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Syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien est un ensemble de signes fonctionnels et physiques lié à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet par sa compression (par élévation de la pression au sein du canal carpien).

Le sujet atteint ressent un engourdissement (hypoesthésie), une dysesthésie, une paresthésie (fourmillements) des doigts “médians”, une douleur de la main irradiant au bras et un déficit moteur, avant tout, des antépulseurs de la colonne du pouce.

Le canal carpien est la zone de transition entre l’avant-bras et la main. Il est situé dans le talon de la main. Il forme un défilé ostéofibreux inextensible, plus étroit à ce niveau qu’à l’avant-bras ou la main.

Cette zone représente une arche, délimitée par la deuxième rangée des os du carpe (entre l’hamulus de l’hamatum et le trapèze) et fermée à la face ventrale par le ligament annulaire antérieur du carpe (également appelé retinaculum des fléchisseurs).

À l’intérieur de cette structure circulent les tendons fléchisseurs des doigts (les extrinsèques de la main : long fléchisseur du pouce et huit tendons fléchisseurs superficiels et profond des quatre doigts longs) et le nerf médian. L’artère et le nerf ulnaire (cubital) cheminent dans une loge indépendante située sur le bord interne : la loge de Guyon. Le fléchisseur radial du carpe (FRC) a sa propre loge, à l’intérieur de la concavité du trapèze.

Lorsqu’il existe un œdème ou une atteinte inflammatoire de la gaine des muscles fléchisseurs (synovites), il en résulte une augmentation de la pression intracanalaire entraînant une compression du nerf médian, responsable du syndrome. Cette compression peut entraîner jusqu’à la lésion irréversible du nerf.

Épidémiologie

L’incidence annuelle aux États-Unis est d’un peu plus de 400 cas pour 100 000 habitants, dont un tiers se fait opérer. Il atteint deux fois plus la femme et survient à un âge plus avancé chez l’homme. Plus de la moitié des cas sont bilatéraux. Il représente près de 90 % des causes de compression basse du nerf médian.

Il s’agit de l’atteinte la plus répandue en France en médecine du travail parmi les troubles musculosquelettiques. La compression du nerf médian passerait à la chronicité (arrêts de travail en série…) avec handicap avéré dans 5 à 10 % des cas.

Causes et facteurs favorisants

Le syndrome du canal carpien a pour origine une compression du nerf médian dans un canal inextensible, constitué par les os du carpe en arrière et par le ligament annulaire antérieur du carpe en avant.

Il existe 2 mécanismes différents de compression :

  • Par augmentation du volume des tendons (suite une sollicitation importante, gestes répétitifs, combinés à de la force, tractions et frottements des tendons trop importants). Quand ces structures s’inflamment, elles enflent (tendinites ou ténosynovites), elles compriment le nerf médian. Et plus elles frottent les unes contre les autres, plus le réflexe inflammatoire est entretenu.
  • Par diminution du diamètre du canal carpien, quand la face antérieure du poignet est en appui sur une surface (sur le bord d’un bureau par exemple, ou lorsque des frappes régulières sont appliquées avec la paume de la main), ou quand le poignet est en hyper-extension : certains os du carpe vont glisser vers l’avant comme l’hamatum couplé au fait que le ligament annulaire se tend faisant comme la corde d’un arc, diminuant ainsi le diamètre du canal, et comprimant le nerf médian et les tendons sur les os du carpe.
    Il existe en théorie de multiples facteurs favorisants connus et décrits mais relativement rares : anomalies osseuses saillant dans le canal, modifications hormonales chez la femme, dialyse rénale, obésité (surtout chez le patient jeune), etc. Il semble exister également une prédisposition génétique.

Le syndrome est plus fréquent en cas de diabète, d’hypothyroïdie, de myélome ou de sarcoïdose. La grossesse peut être un facteur favorisant.

Des éléments faisant partie de l’environnement de travail peuvent aussi expliquer l’apparition de ce syndrome : travail au froid, ergonomie du poste de travail…

Symptômes

Les symptômes siègent sur la totalité ou sur une partie seulement du territoire anatomique du nerf médian. Ils prédominent sur la face palmaire des trois premiers doigts et sont parfois décrits par les malades comme atteignant toute la main. Le syndrome du canal carpien se présente de manière bilatérale dans plus de la moitié des cas.

Le syndrome s’exprime par des picotements, des engourdissements, des fourmillements ou des décharges électriques dans les doigts. Il oblige le malade à mobiliser sa main. Le malade dit souvent que sa main lui paraît gonflée, engourdie, endormie, morte, que sa circulation semble arrêtée, qu’il se sent maladroit. Il existe une faiblesse de la pince pouce-index, une diminution de la masse musculaire (amyotrophie) de l’éminence thénar (sous le pouce), une sensation de doigts boudinés. L’apparition est habituellement progressive et la forme aiguë reste assez rare.

Typiquement, les douleurs sont nocturnes, réveillant le malade, l’obligeant à se lever (acroparesthésies nocturnes). Elles peuvent apparaître seulement au petit matin ou se répéter plusieurs fois dans la nuit. Dans la journée, les douleurs peuvent être déclenchées par certains mouvements ou par le maintien de position lors d’activités telles que téléphoner, lire le journal, conduire, tricoter… Des activités manuelles professionnelles ou de loisirs, exceptionnelles ou habituelles (tels que des jeux vidéo sur ordinateur), mais intenses, sont parfois à l’origine de l’apparition du syndrome.

