Aux Vertus des Plantes
Categories
Categories

Phyto-Aromes

Argent colloïdal

L’argent colloïdal est une solution de particules d’argent dont la finesse est entre 4 et 10 nm (nanomètre) dans une eau distillée reconduite à une résistivité proche de 25 mS (microSiemens). Selon la littérature médicale, ce colloïde est très légèrement doré, preuve de sa qualité, et de plus il est injectable. Cette solution garde son efficacité pendant au moins 6 semaines. Une conservation dans le noir peut facilement porter ce délai à une bonne année.

En quoi consiste la valeur thérapeutique de cette solution colloïdale d’argent ?

Prenant référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie un enzyme, lequel agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, il y installe une résistance externe. Par là, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins.

Ils régressent dans leur cyclogénie puis meurent. Cela à été vérifié par le laboratoire médical de l’UCLA. Les microbes polymorphes ainsi que les mutants sont également sensibles à ce colloïde . La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tuent qu’une partie des agents causant de maladies alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 diverses maladies.

Les vétérinaires trouvent là une solution pour le parovirus du chien et d’autres maladies des petits et gros animaux.

Le soluté d’argent colloïdal est utilisable aussi bien comme thérapie que comme prophylactique, en tant que protection issue de la nature,agissant en facilitant le renforcement du système immunitaire. Le Journal médical anglais communique également que les états inflammatoires sont régulés en peu de temps et que le processus de guérison est nettement amélioré.

Comment utilise–t–on la solution d’argent colloïdal

L’usage ne pose pas de problèmes spécifiques. Il s’agit d’une solution quasi insipide à prendre en buvable au cours des maladies telles que des parasitoses, candida, herpes, fatigue chronique, fatigue printanière, maladies à staphylocoques et à streptocoques, zona etc. Cette solution devrait être employée avec succès également dans les maladies septiques en bouche comme les pyorrhées , amygdalites et les inflammations de la cavité buccale en général, y compris les aphtes. Lors d’une application sur la peau on aura un bon effet sur l’acné, les verrues, les plaies ouvertes, les mycoses plantaires, par exemple.

Dans les yeux, elle sera utile lors des conjonctivites ainsi que d’autre états inflammatoires ou irritatifs. En fait le lavage de chaque orifice naturel du corps est possible. Le rinçage du nez est particulièrement favorable.

Quels sont les effets collatéraux de la solution d’argent colloïdal à 25 ppm ?

Suivant la littérature médicale, il n’y a aucun effet indésirable ou collatéral connu à ce jour, à cette dilution.

Le dosage n’est pas pour autant libre, il doit être respecté. Il demande le conseil d’un praticien avisé.

En complément on peut ajouter qu’aucune intolérance en liaison avec d’autres médicaments n’ a été observée. L’argent colloïdal ne s’accumule pas dans l’organisme. Les études démontrent qu’aucun dépôt n’est formé sous la peau , contrairement à d’autres formes de liaisons comprenant de l’Argent non colloïdal qui, elles, laissent des traces grisâtres au niveau des téguments.

Cette solution n’est pas à comparer avec des solution de sels d’argent. Sa préparation garantit l’absence de ces sels, souvents toxiques.

La solution est insipide, inodore, non toxique et non irritante,même au niveau de l’œil. Elle peut être employée chez la femme enceinte ou allaitante.

On pensera à intégrer cette solution lors d’une cure de drainage visant à éliminer les résidus d’amalgames dentaires après dépose de ceux-ci.

Pourquoi avons nous si peu entendu parler de cette solution ?

Il y a plus de 70 ans la solution d’argent colloïdal était d’un usage général. Suite à une augmentation des coûts de fabrication, elle est devenue invendable. Dans les années 30, la journée de soins est arrivée au prix exorbitant de 225 US dollars.

Le travail de laboratoire était devenu trop cher.

Suite à une révolution du mode préparatoire nous sommes en mesure de fabriquer cette solution à un prix que l’on peut aisément qualifier de bon marché.

Le matériel est à la portée de chaque cabinet de naturopathie, compte tenu que le produit et apte à diminuer les coûts de la santé tout en présentant une efficacité remarquable.

Que dit la FDA ( Food & Drug Administration aux USA ) de l’argent colloïdal.

La solution d’argent colloïdal à 25 ppm en tant que produit de traitement naturel, connu depuis 1938 peut être mise sur le marché suivant les indications et prescriptions établies cette année là.

Quel est le dosage habituel de la solution d’argent colloïdal ?

Le traitement habituel consiste en une prise 3 x par jour. La dose est de 5 ml ou une cuillère à café, les enfants prennent la demi-dose, les bébés un quart de cette dose.

La bouteille est à agiter avant chaque emploi.

Si cela ne suffit pas on peut sans autre doubler cette dose sur 1 semaine.

Le rythme, sur le long terme, est de 3 semaines de soins par mois.

De ce fait on a la possibilité d’aider à contrecarrer un refroidissement ou une grippe en 3 à 4 jours.

La cure peut être prise conjointement à un traitement d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires.

Voir Silber Kolloidal ou silver colloidal. le livre de Josej Pies Immun mit kolloidalem Silber, Wirkung, Anwendung, Erfahrung. ( VAK Concept. ISBN 3-93208-31-5) CHF 13

Voici quelques exemples de fabricants qui l’utilisent aujourd’hui contre les germes

L’industrie se lance dans la fabrication d’appareils et de matériaux en tout genre contenant de l’argent, comme vous pouvez le constater ci-dessous :

Les navires utilisent des purificateurs d’eau à ions d’argent : http://www.nauticexpo.fr/cat/eau-dechets/autres-systemes-traitement-eau-navires-SA-1310.html

La société Aquafides, spécialisée dans le traitement de l’eau par l’argent :

Dans l’industrie Textile, de nombreux fabricants intègrent des ions d’argent directement au cœur des fibres. Cela bloque le développement des bactéries, limitant au maximum et indéfiniment la formation d’odeurs tenaces. Même les fabricants de chaussure se lancent.

 

Une grande société comme “ARES SOLUTION” spécialisée dans dans la désinfection utilise l’argent dans son procédé.
http://www.desinfection-bacteries.com/peroxyde-hydrogene

La NASA aussi a compris l’intérêt de l’argent, suite à ses recherches sur 23 méthodes différentes depurification d’eau et a choisi un système de purification d’argent pour les navettes spatiales.

En effet, La NASA, tout comme la moitié des compagnies aériennes du monde, utilise des filtres d’argent pour se prémunir contre les maladies de l’eau.

La NASA s’est aussi intéressée au textile ayant des fibres composés d’ions d’argent.
Ces fibres se sont avérés être efficaces contre l’odeur causée par les bactéries, champignons et moisissure, et peuvent être utilisées dans la fabrication de vêtements, de draps, de taies d’oreiller et autre linge de maison.

Un fabriquant de chaussures intègre des particules d’argent dans ses chaussures afin d’offrir aux pieds un environnement antibactérien et antifongique permanent.

http://www.crocs.fr/rx-silver-cloud-ii/10202,fr_FR,pd.html?cid=060&q=silver

Dernièrement, la célèbre marque de produits cosmétiques, NIVEA, se lance également dans les produits à base d’ions d’argent. Voici ses dires :
Comment la formule aux ions d’argent réduit-elle les odeurs corporelles?

L’efficacité et les multiples avantages de l’argent ont été prouvés de manière scientifique. L’argent possède un effet antiseptique sur de nombreuses espèces de bactéries. Et ce durant peu de temps important et sans être toxique ni provoquer de réactions allergiques! ”

Même les + grands s’y mettent

http://www.fr.niveaformen.be/produits/silver_protect_1.html
Bien entendu, nous vous déconseillons d’acheter ce genre de produits qui reste toxique pour l’organisme du fait qu’ils y ajoutent des additifs et sur-odorants.

 

Silicium organique

Deux types de silicium existent dans la nature : le silicium minéral et le silicium organique.

Le SILICIUM MINERAL est le principal constituant de l’écorce terrestre (27,80 % en poids) après l’oxygène (46,60 %). On le trouve sous forme amorphe ou cristalline dans de nombreuses roches telles que les granites, les sables, les argiles, etc. Dans sa forme la plus simple, il est composé d’un atome de silicium et de deux atomes d’oxygène (Si02).

Le SILICIUM ORGANIQUE (organo-silicié dans la famille duquel on trouve les silanols, silane-diols et silane-triols) se différencie du précédent par la présence d’un (ou de plusieurs) atome(s) de carbone associé(s) à de l’hydrogène. Sous cette forme, c’est un des éléments essentiels de la matière vivante, comme le prouvent les dosages effectués aussi bien chez les plantes et les animaux que chez l’homme. Dans le corps de ce dernier, on en trouve notamment une quantité importante dans les tissus, les cartilages, le thymus, les parois vasculaires, les surrénales, le foie, la rate, le pancréas, etc.

L’être humain naît avec un « capital » de silicium organique qui va jouer un rôle fondamental dans la constitution, l’équilibre et la défense de son organisme.

Mais ce « capital » diminue inexorablement avec le vieillissement : on considère que l’homme perd graduellement 80 % de celui-ci entre la maturité sexuelle et la fin de sa vie, ce qui provoque l’affaiblissement de son système immunitaire et la dégénérescence de ses cellules. Ce phénomène est irréversible, car l’être humain est incapable de transformer le silicium minéral qu’il ingère (aliments, boissons) en silicium organique, et le silicium minéral (sous quelque forme qu’il soit, y compris la silice colloïdale) n’est pas assimilable ; il peut même être toxique à haute dose.

Jusqu’alors, il n’existait donc aucune possibilité de recharger l’organisme en silicium organique.

Contrairement à l’Homme, de nombreux micro-organismes et plantes (Diatomées, Radiolaires, champignons, etc.) sont capables, par des processus non (ou mal) expliqués à ce jour, d’effectuer la transformation du silicium minéral en silicium organique et d’assimiler ce dernier qu’ils fabriquent à partir du silicum minéral hydraté originel pour s’en nourrir.

Histoire du G5

Norbert Duffaut, chimiste organicien à l’université de Bordeaux, fut le premier à réussir la synthèse d’un silicium organique en 1957. Baptisé « D.N.R. », celui-ci fut utilisé sous diverses formes par de nombreux médecins dès 1958, et son efficacité prouvée dans le traitement des maladies les plus diverses.

Loïc Le Ribault, un des premiers utilisateurs du microscope électronique à balayage (M.E.B.), découvrit fortuitement les capacités (…) du silicium organique naturel en 1975, et, en collaboration avec des médecins, utilisa celui-ci (…) jusqu’en 1982.

En 1982, Duffaut et Le Ribault se rencontrèrent. Ils travaillèrent ensemble à la mise au point de nouvelles molécules de silicium organique à usage thérapeutique jusqu’en 1993, date du décès de Duffaut.

Jusqu’alors, pour que les organo-siliciés soient actifs, on devait leur adjoindre de faibles quantités de produits utilisés en allopathie ou homéopathie, produits qui étaient choisis de façon spécifique selon les affections à traiter. En outre, ils ne pouvaient être utilisés que par applications cutanées (compresses, tamponnements, ionocinèse, etc). Enfin, la présence d’acide salicylique dans les produits interdisait leur utilisation par les patients allergiques aux produits salicylés (aspirine).

En 1994, Le Ribault met au point une nouvelle molécule, testée depuis 1991, pouvant être utilisée sans rajoût de complément (…) quelconque dans (…) la plupart des problèmes. Autre nouveauté importante : sous forme liquide, ce silicium organique (baptisé « G5 »), dépourvu d’acide salicylique, ne présente aucune toxicité et devient désormais buvable. Mais il peut aussi être utilisé sous forme liquide ou de gel pour des applications cutanées.

Le Ribault découvrit également que le silicium organique était d’autant plus efficace que la solution était pure (autrement dit ne contenait que du silicium), et définit la concentration idéale en silicium du produit. Celle-ci, très faible, ne doit pas excéder 0,2 % de solution siliciée diluée dans l’eau.

Lire « L’histoire VRAIE du silicium organique » (par l’association AMESSI, éditions Guy Trédaniel, avril 2006)

Loic Le Ribault – Combat pour la liberté thérapeutique

COMMENT UNE MOLECULE UNIQUE PEUT-ELLE AVOIR UN CHAMP D’ACTION AUSSI LARGE ?

Compte tenu du fait que des études scientifiques prouvent que tout désordre de l’organisme provient au moins en partie d’un déséquilibre électrique cellulaire : on sait qu’une cellule en bonne état est électriquement parfaitement équilibrée, avec son pôle négatif exactement aligné avec son pôle positif.

Par contre, une cellule déficiente (suite à une agression, à une maladie, à la vieillesse, etc.) présente des pôles déséquilibrés, qui ne sont donc plus alignés. Or le G5 est chargé à l’extrême en ions positifs et négatifs instables, qui ne cessent de « tourner » autour de chacune de ses molécules.

Le G5 pourrait donc intervenir dans l’organisme pour rétablir la polarité des cellules déficientes, libérant (ou échangeant) selon les cas des ions positifs ou négatifs. Il serait en quelque sorte un rééquilibrant ionique de l’ensemble de l’organisme, dont l’action donnerait ou contribuerait à donner aux cellules de celui-ci l’énergie nécessaire pour lutter contre tous les types d’agressions dont il est victime.

