Aux Vertus des Plantes
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Phyto-Aromes

HE Citronnelle ou verveine des Indes

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Indications (VT +) :

  • Insuffisances digestive et hépatique ++
  • Cellulite ++
  • Artérite +
  • Dystonie neurovégétative +++

Contre-indications : Aucune connue, mais irritante en usage externe

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Néflier

Riche en sucre, en tanin, en acides, la Nèfle n’est pas si méprisable : très digestive, elle est supportée par les estomacs les plus délicats.

Elle est aussi extrêmement précieuse dans les diarrhées dysentériques, l’entérite rebelle : non seulement elle arrête le flux, mais elle fortifie aussi les muqueuses intestinales, à tel point que le malade peut, petit à petit, relâcher son régime.

Les feuilles, astringentes elles aussi, sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.



 

Pensée sauvage

On utilise soit la plante entière fleurie, soit les fleurs seules, leurs propriétés étant les mêmes.

La Pensée sauvage est une de nos meilleures plantes dépuratives, à la fois laxative et diurétique.

On l’utilise contre les rhumatismes, mais surtout contre toutes les maladies de peau : dartres, eczéma, herpès, acné, psoriasis, furonculose et, en général, toutes les dermatoses d’origine neuro-arthritique.

Elle est renommée aussi contre les croûtes de lait et l’impétigo des enfants.

La racine est vomitive, comme celle de la violette.



Dentelaire

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La racine de Dentelaire passait autrefois pour guérir les maux de dents (d’où le nom de la plante). Toxique, on ne l’utilisait que pour l’usage externe. Réputée jadis pour guérir la gale et les cancers de la peau, d’où lui vient son nom populaire, on ne l’emploie plus que fort peu de nos jours.

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Fraisier

Les racines, les feuilles et feuilles sont depuis longtemps utilisées contre les affections du rein et de la vessie et contre les calculs urinaires. Elles se montrent aussi fort efficaces contre le rhumatisme et la goutte. Astringentes, elles sont excellentes contre les diarrhées, les entérites, et en gargarismes, contre l’angine.
La Fraise, à elle seule, mérite bien le nom de « bienfait des dieux » que lui donna l’illustre Linné, guéri grâce à elle d’une goutte opiniâtre.
Lobelius, à la Renaissance, avait déjà souligné ses propriétés diurétiques si remarquables « qu’elle est capable de rompre même les plus gros calculs ». Boerhaave, au XVIIIème siècle, l’utilisait non seulement contre la goutte, mais aussi contre la phtisie.
Grâce à son effet à la fois diurétique et laxatif, la Fraise est recommandée dans toutes les maladies de pléthore, c’est-à-dire arthritisme, rhumatisme, artériosclérose, lithiases, affections du foie, etc. Une cure de Fraises en saison est alors extrêmement bénéfique. Possédant une grande valeur nutritive, dont une teneur en fer qui mérite d’être signalée, la Fraise est recommandée aux affaiblis et aux tuberculeux. Elle peut aussi entrer dans le régime des diabétiques, son sucre étant de la lévulose (Dr Leclerc).
Enfin, Eugène Gley lui a trouvé des propriétés hypotensives.
Un seul inconvénient à la consommation des Fraises, pour certains défavorisés : l’urticaire. Pour éviter, on peut essayer de pratiquer une espèce de désensibilisation en prenant chaque jour, pendant une semaine, une petite parcelle de fraise écrasée, insuffisante par elle-même à déclencher l’urticaire. On peut encore mettre à fondre sous la langue, une demi-heure avant les repas aux Fraises, un petit morceau de fruit. Enfin, le vin ayant des propriétés anaphylactiques, on peut aussi écraser les Fraises dans du vin rouge, un quart d’heure avant de s’en régaler, comme le conseil Weissenbach.
Pour l’usage externe, la Fraise est renommée pour ses propriétés embellissantes. La belle Mme Tallien, Notre-Dame de Thermidor, ne prenait-elle pas des bains d’eau de Fraise pour entretenir l’éclat de son teint ? Dix kilos de Fraises étaient nécessaire, ce qui ne met pas la beauté, évidemment, à la portée de tout le monde.