Examen clinique

L’examen clinique retrouve parfois des troubles vasomoteurs (acrocyanose ou doigts bleus, parfois accompagnés de douleurs dans le cadre d’un syndrome de Raynaud).

L’altération de la sensibilité de la main peut être détectée par un test de Weber.

L’examen de l’atteinte musculaire montre qu’il peut exister une perte du « O » parfait lors de l’opposition du pouce. La perte de la force musculaire peut être attestée au dynamomètre de Jamar. C’est surtout le déficit des antépulseurs de la colonne du pouce (antépulsion contrariée, mesurable) qui est très constant.

La percussion de la face antérieure du carpe peut provoquer des fourmillements (signe de Tinel), de même que l’hyperflexion du poignet (signe de Phalen). La compression du poignet avec un garrot peut provoquer l’apparition d’une douleur au bout de trente secondes.

Examens complémentaires

L’électromyogramme (EMG), utilisé pour la première fois par Simpson en 1956 sert à confirmer l’atteinte du nerf médian et permettrait pour certains d’apprécier l’importance des lésions nerveuses. Il montre une augmentation de la latence motrice et diminution de la conduction nerveuse. Un EMG normal permettrait, selon certains, quant à lui d’exclure de façon presque certaine une forme sévère de syndrome du canal carpien : ont été décrites en fait des formes sévères à examen électrique “normal”.

Sauf cas très particuliers, polyarthrite rhumatoïde, hémodialyse, ou luxation antérieure du semi-lunaire, la dépense pour une radio de routine est excessive. La radiographie du poignet, selon l’incidence du canal carpien (main collée à la plaque, et avant-bras perpendiculaire), permettrait exceptionnellement d’en apprécier le mécanisme. Par contre, la comparaison de deux clichés de face montrerait volontiers du côté le plus atteint une déminéralisation (par défaut d’utilisation) dans des cas avérés..

Une très bonne échographie du tronc nerveux pourrait être intéressante dans la grande majorité des formes communes.

Les autres examens d’imagerie (scanner, imagerie par résonance magnétique) ne sont pas faits systématiquement, et cela, même en cas, notamment, d’échec d’une intervention chirurgicale (la libération a été en règle générale insuffisante : incision “trop” haute ou “trop” basse et “pas assez” longue”), ou de formes atypiques (formes à l’effort ou compression extrinsèque).

Le bilan biologique ne montre rien de particulier. Il faut rechercher systématiquement un diabète, association non exceptionnelle et qui favorise une extension de la compression à la partie “haute” du ligament annulaire, source de “mauvais résultat” si méconnue.

Diagnostic différentiel

Les plus courants sont les atteintes des racines nerveuses C6-C7, le syndrome de la traversée thoracobrachiale et les neuropathies périphériques, syndrome du rond pronateur, atteinte du nerf interosseux antérieur.

Traitement

Il ne faut pas attendre les complications pour traiter. Quand il y a perte de la sensibilité digitale ou fonte musculaire, le nerf est en général sévèrement atteint. Dans les formes légères ou modérées un traitement médical, conservateur, peut être proposé. Dans les formes plus sévères la chirurgie est préférable. Les formes sévères surviennent le plus souvent chez les personnes âgées. Il peut y avoir toutefois des améliorations spontanées.

Les récidives ne sont pas rares après traitement médical, mais sont exceptionnelles après chirurgie.

 

 

 

Régime Kousmine

La méthode Kousmine repose sur cinq piliers fondamentaux :

  • Rééquilibrage de l’alimentation
    • en réhabilitant les céréales complètes, huiles obtenues par première pression à froid, sucre brun de canne ou miel, fruits et légumes crus ou cuits…)
    • en freinant la surconsommation de certains autres (comme les margarines)
  • Hygiène intestinale :
    • bannir une alimentation trop riche en sucres et en protéines, qui favorisent le développement d’une flore de putréfaction intestinale, source de maladies
    • recourir parfois à la diète et lavements
  • Vérifier l’équilibre acido-basique urinaire :
    • lutter contre une acidification anormale provoquée par le manque de certains oligo-éléments et vitamines
  • Complémentation en nutriments en cas de carences minérales et vitaminiques
  • Implications psychiques de la maladie
COMPOSITION DES REPAS
Le PETIT-DEJEUNER VITALITE du matin

Au lieu du traditionnel café au lait, pain beurre et confiture

=> du thé léger et de la crème budwig, qui comprend :

  • Battre énergiquement pour émulsionner l’ensemble :
    • 4 cuillères à café de fromage blanc maigre à 0%
    • 2 cuillères à café d’huile vierge biologique de première pression à froid
      riche en acides gras polyinsaturés essentiels pour le bon fonctionnement de nos cellules (système nerveux et muqueuse intestinale) et une bonne immunité (précurseurs des prostaglandines) :

