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Céphalées de tension
Les céphalées de tension sont des maux de tête se manifestant par une douleur, au niveau de la nuque, des zones temporales, ou du front, pouvant se manifester en casque, en barre horizontale… Elles peuvent apparaître des deux côtés de la tête (bilatérales), ou sur un seul côté. Ces céphalées peuvent être épisodiques ou chroniques.
Causes
Plusieurs causes combinées (c’est-à-dire la combinaison de plusieurs facteurs ou modèle multi-factoriel) seraient à l’origine des céphalées de tension (CT) :
- des facteurs musculaires ou posturaux (dans le cas des CT épisodiques peu fréquentes),
- des épisodes de stress psychologique répétés + réactivité musculaire (dans le cas des CT épisodiques fréquentes)
- un dysfonctionnement du système nerveux central (dans le cas des CT chroniques).
Des troubles psychosomatiques liés au stress (professionnel, familial) et liés à une angoisse (qui renforcerait la CT). Cette angoisse serait elle-même causée ou liée, par exemple, à des traumatismes passés, plus ou moins graves ou répétitifs. Certains facteurs moduleraient la manifestation « l’intensité » de la céphalée de tension : des facteurs internes propres à l’individu (l’état de stress, période particulière du cycle hormonal) et des facteurs environnementaux (rythme de vie, facteurs climatiques).
Les causes physiologiques incluent :
- Problèmes de vertèbres cervicales : Des vertèbres pourraient causer une pression sur certains nerfs (compression des nerfs d’Arnold, de la moelle épinière ou moelle spinale, d’autres nerfs…) ;
- Problèmes de gouttière dentaire mal refermée : Des céphalées de tension seraient associées à certains cas de bruxisme ;
- Malformation d’Arnold-Chiari (rare) : La pression excessive exercée par les os de la boîte crânienne sur le cervelet serait à l’origine des céphalées de tension liées à la malformation d’Arnold-Chiari. Elles sont détectables grâce à l’IRM ;
- Névralgie d’Arnold ;
- Fistule durale du sinus caverneux ;
- Accident ischémique transitoire.
Syndrome de sensibilité centrale
Selon certains médecins, les céphalées de tension semblent avoir des relations avec d’autres syndromes (Fibromyalgies, Côlon irritable, Fatigue Chronique…) au point d’être affublées d’une dénomination commune: “Central Sentivity Syndromes” (CSS).
Pour ces médecins comme pour d’autres, il y aurait un dérèglement durable de certaines fonctions cérébrales (au niveau du système de gestion de la douleur) au sein système nerveux central qui conduirait à ces maladies (dont les céphalées de tension chroniques).
Aura épileptique
Une aura agit comme une alerte, prévenant une personne qu’elle va expérimenter une crise d’épilepsie.
Même si elle constitue parfois un épisode très désagréable, l’aura peut être vraiment utile car elle permet à la personne affectée de se préparer à la crise, et de cette manière, d’éviter des chutes ou des lésions.
Aura
Une aura est le résultat de l’activation de l’aire corticale fonctionnelle par une décharge neuronale anormale, unilatérale, localisée et brève. Elle peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes, et peut se déclencher quelques instants avant la crise voire même des heures après, à travers une de ces manifestations :
- douleur dans l’abdomen parfois accompagnée de nausées et vomissements (auras épigastriques)
- sensations psychiques : peur, angoisse, mal-être indéfini, nervosité… (auras psychiques)
- sensations auditives, visuelles, gustatives ou olfactives (ces dernières moins fréquentes) (auras sensorielles)
- sensations d’endormissement dans une partie du corps, et parfois, douleur (auras somatosensorielles)
- humeur dépressive, irritabilité, insomnie, maux de tête (auras psychiques)
En général, les auras épigastriques et expérientielles s’observent chez les personnes souffrant d’épilepsie temporale, alors que les auras sensorielles qui incluent des manifestations visuelles et gustatives, se montrent en général chez les personnes souffrant d’épilepsie extra-temporale. Pour leur part, les auras olfactives s’apprécient chez les personnes possédant des lésions dans les amygdales ou l’hippocampe.
Chlorure de Magnésium
Le chlorure de magnésium est un composé chimique de formule MgCl2 (un cation magnésium Mg2+ et deux anions chlorure Cl-). C’est un composé ionique très soluble dans l’eau. C’est un acide de Lewis faible, ce qui explique qu’il s’hydrolyse facilement sous l’action de la chaleur pour donner du chlorure de magnésium hexahydraté.
Le chlorure de magnésium peut être extrait de la saumure ou de l’eau de mer, on en tire alors le magnésium (sous forme de métal) par électrolyse.
Utilisations diverses
Le chlorure de magnésium est utilisé dans de nombreux domaines, en plus de l’extraction du magnésium métallique. Il sert aussi dans la fabrication de textiles, papier, agents ignifugeants, ciments, etc.