C’est sans doute ce qui explique la sensation de chaleur, ou de froid, ou de picotements électriques, que les utilisateurs ressentent circuler dans leur corps, parfois quelques minutes seulement après absorption ou aplication de G5.

Le G5 n’est donc pas un médicament au sens classique du terme, mais un renforçateur des défenses naturelles de l’organisme. C’est ce qui expliquerait les résultats obtenus grâce à lui dans des problèmes les plus variées.

FICHE TECHNIQUE DU G5

Famille : Organo-silicié (ou silicium organique)
Dénomination scientifique : Monométhyl silane triol
pH : environ 6,6
Aspect : limpide et incolore, exempt de tout corps étranger
Saveur : légèrement âcre
Composition des produits prêts à emploi : G5 liquide : 0,2 % de solution de monométhyl silane triol,eau,conservateur.
G5 gel : 0,2 % de solution de monométhyl silane triol,gel végétal neutre, conservateur extrait de pepins de pamplemousse
Durée de conservation : Récipient ouvert : 3-6 mois après ouverture
Récipient non ouvert : au moins trois ans

Il n’est pas nécessaire de conserver le G5 dans un réfrigérateur

Propriétés du G5

Son efficacité et non toxicité est prouvée par des tests officiels (1) et de multiples témoignages de médecins et (…) utilisateurs, étayés par des documents de tous ordres (analyses de sang, radios, photographies, etc.) ;

Il est assimilable par l’organisme humain et par celui des animaux et des végétaux. De nombreuses applications vétérinaires ont été réalisées sur du bétail (chevaux, vaches, porcs), des volailles (poules et canards), des poissons d’aquarium, des chiens et des chats.

Il ne présente aucune toxicité (2) ;

  • Il joue un rôle important dans la restructuration des fibres d’élastine et de collagène, dans les stades précoces de la minéralisation osseuse et dans le métabolisme général de l’organisme ;
  • Il possède la propriété de traverser le derme et l’épiderme pour diffuser ensuite dans l’ensemble de l’organisme(…) ;
  • Il est compatible avec toute thérapie à laquelle sont éventuellement soumis les patients avant ou pendant son utilisation ;
  • Il accélère certains processus biologiques (…) ;
  • Il renforce les défenses immunitaires de l’organisme ;
  • Il dynamise, protège (…) l’ensemble des cellules du corps ;
  • Il ne provoque aucun effet secondaire, même après utilisation durant plusieurs années consécutives ;
  • C’est un « anti-douleur », dont l’action est souvent perceptible au bout de quelques minutes seulement. Contre les piqûres de méduses, les coupures, les brûlures et les coups de soleil, notamment, son efficacité est telle qu’il a gagné dans les Caraïbes le surnom de « Pain Killer » (le « Tueur de douleurs »).

Le G5 peut être utilisé par les enfants en bas âge et les femmes enceintes.

(1) Tests officiels réalisés selon les normes américaines (37 CFR § 1, 132) par le professeur Jean Cahn, directeur de l’Institut Sir International, professeur de pharmacologie et de neurobiologie à la faculté des Sciences et à la faculté de Médecine de Pavie (Italie).

(2) Tests officiels réalisés par l’Agence Française du Médicament (ministère français de la Santé) en décembre 1995 et par le laboratoire Evic Ceba en 1995 et 2004, en conformité avec la Directive européenne 86/609/CEE du 24 novembre 1986.

Vitamine B17 (Laetrile)

Dans les années 1940, suite à « La Thèse Unitaire ou Trophoblaste du Cancer », l’équipe du Dr. Ernst T. Krebs et son fils firent des recherches sur les co-enzymes et sur la possibilité que le cancer pourrait résulter d’une carence en vitamines.

Dans le début des années 1950, ils émirent l’hypothèse que le cancer est causé par l’absence d’un composé alimentaire essentiel, manquant dans l’alimentation moderne de l’homme, identifié comme faisant partie de la famille des nitrilosides, qui se trouve dans plus de 1200 plantes comestibles.

Ils apprirent, l’existence du royaume des Hunzas, dans les montagnes Himalayennes situées au nord du Pakistan, et où il était dit que ce peuple vivait « sans cancer ». Les Docteurs Krebs savaient qu’ils mangeaient de grandes quantités d’abricots, mais ils ne croyaient pas que le fruit contenait des substances pouvant lutter contre le cancer … jusqu’à ce qu’ils ont apprennent que les Hunzakuts mangent également les semences contenues dans les noyaux d’abricot, qui sont riches en nitrilosides !

Les nitrilosides

Les nitrilosides sont particulièrement répandues dans les graines d’abricots, les pêches, les pommes, le millet, les fèves germées, le sarrasin, et aussi dans d’autres fruits et noix, y compris les amandes amères.

Les Dr. Krebs ont pu extraire certains glycosides des plantes qui contenaient les nitrolosides, et finalement, ont effectué une demande de brevet pour le procédé de production du métabolite formé par ces glycosides, en vue d’une utilisation clinique. Il nomma ceci « Laetrile ».

Il a fallu plusieurs années, et la réalité des essais cliniques effectués à travers le monde, avant qu’un modèle ne soit proposé afin de rationaliser l’utilité de la Laetrile dans la prévention, ainsi que pour le traitement du cancer, après tout ce temps, le nom de « vitamine B17 » fut reçu.

Les Hunzakuts consomment entre 100-200 fois plus de B17 dans leur alimentation, que l’Américain moyen, en raison principalement du fait de manger les graines d’abricots, et aussi beaucoup de millet. Fait intéressant, l’argent n’existe pas, au Hunza. La richesse d’un homme se mesure par le nombre d’abricotiers qu’il détient. Et la nourriture la plus convoitée est la semence contenue dans les noyaux d’abricot, l’une des plus importantes sources de B17 sur la Terre. Les équipes visiteuses de médecins ont trouvé les Hunzacuts exempts de cancer.

L’une des premières équipes médicales chargée d’étudier les Hunza, était dirigée par le chirurgien britannique de renommée mondiale, le Dr. Robert McCarrison. Écrivant dans le Journal AMA, du 7 janvier 1922, il a indiqua : « Les Hunza n’ont pas d’incidence connue avec le cancer. Ils bénéficient d’une abondante récolte d’abricots. Ils les sèchent sous le soleil, et les utilisent en grande partie dans leur alimentation ».

Mais pourquoi n’avez-vous pas entendu parler de la vitamine B17 ?

Cela semble si simple ! Eh bien, la vérité sur cette question, c’est que l’Industrie du Cancer a supprimé cette information et a même ordonné le fait qu’il soit illégal de vendre la B17. La Mafia Médicale a monté avec grand succès, des campagnes «effrayantes», basées sur le fait que la vitamine B17 contient des quantités «meurtrières» de cyanure. Ceci est manifestement faux. Des études montrent que la vitamine B17 est inoffensive pour les tissus sains.

Voici pourquoi : chaque molécule de B17 contient une unité de cyanure d’hydrogène, une unité de benzaldéhyde et deux unités de glucose (sucre) bien verrouillés ensemble. Pour que le cyanure d’hydrogène devienne dangereux, il faut d’abord nécessairement déverrouiller la molécule qui le libérera, une astuce qui ne peut être effectuée que par une enzyme appelée bêta-glucosidase, qui n’est présente partout dans le corps humain, qu’en quantités infimes, mais par contre, en grande quantité dans un seul endroit : les cellules cancéreuses.

Ainsi, le cyanure d’hydrogène n’est déverrouillé que sur le site où se trouve le cancer, et ce, avec des résultats radicaux, qui deviennent tout à fait dévastateurs pour les cellules cancéreuses, puisque l’unité de benzaldéhyde se déverrouille en même temps. Les cellules cancéreuses obtiennent un double coup, à la fois de cyanure et de benzaldeyhde ! Le benzaldéhyde est un poison mortel en lui-même, mais quand il fait équipe avec le cyanure, le résultat en fait un poison 100 fois plus mortel que lorsqu’il agit seul. Les cellules cancéreuses sont littéralement oblitérées !

Mais tout ceci n’est-il pas sans danger pour le reste des cellules du corps ? Un autre enzyme, le rhodanese, toujours présent en quantités beaucoup plus imortantes que l’enzyme de déverrouillage beta-glucosidase dans les tissus sains, a la capacité de dégrader entièrement, à la fois le cyanure, et le benzaldéhyde, en thiocyanate (une substance inoffensive), et en salicylate (qui est un tueur de douleur semblable à l’aspirine). Fait intéressant, les cellules cancéreuses malignes ne contiennent pas de rhodanese du tout, ce qui les laisse complètement à la merci des deux poisons mortels. Tout ce processus est connu sous le nom de toxicité sélective, puisque seules les cellules cancéreuses sont spécifiquement ciblées et détruites.

Les centaines d’études cliniques menées par de nombreux médecins compétents dans le monde entier, y compris celles qui sont dirigées par le Dr. Ernesto Contreras à l’Oasis of Hope Hospital au Mexique, nous donnent toute confiance, que le traitement avec la thérapie B17 ne présente aucun danger pour les cellules normales. Ce sont de mauvaises nouvelles pour l’Industrie du Cancer. Les graines d’abricots ne sont pas chères … vraiment pas chères … pas aussi coûteuses que leur dernier cocktail médicamenteux de chimiothérapie.

‘‘J’ôtais les pépins et jetais les pommes.
Maman récupérait les pommes de la corbeille et cuisinait des tartes’’.
~ Jason Vale

Mon ami, Jason Vale, a écopé d’une condamnation à mort par ses médecins, dans le milieu des années 1990, lorsqu’on a découvert qu’il avait un cancer en phase « terminale ». Il a appris, grâce à des recherches approfondies, que les gens qui avaient un cancer, découvraient des propriétés curatives dans les pépins de pommes et les noyaux d’abricots, lesquels, comme je l’ai mentionné ci-dessus, contiennent de grandes quantités de vitamine B17.

Jason a immédiatement commencé à se sentir mieux, en mangeant des pépins de pommes et des noyaux d’abricots, dans le cadre de son régime alimentaire quotidien. Dans un court laps de temps, le cancer de Jason a littéralement disparu.

Lorsque l’histoire « Extraordinaire » de Jason fut diffusée à la télévision nationale, dans le milieu des années 1990, cela à provoqué une audience si grande que le même reportage a été diffusé une deuxième fois, la semaine suivante.

L’enthousiasme des spectateurs fut si grand que Jason se retrouva inondé d’appels téléphoniques, provenant de personnes résidant dans tout le pays. Au cours des années suivantes, Jason a littéralement aidé des milliers de gens, à traiter avec succès leur cancer, en consommant des semences de noyaux d’abricot.

Jason fut victime d’une opération coup de poing de « Gestapo », décidée par la FDA, il a été condamné le 18 juin 2004, à soixante-trois mois de prison et trois ans de liberté surveillée, par un tribunal de district des États-Unis dans le District Est de New York.

Son crime ? La vente de graines d’abricot sur son site web, et de dire aux gens la VERITE sur leurs propriétés curatives.

Après avoir purgé près de quatre ans de prison, Jason a été libéré de la maison d’arrêt au début de 2008.

Le site web de Jason est www.ApricotsfromGod.info

Myopathie

Plusieurs chercheurs indépendants de l’Association biologique internationale sont parvenus à soigner beaucoup d’enfants porteurs de la myopathie de Duchenne.

L’idée de départ était que tous les enfants naissent myopathes. Chez le nouveau-né, tous les muscles sont lents. La normalité se constitue au cours des six premiers mois par la maturation des fibres rapides des muscles, provoquée par une enzyme spécifique que les enfants atteints de la myopathie de Duchenne ne parviennent pas à fixer.

Seuls les garçons sont atteints: la mère du myopathe – qui pourtant transmet la tare – et les sœurs du myopathe, restent saines. C’est en effet la sécrétion postnatale de testostérone qui bloque la maturation des fibres musculaires rapides.

Si la fille, affectée de la même déficience, échappe à la myopathie, nous avons conclu que son «statut femelle» la met à l’abri.

La solution que nous avons appliquée avec succès consiste à neutraliser la poussée sécrétoire de testostérone chez le nourrisson à risque par une hormone femelle. La progestérone (hormone femelle) présente l’avantage de neutraliser les effets des hormones mâles. Il suffit d’appliquer sur la
peau un gel de progestérone le plus tôt possible. Cette simple application se révèle efficace dans une fratrie à risque qui échappe ainsi au tragique destin de la myopathie de Duchenne. Le gel coûte 2 euros !

Aliments

1 Rôles des aliments

Les aliments sont des substances introduites dans le corps et destinées :

  • à donner les matériaux nécessaires à la croissance, à remplacer les parties usées naturellement ou réparer les tissus lésés accidentellement, à produire les sécrétions endocrines ou exocrines ;
  • à fournir, grâce à la réaction de respiration, l’énergie indispensable à la survie de l’organisme (chaleur, mouvements, énergie nécessaire au métabolisme) ;
  • à former des substances de réserve.

Les aliments constituent donc le principal apport d’énergie pour le corps. Une fois digérés dans le tube digestif, ils sont assimilés dans le sang et conduits aux cellules qui en ont besoin. Là, les produits de la digestion pénètrent dans les cellules et sont finalement décomposés par l’oxygène (amené des poumons par le sang): c’est le phénomène de respiration. Cette réaction fournit de l’énergie, mais aussi des déchets évacués par le sang: de l’eau et du dioxyde de carbone, finalement rejetés par les poumons.