      • huile de lin : irremplaçable pour les maladies liées à une déficience du système immunitaire et les problèmes intestinaux (constipation, diverticules…)
      •  On peut la remplacer par de l’huile de Cameline ou de perilla, de noix ou de colza
  • Ajouter :
    • jus d’1/2 citron : Riche en vitamine C, B, P, en carotène, en pro vitamine A, en sels minéraux, il est antioxydant et alcalinisant malgré son acidité. Il favorise la fixation du calcium et des autres sels minéraux. Il est antiseptique, bactéricide, tonique, hypotenseur et détoxiquant
    • 1 banane biologique mûre écrasée (potassium, fer, magnésium) ou 2 cc de miel non chauffé (minéraux, vitamines, levures, aliment reconstituant, vivant),
    • 2 cc de céréales complètes (source de fibres et de sucres lents, de protéines, de vitamines du groupe B) crues fraîchement moulues (évite l’oxydation) :
      • Sarrasin : doux et émollient, riche en minéraux, sans gluten, vit P, lutte contre la diarrhée.
      • Avoine : fortifiante et stimulante (hiver), riche en phosphore, lutte contre la constipation.
      • Orge : rafraîchissante (été), riche en phosphore, favorise la lactation.
      • Millet : riche en vitamine A et en silice, reminéralisante, sans gluten.
      • Riz : équilibré, digeste, nutritif et sain, sans gluten.
      • Ne pas utiliser de blé ni de seigle.
    • 1-2 cc de graines oléagineuses complètes crues, fraîchement moulues : lin (vitamine F et mucilages), sésame (protéines et calcium), tournesol (protéines, vitamines  F, E), noix ou amandes (protéines, calcium, magnésium, vitamine E), pignons (vitamines B1, B2, PP, phosphore, fer, calcium), noisettes, graines de courges,
    • fruits de saison doux, bien mûrs, non traités et non irradié, entiers, en morceaux, râpés ou mixés (sauf agrumes : oranges, ananas, pamplemousses… trop acides le matin) : varier pommes, poires, fraises, framboises, cassis pèches, abricots très mûrs, raisins
  • Possibilité de :
    • remplacer le fromage blanc par du yaourt de soja
    • jamais de blé cru, ni dérivés de blé (épeautre, etc…), ni de seigle
    • n’utiliser qu’une seule céréale et un seul oléagineux – à varier chaque jour
    • moudre impérativement le jour même
 LE MIDI
  1. Manger des légumes crus en salades panachées, additionnés d’une émulsion de fromage ou yogourt + huile pressée à froid, persil frais ou surgelé, sel de Guérande, poivre et jus de citron ou de pomme
  2. Légumes et des pommes de terre cuite à la vapeur, utiliser un ultra cuiseur, ultra rapide ou une marmite pour la cuisson à basse température (magasins spéciaux)
  3. Foie au moins une fois par semaine ou de la viande ou du poisson maigre, cuit sans matières grasses du tout
    Pour les végétariens : du fromage, de préférence maigre ou un œuf à la coque
  4. Une bonne ration de céréales complètes, entières ou concassées ou fraîchement moulues, cuites en potages ou plats, sous forme de bouillies ou de biftecks, blé, seigle, avoine, orge, millet, maïs, sarrasin ou riz complet
LE GOÛTER

Ceux qui ont soif ou faim ont avantage à consommer des fruits crus, le cas échéant des fruits secs ou des noix et de boire des jus de fruits fraîchement pressés.

Pas de pâtisseries du commerce avec des graisses artificielles, du sucre raffiné et de la farine blanche, privée des ses vitamines naturelles.

LE SOIR à prendre le plus tôt possible

Sans viande, conçu selon les mêmes principes que celui de midi.

Krill

Le krill est le nom générique (d’origine norvégienne) des petites crevettes des eaux froides.

Il représente un maillon important du réseau trophique des océans, dont dépendent calmars, mammifères marins, oiseaux, poissons et certains cétacés qui s’en nourrissent.

Le krill est le crustacé le plus abondant de la planète. Le krill et d’autres types de crevettes sont à l’origine de la coloration des flamands roses, et rose-orange de la chair du saumon sauvage.

Il renferme de :

  • l’astaxanthine, un caroténoïde rouge,
  • une vitamine A anti-oxydante
  • de l’oméga-3, de phospholipides et d’antioxydants puissants, qui agissent à deux niveaux, celui de l’inflammation et de la douleur et celui des symptômes émotionnels et psychologiques, en intervenant favorablement sur les neurotransmetteurs du cerveau
  • des acides gras EPA (à visée cardiovasculaires)
  • de la DHA (à visée neurologique) dont le taux y est exceptionnel – celui-ci constitue l’essentiel des membranes cellulaires.

Régime hypotoxique du Dr Jean Seignalet

Les principaux fondements sont les suivants :

  • Exclusions des céréales, à l’exception du riz ;
  • Exclusion des laits animaux et de leurs dérivés ;
  • Consommation de beaucoup de produits crus;
  • Utilisation d’huiles vierges, obtenues pour les produits biologiques.

ALIMENTS INTERDITS

  • Blé dur et blé tendre (froment) : pâtes, semoule, pain, farine, pizzas, croissants, brioches, gâteaux, galettes, biscuits, biscottes, son ;
  • La plupart des céréales : seigle, orge, maïs, avoine ;
  • Laits animaux et leurs dérivés : beurre, fromages, crème, yaourts, glaces ;
  • Sel blanc raffiné ;
  • Chocolat non biologique ;
  • Confitures ;
  • Huiles raffinées ;
  • Margarines ;
  • Bières…

ALIMENTS DECONSEILLES

Tous les aliments cuits, et en particulier :

  • Charcuteries cuites ;
  • Viandes cuites ;
  • Foie ;
  • Rognons ;
  • Œufs cuits ;
  • Poisson cuits ;
  • Huîtres cuites ;
  • Oléagineux cuits.