Bien qu’on ne le recommande pas pour réduire la poussière des routes, le chlorure de magnésium est un abat-poussière de remplacement utilisé sur les piles de matériel, l’accotement des routes ou les bassins servant au transfert de matériel.
Utilisations alimentaires
Il est aussi utilisé dans l’alimentation :
comme additif alimentaire et possède le numéro E5117, comme complément alimentaire (en poudre ou nigari), pour faire coaguler le lait de soja en tofu (nigari).
Inconvénient : son goût est désagréable.
Comment et où en trouver ?
Le sel alimentaire naturel contient naturellement du chlorure de magnésium. Le sel raffiné en contient beaucoup moins. On peut extraire le chlorure de magnésium de l’eau de mer (teneur : 1,3 kg/m3).
Le chlorure de magnésium se présente sous forme de paillettes ou de poudre blanche soluble dans l’eau. Sa couleur peut varier mais reste sans incidence sur ses propriétés.
Préparation : Il suffit de diluer le contenu du sachet (20 gr) dans un litre d’eau peu minéralisée (Mont roucous – Volvic…).
- Adultes : un verre, 1 à 6 fois par jour
- Enfants de 2 ans et plus : 1/2 verre
Paillettes de nigari
Au Japon, nigari est le nom traditionnel donné au chlorure de magnésium, dérivé du mot japonais signifiant amer. Présenté sous forme de poudre blanche ou de cristaux, il sert de coagulant pour la préparation du tofu à partir du lait de soja.
Le nigari est, en fait, du chlorure de magnésium naturel, C’est-à-dire qui n’est pas complètement raffiné (il contient jusqu’à 5 % de sulfate de magnésium et minéraux divers).
Le nigari étant d’origine japonaise, il arrive que l’on croie qu’il est extrait d’une algue du même nom. Il s’agit d’un complément alimentaire bon marché apportant du magnésium, d’où son intérêt au regard d’un déficit généralisé dans notre consommation actuelle.
Pour être en pleine santé, le corps humain doit bénéficier d’un équilibre entre le calcium et le magnésium.
Il est obtenu en faisant traverser des masses de sel marin (le Japon importe ce sel d’anciennes mines de Mongolie et de Chine) par une petite quantité d’eau. L’eau prélève les composés minéraux qui ont le plus d’affinité avec elle.
Précautions d’emploi
La consommation excessive de chlorure de magnésium est éliminée naturellement par l’organisme dans les urines chez un individu parfaitement sain. Elle peut provoquer une diarrhée naturelle qui indique que le corps a pu bénéficier d’une dose suffisante.
Il y a un risque de déshydratation s’il y a une surconsommation prolongée. Il est totalement à proscrire chez ceux présentant une insuffisance rénale, un état hémolytique (anémie)9 ou chez les hémophiles.
L’insuffisance rénale pouvant survenir justement en état de fatigue accrue, il est conseillé de ne pas surdoser. En effet, un excès dans le sérum sanguin de magnésium entraîne un hypermagnésiémie et dans les concentrations suivantes :
- vers 4 mEq/l, on constate une absence généralisée de réflexes (hyporéflexie)
- entre 5 et 10 mEq/l on constate de l’arythmie cardiaque
- au-delà de 13 mEq/l l’arrêt cardio-circulatoire est constaté.
Dans le cas d’insuffisance rénale sévère due à des calculs rénaux, les sels de magnésium peuvent en excès, participer à la formation de nouveaux calculs de struvite.
En général on note un état de fatigue généralisée, des vomissements et états nauséeux, une décalcification (hypocalcémie), de l’hypotension, des troubles respiratoires, de l’arythmie et de l’asystolie.
Propriétés médicinales
Le chlorure de magnésium possèderait de nombreuses propriétés médicinales, il serait notamment un puissant immuno-stimulant : grippes, épidémies, fièvres…
Les recherches du Pr Pierre Delbet, réalisées au début du xxe siècle sur le front des combats lors de la Première Guerre mondiale, portaient sur ses qualités antiseptiques pour soigner les soldats blessés et combattre les infections : blessures souillées (compresses), brûlures
De plus récentes études montrent que des souris bénéficiant d’un régime riche en magnésium présenteraient une meilleure réponse immunitaire, verraient décroître certaines tumeurs et seraient plus résistantes aux infections parasitaires.