Tous les aliments ne produisent pas la même quantité d’énergie. Mais il est possible de mesurer la valeur énergétique des aliments. L’unité de travail donnant la valeur énergétique d’une certaine masse d’un aliment est la Calorie (avec un “C” majuscule!), aussi appelée kilocalorie, car elle vaut 1000 calories (avec un “c” minuscule!). On utilise aussi le joule, et son multiple le kilojoule.

1 cal = 4,18 J donc 1 Cal = 1 kcal = 1000 cal = 4180 J = 4,18 kJ

Chaque gramme de sucre consommé apporte à l’organisme une énergie d’environ 17kJ = 4kcal, chaque gramme de lipide en apporte 38kJ = 9kcal.

Le tableau suivant donne une idée approximative des besoins énergétiques dépensés lors de certaines activités ou dans divers états de repos apparent.

Type d’activité

Nombre de kcal dépensées par heure

Nombre de kJ dépensés par heure

dormir

70

290

se reposer

80

330

rester assis

100

420

activité intellectuelle en position assise

105

440

station debout

110

460

marche (3 km/h)

170

710

vélo (9 km/h)

190

790

base-ball

280

1170

marche (6,6 km/h)

290

1210

aviron

300

1250

ping-pong

345

1440

escalade d’une pente de 3% (5,6 km/h)

370

1550

volley-ball (attaque)

390

1630

nage papillon (1,6 km/h)

410

1710

course cycliste

415

1730

crawl (1,6 km/h)

420

1760

nage sur le dos (1,6 km/h)

500

2090

marche avec chaussures de ski (4 km/h)

520

2170

ski de fond (9 km/h)

540

2260

escalade d’une pente de 8,6% (5,6 km/h)

560

2340

escalade d’une pente de 10% (5,6 km/h)

580

2420

escrime

630

2630

crawl (2,6 km/h)

700

2930

nage sur le dos (2,6 km/h)

800

3340

aviron (17,7 km/h)

970

4050

football

1000

4180

aviron (18,2 km/h)

1130

4720

course (18,4 km/h)

1300

5430

aviron (20,1 km/h)

1500

6270

crawl (3,5 km/h)

1600

6690

nage sur le dos (3,5 km/h)

2000

8360

course (23,8 km/h)

2880

12040

course (25,4 km/h)

3910

16340

course (27,7 km/h)

4740

19810

course (28,9 km/h)

7790

32560

2 Composition des aliments

Les aliments renferment un grand nombre de constituants chimiques organiques. Ils sont principalement formés d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de soufre et de phosphore. Certains d’entre eux sont inutilisables pour l’Homme car ses sucs digestifs sont incapables de les décomposer.

2.1 L’eau

L’eau n’est pas un aliment énergétique, mais elle est indispensable à la vie. Les mammifères sont composés en moyenne de 50 à 70% d’eau (64% pour l’être humain). La teneur en eau varie beaucoup selon l’organe considéré: par exemple, chez l’Homme, la peau contient 70% d’eau, le squelette 22%, le sébum 34%, la sueur 99,5% et le sang 79%. Un fruit sec contient moins de 60% d’eau et une méduse en contient plus de 98%! Une perte de 10% d’eau peut causer de graves dérèglements chez de nombreux organismes. Chez l’Homme, une déshydratation de 12% d’eau est fatale.

De même, la proportion d’eau que contiennent les aliments varie fort en fonction de leur nature.

Quotidiennement, l’organisme humain a besoin d’un apport d’environ 2,5 litres d’eau: il en boit 1 litre, en absorbe un autre avec l’alimentation, et son métabolisme lui en fournit encore 1/2 litre. Bien sûr, chaque jour, une quantité comparable d’eau sort de l’organisme: la respiration produit 0,3 litre, l’exhalation 0,5 litre, la transpiration 0,3 litre, la miction 1,3 litre et la défécation 0,1litre. Il s’agit bien sûr là de valeurs moyennes et les quantités varient selon l’alimentation, l’activité et l’environnement.

2.2 Les glucides

Les glucides regroupent les sucres et autres hydrates de carbone. Ce sont des substances surtout utilisées pour l’énergie qu’elles renferment. Toutes n’ont pas un goût sucré.

Les sucres simples ou oses sont solubles dans l’eau et ont un goût nettement sucré; ils sont chimiquement décelés par la réaction de Fehling en réagissant à chaud avec une solution basique de sel de cuivre pour former un précipité rouge-orange d’oxyde de cuivre:

  • le glucose, dont sa forme naturelle principale est le dextrose, est le sucre présent dans notre sang et dans la sève et les fruits des plantes;
  • le fructose (=lévulose ) se trouve dans les fruits et le miel;
  • le galactose est un des constituant de sucre présent dans le lait.

Les osides sont des glucides constitués par l’association chimique de plusieurs oses.

Certains osides sont formés par l’union de deux sucres simples; la solubilité des ces sucres doubles peut s’atténuer, de même que leur réaction avec la liqueur de Fehling, qui est nulle avec le saccharose:

  • le lactose du lait est formé par l’association du glucose et du galactose;
  • le saccharose (=sucrose), présent dans de nombreuses plantes (dont la betterave, la canne à sucre,…) est le sucre de Tirlemont que nous utilisons quotidiennement dans notre alimentation; il est formé par l’association du glucose et du fructose;
  • le maltose ou sucre du malt est formé par l’association de 2 glucoses.

D’autres osides, les polyosides, sont formés par la juxtaposition d’un grand nombre de sucres simples, disposés en longues chaînes ; ils ne sont pas solubles dans l’eau et leur réaction avec la liqueur de Fehling est nulle:

  • l’amidon est un polymère de glucose : il compose les farines et fécules, c’est-à-dire les réserves alimentaires des plantes (dans les graines, les tubercules, les rhizomes,…) ; lorsqu’on le mélange à l’eau, il forme un empois colorable en bleu-noir par la solution de Lugol ou IKI; par ébullition, il se fragmente en une partie soluble, l’amylose, et en une partie insoluble, l’amylopectine ; par digestion, il fournit du glucose;
  • le glycogène est un aussi un polymère de glucose et constitue une partie des réserves alimentaires des champignons et des animaux ( et donc de l’Homme ) : il est stocké chez nous dans le foie et les muscles;
  • la cellulose, polymère de glucose que l’Homme ne peut digérer, forme les parois cellulaires végétales et est produite industriellement sous la forme d’ouate de cellulose à partir des poils de la graine du cotonnier ; elle dissout l’eau : c’est le phénomène d’imbibition;
  • l’inuline, polymère de fructose, est la réserve alimentaire de certaines plantes (famille des Asteracées, c’est-à-dire de la marguerite, du pissenlit, du dahlia,…); sa consommation est recommandée aux obèses, car elle est moins énergétique que l’amidon, et aux diabétiques qui ne peuvent plus réguler leur glycémie; le fructose est actuellement produit à partir d’inuline extraite de la chicorée cultivée;
  • la gélose, polymère de galactose, est soluble dans l’eau bouillante et forme les parois cellulaires de certaines algues dont on l’extrait pour produire l’agar-agar (très utilisé comme milieu de culture bactérien en laboratoire);
  • la chitine, polymère d’un dérivé du glucose que l’Homme ne peut digérer, forme les parois cellulaires des champignons et participe à la rigidité de la carapace des insectes et des crustacés.

2.3 Les lipides

Les lipides regroupent les huiles (liquides d’origine végétale) et les graisses (solides d’origine animale) alimentaires. Ce sont des substances de protection et de réserve.

Chimiquement, les lipides sont très différents des hydrocarbures, autres substances d’aspect gras mais issues du pétrole et toxiques (essence, huile de machine à coudre ou de moteur, graisse de chaîne de vélo,…), avec lesquels ils sont miscibles. Par contre, les lipides ne sont pas miscibles à l’eau et ne peuvent former en mélange avec l’eau qu’une émulsion (mayonnaise par exemple).

Les lipides sont formés par la réaction d’un alcool (glycérol = glycérine) avec un acide gras d’origine animale (acide stéarique du gras des mammifères, acide cétoléique des poissons,…) ou végétale.(acide palmitique du palmier, acide arachidique des arachides, acide oléique des oliviers,…).

2.4 Les protéines, protides ou polypeptides

2.4.1 Structure des protéines

Les protéines sont des polymères d’unités simples appelées “acides aminés“. Il existe 20 acides aminés naturels, permettant, par des longueurs et des enchaînements différents, de fabriquer des centaines de protéines différentes. L’Homme est capable de fabriquer certains acides aminés, mais 8 d’entre eux, appelés “acides aminés essentiels”, proviennent exclusivement de la digestion des protéines mangées. Certains aliments d’origine animale en contiennent, mais les cérales associées à divers légumes apportent à l’Homme tous les acides aminés essentiels.

2.4.2 Rôles des protéines

Certaines protéines participent à la construction de nos différentes cellules, donc de tout notre corps: la kératine des poils, le collagène des tissus conjonctifs, l’actine et la myosine des muscles,… sont des protéines.

D’autres protéines, les enzymes, catalysent l’ensemble des réactions métaboliques de notre corps, ce qui permet à ces réactions de se produire à des températures compatibles avec la vie.

Certaines protéines véhiculent des informations dans notre corps, au niveau du système nerveux (neuropeptides) ou dans le sang (hormones comme l’insuline ou le glucagon).

2.5 Les sels minéraux

L’organisme humain doit puiser impérativement dans son alimentation 17 éléments chimiques, outre C, H, O que l’on trouve en abondance dans les glucides et lipides et N que l’on trouve, en plus de C, H et O, dans les protides, qui contiennent aussi du S. L’Homme a besoin quotidiennement de:

  • 1 g à 1 mg des éléments Ca, Cl, Fe, Mg, P, K, Na et S,
  • d’environ 0,01 mg de Cr, Co, Cu, F, I, Mn, Mo, Se et Zn.

2.5.1 Le calcium

Le calcium est l’un des éléments minéraux indispensables à l’organisme humain. Il est nécessaire pour la dureté et la solidité des os, pour la contraction musculaire, le bon fonctionnement des nerfs et pour la coagulation sanguine.

L’absorption du calcium ne peut se faire qu’en présence de phosphore et de vitamine D.

Les produits laitiers, surtout les fromages, sont riches en calcium. Mais le calcium des os sert aussi à neutraliser l’acidité du corps que la consommation de protéines et de produits laitiers, entre autres, favorise. Aussi une grande partie du calcium apporté par les laitages est-elle perdue pour combattre cette acidité. Il n’y a donc pas que la consommation abondante d’aliments riches en calcium qui compte pour nous assurer un bon squelette. On a montré que les personnes mangeant beaucoup de fruits et de légumes et consommant des protéines animales et des produits laitiers sans excès avaient un meilleur taux de calcium corporel.

2.5.2 Le phosphore

Le phosphore constitue aussi les os où il se lie au calcium, leur assurant dureté et solidité, et est nécessaire pour construire le noyau de toutes les cellules. Il est indispensable pour une bonne absorption du calcium par notre organisme.

Le phosphore est abondant dans les viandes et les poissons, les fromages et les légumes secs.

2.5.3 Le fluor

Le fluor intervient dans la formation de l’émail dentaire et a une action préventive sur la carie dentaire.

Il est donc utile de se brosser les dents avec un dentifrice fluoré. Dans certaines régions, du fluor est additionné à l’eau de distribution potable.

2.5.4 L’iode

L’iode est nécessaire à la fabrication de la thyroxine, une hormone de croissance fabriquée par la glande thyroïde.

L’iode est d’origine marine et est donc présente dans les produits de la mer, mais aussi dans les embruns marins, emportés sur des dizaines de kilomètres vers l’intérieur des terres. On en trouve aussi beaucoup dans les épinards. On peut facilement remédier à une carence en iode en consommant du sel iodé. Dans certaines régions très continentales du globe, du fait de la carence alimentaire d’iode, se développe le crétinisme, caractérisé par de graves handicaps mentaux et physiques, et causé par un manque de thyroxine: le nanisme et/ou la déformation du squelette sont accompagnés d’une altération du développement du cerveau.

2.5.5 Le fer

Le fer est essentiel pour fabriquer l’hémoglobine, le pigment de nos globules rouges qui transporte l’oxygène à toutes nos cellules.

Il est assez concentré dans les viandes rouges et surtout dans le foie, le boudin noir et les rognons, le jaune d’œuf, le cacao, le sirop de pomme, la levure et certains légumes comme le persil, les pois, les haricots. Les épinards ne sont pas exceptionnellement riches en fer (2,7mg/100g): une erreur de transcription originale dans les premières tables nutritionnistes (on avait noté par erreur 27mg/100g) est à l’origine d’une légende tenace.

Une carence en fer ou carence martiale peut avoir pour conséquence une anémie, soit une diminution du nombre de globules rouges dans le sang et/ou de leur teneur en hémoglobine.

2.5.6 Le magnésium

Le magnésium intervient dans le bon fonctionnement de certaines enzymes.

Ses sources alimentaires sont les céréales complètes, le chocolat, le fruits de mer, les légumes et les fruits secs.