Si l’on souhaite cuire certains produits, le faire soit brièvement, soit à l’étouffée, soit à la vapeur douce.

ALIMENTS AUTORISES

  • Oméga 3 EPA DHA (huiles de poisson), 2 grammes par jour ;
  • Viandes crues ;
  • Charcuteries crues ;
  • Œufs crus ;
  • Crustacés ;
  • Fruits de mer ;
  • Légumes verts (cuits à l’étouffée ou à la vapeur douce) ;
  • Légumes secs (cuits à l’étouffée ou à la vapeur douce) ;
  • Crudités ;
  • Fruits frais ;
  • Fruits secs ;
  • Oléagineux crus ;
  • Miel ;
  • Pollens ;
  • Riz, sarrasin et sésame ;
  • Graines germées de céréales ancestrales et de légumineuses ;
  • Huiles obtenues par première pression à froid ;
  • Sel complet Symbiosal ;
  • Sucre complet ;
  • Eau de Mont Roucous ou Volvic ;
  • Chicorée, infusions, café (modérément), thé (modérément) ;
  • Toutes les boissons alcoolisées (modérément) sauf la bière ;
  • Prébiothiques : Orthoflore

Les polluants environnementaux et les métaux

Les six principaux métaux lourds sont :

  • l’aluminium,
  • le baryum,
  • le plomb,
  • le mercure,  le phosphore  et le manganèse, les trois derniers cités étant les plus dangereux.

Avec l’émergence de nouveaux produits de synthèse, la liste des polluants environnementaux neurotoxiques ne cesse de s’allonger.

L’intoxication lente aux métaux lourds est due principalement :

  • aux rejets industriels de mercure et de plomb dans l’atmosphère,
  • à la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (mercure, étain, cuivre, béryllium, argent…),
  • aux cigarettes (cadmium),
  • aux vaccins en général (aluminium), dont le plus dangereux est le ROR (rougeole-oreillon-rubéole) à cause de sa teneur en mercure.

Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, neutraliseraient une classe d’enzymes (les peptidases) dont le rôle est de détruire un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten et des caséines du lait.

Ils ont la capacité d’induire un phénomène d’auto-immunité en plus des dépôts silencieux qui se figent dans les organismes.

Les pays industrialisés sont particulièrement concernés par une hausse des troubles du comportement et de la personnalité liés au mercure : hyperactivité, autisme, schizophrénie, épilepsie, repli sur soi…

Dès lors que ces systèmes enzymatiques sont inhibés, les aliments ne sont plus assimilés et les nutriments deviennent toxiques.

De ce fait, lorsque les protéines des céréales contenant du gluten et celles du lait de vache ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et passent dans le flux sanguin, du fait de la perméabilité exagérée de l’intestin. Ces peptides atteignent les récepteurs du cerveau spécifiques à ces substances, sous forme d’opioïdes, et vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques. En occupant et en saturant les récepteurs opiacés, les peptides provenant du gluten et de la caséine vont provoquer un ensemble de troubles comportementaux et dérégler la gestion des neurotransmetteurs (la sérotonine et la dopamine).

Pathologies induites par les intolérances alimentaires
L’atteinte intestinale
  1. Les agents pathogènes, à force d’occupation du milieu intestinal, vont induire l’inflammation de la muqueuse et sa déformation. La muqueuse présente normalement des petits orifices ou jonctions qui permettent le passage des éléments nutritifs dans le sang et la lymphe lorsque l’inflammation perdure, les jonctions deviennent béantes.
  2. Cet état de porosité intestinale ouvre les portes aux pollutions et infections multiples et aux maladies plus graves de type auto-immun.
    • Lorsque la muqueuse est atteinte par l’inflammation et la porosité, les jonctions deviennent béantes.
    • La muqueuse ne parvenant plus à jouer son rôle de filtre des bactéries, virus, toxines, macro-molécules alimentaires s’engouffrent dans les jonctions et parfois les obstruent, puis passent dans le sang et déclenchent un chapelet de maladies secondaires…

Dans ce cas de figure, on retrouve plus de 80 % de nos maladies :

  • un bon nombre de maladies infectieuses (appareil urinaire, génital, pulmonaire, sphère ORL, cardiaque),
  • dermatoses : acné, eczéma, psoriasis, teint terne, vieillissement prématuré, arthrose toxinique, ostéoporose
  • états de fatigue, de surcharge hépatique où l’origine intestinale doit être considérée.
L’atteinte hépatique

Du fait de la porosité intestinale, des éléments indésirables vont passer en masse dans le sang.

C’est au foie que revient la tâche d’en faire le tri, afin de répartir dans l’organisme un sang épuré. Si les éléments toxiniques sont en nombre raisonnable, le foie accomplit cette mission et ainsi garantit la santé.