- laxatif : colite chronique, constipation, diarrhée verte du nourrisson
- coryza, rhume de cerveau, grippe
- bronchites, coqueluche, emphysème
- angines, fièvres, méningite, maux de tête, otites, pyorrhée, thyroïde, acouphène, adenite, allergies, conjonctivites
- gastro-entérite, intoxication alimentaire, appendicite
- maladies infantiles : rougeole, scarlatine, rubéole, varicelle
- décalcification, ostéoporose, rachitisme, poliomyelite, tetanos, prostatisme, troubles sexuels, artérite, arthériosclérose, arthrose
- cholestérole, diabète, hypotension
- raideur de la colonne vertébrale, raideurs musculaires, courbatures, sclérose en plaques
- dépression, fatigue, asthénie
- mémoire, concentration, maladie de parkinson, sénilité, système nerveux
- abcès, anthrax, furoncles (bains ou compresses)
- eczéma, psoriasis
- acné, erysipele, mastose, mammite chronique, prurit, tâches de vieillesse
- aphtes, infections diverses (bains de bouche)
- facilitateur des contractions de l’accouchement
- ongles, panaris, cheveux blancs
Utile pour les Chiens, Chats
Utile pour les Arbres fruitiers
Reflux gastro-œsophagien du nourrisson
Qu’est-ce que le RGO du nourrisson et à quoi est-il dû ?
Le reflux gastro-œsophagien ou RGO, est la remontée du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Courant chez les bébés, il provoque régurgitations et vomissements. Cette affection est due notamment à une immaturité du muscle qui ferme l’orifice entre l’œsophage et l’estomac. Sans gravité, elle peut toutefois se compliquer œsophagite.
Chez le nouveau-né ou le nourrisson de moins d’un an, le reflux gastro-œsophagien (RGO) est un phénomène fréquent et sans gravité. Il se manifeste plusieurs fois par jour par :
- des régurgitations (reflux du contenu de l’estomac jusque dans le pharynx et la bouche, survenant sans effort) ;
des vomissements, également sans effort.
Ces symptômes apparaissent souvent avant l’âge de 3 mois, chez le nourrisson qui n’a pas acquis la position assise. Ils surviennent généralement après les repas et sont favorisés par l’alimentation liquide et les changements de position.
Les différents types de reflux gastro-œsophagien (RGO)
On distingue 2 types de reflux gastro-œsophagien :
- Le RGO simple est le cas le plus fréquemment rencontré : il est sans gravité. C’est une affection bénigne qui guérit spontanément avec l’acquisition de la position debout.
Les rejets ne contiennent jamais de bile. Même si le bébé régurgite, son appétit est conservé. Il grandit bien et grossit régulièrement. Ce type de reflux ne requiert qu’une prise en charge hygiéno-diététique et disparaît généralement avec l’apprentissage de la marche. - Le RGO pathologique est un RGO compliqué d’œsophagite (inflammation de l’œsophage, due à l’acidité des régurgitations) : il est beaucoup plus rare.
Il provoque alors des symptômes gênants : régurgitations avec traces de sang, pleurs, refus d’alimentation, perte de poids… Il nécessite des examens et un traitement médicamenteux.
Si le RGO dure longtemps, l’œsophagite peut devenir chronique. Certains enfants sont plus exposés à ce risque :- ceux qui présentent des anomalies de l’œsophage (sténose opérée, hernie hiatale) ;
- ceux qui souffrent de problèmes pulmonaires chroniques (par exemple : la mucoviscidose. Cette maladie fait l’objet d’un dépistage systématique à la naissance) ;
- ceux qui ont des troubles du développement psychomoteur.
- Chez ces enfants présentant une œsophagite chronique, on peut quelquefois observer une érosion des dents due à l’acidité du reflux voire un torticolis par contracture des muscles du cou.
Les causes du reflux gastro-œsophagien
Plusieurs facteurs expliquent la survenue d’un RGO chez le nourrisson :
- Le muscle situé à la jonction de l’œsophage et de l’estomac, servant à fermer l’orifice appelé cardia, est immature. Il peut se relâcher de façon inappropriée et laisser remonter le liquide gastrique dans l’œsophage. Cette défaillance cesse progressivement lorsque l’enfant grandit.
- Chez le nourrisson, l’estomac est de faible capacité. Or, il est distendu à chaque tétée par d’importants volumes de lait et de gaz (air dégluti en tétant). Cela peut provoquer un ; “trop-plein” gastrique qui tarde à être évacué de l’estomac vers le duodénum (première partie de l’intestin grêle), favorisant le reflux.
Le rôle du RGO dans l’aggravation d’autres maladies
Le reflux gastro-œsophagien peut être un facteur qui aggrave ou favorise certaines affections :
- Le reflux acide peut accentuer certaines manifestations pulmonaires et ORL (toux et laryngites chroniques, voix enrouée, asthme). Le lien entre le RGO et la survenue de sinusites, otites, rhinopharyngites et pneumopathies à répétition, est par ailleurs évoqué par les médecins.
- Le RGO crée des apnées physiologiques (pauses respiratoires très courtes sans conséquence). De ce fait, son rôle dans les apnées pathologiques (car longues) et dans les malaises avec perte de connaissance, est discuté par les médecins. Les malaises du nourrisson ont en effet de multiples causes combinées, et le RGO peut être l’une d’elles. Si une relation entre reflux et malaises est suspectée chez un enfant, on réalise un bilan pour vérifier cette hypothèse.