2.5.7 Le sodium, le potassium et le chlore

Le sodium, le potassium et le chlore jouent un rôle important dans le fonctionnement des nerfs et le transfert d’eau entre les cellules et le liquide interstitiel dans lequel elles baignent.

Ces trois éléments sont présents en abondance dans les viandes et, bien sûr, dans le sel de cuisine ou le sel marin. La banane est particulièrement riche en potassium.

Les herbivores, comme les cervidés et les bovidés, ont un grand besoin de sel, car les végétaux qu’ils consomment ne contiennent généralement qu’une faible concentration de chlorure de sodium -le sel de cuisine-. Ces animaux sont attirés par les pierres qu’ils lèchent à cette fin.

2.5.8 Les oligoéléments essentiels

Les oligoéléments essentiels sont les éléments minéraux dont l’organisme a besoin en quantités infimes. Il s’agit, entre autres, du cobalt, indispensable à la synthèse de vitamine B12, du zinc nécessaire pour fabriquer l’insuline, du chrome, du cuivre, du manganèse, du molybdène et du sélénium, ces cinq éléments nécessaire à certaines enzymes et/ou impliquées dans le métabolisme.

2.6 Les vitamines

2.6.1 Définition et généralités

Les vitamines sont des substances organiques que l’Homme ne peut fabriquer, mais dont il a impérativement besoin quotidiennement en très petite quantité, sous peine de souffrir de désordres métaboliques causés par une avitaminose, et pouvant entraîner la mort à long terme. Les vitamines sont produites par les plantes ou certains organismes animaux très simples. L’Homme doit trouver une quantité suffisante de chaque vitamine dans son alimentation ou grâce aux bactériessymbiotiques de sa flore intestinale. Contrairement aux glucides, aux lipides et aux protéines, les vitamines ne fournissent pas d’énergie. Les vitamines sont des molécules fragiles, facilement détruites par la chaleur.

Les vitamines sont désignées par des lettres majuscules, auxquelles on rajoute parfois un nombre : on parlera ainsi des vitamines A, B1, B12, etc. On classe les vitamines en deux grands groupes : les vitamines hydrosolubles (B et C) et les vitamines liposolubles (A, D, E et K). Notons que les vitamines A et D ne sont indispensables qu’aux animaux, les autres étant nécessaires aux organismes animaux et végétaux.

L’absorption intestinale des vitamines liposolubles nécessite la présence de lipides et de sels biliaires, dont le manque peut entraîner une carence vitaminique, lors de troubles digestifs, de diarrhées ou de vomissements répétés. Outre un défaut d’absorption, les avitaminoses proviennent le plus souvent d’un mauvais équilibre alimentaire ou d’un mauvais fonctionnement du foie, qui ne peut plus stocker les vitamines comme il le fait normalement.

2.6.2 Action des différentes vitamines

2.6.2.1 La vitamine A ou Axérophtol

La vitamine A, liposoluble, peut apparaître sous deux formes dans l’alimentation : sous forme d’axérophtol, la vitamine A active, dans les graisses animales, et sous forme de carotène dans les végétaux. Le carotène est une provitamine A, c’est-à-dire un précurseur de la vitamine A, devant subir une transformation au niveau du foie humain pour remplir son rôle de vitamine.

L’axérophtol se trouve dans le beurre, la crème, le fromage, le jaune d’oeuf (ces aliments renfermant aussi du carotène), dans les poissons gras, par exemple le foie et l’huile de foie de morue.

Le carotène est un pigment végétal abondant dans les algues, la tomate, le poivron, la carotte, la laitue, et donc dans les réserves alimentaires synthétisées par les animaux (qui mangent ces plantes) pour leurs petits : jaune d’oeuf et lait, donc les produits laitiers tels que le beurre (plus en été qu’en hiver), la crème et le fromage.

La vitamine A est indispensable à la vue : elle est nécessaire à la synthèse de la rhodopsine, pigment récepteur des bâtonnets, cellules très sensibles (en noir et blanc seulement) de la rétine oculaire. La rhodopsine est en effet composée d’une protéine, l’opsine, et de rétinal, substance très proche du carotène. L’avitaminose A peut donc entraîner une perte de la vision crépusculaire (héméralopie) et même une cécité nocturne, ainsi que des troubles de l’adaptation des yeux aux brusques variations de la luminosité.

La vitamine A est également indispensable pour conserver intactes les muqueuses épithéliales, par exemple la cornée, la surface des organes internes ou même la peau. Une avitaminose A peut entraîner un assèchement de ces enveloppes, avec pour conséquences une opacification de la cornée et une conjonctivite, des dermites, l’apparition de comédons et d’acné, une perte d’éclat des cheveux, une fragilisation des ongles voire des dents et des os, une perte de résistance des organes aux infections et du foie au substances toxiques, etc. L’usage d’huile de foie de morue, très riche en vitamine A, contre l’eczéma nous vient de la médecine populaire lapone.

2.6.2.2 Les vitamines B

Les différentes vitamines B se différencient par leur nature chimique et leur rôle, mais toutes sont hydrosolubles. Très souvent, différentes vitamines B sont présentes dans un même aliment. Lorsqu’on veut prendre de la vitamine B sous forme de médicament, il est d’ailleurs conseillé de choisir un complexe vitaminique B (une combinaison de vitamines B) pour éviter tout déséquilibre.

Les aliments les plus riches en vitamines B sont les téguments (le son) et les germes de céréales, les légumes, la levure de bière, le jaune d’oeuf, le coeur, le foie et les reins (rognons) de mammifères ; les bactéries de la flore intestinale, dont le développement est favorisé par la consommation de yaourt, fabriquent certaines vitamines B (B9, B12).

2.6.2.2.1 La vitamine B1 ou thiamine

La vitamine B1 fut historiquement la première vitamine découverte.

En 1882, le médecin japonais Takaki constata que les marins japonais, nourris au riz blanc (riz débarrassé de son enveloppe) présentaient le béribéri, une maladie caractérisée par une atrophie et une paralysie des muscles, alors que les marins européens, qui mangeaient de la viande et des légumes, n’en étaient pas atteints.

En 1889, en Indonésie, le médecin hollandais Eijkman observa que les poules nourries au riz blanc, décortiqué, mouraient du béribéri, alors que les poules nourries au riz complet n’étaient pas affectées. Une vitamine se trouve donc dans l’enveloppe du grain de riz, et la carence de cette vitamine provoque le béribéri.

Déjà en 1860, une expédition entreprit de traverser l’Australie du sud vers le nord, franchissant des régions encore totalement inconnues des Européens. Une étrange maladie frappa tous les membres de l’expédition, et, des quatre explorateurs, un seul survécut. Il semble, à la lueur du journal de voyage et des connaissances actuelles, que les explorateurs moururent de béribéri. En effet, les rations de farine et de bœuf salé diminuant, les explorateurs consommèrent un aliment du terroir reçu des aborigènes: des sporocarpes d’une fougère, ressemblant à des grains de blé et dont ils tiraient de la farine. On sait aujourd’hui que cette farine renferme de grandes quantités d’une enzyme détruisant rapidement la thiamine. Les aborigènes broyaient les sporocarpes mélangés à de l’eau, ce qui élimine la thiaminase, tandis que les explorateurs procédaient à sec.

La thiamine est indispensable au métabolisme énergétique. Une avitaminose B1 altérera l’activité nerveuse, musculaire et cardio-vasculaire.

2.6.2.2.2 La vitamine B9 ou acide folique

L’acide folique intervient dans toute division cellulaire, donc dans l’expansion de tissus, la formation du sang en particulier. L’avitaminose B9 provoque des troubles de l’hématopoïèse, avec comme conséquence une anémie. Elle est aussi à l’origine de 90% des cas de spina bifida.

2.6.2.2.3 La vitamine B12 ou cyanocobalamine

La cyanocobalamine est d’origine animale (foie) et est quasiment absente des aliments végétaux ; elle est par contre synthétisée par les bactéries de la flore intestinale chez la vache si sa nourriture comporte assez de cobalt, élément chimique indispensable à la synthèse de la vitamine B12.

La cyanocobalamine intervient dans la formation des globules rouges (érythropoïèse) et sa carence entraîne une forme d’anémie. On rencontre cette anémie pernicieuse chez les végétaliens, végétariens qui non seulement ne consomment aucune viande, mais en outre excluent de leur alimentation toute nourriture d’origine animale (lait, fromage, oeuf).

2.6.2.3 La vitamine C ou acide ascorbique

La vitamine C, hydrosoluble, est rendue célèbre par la maladie provoquée par son absence dans l’alimentation : le scorbut. Connue depuis l’antiquité, cette affection était fréquente chez les marins privés de fruits et de légumes durant leurs longs voyages.

L’acide ascorbique est effectivement présent dans les fruits frais, plus particulièrement dans les agrumes (orange, citron,…), les légumes frais et la pomme de terre.

L’acide ascorbique est nécessaire pour la fabrication du collagène, fibre protéique à la base de la composition des tissus conjonctifs, donc des os et des dents, mais aussi des tendons musculaires et des parois des vaisseaux sanguins. Le scorbut se caractérise donc par de petites hémorragies et des blessures longues à guérir (le tissu conjonctif intervient dans la réparation des tissus blessés). On a prétendu que la vitamine C était capable de neutraliser certaines substances toxiques ou microbes entrés dans l’organisme : en neutralisant ces substances, la vitamine C serait détruite. Ainsi, l’ingestion massive de vitamine C combattrait parfois efficacement les maladies virales, contre lesquelles la médecine est actuellement démunie.

2.6.2.4 La vitamine D ou calciférol

L’histoire de la vitamine D, liposoluble, est liée à l’étude du rachitisme. Jadis, les enfants des castes nobles en Inde, qui vivaient dans les palais à l’abri du peuple, mais aussi du soleil, développaient cette maladie. Les enfants du peuple, courant au soleil, n’en étaient pas atteints. La vitamine D active est donc issue de la transformation à la lumière solaire d’une provitamine D.

Le calciférol est indispensable pour absorber le calcium et le phosphore au niveau intestinal, les fixer dans les os et assurer ainsi au squelette solidité et bon maintien.

La vitamine D2 ou ergocalciférol est fabriquée à partir de provitamine D2 ou ergostérol, transformée par la lumière solaire au niveau de la peau.

La vitamine D3 ou cholécalciférol, synthétisée à partir de cholestérol, est une vitamine que l’on trouve dans les poissons gras (elle est abondante dans l’huile de foie de morue), le lait et le beurre d’été, le fromage, le jaune d’oeuf ; ceci explique que les Esquimaux, subissant pourtant de longues périodes d’obscurité, ne soient pas atteints de rachitisme. L’usage d’huile de foie de morue, très riche en vitamine A, contre l’arthrite nous vient de la médecine populaire lapone.

2.6.2.5 La vitamine E ou tocophérol

La vitamine E, liposoluble, est présente dans le jaune d’oeuf, le foie, le beurre, les huiles végétales et les germes de blé.

Une carence en tocophérol détermine chez le rat des troubles de la fécondité. Mais elle n’est, chez l’Homme, en aucun cas liée à la reproduction ni à la sexualité. Chez l’Homme, le tocophérol est une substance antioxydante: elle protège, dans notre corps, certaines substances utiles -comme la vitamine A- de l’oxydation, une réaction chimique destructrice. Elle aurait une action protectrice contre le cancer en empêchant la formation, dans l’estomac, de nitrosamines, substances cancérigènes formées à partir des nitrites, eux-mêmes dérivés des nitrates de l’alimentation. La carence en vitamine E étant exceptionnelle, on ne connaît pas chez l’Homme adulte de troubles spécifiques de l’avitaminose E.

2.6.2.6 La vitamine K ou phylloquinone

La vitamine K, liposoluble, se rencontre dans le foie et les légumes verts, mais est principalement synthétisée par les bactéries de la flore intestinale.

La phylloquinone intervient dans le phénomène de coagulation sanguine: la prothrombine est en effet synthétisée par le foie en présence de vitamine K. Une carence en vitamine K entraîne une dangereuse prolongation du temps de coagulation. On utilise d’ailleurs la phylloquinone comme antidote en cas d’ingestion accidentelle d’un anticoagulant très utilisé comme raticide car n’entraînant la mort du rongeur qu’au terme de plusieurs jours: de nature très méfiante vis-à-vis de nouveaux aliments, les rats ne sont donc pas alertés par la mort précoce d’un congénère.

2.6.3 Les complexes vitaminiques

Il existe sur le marché des complexes d’oligo-éléments et de vitamines, dont on conseille la consommation:

  • dans tous les états où l’organisme a des besoins en vitamines et minéraux accrus, par exemple en cas de grossesse, d’allaitement ou de convalescence (maladie, intervention chirurgicale, accident),
  • dans tous les cas réduisant les réserves vitaminiques et minérales (infections, maladies chroniques, régime alimentaire sévère, troubles de l’assimilation),
  • en cas de fatigue ou d’asthénie.

2.6.4 Besoins quotidiens en vitamines

A titre indicatif, le tableau suivant donne les quantités quotidiennes nécessaires de chaque vitamine en fonction de l’âge, du sexe et de l’état

vitamines

Maladie de Verneuil ou hidronsadénite

Inflammation chronique de la peau affectant les zones riches en glandes sudoripares (qui produisent la sueur).