Tout se complique lorsque les toxines et les agents agresseurs sont en surnombre :

  • les hépatocytes (cellules hépatiques) ne sont plus capables d’assumer leur rôle, elles s’épuisent et laissent passer dans le sang :
    • agents infectieux,
    • débris alimentaires
    • polluants qui iront porter sur d’autres organes leurs méfaits
    • bactéries pathogènes, virus, parasites, candida albicans ou autres polluants vont envahir l’organisme, n’étant plus arrêtés ni par la barrière intestinale, ni par le filtre hépatique.

 

Les perturbations à distance

Les perturbations à distance s’expliquent par le fait que l’écosystème intestinal entretient des relations privilégiées, voire symboliques, avec certains organes tels le cerveau et le foie, C’est ainsi que toute perturbation fonctionnelle de la flore intestinale peut avoir des conséquences sur les rapports avec ces deux organes et réciproquement.

Sur le plan structurel et fonctionnel, le système nerveux intestinal et le cerveau présentent des analogies. Ils ont en commun les mêmes neurones sensoriels et moteurs, les mêmes circuits informationnels, les mêmes astrocytes et cellules gliales ainsi que les mêmes neurotransmetteurs (acétylcholine, noradrénaline, dopamine et sérotonine).

En effet, l’intestin contient plus de 100 millions de neurones, sécrète au moins 20 neurotransmetteurs identiques à ceux que l’on trouve dans le cerveau, produit 70 % des cellules immunitaires de l’organisme et héberge 100 000 milliards de bactéries.

L’assimilation des aliments et la digestion ne sont donc pas les seules fonctions du tube digestif, d’où le fait que l’on considère l’intestin comme un deuxième cerveau. D’ailleurs, le tube digestif peut communiquer avec notre cerveau au travers du système nerveux autonome (SNA).

La communication entre l’intestin et le cerveau peut s’interrompre, lorsqu’il y a inflammation intestinale :

  • la flore est perturbée,
  • la muqueuse intestinale devient hyperperméable
  • le système immunitaire intestinal se met en marche
  • toutes ces perturbations sont transmises au cerveau, et agressent la barrière hémato-encéphalique (le dernier filtre qui, lorsqu’il est débordé, provoque une altération neuronale à l’origine de la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaques).

Dès lors que l’intestin est enflammé et poreux, son système nerveux local est activé ainsi que les cellules nerveuses dans différentes régions du cerveau, ce qui donne lieu à des dérégulations métaboliques multiples et insoupçonnées. Les conséquences de la perturbation de la communication intestin-cerveau peuvent se manifester par :

  • une prise de poids,
  • une insulino-résistance
  • une hyperglycémie, c’est-à-dire l’ensemble des principales caractéristiques du syndrome métabolique.
  • la dépression peut aussi avoir pour origine et comme facteur d’entretien une inflammation d’origine digestive
  • toutes les maladies inflammatoires et auto-immunes, peuvant avoir pour origine une dysbiose :
    • polyarthrite rhumatoïde,
    • spondylarthrite ankylosante,
    • lupus,
    • diabète,
    • thyroïdite d’Hashimoto,
    • migraine,
    • fibromyalgie
    • syndrome métabolique,
    • obésité,
    • maladies cardio-vasculaires,
    • maladies neurodégénératives

Au-delà du tube digestif, les altérations peuvent contaminer :

  • d’autres muqueuses (vaginales, urinaires, respiratoires),
  • des tissus cutanés, articulaires et péri-articulaires..,
  • des pathologies neurologiques,
  • des infections ORL, broncho-pulmonaires, urinaires ou gynécologiques
  • des pathologies cutanées (urticaire, eczéma)

La plupart de ces pathologies résultent d’un encrassage de la plupart des organes provoquant alors une atteinte des systèmes cutané, rhumatologique ou neuropsychique.

Cuisson des alieme

La cuisson des aliments modifie la structure des protéines d’où une déstructuration, puis une désorganisation aboutissant à une agrégation protéique, ainsi qu’à des liaisons covalentes avec des lipides oxydés ou des produits dérivés des sucres.

Dès qu’il y a cuisson, on assiste à la formation de molécules de Maillard :

  • Ces dernières ne sont pas assimilables par l’organisme humain et donc pathogènes, puisque notre métabolisme ne les reconnaît pas.
  • L’association d’une molécule sucrée et d’une protéine déclenche la réaction de Maillard et d’acides aminés oxydés, dite de stress oxydant des protéines par les glucides, ou encore glycation.
  • Lors de la cuisson, les sucres se polymérisent, les huiles s’oxydent, se polymérisent et se cyclisent d’autant plus aisément qu’elles sont insaturées, c’est la raison pour laquelle il est préférable de ne pas chauffer les huiles de maïs, de tournesol ou de colza, riches en acides gras insaturés afin de prévenir la formation d’isomères.

Nos enzymes n’agissent effectivement que sur la substance originelle et naturelle, et non sur l’isomère, souvent non reconnu par l’organisme. L’allergénicité s’en trouve modifiée.

À noter que la carence en vitamine B6 favorise la glycation, notamment chez les diabétiques de type II.

Tous ces aliments cuits et à fortiori les médicaments chimiques et autres xénobiotiques sont confrontés à la barrière immunitaire intestinale où veillent les cellules présentatrices d’antigènes, véritables chiens de garde à l’affût de la moindre molécule étrangère.