Fusain

Purgatif et émétique violent, le Fusain, trop dangereux, n’est plus utilisé pour l’usage interne. On l’employait jadis dans les campagnes, soit à la dose de 3 ou 4 fruits, soit en infusion de 5 g de jeunes pousses, soit, selon Cazin, en infusion de feuilles ou de fruits à la dose de 5 à 10 g par litre.
On l’utilise encore, parfois, contre la gale et les poux.

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L’écorce de la racine d’un autre Fusain, originaire de l’Amérique septentrionale, le Fusain noir pourpré (Evonymus atropurpureus), est employée par les Indiens, sous le nom de Wahoo, comme remède souverain de l’hydropisie et des maladies de foie. On utilise en thérapeutique l’extrait de cette écorce sous le nom d’évonymine, comme cholagogue et laxatif.




Fenugrec

Les anciens Egyptiens utilisaient déjà le Fenugrec pour donner de l’embonpoint, et l’Orient l’a employé de temps immémorial pour donner à se femmes la beauté plantureuse en honneur dans le monde oriental. Il entrait aussi dans l’alimentation des athlètes et des gladiateurs, afin de leur faire prendre du poids et de leur donner des mensurations avantageuses. Le Fenugrec est toujours utilisé pour faire engraisser les maigres, et ses propriétés reconstituantes le font apprécier au cours des convalescences de maladies infectieuses ou dans la tuberculose. Les Arabes l’emploient aussi comme aphrodisiaque. Bourquelot et Hérissey, d’autre part, ont signalé dans la graine la présence d’un ferment soluble particulier, agissant sur les hydrates de carbone pour les transformer en sucres réducteurs assimilables. Certains auteurs ont, en conséquence, préconisé l’utilisation de la graine de Fenugrec dans le traitement du diabète.
Le seul ennui réside dans l’odeur et le goût désagréables de la graine, attribués à l’action d’une diastase. On y remédie soit en stabilisant la plante fraîche, soit en traitant les graines par des dissolvants appropriés. On conseille aussi de faire germer la graine, puis de dessécher à four doux la graine germée.
Pour l’usage externe, le Fenugrec, adoucissant et émollient, révèle des propriétés résolutives non négligeables. Il mûrit et résout les abcès, les lymphangites, les panaris, les furoncles. Il est utilisé avec succès contre les plaques de cellulite souvent douloureuses. La farine de graines peut s’utiliser en cataplasme, comme la farine de Lin, certains trouvant même sa vertu curative supérieure à cette dernière.




Lamier blanc

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Depuis longtemps, le Lamier blanc est un remède populaire réputé contre les pertes blanches. Dodoens, déjà, le signalait pour cette vertu. Florain mettait ses propriétés astringentes à profit contre les hémorragies. Le Dr Leclerc, après l’avoir étudié, le recommandait à la fois contre la leucorrhée et les pertes utérines. Bien qu’assez peu utilisée de nos jours, la plante est utile dans les fleurs blanches, les règles trop abondantes des jeunes filles anémiées, la diarrhée et les crachements de sang.

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HE Citronnier dit “zeste de citron”

Indications (VT +) :

  • Infection respiratoire
  • Petite insuffisance hépatique +++, insuffisance digestive ++
  • Coliques néphrétiques ++
  • Insomnie, cauchemars +
  • Hémogliase +, insuffisance veineuse, phlébite, thrombose +
  • Désinfection de l’air (cabinets médicaux, milieux hospitaliers, crèches) +++
  • Périodes de maladies contagieuses ++

Contre-indications : Usage cutané avec exposition au soleil (très photosensibilisante) ; dermoagressive (le limonène temporise l’effet agressif des citrals)





Ratanhia

C’est la racine fournie par Krameria triandra, de la famille des Papilionacées, arbuste rampant des lieux arides et sablonneux du Pérou, de la Nouvelle-Grenade et du Brésil. L’écorce de cette racine, très riche en tanin, est un astringent puissant utilisé dans les diarrhées chroniques, les hémorragies, les hémorroïdes, les fissures anales. C’est aussi un excellent dentifrice. Les dames de Lima s’en servaient, de temps immémorial, pour cet usage : c’est à cause de cela que Ruiz s’intéressa à cette racine, l’étudia et l’appela d’ailleurs Raiz para los dientes (racine pour les dents).




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