Les localisations habituelles sont le dessous des bras, la région des organes sexuels, le pli des cuisses et les fesses.

La cause est mal connue, mais l’hypothèse avancée est celle d’une anomalie de la production de sueur avec une macération locale.

Les premières manifestations sont des démangeaisons (prurit) et une exagération de la sécrétion de sueur (hyperhidrose). Puis apparaissent de petites boules (nodules), isolées ou regroupées, douloureuses, saillant sous la peau devenue rouge, qui s’affaissent et s’ouvrent en laissant échapper du pus.

L’évolution se fait par poussées sur plusieurs années avec des périodes de rémission. Il existe également le risque de développement d’un cancer.

La peau est une barrière contre les germes microbiens. Mais si ses défenses naturelles sont affaiblies ou si elle est blessée, agressée, elle peut devenir le siège du développement d’une infection. Elle peut aussi être perturbée par une maladie infectieuse distante.

Bien sûr, de nos jours, nous disposons de tout un éventail d’antibiotiques et autres traitements antimicrobiens. Mais la résistance des germes augmente à la suite d’abus thérapeutiques. De plus, les traitements antibiotiques n’ont jamais empêché les récidives ni la chronicité, puisqu’ils ne s’adressent pas aux capacités immunitaires de l’organisme.

L’homéopathe, dans le cas de suppurations aiguës, ne tiendra compte ni du germe en cause, ni de la localisation, mais du stade d’évolution de l’inflammation. Il aide ainsi le processus à évoluer harmonieusement vers la guérison, en prévenant les récidives par un traitement général mais aussi souvent local.

S’il y a inflammation

L’inflammation accompagne le phénomène infectieux. On retrouve ici les quatre signes bien connus de l’inflammation : rougeur, chaleur, douleur, tumeur.

La congestion cause une rougeur brillante, rayonnante de chaleur. Les douleurs sont vives, aiguës, pulsatilles, lancinantes, avec hyper- sensibilité de tous les sens, souvent une température élevée avec soif, BELLADONNA.

Il y a inflammation avec hypersensibilité à la douleur, au froid, au moindre contact même celui des vêtements. Les douleurs sont piquantes, intenses, comme par des échardes. HEPAR SULFUR.

Le remède est aussi indiqué au stade curatif, il faut donc être prudent et bien suivre le processus : hautes dilutions au début, au stade inflammatoire (9 ou 15 CH), pouvant faire régresser la lésion, basses dilutions au stade du pus collecté (4/5 CH)

Tous les états inflammatoires avec douleurs brûlantes intenses obligeant à marcher, s’accompagnant rapidement de prostration, avec coloration bleuâtre des lésions, appellent TARENTULA CUBENSIS.

Si apparaissent des douleurs, un prurit brûlant comme par des charbons ardents amélioré par la chaleur locale, aggravé par le froid, avec tendance à la suppuration, et si l’état général s’altère rapidement vers l’anxiété, l’agitation, l’insomnie, ARSENICUM ALBUM.

Si la peau suppure

Le pus est un liquide épais, opaque, qui se forme localement en cas d’infection et contient des globules blancs (leucocytes) abîmés (ayant servi à la lutte contre l’invasion microbienne) et des microbes. Il doit être éliminé.

Si le pus est mélangé à du sang, sentant le vieux fromage et si le pus peut s’évacuer vers l’extérieur, HEPAR SULFUR en basse dilution

Il y a des douleurs brûlantes avec infiltration locale bleuâtre et état présepticémique (prostration). Ce sont souvent les suites de piqûres d’insectes et de blessures septiques, ANTHRACINUM.

L’inflammation suit une évolution lente et progressive vers la suppuration, sans dégagement de chaleur locale, mais avec des douleurs moins vives aggravées la nuit et par la chaleur et avec du pus verdâtre, sanguinolent, excoriant, MERCURIUS SOLUBILIS.

Il y a ici tendance phlegmoneuse, petite fièvre accompagnée de tachycardie paradoxale, avec pus d’odeur cadavérique, PYROGENIUM, l’« antibiotique homéopathique ». On peut aussi utiliser, dans les mêmes indications, PUTRESCINUM.

Les suppurations traînent ou récidivent

Dans le cas de toute suppuration persistante sans tendance à la guérison, sur un état général affaibli, Si LICEA.

En cas de plaies qui ne guérissent pas, avec écoulements purulents, épais, jaunâtres, grumeleux,
CALCAREA SULFURICA.

Si les suppurations sont périodiques chez des sujets amaigris, affaiblis, frileux : PSORINUM.
Il y a peu de douleurs, avec une zone indurée entourée d’une hypervascularisation (nombre excessif de petites veines), CARBO ANIMALIS.

En cas de brûlures vives pruriantes, aggravées par le froid, avec une exsudation (sécrétion) irritante, fétide, l’apparition du stade collecté est lente, CARBOLICUM ACIDUM.

POUR NETTROYER LA PLAIE à l’aide d’une compresse stérile plusieurs fois par jour

H.A. = Hydrolat

  • H.A. Laurus nobilis 250 ml
  • H.A. Chamaemelum nobile 250 ml
  • H.A. Rosa Damascena 250 ml
  • H.A. Thymus CT thujanol 250 ml
Transpiration excessive :
  • H.E. Palmarosa 2 ml
  • HE. Ciste ladanifère CV Corse 2 ml
  • H.E. Géranium rosat CV Egypte 2 ml
  • H.E. Sauge officinale 1 ml

Conseil d’utilisation : 2 gouttes du mélange en application locale cutanée ou dans votre crème 2 fois par jour.

SUEURS FÉTIDES ET TRANSPIRATION EXCESSIVE
  • H.E. Cymbopogon martinii 0,5 ml
  • H.E. Salvia officinalis 2,5 ml
  • H.E. Lavandula vera (angustifolia) 0,5 ml
  • H.E. Pelargonium asperum 1,5 ml
  • CV Egypte Crème cétylique (par exemple) ad 50 ml

S/ 1 à 2 applications par jour sous les aisselles, la plante des pieds…

ABCES CUTANE
  • H.E. Ajowan 1 ml
  • H.E. Lavande vraie 1 ml
  • H.E. Tea tree 1 ml
  • H.V. Calophylle inophylle 2 ml

Conseil d’utilisation : 3 applications locales du mélange par jour pendant une semaine.

Bain chaud aromatique

Soulignons l’intérêt majeur du bain chaud aromatique selon la technique de Salmanoff qui, créant une fièvre artificielle, mobilise les globules blancs et aide à l’élimination des agents infectieux.

Formule anti-infectieuse pour le bain : girofle + cannelle r+ lavande + niaouli + origan + pin + sarriette : 4 gouttes de chaque diluées dans un solvant alcoolique ou du lait en poudre, à mettre dans le bain au dernier moment. Commencer le bain à 37°, puis faire monter progressivement la température de manière à créer une fièvre artificielle. Rester dans le bain 115 à 20 mn (déconseillé aux cardiaques et aux sujets qui ont des varices). Sortir du bain et rester une heure au chaud.

Pratiquer des onctions de lavande ou d’eucalyptus radiata ou polybractea. Boire de la tisane chaude pour faciliter la transpiration.

L’intoxication et les infections

Les excès alimentaires, les produits chimiques absorbés par notre organisme, les abus médicamenteux débordent les possibilités d’élimination de notre foie, organe d’épuration du sang. L’organisme n’a d’autre possibilité d’éliminer les poisons que constituent ces déchets que de les dériver vers les organes naturels de rejet : peau, nez, poumons, vagin.

Ces écoulements bénéfiques doivent être de courte durée. En effet, l’inflammation qui en résulte (écoulement de pus) crée un terrain propice au développement de germes pathogènes, de champignons et de parasites vivant au niveau la peau et des muqueuses. L’accumulation des toxines (résidus du métabolisme des cellules et des microbes) et des toxiques (poisons) entraîne ce que les homéopathes appellent la psore. Cet état se traduit par un encrassement du sang et un ralentissement circulatoire favorisant les inflammations et les infections.

Soins naturels :

  • luttez contre la constipation
  • adoptez une alimentation saine, équilibrée, légère, issue de culture biologique, riche en vitamines, en sels minéraux assimilables et en fibres de cellulose (céréales complètes, légumes). Les infections chroniques disparaîtront comme par enchantement, l’usage des antibiotiques deviendra exceptionnel.
  • Évitez les produits chimiques dans votre alimentation ainsi que les produits raffinés.
  • Surveillez les étiquettes (colorants chimiques, édulcorants, conservateurs)
  • Méfiez-vous des boissons à base de produits chimiques.

Attention aux sucres rapides en excès (glucose), souvent cachés dans les aliments et qui favorisent le diabète et les infections.

Combattre l’ostéoporose

Pour combattre l’ostéoporose, la médecine officielle dispose de trois familles chimiques :

  • La calcitonine (Cibacalcine, Cadens, Cabsyn, Mialcalcic)
  • Le raloxifène (Evista, Optruma)
  • Les biphosphonates

La calcitonine est une hormone thyroïdienne hypocalcémiante qui peut provoquer des réactions d’hypersensibilités locales ou généralisées, des manifestations digestives (nausées, diarrhées) ou des bouffées vasomotrices (congestion du visage et des extrémités).

D’origine animale, cette hormone polypeptique peut donner des réactions allergiques et en utilisation prolongée, possibilité de formation d’anticorps qui peut bloquer l’action du produit

Le Raloxifène est associé à un risque thrombo-embolique veineux que l’on retrouve avec le traitement hormonal substitutif (THS) avec prolifération endométriale (saignement, polypes), élévation des transaminases et risque accru de cancers de l’ovaire.

Surtout, on observe des effets ravageurs avec les biphosphonates représentés par plusieurs familles chimiques :

  • Acide alendronique (Fosamax, Fosavance)
  • Acide étidronique (Didronel)
  • Acide risedronique (Actonel)
  • Acide zolédronique (Zometa, Aclasta)
  • Acide ibandronique (Bondronat, Bonviva)
  • Acide tiludronique (Skélid)
  • Acide pamidronique ((Aredia)
  • Acide clodronique (Clastoban, Lytos)

Les biphosphonates ou diphosphonates sont des « inhibiteurs » de la résorption osseuse et sont constitués de deux molécules d’acide phosphorique, associées à du sodium et/ou du chlore ; la base de leur structure n’est pas très éloignée de celle des pesticides organophosphorés !

Ainsi, quoique inhibiteurs de la résorption osseuse, les biphosphonates induisent bel et bien une déminéralisation à l’image de leurs autres effets indésirables (hypocalcémie, augmentation transitoire des transaminases, rares cas d’ostéonécrose de la machoire, d’hyperostéolyse importante, acidose tissulaire avec syndrome hémorragique, douleurs articulaires…).

On constate que ces médicaments obéissent à la fameuse loi d’Arndt-Schulze ou loi d’inversion des effets des médicaments selon la dose dès lors que l’on n’institue qu’un traitement symptomatique !

La raison est liée à l’imbrication évidente des métabolismes du phosphore et du calcium (métabolisme phosphocalcique!) : un excès d’apport alimentaire en phosphore inhibe l’absorption du calcium (mais aussi du fer et du manganèse) et favorise la production de parathormone (PTH) pour pallier le déficit calcique, le tout au prix d’une déminéralisation.

En complément des biphosphonates, les praticiens recommandent la consommation de laits animaux dont on connaît déjà les effets délétères.

Certains aliments protéiques sont plus riches en phosphore que d’autres et au hit-parade des phosphoprotéines alimentaires on trouve le lait de vache, environ 80 % des protéines du lait sont des CASÉINES, c’est-à-dire des phosphoprotéines (elles constituent l’essentiel des fromages !), on imagine la quantité journalière voire pluri-journalière de phosphoprotéines consommée par les Français; et le matraquage publicitaire, pire encore les recommanda-tions médicales n’arrangent rien alors que les laitages sont déjà largement omniprésents dans toute l’alimentation des Français (notamment en cuisine) et dans l’industrie agroalimentaire.

La présence d’un fort contingent de caséines présente deux inconvénients majeurs :
Elles induisent une malabsorption intestinale avec parfois atrophie villositaire, due au passage de macromolécules à travers une paroi intestinale devenue « poreuse » (leaky gut syndrome).
Mais de surcroît la malabsorption perturbe l’assimilation du calcium contenu dans les autres aliments ainsi que celle des autres minéraux nécessaires à la formation de l’os : magnésium, silicium… et bien sûr les vitamines du groupe B en particulier le B6 et le B2

Il en résulte une ostéoporose à première vue paradoxale : en effet non seulement la grande quantité de calcium contenue dans le lait n’est pas assimilée du fait de la malabsorption (à l’instar de ce que l’on observe pour le gluten) et un rapport Calcium/Phosphore (Ca/P) défavorable pour les laits,

Le rapport Ca/P idéal se situe autour de 2 à 2,5 :

  • Jument: Ca/P = 1,66;
  • Vache Ca/P = 1,4;
  • Chèvre: Ca/P = 1,35;
  • Brebis : Ca/P 1,26

Contre toute attente, le lait de brebis et le lait de chèvre sont encore plus inducteurs de malabsorption et de déminéralisation car encore plus riches en phosphoprotéines, le lait de jument étant le moins déminéralisant.

Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre biodisponibilité du calcium mais également, une carence en vitamine B3 et en fin de compte une carence du fameux attelage immunomodulateur comprenant tryptophane, vitamines B3 et B6 et calcium.

C’est donc bien la biodisponibilité du calcium qui est en cause. Or, sans calcium, pas de transmission de l’influx nerveux et donc pas de vie cellulaire. Le fait que certains aliments comme le gluten, les protéines de lait de vache et le soja soient des inducteurs avérés d’atrophie villositaire intestinale est évidemment en lien avec leur capacité à limiter l’absorption intestinale du calcium, à l’instar de nombreuses autres substances antigéniques qu’il convient d’ailleurs de considérer comme des inhibiteurs calciques et donc inducteurs de déminéralisation

Tout est fait pour pousser à la consommation d’un maximum de produits laitiers et pourtant on constate, en France et dans de nombreux pays européens, une augmentation exponentielle des fractures du col du fémur proportionnellement avec l’âge, en particulier chez la femme, et la supplémentation en calcium n’y change rien.

Attention, le tabac et l’alcool favorisent l’ostéoporose !

Autisme

L’autisme est une affection psychiatrique de l’enfant, se traduisant par des troubles du développement cérébral. Les critères du diagnostic sont les suivants

  • Début des symptômes avant l’âge de 3 ans, toujours après les 6 premiers mois de la vie correspondant à l’introduction de farines animales.
  • Quasi constance des troubles digestifs (Hyperperméabilité de l’intestin grêle)
  • Troubles de la socialisation, avec une mauvaise intégration de l’enfant dans sa fratrie ou avec des compagnons de son âge, avec des attitudes de retrait ou d’isolement.
  • Troubles de l’acquisition du langage et dyslexie, troubles de la communication non verbale.
  • Troubles du comportement, qui apparaît, répétitif et stéréotypé, avec un refus très net de changements dans l’environnement (immuabilité).
  • Gesticulations désordonnées, hyperactivité, automutilation, stéréotypie gestuelle.
  • Retard intellectuel plus ou moins important : 25 % des enfants autistes ont un QI supérieur à 70 et 50 % ont un QI inférieur à 50.

Sur le plan moteur, les enfants peuvent avoir des crampes, une hypotonie, des retards moteurs, des crispations et une mauvaise coordination des mouvements, d’autres ne seront touchés que sur le plan psychologique.

L’autisme de l’enfant correspond à la maladie d’Alzheimer du sénior.
Les autistes, asperger, hyperactifs, enfants précoces, enfants « indigo » peuvent présenter ce même bilan biologique

Asperger, est une autre forme d’autisme. Les enfants possèdent le langage, ils sont doués d’une intelligence exceptionnelle et détectés précocement ; en revanche ils ne peuvent communiquer et ne savent pas s’intégrer dans un groupe (l’école) sauf s’ils sont pris en considération. Ils disposent d’un don spécifique, uniquement dans un domaine.

Certains êtres mythiques et génies, tels Einstein, Newton, seraient des autistes aspergers, avec énormément de problèmes de communication. Einstein n’a parlé qu’à cinq ans. Sa grande passion dans sa vie fut les maths et la physique. Paradoxalement, son émotion était assez éteinte. Ils restent cloisonnés dans leur monde et uniquement axés sur un seul domaine.

Expansion de l’autisme

La maladie, qui frappe trois garçons pour une fille, est de plus en plus répandue dans le monde occidental. On estime qu’aux Etats- Unis, le nombre d’enfants autistes s’est multiplié par 5,56 en moins de 100 ans. Aujourd’hui, c’est par centaines de milliers que des autistes, des schizophrènes et d’autres souffriraient de troubles envahissants du comportement sont comptabilisés : un enfant sur 300 en serait atteint.

Parallèlement en Europe, une personne sur 300 serait intolérante au gluten !

Cet accroissement explosif oblige à chercher une modification de l’environnement et une dysbiose (intestin poreux et inflammatoire).

On peut découvrir un terrain « génétique » : on rencontre parfois des jumeaux autistes, des familles dans lesquelles il y a plusieurs autistes, des schizophrènes et d’autres pathologies liées, telles l’Alzheimer.

Ainsi on assiste à une explosion du nombre d’enfants diagnostiqués autistes ou hyperactifs (se situent dans le même registre) qui a augmenté de 500 % au cours de ces dix dernières années, ce qui oriente de plus en plus vers des causes environnementales, une approche jusqu’à présent négligée en France.

Bilan Biologique
  • Vérifier la présence d’intolérances alimentaires (gluten des céréales, caséines des laitages) et la présence des métaux lourds (aluminium, mercure…)
  • Carence en oméga 3
  • Carence en vitamine A (caroténoïdes)
  • Carence en vitamine E, B6, B9 et B12
  • Anémie ferriprive ou macrocytaire par déficit en vitamine B6, B9 et B12
  • Carence en fer, zinc, magnésium et calcium
  • Carence en glutathion, en L. carnitine et glutamine
  • Carence en pré et probiotiques

Ces carences sont dues à l’hyperperméabilité de l’intestin grêle, causée par les aliments intolérants, les métaux lourds et les produits chimiques

Baisse du neuronal Growth factor (NGF) secrété par les neurones, la moelle osseuse et les glandes salivaires et élévations des anticorps anti NGF ; la NGF est un facteur de croissance des neurones et des tissus.

Pathogénie de l’autisme

• Intolérances alimentaires (gluten des céréales, caséines des laitages)
• Rôle des métaux lourds (mercure, aluminium…)

Alimentation et autisme

Depuis longtemps, on sait que l’exclusion du blé et des laits animaux réduit l’autisme. La consommation de ces aliments est aggravante.
Le régime sans gluten et sans caséine occasionne, selon le Professeur Reichelt, une amélioration pour toutes les catégories de comportement chez 81 % des enfants en seulement 3 mois. Une reprise de ces aliments entraîne généralement une rechute.

Les céréales

Par dégradation incomplète, le gluten peut fournir de nombreux peptides qui passent dans la circulation sanguine, du fait de la trop grande perméabilité de l’intestin. Par la suite, le gluten produit de la gliadinomorphine, substance très toxique qui interagit au niveau de la communication entre les neurotransmetteurs et les neurorécepteurs. Par la suite, ces peptides atteignent les récepteurs du cerveau sous forme d’opioïdes.

Ces « peptides opiacés » vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques et favoriser le développement de tout un éventail de désordres comportementaux, allant de l’hyperactivité à l’autisme, en passant par les troubles de la personnalité; l’indifférence, le repli sur soi et l’absence de langage qui en sont les conséquences majeures.

  • Le blé peut être considéré comme un véritable monstre, si l’on tient compte des immenses transformations qu’il a subies à travers les âges. Il est préjudiciable, en raison de la structure de ses protéines et du fait qu’il est toujours cuit. Il faut donc supprimer le pain, les croissants, les gâteaux contenant du blé, les pizzas, les biscuits, les biscottes, les galettes de blé, la farine de blé, les pâtes et les semoules. Le pain complet est pire encore que le pain classique, car il est plus cuit et plus riche en réactions de Maillard (assemblage entre le groupement amine des protéines et le groupement carbonyle des sucres).
  • L’orge, le seigle et l’avoine appartiennent à la famille du blé, mais ont connu beaucoup moins de changements puisqu’ils ont conservé 7 paires de chromosomes. Il faut cependant les abolir, car ils sont toujours absorbés cuits, ce qui leur confère les mêmes inconvénients que le pain d’épeautre (le blé d’origine).
  • Le riz est resté semblable à sa forme sauvage préhistorique. L’expérience montre qu’il n’est presque jamais nocif. Aussi est-il autorisé, aussi bien le riz blanc que le riz complet.
  • Le sarrasin est fort bien toléré par les humains et est donc largement permis.

Laitages et fromages

Les laits animaux font depuis quelque temps, et de façon insistante, l’objet de controverses qui, d’ailleurs, ne font qu’amplifier la défiance du public envers ces laits et leurs dérivés; le problème est que les laitages, avec le blé, règnent en maîtres dans toute l’alimentation du monde occidental et maintenant du monde entier, en ajoutant le soja (altéré par des phytates).

Rappelons que les protéines du lait de vache sont présentes dans tous les laitages (beurre, lait, crème fraîche, yaourt, fromage blanc, fromage, glaces, entremets), mais elles se retrouvent aussi dans des sauces et de nombreux plats cuisinés. Il est nécessaire de vérifier soigneusement toutes les étiquettes.

Les laits animaux présentent en effet plusieurs inconvénients majeurs. Les caséines des laitages de vache forment des casomorphines qui ont le même impact que les peptides nocifs qui encombrent l’organisme et perturbent la gestion de la sérotonine. Cela conduit à des informations excessives transmises par les sens, des insomnies et des réactions impulsives. 80 % environ des protéines du lait sont des caséines qui ne sont autres que des phosphoprotéines (insolubles) : elles constituent l’essentiel des fromages ; (le lait humain quant à lui est très pauvre en caséines). Le problème majeur est lié à l’imbrication des métabolismes du phosphore et du calcium (métabolisme phosphocalcique!): un excès d’apport alimentaire en phosphore inhibe l’absorption du calcium (mais aussi du fer et du manganèse) et favorise la production de parathormone (PTH) pour pallier le déficit calcique, le tout au prix d’une déminéralisation.

C’est le calcium qui assure la perméabilité des membranes et permet conjointement avec le magnésium, le potassium et le phosphatidylinositol, la transmission de l’influx nerveux et donc le maintien de la vie cellulaire.

Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre biodisponibilité du calcium mais également, une carence en vitamine B3 et en fin de compte une carence du fameux attelage immunomodulateur composé de tryptophane — vitamine B3 — calcium — vit. B6 qui débouche sur une maladie auto-immune.

Les métaux lourds

Les métaux lourds sont incriminés : les pays industrialisés sont particulièrement concernés par cette hausse des troubles du comportement. L’une des explications serait l’intoxication lente aux métaux lourds, due principalement aux rejets de mercure et de plomb en quantités considérables par l’industrie dans l’atmosphère… mais également à la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (Mercure, Etain, Argent), les cigarettes (Cadmium), les vaccins (80% contiennent de l’aluminium en guise d’adjuvant pour renforcer l’immunité) et, plus particulièrement, le vaccin rougeole-oreillon-rubéole — ROR (il contient du mercure qui inhibe les oligo-éléments indispensables à l’action des enzymes au niveau des cellules). On inonde de vaccins les bébés dont le système immunitaire n’est pas encore formé, sa mère lui prête son immunité durant 6 mois !

Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, ont en effet une action inhibitrice sur les enzymes, notamment les peptidases, destinées à la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten et de la caséine (présentes dans les produits laitiers et dans la viande de veau et de bœuf).

La série des principales enzymes de désaturation des acides gras saturés, comme la delta-6-désaturase et l’élongase, n’arrivent alors plus à transformer et à métaboliser les graisses animales, les lipides industriels (margarine) et les graisses saturées en acides gras essentiels (oméga 3), responsables de la bonne fluidité membranaire et indispensables pour les cellules nerveuses du cerveau, le système immunitaire, le renouvellement des gaines neuronales et le maintien des fonctions cognitives.

Chez certains enfants génétiquement prédisposés et atteints de troubles graves du comportement ou d’autisme, on a justement identifié une carence de ces mêmes enzymes.

Lorsque ces enzymes sont inhibées par excès de métaux lourds, des psychopathologies lourdes, ou une hyperactivité constante peuvent apparaître chez des enfants jusqu’alors sains.

C’est un véritable empoisonnement chronique qui les atteint. En effet, lorsque les protéines des céréales contenant du gluten et celles du lait de vache ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Les nutriments absorbés par la muqueuse de l’intestin grêle sont récupérés par les veines qui les acheminent au foie. Ces protéines non dégradées irritent la paroi de l’intestin grêle et écartent les cellules intestinales, laissant un plus grand passage aux grosses molécules mal ou non digérées, ainsi que des débris de bactéries de la flore intestinale et les différents produits agressifs (médicaments chimiques, molécules étrangères, aliments antigènes, OGM, antigènes tout venant) qui envahissent alors l’organisme et l’agressent.

En réaction, les cellules de l’immunité fabriquent des anticorps contre ces peptides et débris bactériens. Or, ces anticorps reconnaissent aussi des structures propres à l’individu et se retournent contre elles, créant ainsi une affection auto-immune !

Rappelons que l’intestin jour un rôle si déterminant dans l’organisme qu’on le considère comme un deuxième cerveau. En effet, 200 millions de neurones tapissent les parois de l’intestin, les mêmes que ceux de notre encéphale. Très bavards, ces deux cerveaux dialoguent en permanence.

C’est ainsi que certaines maladies neurologiques ou cérébrales trouveront leur origine dans le côlon ou plus précisément dans l’intestin grêle. Par ailleurs les 100.000 milliards de bactérie qui composent notre flore intestinale, appelée microbiote, pourraient intervenir dans notre comportement. Ainsi la dépression, l’angoisse, les troubles du comportement pourraient survenir du fait d’un déséquilibre existant entre certaines populations bactériennes de l’intestin : tout se passe comme si celles-ci avaient au cours du temps, acquis la possibilité de secréter des neuromédiateurs non identifiés qui agissent directement sur notre cerveau.