Cancer, résultat d’un PH acide et du manque d’oxygène

“Béchamp avait raison,
le microbe n’est rien, le terrain est tout.” Louis Pasteur

Dr Otto Heinrich Warburg, lauréat du prix Nobel de physiologie et médecine pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et différents systèmes enzymatiques, a découvert que :

  • les cellules cancéreuses changent leur métabolisme pour passer à un métabolisme anaérobie et ne peuvent se développer dans un milieu riche en oxygène ;
  • une acidité trop importante du corps cause le cancer, signifiant que le pH est en-dessous du niveau normal de 7,365 – qui constitue un état “acide” :
  • Les tumeurs et cellules cancéreuses prospèrent dans un pH plus faible (à 6,0) à cause de la production d’acide lactique et d’une concentration élevé en CO²

acide-baseLes tissus cancéreux sont acides,
alors que les tissus sains sont alcalins.

L’eau se divise en ions H+ et OH+ :
s’il y a un excès d’H+, c’est acide,
s’il y a un excès d’OH+, alors c’est  alcalin.

 

Toutes les formes de cancer sont caractérisées par 2 conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le manque d’oxygène et l’acidose sont les 2 faces d’une même pièce […]

 

Toutes les cellules normales ont un besoin absolue d’oxygène, mais les cellules cancéreuses peuvent vivre sans oxygène, c’est une règle sans exception.

Privez une cellule de 35 % de son oxygène pendant 48 heures et elle courra le risque de devenir cancéreuse.

En l’absence d’oxygène, le glucose fermente et devient acide lactique.

Quelques conseils
  • Manger plus de légumes pour donner de l’oxygène à l’organisme
  • Apport journalier en vitamine C : les piments, choux, le brocoli, la papaye, les fraises, les choux-fleurs, les ananas, les kiwis, les oranges et les citrons…
  • Apport journalier en vitamine E d’origine naturelle, qui a a une incidence sur la pression artérielle
  • Prise régulière de magnésium
  • Lutter contre l’hypoxie pour oxygéner au maximum le sang
  • L’eau de mer aurait des effets bénéfiques : ½ cuillère à café de sel de mer bio pour  4 litres d’eau – sauf si vous souffrez de tous types de problème de rein
  • Repas exempt de produits raffinés (sucres rapides, pain blanc, riz blanc, etc…), ni de sucre au maximum

 

Vertige

Au niveau médical, le vertige (étymologiquement vertigo vient du latin verso, versare : tourner) est un trouble affectant un sujet dans le contrôle de sa situation dans l’espace, ce qui occasionne une illusion de déplacement du sujet par rapport aux objets environnants ou des objets environnants par rapport au sujet. Cette illusion de mouvement peut se présenter sous différentes formes :

  • une sensation de rotation « comme dans un manège » ;
  • une sensation de déplacement du corps dans le plan vertical « comme dans un ascenseur » ;
  • une sensation d’instabilité, décrite comme un tangage « comme sur un bateau ».

Cependant, dans le langage courant, la définition de vertige s’est largement étendue, et beaucoup de personnes décrivent comme étant des vertiges d’autre causes d’étourdissements comme l’impression de tête légère, le déséquilibre, la désorientation, l’incoordination, la maladresse, la lipothymie, la syncope.

Classification

Le vertige est classé soit en vertige d’origine périphérique soit en vertige d’origine central selon l’emplacement du dysfonctionnement de la voie vestibulaire3.

Le vertige causé par des problèmes au niveau de l’oreille interne ou du système vestibulaire, composé des canaux semi-circulaires, du vestibule (utricule et saccule) et du nerf vestibulaire est appelé vertige «périphérique», «otologique» ou «vestibulaire»4.

Étiologie
Périphérique

Le vertige paroxystique positionnel bénin
Le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) est la cause la plus fréquente de vertige, particulièrement chez les personnes âgées. Il est causé par la formation d’otolithes et à leur migration au niveau des canaux semi-circulaires de l’oreille interne. Typiquement, les patients touchés se plaignent de brèves périodes de vertige déclenchées par un changement rapide de position de la tête.

La névrite vestibulaire
La névrite vestibulaire est causée par une inflammation du nerf vestibulaire de nature infectieuse ou para-infectieuse. Le symptôme principal est le début aigu du vertige rotatoire sévère, prolongé, associé à un nystagmus spontané horizontal, le déséquilibre postural et les nausées sans dysfonction auditive concomitante.

La maladie de Ménière
La maladie de Ménière est une autre cause de vertige périphérique. Elle se se caractérise par des crises de vertige grave spontané accompagnées de nausées et de vomissements, d’acouphènes de basse fréquence, de perte auditive fluctuante et d’un sentiment de plénitude ou de blocage de l’oreille affectée.

Central

Infarctus cérébelleux
L’infarctus cérébelleux aigu sur le territoire de l’artère cérébelleuse antérieure inférieure ou de l’artère cérébelleuse postérieure inférieure, est une cause centrale de vertige. Ce vertige peut résulter de l’ischémie pontomédullaire du tronc cérébral près des noyaux vestibulaires. Dans un infarctus cérébelleux, le nystagmus est dans la direction du regard et le plus visiblement ipsilatéral à la lésion et ne peut pas être supprimé par la fixation visuelle. Les constatations du moteur oculaire sont souvent présentes dans la maladie du tronc cérébral comme le nystagmus optimiste ou négatif ou le nystagmus dysconjugué.

