Aux Vertus des Plantes
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Coquelicot

Déjà cité par Dioscoride, le Coquelicot possède un glorieux passé, puisqu’il était considéré, à l’époque de la Renaissance, comme un spécifique de la pleurésie. Plus près de nous, Chomel le prescrivait “comme un sudorifique plus efficace que le sang de bouc, la fiente de mule et les autres qu’on vante tant”.
La médecine populaire l’utilisait encore il y a peu de temps dans les rhumatismes, les coliques et comme sudorifique conseillé après chaque saignée. Elle l’utilisait aussi dans les toux sèches, les catarrhes pulmonaires, les bronchites, les angines et les coqueluches, et c’est pour ces usages qu’il est encore prescrit de nos jours.

Très adoucissant, le Coquelicot apaise très bien la toux. De plus, jouissant de propriétés calmantes et même légèrement narcotiques, il est précieux dans l’insomnie des enfants et des vieillards, surtout lorsque celle-ci est due à des quintes de toux. Les Arabes dissipent l’insomnie en mangeant à plusieurs reprises dans la journée des graines de Coquelicots pilées dans du miel.
A l’extérieur, on utilise parfois la fleur de Coquelicot contre les maux d’yeux et les abcès dentaires, et la capsule en gargarismes calmants en remplacement de la capsule de Pavot. Le Coquelicot entre dans la fameuse “tisane des 4 fleurs pectorales” (qui, d’ailleurs est composée non pas de 4, mais 7 fleurs).




Esthétique

Associé à d’autres plantes comme la sauge le coquelicot entre dans la préparation de crèmes destinées à corriger les petites imperfections des peaux grasses. L’infusion de 15 grammes de pétales dans un demi-litre d’eau, filtrée, refroidie, constitue une très bonne lotion pour l’entretien de l’épiderme. Elle est également très efficace pour reposer les yeux fatigués ou irrités.

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C’est notre coquelicot des champs, qu’on appelle encore Pavot rouge ou Ponceau.

Cette jolie plante, aux fleurs rouge sang s’ouvrant sur des étamines noires, nuisible aux clutures, pullule dans les moissons, sur les talus et les vieux murs.

Interne

Infusion. 15 g de fleurs séchées par litre d’eau, qu’on peut encore adoucir en sucrant avec du miel. Prendre 3 tasses par jour.

Sirop. Verser 1 l d’eau bouillante sur 400 g de fleurs fraîches. Couvrir et laisser macérer toute la nuit. Passer, ajouter 1,5 kg de sucre et faire cuire jusqu’à l’obtention d’un sirop. Conserve. Piler des fleurs fraîches avec le double de leur poids de sucre, de façon à obtenir une sorte de pâte. L’officine prépare aussi des pastilles de Coquelicot et fait entrer la plante dans diverses préparations.

Externe

Cataplasmes chauds et calmants de fleurs infusées. Appliquer sur les paupières enflammées ou sur la joue en cas d’abcès.

  • Sudorifique
  • Adoucissant
  • Calmant

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