indications (VT +) :

  • Bronchite chronique ++
  • Cystite chronique +
  • Rhumatismes +

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




Linaire commune

Pour mémoire :
La Linaire commune (Linaria vulgaris) ; très commune dans les champs incultes, elle doit son nom à la ressemblance de ses feuilles avec celle du Lin. Ses fleurs jaunes, en éperons, sont disposées en épis. Son odeur est vireuse et sa saveur amère. Employée surtout comme diurétique, elle était surnommée Urinalis par les anciens médecins. On l’utilisait aussi comme purgatif et en applications externes contre les hémorroïdes et les dartres ;
Le Muflier (Antirrhinum majus), bien connu comme plante ornementale sous le nom de Gueule-de-Loup ou Muflier-de-Veau. On le disait stimulant ou, au contraire, émollient… ;
La Cymbalaire (Linaria cymbalaria), souvent appelée Ruine-de-Rome. Elle garnit les vieilles murailles de ses tiges menues et retombantes. Sa saveur est aigrelette et poivrée. Elle passait pour vulnéraire et antiscorbutique ;
La Velvote (Antirrhinum elatine) ou Véronique bâtarde, petite plante rampante des jachères, qui passait pour purgative.




Abricot

En Chine, les abricots sauvages étaient récoltés pour extraire l’huile de leur amandes. Certaines variétés d’abricotier furent aussi sélectionnées pour leur amandes.

Depuis l’Antiquité, l’amande d’abricot est traditionnellement prescrite contre la toux et la constipation.

  • indications :

– bronchite, toux et asthme
– constipation

  • toxicité : l’aygdaline, le composant actif de l’amande amère est très toxique à forte dose.

En médecine chinois, l’abricot sec est conseillé pour traiter l’anémie, l’asthme et les sensations de gorge sèche ou de soif.

L’amande amère d’abricot contient de l’amygdaline, de l’émulsine, et de nombreuses enzymes (amygdaline, prunase etc.). Elle contient aussi des acides gras (acide oléique, acide linoléique les deux constituants principaux et de l’acide palmitique, stéarique et linolénique), du cholestérol, de l’estrone, alpha-estradiol. L’hydrolyse de l’agmygdaline conduit au benzaldéhyde et à l’acide cyanhydriqur.




Esthétique

Associé à la mauve, les propriétés adoucissantes de l’abricot conservent à la peau normale son équilibre précieux.
En été, les peaux sèches apprécieront particulièrement une application de pulpe fraîche d’abricot bien mûr, surtout si elle est suivie de celle d’une lotion et hydratante.

Maïs

  • Les stigmates de Maïs ont une action diurétique incontestable. Ils augmentent remarquablement le volume des urines, ce qui les rend précieux dans toutes les maladies où ce but est recherché.
  • On les utilise contre la gravelle, la goutte, les coliques néphrétiques, l’albumine, la cystite, les affections inflammatoires aiguës ou chroniques de la vessie. Ils exercent en même temps une sédation des douleurs de l’appareil urinaire.
  • Au point de vue alimentaire, le Maïs et sa farine sont très nourrissants et recommandés dans les convalescences.

Bryonne

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Bien que Coelius Aurelianus l’ait employée comme cholagogue, Alexandre de Tralles dans la pleurésie, et qu’on lui ait trouvé des propriétés expectorantes, diurétiques, antiasthmatiques, antirhumatismales et vermifuges, la racine est en réalité un purgatif énergique – trop énergique. Héraud la recommandait pour cet usage, et les paysans de certaines contrées creusent encore le sommet de la racine de Bryone, au printemps, pour se purger avec le suc qui se rassemble dans la cavité et qu’ils appellent « eau de Bryone ». Le Dr Leclerc la conseillait aussi comme diurétique et expectorant. Toutefois, la plante, présentant bien trop de danger, a été abandonnée pour l’usage interne. En revanche, elle rend encore service à l’extérieur pour soigner les contusions, les rhumatismes, les névralgies, comme révulsif.

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HE Cèdre de l’Himalaya

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Indications (VT +) :

  • Athérosclérose ++
  • « Cellulite » +++, rétention hydrolipidique +++

Contre-indications : Bébé, grossesse (neurotoxique, abortive)

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Galéga

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Un Allemand de la Renaissance, Camerarius, s’illustra par ses études du Galéga, herbe précieuse qui donnait du lait aux nourrices. Inutilisée de nos jours, la plante garda longtemps cette grande réputation. On la disait aussi sudorifique et antipoison.
A l’époque moderne, on a constaté, à la suite des travaux de Tarret, Simonnet et Paturier, que le Galéga avait une action sur le métabolisme hydrocarboné. Il active le métabolisme des glucides, en même temps que celui des protides et des lipides, et augmente ainsi la tolérance des diabétiques à l’égard des hydrates de carbone. Il permet de prévenir les accidents acidosiques. Paturier, pour sa part, le considérait comme un véritable succédané de l’insuline. Toutefois, non absolument dénué de toxicité, le Galéga ne doit être utilisé qu’avec précaution.

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