Diagnostic

L’interrogatoire et l’examen clinique (manœuvre diagnostique) permettent un diagnostic rapide chez plus des 3/4 des patients5. Les manœuvres diagnostiques des vertiges paroxystiques positionnels bénins (VPPB) et la recherche des signes d’atteinte du contrôle cérébelleux de l’oculomotricité et de la fonction vestibulaire orientent le diagnostic, de même que l’examen du patient « vertigineux »5.

Physiopathologie

L’équilibre est la stabilisation du corps et des yeux car pour voir nettement, il faut que l’image reste stable sur la fovéa, de même lorsque le sujet est immobile et que les objets bougent ou lorsque les yeux bougent. C’est donc un système statique et dynamique. Trois systèmes sont impliqués dans l’équilibre :

  • le système vestibulaire ;
  • le système proprioceptif ;
  • le système visuel.

Les informations données par ces trois systèmes convergent et sont comparées aux informations précédemment gardées. Au niveau des noyaux vestibulaires et dans leur voisinage immédiat se constitue un véritable centre primaire d’équilibration. Le système vestibulaire est le seul système sensoriel qui ne soit pas conscient, et la sensation d’équilibre ne devient consciente que lorsqu’il existe une incoordination entre les informations venant de ces trois systèmes et celles qui étaient gardées antérieurement. Cette différence est alors perçue d’une façon désagréable sous la forme d’une sensation de déséquilibre ou de mal de mer. Lorsqu’il existe une atteinte du vestibule, c’est au niveau des yeux et des pieds qu’apparaissent les troubles. Les connections vestibulaires sont multiples et complexes. Il en existe essentiellement de trois types :

  • visio-vestibulaires mettant en jeu les mouvements oculaires conjugués ;
  • cérébello-vestibulaires où le cervelet apparaît comme le coordinateur des connections vestibulaires ;
  • vestibulo-spinal mettant en jeu le système proprioceptif avec des récepteurs cervicaux et plantaires.

Pour qu’apparaissent un vertige, il peut se produire une altération au niveau :

  • du récepteur : le labyrinthe postérieur (vestibule) ;
  • du nerf vestibulaire ;
  • des noyaux vestibulaires.
Prévalence

50 % des patients ont fait ou feront l’expérience d’un vertige ;
un patient sur sept a connu ou connaîtra une grande crise de vertige ou de déséquilibre aigu.

Ce symptôme touche 5 % de la clientèle d’un généraliste, un spécialiste étant consulté dans 37 % des cas, avec une cause grave et potentiellement mortelle découverte dans 2 % des cas (accident ischémique cérébral embolique ; des accidents aéro-emboliques lors d’une plongée sous-marine avec bouteille affectent l’oreille interne et peuvent être associés à de graves atteintes médullaires).

35 % des patients conduits aux urgences présentent des vertiges positionnels paroxystiques bénins ;
6 % présentent de premières manifestations de la maladie de Menière
6 % de névrite vestibulaire ou moins souvent une fracture du rocher ou des complications infectieuses (dont la labyrinthite infectieuse, rare).

L’apnée du sommeil, par la privation d’oxygène de certaines zones du cerveau ou de l’oreille interne, peut être à l’origine, pas toujours diagnostiquée, d’un vertige vrai très violent.

Addiction

Concentration Problems in Early Recovery

Importance of Mental Clarity

Lack of mental clarity can be a highly disturbing symptom. The individual may worry that this is a sign that they are losing their sanity. The ability to think clearly is vital in order to be able to function smoothly in the world. It means that people can make decisions and solve problems. When people give up alcohol or drugs after a period of abuse they can find themselves dealing with concentration problems. In most instances these episodes of fuzzy thinking will only be temporary and will disappear within the first few weeks of recovery.

Fuzzy Thinking during the First Weeks of Recovery

A common complaint made by people in early recovery is that their thinking feels a bit clouded. This is often described as fuzzy thinking or brain fog.

Symptoms of Fuzzy Thinking

The symptoms of fuzzy thinking can include:

* Thoughts appear to be racing
* Inability to think straight
* Difficulty remembering things and forgetfulness
* The individual feels disorientated
* Things appear less real
* Difficulty making decisions
* Trouble picking up new information or learning new things
* Inability to focus properly
* Some people describe the feeling of a dark cloud descended on their brain.
* Episodes of disorientation
* The individual can have a nagging feeling that they have forgotten something important
* Problems with remembering the right word
* Difficulty sustaining attention for a long period
* Repetitive thinking

Causes of Concentration Problems in Recovery

There are a number of reasons for why people develop concentration problems in early recovery including:

* Alcohol and drug use impacts every organ in the body including the brain. The body adjusts so well to the presence of these toxic chemicals and when they are removed it takes a bit of time to readjust to the new situation.
* Many substance abusers also suffer from nutritional deficiencies – this particularly tends to be the case for chronic alcoholics. This lack of important nutrients in the body can impact thinking.
* Alcoholics can develop dementia as a result of their substance abuse. If the individual stops drinking in time it should be possible for the symptoms to be reversed – once damage has occurred to the brain it cannot be undone.
* Withdrawal symptoms from alcohol and drugs can impact mental functioning.
* During the early days and weeks of recovery it is common for people to develop sleeping problems. Insomnia can lead to fatigue and memory problems during the day.
* People can experience a great deal of stress during early recovery as they try to piece their life back together. This stress can lead to the symptoms of fuzzy thinking.
* Those who abuse alcohol and drugs anesthetize their emotions. When people begin to experience their emotions again in recovery it can be a bit overwhelming at times and impact the ability to think clearly.
* Some people experience symptoms of depression in early recovery and these can impact the ability to think clearly.
* Those people who are newly sober can experience a great deal of fear about the future. These concerns may interfere with the ability to think straight.