C’est ainsi que la prise d’antibiotiques auraient amélioré certains autistes probablement en inhibant l’action des bactéries pathogènes.

Autres hypothèses

Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer le développement de l’autisme :

  • Encrassage de certaines cellules cérébrales, essentiellement neurones et astrocytes par accumulation de déchets extra et intracellulaires.
  • Auto-immunité : possible association entre HLA – DQ2
  • Un rôle favorisant des pesticides contenus dans la nourriture et des antibiotiques largement administrés de nos jours aux jeunes enfants. De tels produits sont agressifs pour la muqueuse intestinale qui devient perméable.
  • Approche psychologique : être attiré par la consommation des produits laitiers signifierait être encore dépendant de sa mère, vouloir « téter sa mère » de façon symbolique. En décodage psychanalytique ou psychologique, on pourrait évoquer un ressenti mal vécu par l’enfant au moment du sevrage : dans le corps et la tête du nourrisson, le sevrage aurait été mal vécu et l’enfant se serait senti séparé de sa mère et frustré au moment de l’introduction du lait de vache. Ce serait donc un « conflit de séparation d’avec la mère » dans un contexte de ne plus recevoir le lait maternel et de le substituer par du lait maternisé. Le lait de vache est alors concomitant à la séparation.
  • Groupes sanguins. Le Dr Peter D’Adamo affirme que les personnes des groupes sanguins O et A (les plus fréquents chez les occidentaux) ne disposent pas de système enzymatique capable de métaboliser les protéines de lait animal. De même, l’homme ne s’est adapté à métaboliser les protéines de blé qu’à partir du groupe sanguin A, ce qui ne signifie pas que les autres groupes le tolèrent, car ils ne savent le digérer que si le nombre de chromosomes est de 7 paires. Le système enzymatique humain n’a pas eu assez de pressions de l’environnement pour faire apparaître des enzymes capables de métaboliser les protéines du lait de vache et de « digérer » le blé au-delà de 7 paires de chromosomes.
  • Les tests à effectuer :
  • Les intolérances alimentaires (gluten, caséines des laitages…)
  • Peptidurie urinaire
  • Métaux lourds
    • Laboratoire Zammaria (Tél : 01 46 47 71 33) ou Laboratoire Philippe Auguste (Tél : 01 43 67 57 00)

Au résultat des tests, procéder à l’éviction des produits intolérants et à la chelation des métaux lourds :

  • Xenosulf : laboratoire Le Stum, téléphone : 02 97 88 15 88
    Ou
  • Kitonorm : laboratoire Han AsiaBiotech, téléphone : 03 88 23 58 31.
Remèdes des Intolérances.
  • Prokytic plantarum K1 : laboratoire Han AsiaBiotech
  • Champignon médicinal Phellinus Linteus , 2 fois 2 gélules par jour pendant 2 mois : laboratoire Mycoceutics, téléphone 03 26 86 34 32
    Les posologies sont celles de l’adulte. Enfant de 10-12 ans, diviser par deux.
Restauration du terrain
  1. Restaurer la muqueuse intestinale
    • Orthoflore (pré et probiotique), une gélule par jour (laboratoire Phyt’Inov, Tél 0041 32 466 89 14)
    • Propolis pure, 4 fois 2 gélules pour un adulte (laboratoire Phyt’Inov)
    • L. Glutamine, 2 gélules de 500 mg (restaure la perméabilité intestinale)
  2. Tuer les germes pathogènes (Candida albicans, Flagelles, E. Coli)
    • Grapex à 66 % (laboratoire Normandy). 3 fois 15 gouttes – 1 mois
    • Mycolia (candidose) (laboratoire Aromalia, tél : 02 99 8000 16). 2 fois 2 gélules – 1 mois
    • Lysovir (virus et bactéries) (laboratoire Phyt’Inov) 2 fois 2 gélules
    • Brocolinum (hélicobacter) (laboratoire Phyt’Inov) 2 gélules
  3. Apports d’enzymes digestives
    • Régulat (laboratoire Normandy)
  4. Apports d’oméga 3 : anti-inflammatoire, améliore la fluidité membranaire
    • Lyprinol (super oméga 3 à base de Krill et de moules fraiches) (laboratoire Phyt’Inov)
  5. Détoxication hépatique
    • Silydium, 1 gélule avant les repas (laboratoire Phyt’Inov)
  6. Médecine orthomoléculaire
    • Algue aphanizoménon : AFALG (laboratoire Phyt’Inov) (L’aliment le plus complet de la planète (115 micro-nutriments) en dose progressive
    • vitamine E, B3, B6, B9, B12, caroténoïdes
    • Oligo-éléments : magnésium, fer (souvent en carence)
    • Acides aminés : glutathion, taurine, carnitine (à haute dose)
    • Coenzyme Q 10 : « booste » les mitochondries (centrales énergétiques). Ail-Co-enzyme Q10 – 2 fois 2 gélules, (laboratoire Phyt’Inov, Tél 0041 32 466 89 14)
    • Pré- et probiotiques : Orthoflore (12 milliards de bactéries) 1 gélule le matin (Laboratoire Phyt’Inov)
Le régime hypotoxique (ancestral)

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient le malade. Le régime comporte des directives essentielles :

  • Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
  • Supprimer tous les laits animaux, les fromages (y compris le yaourt) et leurs dérivés.
  • Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C pour conserver les vitamines.
  • Choisir si possible des aliments « biologiques » proches des produits originels.
  • S’abstenir de prendre des sucres rapides (raffiné, confiture, miel) avant 13 heures (évite les coups de pompes)
  • Privilégiez les oméga 3 (augmentent la fluidité membranaire et combattent l’inflammation)
  • Consommer des huiles de première pression à froid (olive, colza, lin)
  • Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques, des prébiotiques, des acides aminés.

80% des jeunes autistes seraient améliorés, parfois de façon « miraculeuse » par ce régime hypotoxique préconisé par le Dr Jean Seignalet.

Il est inutile de culpabiliser la mère, comme le font certains psychanalystes. Désormais les mamans peuvent se réjouir de trouver la solution à leur souffrance.

Voir livre « les intolérances alimentaires », Editions Guy Trédaniel
Voir « Le nouveau Vous et Votre santé ». Abonnement au 01 44 77 86 46

Cannabis thérapeutique et ses limites

Applications médicales du cannabis

Depuis très longtemps, l’homme utilise le chanvre (nom latin: Cannabis Sativa L.) pour ses fibres et ses graines qui entraient dans la préparation d’aliments à grande valeur nutritive. La culture du chanvre remonte à plusieurs milliers d’années en Chine. Avant notre ère, l’Asie Mineure a été le point de départ de la diffusion du cannabis vers les continents africain et européen, puis, aux XVIe et XVIIe siècles, vers l’Amérique.

Les propriétés psychotropes du cannabis étaient également connues avant l’ère chrétienne et déjà utilisées lors de rites et de cérémonies de guérison. Le chanvre est qualifié de plante sacrée dans le Quatrième des Livres des Véda (Inde, 1500-1300 av. J.-C). elle était considérée comme magique et guérisseuse et dans le Chu-tzu (Chine, env. 300 av. J.-C.). Quant aux nombreuses propriétés thérapeutiques, aujourd’hui redécouvertes, elles étaient surtout connues en Asie centrale, et ont donné lieu à des prescriptions pour traiter certaines maladies neurologiques.

Dans la médecine ayurvédique indienne, le cannabis fait partie des plantes médicinales les plus utilisées. Les préparations à base de cannabis améliorent la qualité du sommeil, permettent de retrouver la bonne humeur, renforcent l’énergie vitale et possèdent des propriétés aphrodisiaques. On administrait du cannabis en cas d’épilepsie, de céphalées, d’hystérie, de névralgies.

Dans le Shen Nung Ben Ts’ao, sont décrites les applications de 300 plantes, dont le cannabis (nom chinois : Má). Le terme « Má » n’est pas sans connotation péjorative, ce qui laisse à penser que les effets secondaires psychotropes étaient déjà connus et souvent qualifiés d’effets indésirables. Lors d’opérations chirurgicales, le célèbre chirurgien chinois Hua T’o (env. 140-200 ans après. J.-C.) recourait au cannabis comme anesthésiant.

Dans le papyrus d’Ebers, datant de l’Egypte pharaonique, le cannabis était utilisé par voie orale, rectale et vaginale, notamment pour soulager les contractions lors de l’accouchement. Les drogues sont fabriquées à partir des produits récoltés sur les plantes de cannabis en fin de floraison. Les plantes femelles sont considérablement plus riches en THC que les plantes mâles.

Les différentes appellations des drogues préparées à partir du cannabis sont le haschich et la marijuana. Le terme de marijuana (herbe de cannabis) vient du mexicain. Il désigne les feuilles et les sommités de la plante. Des noms d’origine anglaise, tels que grass, shit et pot sont également couramment utilisés.

Auparavant, la teneur en THC de la marijuana était significativement plus faible que celle du haschich. Aujourd’hui, il existe des variétés de cannabis pouvant atteindre des concentrations en THC de 10 à 25 %

L’huile de cannabis, dont le taux de THC peut dépasser les 40 %, offre la concentration la plus forte en THC.

Principes actifs thérapeutiques

Aujourd’hui on recense environ 500 constituants naturels du chanvre notamment des acides aminés, des protéines, des sucres, des terpènes, des cannabinoïdes, des flavonoïdes, des vitamines, des hydrocarbures, des alcaloïdes, des aldéhydes, des cétones, des acides gras, des pigments et bien d’autres familles de substances.

Près de 120 de ces composés appartiennent à la seule famille des terpènes, que l’on retrouve dans certaines huiles essentielles.

Chaque plante, prise individuellement, ne contient qu’une partie de l’ensemble de ces 500 molécules naturelles, notamment en fonction de sa variété.

Cannabinoïdes

On a identifié environ 75 types de cannabinoïdes qui se répartissent selon leur structure chimique de base, en dix grands groupes, dont les cinq principaux sont : cannabigerol (CBG), cannabichronae (CBC), cannabidiol (CBD), delta-9-THC (THC) et cannabinol (CBN). Chacun de ces groupes intègre plusieurs types de cannabinoïdes qui se distinguent entre eux notamment par la longueur de la chaîne carbonée constituant ces molécules. Par exemple, neuf types de cannabinoïdes appartiennent au groupe delta-9-THC (THC).

Habituellement seulement trois ou quatre types de cannabinoïdes différents sont présents en concentration significative dans une seule plante, tandis que les autres types ne sont présents qu’en quantités infimes (traces). Les variétés de cannabis à orientation psychotrope, dont sont extraits la marijuana et le haschich, contiennent de fortes teneurs en delta-9-THC allant de 1 à 25 %. Dans le chanvre destiné au textile, en revanche, le taux de cannabidiol (CBD) varie en moyenne entre 0,5 et 1 %. Pour cette variété, et afin d’éviter tout usage à des fins psychotropes, l’Union Européenne autorise un taux de THC maximum de 0,2 %.

Le THC possède un large spectre de propriétés. Ainsi, on lui attribue des effets psychoactifs, mais également la plupart des propriétés médicales concernant ses produits dérivés. Parmi elles, on compte notamment l’effet euphorisant, relaxant des muscles, antiépileptique, antiémétique, sur l’appétit, antibiotique, fébrifuge, bronchodilatateur, tranquillisant, analgésique et réducteur de la pression oculaire. Peut-on évoquer une panacée ? Dans de nombreux pays, les médecins sont autorisés à prescrire du THC, sous sa dénomination pharmacologique internationale

La plus familière et la mieux connue des utilisations du cannabis en médecine moderne est celle d’un antiémétique (traitement des nausées sévères et des vomissements) et cela, notamment, dans le cadre des traitements chimiothérapeutiques ou nucléaires anticancéreux.

EFFETS INDESIRABLES

Le cannabis et le Dronabinol, grâce à leur large spectre d’applications thérapeutiques, peuvent être bénéfiques pour traiter une multitude de maladies et de symptômes. Toutefois ils ne soulagent pas toujours l’ensemble des patients et provoquent parfois des effets secondaires indésirables, voire redoutables.

Paradoxalement, à très forte dose, le cannabis peut déclencher des nausées. Les cannabinoïdes naturels du cannabis agissent sur l’organisme de manière similaire aux endocannabinoïdes, substances endogènes qui exercent une multitude de fonctions dans le corps humain. Ces endocannabinoïdes (du grec endo qui signifie dedans) ou cannabinoïdes endogènes se retrouvent chez les êtres humains, ainsi que chez les vertébrés (mammifères et oiseaux) et un grand nombre d’autres animaux. Les cannabinoïdes naturels, tout comme les endocannabinoïdes, se lient à des sites spécifiques présents à la surface de nombreuses cellules pour déclencher les effets connus. Ces sites spécifiques sont appelés les récepteurs cannabirioïdes. Ensemble, les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes forment le système cannabinoïde endogène (ou endocannabinoïde) qui joue un rôle important, notamment dans la régulation de l’appétit, dans la perception des informations sensorielles ou celles relatives à la douleur ainsi que dans la coordination des mouvements.

Selon l’endroit où se trouvent ces récepteurs, leur activation va provoquer des effets très différents, par exemple une inhibition des voies nerveuses véhiculant la douleur, une inhibition du processus inflammatoire, une modification de la perception du temps, un sentiment d’euphorie et beaucoup d’autres effets péjoratifs.