Concentration Problems and Post Acute Withdrawal Syndrome

For most people the symptoms of fuzzy brain will disappear within the first few days or weeks of recovery. Sometimes people will experience post acute withdrawal symptoms (PAWS) and these [can last for as long as 2 years into recovery. The symptoms of PAWS usually peak at around 6 months. Living a healthy lifestyle and learning to deal with stress can help speed up the healing process.

Long Term Concentration Problems in Recovery

In some instances people will have to deal with long term concentration problems in recovery. Those who have developed alcoholic dementia or brain damage due to drug abuse need to learn how to adapt to these changes in function. The good news is that the brain is great at compensating for damage and so it should still be possible for the individual to live a satisfying life in recovery. The important thing is that they remain completely abstinent from alcohol and drugs so that no further damage can occur.

How to Deal with Concentration Problems in Early Recovery

Fuzzy thinking in recovery can make life difficult. There are things that the individual can do to improve the situation including:

* In many instances these symptoms will at least be exacerbated by nutritional deficiencies. It is important that people return to a balanced diet as quickly as possible and take nutritional supplements if advised by a physician.
* Relaxation techniques can be good for reducing stress and increasing concentration levels. Those who are in early recovery may struggle with meditation techniques, but they will still be able to perform simple breathing exercise.
* Lack of sleep is a common cause of fuzzy thinking. It is important that people in recovery establish a healthy sleeping routine as quickly as possible in recovery.
* It is important that people do not become too concerned about fuzzy thinking so that they use it as a justification to relapse. In the vast majority of cases these concentration problems will disappear.
* Using a journal can be a great help if people are worried about forgetting things. To do lists can also be a great help with this.
* Physical exercise is not only good for the body, but it is also good for the mind. By engaging in physical activity the individual will be helping to improve their own mental clarity.

Dealing with Insomnia in Early Recovery

Insomnia can be a major cause of concentration problems in recovery. There are things that people can do in order to increase their likelihood of a good sleep including:

* Avoiding all caffeinated drinks from the afternoon onwards. It is also not a good idea to drink too much of anything before going to bed to avoid the need to wake up to go to the toilet.
* It is important that people establish a regular sleeping pattern in early recovery and stick to this. This means going to bed at a certain time and getting up at a certain time.
* It is best to avoid napping during the day in early recovery.
* Regular exercise allows the body to work off excess energy. If people just sit around all day it can be difficult for them to fall asleep at night.
* It is best to avoid too much excitement right before going to bed. A good idea is to create a relaxing environment in the hour before bedtime – this could including relaxation music and subdued lighting.
* If people are finding it difficult to fall off to sleep then they are advised to get out of bed and do something else. If people spend too much time in their bed awake the mind can begin to develop the association between being in bed and being awake.
* It is not a good idea to have a TV in the bedroom. People need to reinforce the idea that going to bed is about sleeping and not about anything else.
* Some people find that beverages such as Chamomile tea seem to help them get to sleep easier.
* Relaxation techniques such as yoga or breathing exercise can help people overcome insomnia.
* It is best that people avoid large meals at least two hours before going to bed.

Dealing with Stress in Early Recovery

Another reason for why people can develop concentration problems in early recovery is that they feel overwhelmed by stress. There are things that the individual can do to help them deal better with stress including:

* One of the reasons for why people become overly stressed in recovery is that they are putting too much pressure on themselves. It will not be possible for the individual to fix their life in a matter of weeks – recovery is about progress and not perfection.
* It is strongly recommended that people in early recovery avoid making any additional major changes to their life such as changing jobs. This is because the individual will already have enough to deal with as they try to adjust to sober living.
* Breathing exercise and other relaxation techniques can help people reduce their stress levels.
* Talking to other people is one of the best ways to deal with stress. There really is a great deal of truth in the old saying that a problem shared is a problem halved.
* Those people who belong to a recovery group are likely to provide that this is a good venue for venting their stress. This group can also provide the individual with emotional support.
* Hobbies can give people an outlet for their stress. Reading a book or listening to some music can be highly therapeutic.
* Keeping a daily journal is another way that people can unburden their worries and concerns.

Gotu Kola

La centella asiatica, aussi connue comme l’hydrocotyle asiatica ou gotu kola, est une plante herbacée vivace en forme d’éventail originaire de Chine, du Japon, de l’Inde et de l’Indonésie, les feuilles vertes sont récoltées et utilisées à des fins médicinales, la plante a une longue histoire d’utilisation dans la médecine traditionnelle, les chercheurs ont récemment pris une participation dans la plante pour ses bienfaits pour la santé, la centella asiatica a des propriétés antivirales, antibactériennes et anti-inflammatoires, elle est traditionnellement utilisée comme un traitement pour les troubles cutanés tels que le psoriasis, la dermatite, et les brûlures légères.

Infusion. 1 cuillerée à café pour une tasse 2 à 3 fois par jour.



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