Les effets thérapeutiques du cannabis ne sont pas ciblés mais affecte l’ensemble de l’organisme. Cela signifie que l’effet, recherché dans un cas, peut être considéré comme étant indésirable dans un autre cas. Ainsi quand on recherche un effet relaxant sur les muscles, parallèlement la prise de poids due à la stimulation de l’appétit est considérée comme un effet secondaire. Dans d’autres cas, les propriétés sédatives ou modificatrices de l’humeur peuvent également représenter des effets indésirables. C’est ce qui se produit souvent lorsque des doses élevées de cannabis sont nécessaires pour obtenir les effets thérapeutiques recherchés.

Les effets secondaires aigus du cannabis concernent principalement le psychisme et les facultés intellectuelles des consommateurs. Quant aux effets physiques aigus, ils touchent surtout le système cardio-vasculaire.

Effets psychoactifs

Les consommateurs de cannabis récréatifs, en bonne santé, recherchent en premier lieu des effets psychoactifs agréables Les effets psychotropes du cannabis sont généralement décrits comme des expériences relaxantes, de bien-être, d’un état proche de celui du rêve, de modifications de la perception temporelle avec l’impression que le temps dure plus longtemps, d’associations d’idées parfois associées à des troubles de la mémoire à court terme et de perceptions sensorielles accrues.

Il est responsable de l’ivresse cannabique, désignée par le terme « high ». D’autres effets désagréables se produisent, tels que des peurs et de l’anxiété pouvant parfois provoquer des crises de panique. Des phases de grand bien-être peuvent succéder à des phases d’angoise. Si le cannabis, pris à doses minimes, s’avère efficace dans de nombreuses pathologies, on en connaît les revers de la médaille.

Le cannabis et le THC provoquent des troubles de la mémoire, de l’attention, de la réactivité, de la motricité fine et de la coordination locomotrice, diminuant ainsi considérablement la capacité d’effectuer un travail physique complexe, comme conduire un véhicule ou effectuer des tâches nécessitant un important effort intellectuel.

Effets secondaires handicapants

Parmi les possibles effets secondaires physiques aigus figurent la réduction de la salivation accompagnée de sensations de bouche et de gorge sèches, l’accélération du rythme cardiaque, le rougissement des yeux, la baisse de la tension artérielle en position debout, des sensations de vertiges. L’accélération du rythme cardiaque et la baisse de la tension artérielle peuvent représenter des effets dangereux pour des personnes souffrant de troubles cardiaques graves. De nombreux effets sur le système immunitaire, les hormones, les voies respiratoires, le psychisme et la faculté de penser ont déjà été décrits. Des effets nocifs sur les voies respiratoires apparaissent uniquement avec les cigarettes de cannabis.

Certes les dangers que fait courir l’imprégnation cannabique sont moindres que ceux de l’ivresse alcoolique, mais ils sont néanmoins réels. Contrairement au mythe qui veut que personne n’ait jamais été accidenté en utilisant du cannabis, il ne fait aucun doute qu’un certain nombre d’accidents mortels se sont bien produits. En 2011, on a recensé 220 accidents mortels dûs à la prise de cannabis.

Le cannabis altère différentes capacités nécessaires à la conduite automobile, notamment : la capacité à rouler droit, la capacité à évaluer la vitesse et les distances, la vision périphérique et la coordination dans l’exécution de tâches complexes. L’équilibre et la contraction musculaire sont également affectés.

L’un des effets les plus déconcertants du cannabis est qu’il rend étrange les choses les plus familières. Les conducteurs ont soudain l’impression d’être perdus dans le quartier où ils habitent ou bien ils oublient de prendre la bonne sortie d’autoroute.

Des études ont prouvé que le cannabis peut déclencher ou aggraver une schizophrénie, ou une psychose chez des personnes prédisposées à ce type de trouble. Les adolescents sont plus particulièrement concernés.

Pour la plupart des usagers, l’affaiblissement intellectuel est le plus important des effets secondaires indésirables dus à l’intoxication. Le cannabis peut sérieusement interférer avec les capacités intellectuelles telles que la mémorisation, l’attention, la capacité à garder le cap et la coordination motrice dans l’exécution de tâches complexes. Beaucoup de consommateurs ont des difficultés à travailler, à étudier ou à remplir des tâches complexes quand ils sont sous son influence. Certains usagers développent une résistance à ces effets pervers après une période d’utilisation chronique. Ils contrebalancent cet état et ajustent leur activité d’une façon relativement satisfaisante. Sans oublier qu’un certain nombre d’entre eux peuvent subir des effets secondaires sans en prendre conscience dans un premier temps.

Les consommateurs affirment que le cannabis améliore leur productivité, notamment si le travail à exécuter réclame de la créativité et une implication personnelle, ou bien dans le cas de tâches routinières et répétitives qui génèrent l’ennui. Mais aucune étude scientifique n’a pu confirmer ces affirmations.

Des tests psychologiques montrent que les gros usagers de cannabis sont plus facilement distraits de leurs tâches et moins attentifs à maintenir la continuité d’une action. Les problèmes de ce genre sont plutôt le lot de l’usage récréatif abusif et ne seraient pas réellement significatifs pour ceux qui en font un usage thérapeutique. Bien des usagers affirment que le cannabis les soulage lors de la douleur, de l’inconfort physique et des souffrances incapacitantes.

Après trois à quatre semaines d’arrêt de cannabis, les facultés intellectuelles redeviennent normales. En revanche, chez les enfants et les adolescents les effets du cannabis peuvent se prolonger.

Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que l’équation bénéfice-risque s’applique à tout remède.

Aujourd’hui, le cannabis vendu dans la rue contient en moyenne 6 % de THC (tétrahydrocannabinol, la principale molécule active du cannabis), les dealers sont des businessmen qui ont très bien compris les règles du capitalisme. En douze ans, le taux moyen de THC a été multiplié par deux. Il était d’environ 6% en 2000, il est aujourd’hui de 12%. Un tiers des résines présente un THC supérieur à 15%. L’année 2012 a vu apparaître des « boules » d’environ 200 g d’une résine marocaine qui affiche un taux record de 25%. Lorsque la police effectue des perquisitions, on s’aperçoit qu’il s’agit de supermarchés où le cannabis côtoie l’héroïne et la cocaïne.

Nous savons, aujourd’hui qu’il existe des stocks mondiaux très importants de cocaïne.

Si le cannabis est légalisé les trafiquants inonderont le marché français de cocaïne, comme cela a été vu au Portugal et aux Pays-Bas et en créant une nouvelle addiction chez les jeunes, qui sont le public le plus sensible.

L’usage du cannabis doit demeurer un interdit sauf dans les applications thérapeutiques à dose très basse.

Bronchiolite du nourrisson

La bronchiolite aiguë est une infection virale respiratoire, épidémique et saisonnière.

Le virus respiratoire syncytial (VRS) en est le principal agent causal. Ce virus, très contagieux, ne donnera qu’un banal rhume aux parents, mais peut vite dégénérer en bronchiolite chez les très jeunes enfants.

Cette pathologie, à la fréquence croissante, concerne environ 30% des nourrissons de moins de 24 mois, 500 000 bébés chaque hiver. Elle représente une affection nécessitant une prise en charge urgente.

SIGNES ET SYMPTÔMES

Elle débute par une rhinopharyngite.
Deux ou trois jours plus tard, apparaissent des signes respiratoires qui s’aggravent progressivement avec une toux sèche, évoluant par quintes, accompagnées d’une respiration accélérée et difficile : le thorax se soulève mal et les côtes deviennent visibles à l’inspiration Le nez se pince ; le bébé geint. Il existe également un sifflement à l’expiration (wheezing) que l’on entend distinctement.

CONSEILS

La bronchiolite est très impressionnante, mais dans la grande majorité des cas, elle ne nécessite pas d’hospitalisa- tion et guérit en quelques jours.
Indissociable de la bronchiolite, la kinésithérapie respiratoire apporte un grand soulagement en aidant l’enfant à respirer.

Quelques mesures de prévention simples peuvent éviter au virus d’arriver jusqu’aux bronches de bébé :

  • Se laver les mains systématiquement avec du savon avant de vous occuper de votre enfant.
  • Éviter d’embrasser votre enfant sur le visage si vous avez un petit rhume et exigez la même mesure de prudence de tous vos proches, amis, visiteurs ?
  • Éviter de fumer près de votre bébé.
  • Ne pas passer les tétines d’un enfant à l’autre sans les avoir très soigneusement nettoyées.
  • Traiter très rapidement tout rhume qui commence chez un nourrisson et veiller à ce que son nez ne reste pas bouché (le meilleur moyen pour que le virus gagne les bronches).

HOMEOPATHIE

En homéopathie, on dispose de remèdes contre les spasmes et l’hypersecrétion.

1/ Les médicaments du spasme
  • Arsenicum album 9 CH ; 5 granules, 3 fois par jour jusqu’à amélioration. Atteinte de l’état général. Aggravation entre 1 h et 3 h du matin. Sibilances.
  • Cuprum metallicum 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Spasme et dypsnée. Le nourrisson garde les poings serrés.
  • Ethyl sulfur dichloratum (ypérite) 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux suffocante.
  • Sambucus 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Quintes asphyxiantes aggravées vers minuit. Obstruction nasale.
  • Spongia 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux rauque et sifflante, aggravée couché.
2/ Les médicaments de la sécrétion
  • Antimonium tartaricum 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux épuisante. Encombrement bronchique.
  • Blatta orientalis 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Dypsnée.
Encombrement bronchique
  • lpeca 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux sifflante. Face pâle.
Vomissements glaireux ou alimentaires
  • Kalium carbonicum 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Expectoration de petits crachats difficiles à expul­ser. Amélioration assis. Aggravation vers 3 h du matin.
3/ Prescription type
  • Antimonium tartaricum 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à lui donner en 4 fois par jour, en cas d’aggravation de l’encombrement.
  • Aviaire 9 CH : une dose unique dans un peu d’eau. Sur les antécédents infectieux ORL.
  • Ethyl sulfur dichloratum (ypérite) 9 CH : 5 granules, 2 fois par jour pour la suffocation intense et l’encombrement.
  • Ipeca 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à lui donner en 4 fois par jour (sur les symptômes de spasmes, dyspnée, sibilances, langue propre).
  • Phosphorus 9 CH : 5 granules, 2 fois par jour, sur l’hypersécrétion bronchique et l’apparition d’une fièvre, soif, rougeur du visage et appétit conservé + 5 séances de kinésithérapie respiratoires pour évacuer les sécrétions. Elles peuvent être responsables, après la phase aiguë, de réactivité bronchique exacerbée, se traduisant par une persistance des symptômes respiratoires, voire de complications plus importantes (asthme ou lésions bronchiques)
4/ Pour éviter les récidives
  • Aviaire 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Affections ORL à répétition ; avec tendance aux bronchites et otites.
  • Arsenicum album 15 CH: 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Alternance de bronchites asthmatiformes, otites, gastro-entérites et eczéma.
  • Natrum muriaticum 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Rhinopharyngite à répétition ; peau sèche. Enfant de faible poids.
  • Phosphorus 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Bronchiolites d’emblée graves, évoluant vers un foyer pulmonaire inflammatoire et/ou infectieux. Toux persistante.
  • Pulsatilla 15 CH + Phosphorus 15 CH + Aviaire 15 CH: 1 dose, 1 à
    2 fois par mois. Toux nocturne persistante. Expectoration traînante.
  • Silicea 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Infection à répétition. Transpiration de la tête et des pieds. Amaigrissement. Adénopathies cervicales.
  • Sulfur iodatum 15 CH: 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Infections virales à répétition. Adénopathie.
En intervenant lors des phases aiguës, mais également en limitant les risques de récidive, l’homéopathie représente la possibilité de répondre autrement et efficacement.

AROMATHERAPIE

Lotion cutanée (flacon de 30 ml) :

  • HE Hysope rameaux couchées (surtout pas HE Hysope officinale!) 6 ml
  • HE Bois de rose 3 ml
  • HE Matricaire 3 ml
  • HE Ravintsara 3 ml
  • HV Noisette 12 ml
    Appliquer : 8 gouttes du mélange sur le thorax et 8 gouttes sur le haut du dos 4 fois par jour pendant une semaine.

Autre voie cutanée :

  • H.E. Ammi visnaga 0,5 ml
  • H.E. Hyssopus off ssp decumbens 4 ml
  • H.E. Inula graveolens 0,5 ml
  • H.E. Tanacetum annuum 1 ml
  • H.E. Aniba rosaeodora 2 ml
  • Transcutol qsp 30 ml

Posologie bébé :
Appliquez 8 gouttes 6 fois par jour sur le thorax pendant 5 jours puis, 30 minutes après l’application, faire de la kiné respiratoire

Voie rectale

  • HE Inula graveolens 5 mg
  • HE Tanacetum annuum 5 mg
  • HE Ammi visnaga 5 mg
  • HE Ravensara aromatica 20 mg
  • HE Hyssopus off ssp decumbens 20 mg
  • Whitespsol ou ASB2X QS pour faire 1 suppo de 1 suppo dt 20

Posologie bébé :
1 suppo par jour pendant 7 jours

CONTACT
Nom*
Prénom*
Email*
Votre demande :*
Word Verification: