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Prurit anal

Le prurit anal correspond à des démangeaisons au niveau de l’anus. Le prurit anal est le plus souvent bénin, mais il peut être très gênant pour la personne qui en souffre, surtout lorsqu’il devient chronique. Le prurit anal peut aussi être la manifestation d’autres pathologies qui nécessitent une prise en charge.

Qu’est-ce que le prurit anal ?

Le prurit anal (ou démangeaisons anales) est le symptôme proctologique le plus fréquent et touche quatre fois plus les hommes que les femmes. Il est considéré comme sous-diagnostiqué par les médecins, car beaucoup de patients ne le mentionnent pas à leur médecin traitant.

Deux types de prurit anal sont définis :

  • Le prurit primaire ou idiopathique : non associé à une pathologie, il est présent dans 25 à 75 % des cas, encore parfois appelé prurit psychogène.
  • Le prurit secondaire : associé à une pathologie.

Bon à savoir : en fonction de la durée des symptômes et de leur importance, le prurit anal peut avoir des répercussions importantes sur la qualité de vie des patients (vie professionnelle, vie sociale, sommeil, etc.).

Causes du prurit anal

Les causes du prurit anal sont très nombreuses, mais dans près de la moitié des cas, aucune cause n’est retrouvée (le prurit anal est dit essentiel). Parmi les causes du prurit anal, se retrouvent des origines locales (dans la région de l’anus) et des origines systémiques (au niveau de tout l’organisme).

Causes locales du prurit anal

Le prurit anal peut résulter de troubles locaux, proches de la région anale :

  • Les maladies de l’anus entraînent fréquemment un prurit anal : des fistules anales (sorte de tunnel entre l’anus et la peau autour de l’anus) responsables d’infections et d’écoulements de pus et une fissure anale (plaie de la peau au niveau de l’anus) provoquant un écoulement de sang.
  • Différentes infections peuvent être à l’origine d’un prurit anal :
    • des infections parasitaires : les oxyures (vers) surtout chez les enfants, la gale,
    • l’infection génitale par Trichomonas (maladie sexuellement transmissible) ;
    • des infections fongiques (les mycoses digestives ou vaginales) ;
    • des infections bactériennes (infections cutanées ou urinaires telles que des cystites) ;
    • des infections virales : la condylomatose à papillomavirus, le cancer du col de l’utérus, l’herpès génital.
Prurit anal : causes systémiques

Le prurit anal peut résulter d’une affection généralisée à tout l’organisme et qui se manifeste localement par un prurit anal :

  • Des affections cutanées systémiques peuvent toucher la peau autour de la région anale : le psoriasis, l’eczéma, le lichen plan ou le lichen scléro-atrophique, des tumeurs cutanées, des dyskératoses (maladie de Bowen, maladie de Paget), des maladies bulleuses auto-immunes (pemphigus).
  • Les hémorroïdes ne causent pas directement un prurit anal, mais un prurit anal peut être associé aux hémorroïdes de grade 4 accompagné d’un suintement.
  • Des pathologies digestives peuvent provoquer un prurit anal : le cancer colorectal, les troubles chroniques du transit intestinal (constipation ou diarrhées), la maladie de Crohn.
  • D’autres pathologies sont connues pour engendrer un prurit anal chez certains patients : l’hypothyroïdie, le diabète (mauvais fonctionnement des sphincters, infections répétées), certaines pathologies du sang (maladie de Hodgkin, certaines anémies), l’incontinence urinaire, l’insuffisance rénale.
  • La prise de certains médicaments peut induire un prurit anal, mais les cas restent rares (la quinidine (anti-arythmique), la colchicine (traitement de la goutte), des antibiotiques, la gemcitabine (médicament de chimiothérapie)).
Prurit anal : quels symptômes ?

Certains facteurs sont connus pour déclencher ou aggraver le prurit anal : l’obésité, la grossesse, la ménopause, l’alcool, la consommation de certains aliments (épices, thé, café, produits laitiers, citrons, raisins, tomates, chocolat), une transpiration excessive, un défaut ou un excès d’hygiène.

Le prurit anal se manifeste principalement par des démangeaisons de l’anus :

  • des sensations d’irritation, de brûlure ;
  • des démangeaisons importantes avec une envie irrépressible de se gratter ;
  • des troubles du sommeil en cas de démangeaisons nocturnes ;
  • des lésions dues au grattage avec un risque de surinfection ;
  • des traces de sang ou de suintement liées aux lésions de grattage ;
  • une hypersensibilisation de la peau en cas de lésions chroniques aggravant le prurit (constitution d’un cercle vicieux).

À noter : les démangeaisons peuvent apparaître brutalement et disparaître tout aussi brutalement. Elles peuvent survenir à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit.

Diagnostic et prise en charge du prurit anal

Le diagnostic de prurit anal repose sur la description des symptômes par le patient et sur l’auscultation du médecin. Le prurit anal est classé en 4 stades en fonction de la gravité des lésions.

Les quatre stades du prurit anal (classification de Gordon)

  • Stade 0 Peau normale
  • Stade 1 Peau rouge et inflammatoire
  • Stade 2 Plages lichénifiées blanchâtres
  • Stade 3 Plages lichénifiées, plis de l’anus épaissis, ulcérations fréquentes

La recherche de l’origine du prurit anal est plus complexe et repose sur différents éléments :

  • un interrogatoire du patient (symptômes, hygiène, habitudes alimentaires, transit intestinal…) ;
  • une auscultation du corps entier à la recherche d’une pathologie cutanée ;
    des analyses de sang à la recherche de troubles métaboliques (diabète, troubles thyroïdiens…) ;
  • des prélèvements pour effectuer des analyses microbiologiques (recherche d’une infection) ;
  • plus rarement, des examens gastro-entérologiques (anuscopie, rectoscopie, coloscopie) ou proctologiques (manométrie ano-rectale, défécographie).
Quelques mesures de prévention

Différentes mesures de prévention et d’hygiène de vie peuvent être instaurées pour limiter le prurit anal et ses conséquences :

  • Le lavage de la région anale avec un savon doux, neutre ou un produit sans savon, après chaque défécation si possible.
  • L’essuyage de la région anale avec du papier hygiénique non parfumé et non coloré en tamponnant sans frotter.
  • Le port de sous-vêtements larges et en coton, changés tous les jours.
  • La limitation des aliments irritants (épices, café, thé, alcool, chocolat, etc.).
  • Une alimentation adaptée pour réguler le transit intestinal.
  • L’arrêt d’utilisation de toute pommade, crème, lait utilisés auparavant.
  • Se couper les ongles pour limiter les lésions de grattage.
  • La réalisation de 2 à 3 bains tièdes de siège par jour.

Bon à savoir : ces mesures d’hygiène de vie et de prévention permettent dans de nombreux cas de résoudre le prurit anal et d’éviter les récidives.

Traitement du prurit anal

Le traitement du prurit anal repose sur deux aspects. Le traitement de la cause, lorsqu’elle a pu être identifiée, permet de supprimer le prurit anal :

  • le traitement de la crise hémorroïdaire ;
  • un traitement vermifuge contre les infections parasitaires avec désinfection de la literie et des vêtements ;
  • le traitement des infections virales ou bactériennes ;
    un traitement adapté de la pathologie cutanée ;
  • le traitement des troubles métaboliques associés (diabète, thyroïde).

À noter : dans certains cas, le prurit résiste aux mesures d’hygiène et aux traitements mis en place. Le prurit anal est alors qualifié de rebelle et reste alors difficile à soigner.

Remèdes naturels

Certaines plantes médicinales, en particulier celles aussi utilisées pour soigner les hémorroïdes, peuvent être un bon complément aux traitements classiques des démangeaisons et fissures anales :

  • L’hamamélis
  • Le calendula (en crème, à appliquer 2 fois par jour)
  • Le marronnier d’Inde
  • Le bouillon blanc (sous forme de cataplasme de feuilles de bouillon blanc)
Remèdes de grand-mère
  • Bouillon blanc en cataplasme ou décoction
  • Bain de prêle
Bons conseils
  • Respectez les règles préventives suivantes :
    • Mangez régulièrement des fruits et des légumes
    • Buvez suffisamment
    • Consultez d’abord un médecin si vous avez l’intention de prendre des médicaments ou d’appliquer des topiques
    • Ayez l’habitude d’avoir des ongles courts
    • Faites une toilette biquotidienne sans pour autant faire un excès de nettoyage
      • Préférez plutôt les savons doux et les lingettes sans parfum
      • Ne “torturez” votre anus ni avec des papiers secs et rigides ni en utilisant des gants rugueux
      • Après chaque exonération, nettoyez l’anus à la main en écartant le pli, rincez et tamponnez-le avec un linge doux
    • Portez des sous-vêtements en coton qui conviennent à votre taille et changez-les fréquemment
  • Prévenez-vous des causes :
    • Appliquez les bonnes pratiques contre les infestations par les vers
    • Abstenez-vous des irritants comme le chocolat, l’alcool, le tabac, les tanins et les épices
    • Si vous avez une démangeaison anale :
      • Abstenez-vous des grattages
      • Respectez les règles d’hygiène intime

Une simple démangeaison anale peut refléter une maladie sérieuse sous-jacente. Donc, consultez immédiatement votre médecin si :

  • Les symptômes s’intensifient ou persiste
  • Les émissions de selles sont douloureuses
  • Des ulcérations, des plaies, des saignements ou encore d’autres signes inhabituels apparaissent

Polyarthrite rhumatoïde

La PR est une pathologie chronique affectant principalement les articulations mobiles, se développant sur un substratum auto-immun et ayant un caractère systémique avec atteintes osseuses, vasculaires, cutanées, etc …

Une approche non conventionnelle, mais scientifique et raisonnée, vise à stopper l’évolution de la dégradation du cartilage, l’infiltration de celui-ci par les synoviocytes et la néo vascularisation du panus synovial. Le traitement percutané des zones articulaires touchées comprend :

  1. l’Huile Essentielle du bois de Pin-Cyprès d’Australie (Callitris intratropica), aux propriétés suivantes: anti-néo-angiogéniques, anti-inflammatoires (inhibition des poussées respiratoires explosives des polynucléaires neutrophiles), anti-oxydantes.
  2. l’Huile Essentielle du rhizome de Gingembre (Zingiber officinale), aux propriétés: anti-néo-angiogéniques, anti-inflammatoires (inhibition de l’adhésion et du «burst» des PN, inhibition des prostaglandines synthétases de même niveau que l’acide acétylsalicylique).
  3. l’Huile Essentielle de Poivre noir (Piper nigrum), aux propriétés: anti-inflammatoires (inhibition du«burst» des PN et inhibition de l’élastase)
  4.  l’Huile Essentielle de Gaultheria punctata aux propriétés suivantes:

Anti-inflammatoires (inhibition de la COX)
Le traitement percutané de la zone dorsolombaire avec de l’Huile Essentielle de Pin sylvestre Pinus sylvestris a pour but d’agir comme cortisone mimétique dans les cas d’inflammation, mais aussi dans les périodes de fatigue physique et d’asthénie marquée.

Ces deux traitements concernent également d’autres pathologies rhumatoïdes, comme le lupus érythémateux ainsi que les pathologies articulaires inflammatoires comme les arthrites (scapularthrites, épindylites, etc.) et également les arthralgies.

Les atteintes tendino-musculaires
Les fatigues musculaires courantes (courbatures, crampes, contractures), les états de spasmophilie et les atteintes tendineuses (tendinites, etc.) nécessitent des HE et des essences absolues myorelaxantes, décontracturantes, antalgiques, anti-inflammatoires, voire anti-hématomes.

Parmi les plus indiquées, citons:
– le Romarin officinal riche en camphre Rosmarinus officinalis camphoriferum
– la Lavande stoechade riche en esters, dont l’acétate de luisieryle Lavandula luisierii
– la Muscade riche en myristicine et élémicine Myristica fragrans
– l’Hélichryse italienne Helichrysum italicum ssp serotinum riche en β-diones
– la Gaulthérie, Gaultheria punctata riche en salicytate de méthyle quasi pur
– le Genêt Spartium junceum, complexe, avec un faible pourcentage de composés nitrogénés

Il s’agit d’une approche certes classique mais actualisée pour les massages (contractures, tendinites, entorses, etc..) ou les applications (élongations, déchirures, etc…) sur les zones tendino-musculaires.
b) Rhumatisme dégénératif: l’arthrose
C’est un rhumatisme dégénératif non inflammatoire secondaire à l’usure articulaire naturelle, ou secondaire à des séquelles de traumatismes souvent négligés.
Traitements synergiques conseillés : homéopathie, phyto-gemmothérapie, oligothérapie, acupuncture, massage, gymnastique et rééducation, cures thermales, thalassothérapie, cataplasmes de farine de moutarde, de raifort frais râpé.

Arthrose vertébrale: sans soins adéquats, elle s’aggrave rapidement. Sont conseillés l’ostéopathie, les exercices physiques d’auto-étirement, le yoga adapté, l’acupuncture, les plantes reminéralisantes et anti-inflammatoires, les bains aromatiques. Les HE conseillées sont nombreuses. La formule qui semble donner les meilleurs résultats est: baume de Copaïba (excipient de base) + les HE qui correspondent le mieux à votre terrain et que vous avez sélectionnées au test olfactif parmi les suivantes: Angélique, Bouleau, Cajeput, Camomille, Camphre, Citron, Cyprès, Encens, Epicéa, Estragon, Eucalyptus, Gaïac, Galbanum, Gaulthérie, Genièvre, Gingembre, Laurier, Lavande, Lavandin, Menthe, Myrrhe, Pin, Poivre, Romarin, Sassaffas, Sauge officinale.

Formule de massage: baume de Copaïba (50 %) + HE Lavande ou Lavandin (10 %) + HE Eucalyptus citriodora (20 %) + HE Pin (10 %) + HE Bouleau (10 %). Mélange à utiliser pur ou dilué de 20 à 50 % dans de l’huile grasse fine (pour les peaux fragiles).
Cataplasmes de farine de moutarde ou de raifort râpé.

Pieds brûlants

Le syndrome des pieds brûlants se caractérise par une chaleur à la plante des pieds ainsi que, parfois, par des picotements ou une douleur plus intense, affecte un nombre important de personnes.

1) Neuropathie périphérique

La neuropathie périphérique est causée par des dommages aux nerfs de la jambe ou du pied, partout le long de leur chemin de la colonne vertébrale vers le bas pour les pieds. Il est la cause la plus fréquente de douleur brûlante dans les pieds

Causes : Diverses conditions médicales , par exemple le diabète, les blessures par exemple les fractures , les infections par exemple des bardeaux ou de médicaments. Dans environ 30% des cas , la cause est inconnue

Symptômes : Douleur brûlante pieds souvent accompagnée par une faiblesse, altérées par exemple sensation épingles et aiguilles ou un engourdissement , l’ équilibre modifié et la coordination. Elle a tendance à affecter les deux pieds en même temps. Les symptômes peuvent aller et venir ou se détériore progressivement

Traitement : Le traitement varie en fonction de la cause spécifique de la neuropathie périphérique. Pour en savoir plus, visitez la douleur Nerve Foot section

2) Névrome de Morton

A cause de la douleur de la brûlure dans les pieds, on se sent comme être debout sur un caillou par épaississement des tissus mous qui entourent l’ un des nerfs de votre pied .

Causes : Tout ce qui exerce une pression sur le pied comme la position anormale du pied, les activités à fort impact répétitives , par exemple en cours d’ exécution ou de mauvaises chaussures , par exemple des chaussures étroites de montage ou de talons hauts

Symptômes : Le symptôme le plus classique est qu’il se sent comme vous êtes debout sur un caillou. Cela peut également être associée à la douleur brûlante de pied dans la boule de votre pied et des orteils et des engourdissements

Traitement : repos, glace , médicament anti-inflammatoire, un bon raccord chaussures ( de préférence large et plat), orthèses, injections , chirurgie

3) la maladie vasculaire périphérique (PVD)

Maladie vasculaire périphérique réduit le flux sanguin vers les extrémités qui peut entraîner une sensation de brûlure dans les pieds par une obstruction des grandes artères des extrémités ( à savoir les pas autour du cœur ou du cerveau) qui limite le flux sanguin. Aussi connu comme la maladie artérielle périphérique (PAD)

Causes : Athérosclérose (épaississement de la paroi de l’ artère), une sténose (rétrécissement de l’artère) ou un caillot de sang. Prévalence augmente avec l’ âge

Symptômes : Brûler douleur au pied surtout en marchant, faiblesse, crampes musculaires, des plaies ou des ulcères, des changements dans la couleur de la peau (généralement bleu / violet), une diminution de la croissance des cheveux et des ongles. Peut affecter un ou les deux pieds. Les symptômes se aggravent habituellement avec une activité et d’ améliorer avec le repos

Traitement : Le traitement vise à contrôler les symptômes et arrêter la progression de la maladie. Il implique généralement de modifier votre style de vie tels que l’ exercice régulier, arrêter de fumer et une alimentation saine, le traitement des conditions associées telles que le diabète, les médicaments et , dans certains cas , la chirurgie

4) Metatarsalgia

Metatarsalgia provoque une sensation de brûlure au pied sous les os du métatarse (ici en vert) par une Irritation et inflammation des os du pied et des tissus mous environnants

Causes : surutilisation (par exemple , beaucoup de marche / course), le stress répétitif, faiblesse musculaire et de l’ étanchéité, de mauvaise ajustement chaussures, la position anormale du pied par exemple des oignons , des fractures de stress , la goutte
symptômes: douleur brûlante de pied dans le ballon du pied, le plus souvent sous le gros orteil, pire avec debout ou en marchant.

Tend à venir graduellement au fil du temps plutôt que soudain

Traitement : Repos, glace , exercices , tampons orthèses par exemple des métatarsiens, médicaments

5) Charcot-Marie Tooth

Maladie de Charcot-Marie_tooth entraîne une faiblesse et la combustion des douleurs dans les pieds par l’affection des nerfs périphériques

Causes : Il est une maladie héréditaire causée par une mutation génétique

Symptômes : chute du pied (incapacité à lever le pied jusqu’à droite), hautes voûtes du pied, une faiblesse musculaire, douleur brûlante dans les pieds, engourdissement et un mauvais équilibre

Traitement : Il n’y a pas de remède connu , mais le traitement vise à améliorer la capacité fonctionnelle grâce à des exercices , des orthèses, des accolades et parfois la chirurgie.

6) Syndrome du Tunnel tarsien

Compression du nerf tibial lors de son passage à travers le tunnel tarsien (un espace entre les os du pied) sur le côté intérieur du pied près de la cheville

Causes : Éperons osseux , tumeur, pieds gonflement , kyste, ganglions

Symptômes : Brûler douleur au pied sur la plante du pied, épingles et aiguilles, engourdissement au niveau du talon et des orteils. Habituellement seulement affecte un pied

Traitement : repos, exercices , médicaments, injections et parfois la chirurgie

7) Neuropathie diabétique

La neuropathie périphérique diabétique peut souvent conduire à la formation d’ulcères par une complication grave du diabète qui endommage les nerfs causant la neuropathie périphérique

Causes : niveaux élevés de sucre dans le sang prolongés endommagent les vaisseaux sanguins qui alimentent les nerfs avec de l’ oxygène et de nutriments et affectent la façon dont les nerfs transmettent les signaux

Symptômes : Les symptômes commencent habituellement dans les pieds et les jambes et peuvent se propager aux mains. Picotements, engourdissement , douleur brûlante pieds souvent pire la nuit, une hypersensibilité, une faiblesse musculaire, des ulcères

Traitement : médicaments, la surveillance stricte et le contrôle des niveaux de sucre dans le sang, l’ alimentation saine, l’exercice, éviter de fumer et consommation excessive d’alcool

Toute personne souffrant de diabète doivent prendre des précautions supplémentaires de leurs pieds, en les examinant tous les jours pour tous les problèmes. La perte de sensation dans le pied entraîne souvent des problèmes de pieds passent inaperçues.

8) Erythromélalgie

Erythromélalgie est une affection rare où les vaisseaux sanguins sont bloqués par intermittence provoquant une sensation de brûlure au pied par un trouble rare neurovasculaire où les vaisseaux sanguins se bloquent par intermittence

Causes : Un problème avec les systèmes neuropathologiques et microvasculaires

Symptômes : Le symptôme le plus déterminant est la rougeur du pied avec le gonflement associé et brûlant des douleurs aux pieds

Traitement : Le traitement implique généralement de médicaments et de refroidissement vers le bas du pied en enlevant des chaussettes. Cependant, les personnes souffrant de Erythromélalgie sont déconseillées d’utiliser des bains d’eau froide pour refroidir leurs pieds car il peut causer plus de dommages à long terme

9) syndrome de la douleur régionale chronique

Le Syndrome de la douleur chronique régionale (CRPS) provoque la douleur au pied extrême de brûlure par le trouble chronique, progressif causée par un dysfonctionnement et plus-sensibilisation du système nerveux où les nerfs périphériques envoient des signaux de douleur inappropriés au système nerveux central. Auparavant connu sous le nom dystrophie sympathique réflexe (RSD), elle est la forme la plus douloureuse de chronique ( à long terme) douleur

Causes : SDRC est mal compris , mais il est pensé pour être causé par l’organisme de répondre de façon inappropriée à une blessure et une réponse inflammatoire résultante . Il existe deux types de SDRC définis par la cause initiale, le type 1 (le plus courant) se développe après une lésion des tissus mous (souvent mineures comme une entorse), désuétude ou écraser blessure, type 2 se développe après une lésion nerveuse

Symptômes : Intense, constante, extrême douleur au pied de brûlure qui est beaucoup plus grande et dure plus longtemps que prévu après la blessure initiale. Associés gonflement, les spasmes, les changements de température de la peau (par exemple , la transpiration excessive), rougeur, allodynie (hypersensibilité au toucher léger), rigidité, troubles du sommeil et de l’ humeur affectée. Commençant dans un membre , mais se propage souvent.

Traitement : Il n’y a pas de remède connu pour SDRC. Le traitement vise à réduire les symptômes tels que la douleur brûlante de pied et comprend des médicaments (analgésiques et anti-dépresseurs), la physiothérapie, les blocs nerveux, l’ exercice et le conseil

10) Syndrome Pieds Burning

Aussi connu comme le syndrome de Grierson-Gopalan où il y a des dommages aux petites fibres nerveuses du pied

Causes : Il n’y a souvent pas de cause évidente , mais il est pensé pour être liée à des facteurs tels que la carence en vitamine B, le diabète , l’ hypothyroïdie, la polyarthrite rhumatoïde, l’ insuffisance rénale et la biomécanique du pied anormales. Il est également pensé pour être un lien génétique

Symptômes : Brûler des douleurs aux pieds, généralement sur la plante des pieds , mais parfois d’ étalement jusqu’à la jambe qui est pire la nuit. Parfois accompagné par des épingles et des aiguilles et des engourdissements . Dans la plupart des cas il n’y a aucune rougeur ou sensibilité dans la région touchée. Il peut aussi causer affecter la vision.

Traitement : bains de pieds d’eau froide, des suppléments de vitamine B, des chaussures confortables

Autres causes de douleur brûlante dans les pieds :

Il y a un certain nombre d’autres causes de la douleur brûlante de pied :

Alcoolisme : consommation excessive d’ alcool intacte peut causer des dommages nerveux entraînant une sensation de brûlure dans les pieds

Maladie rénale chronique : Toxines peut provoquer une sensation de brûlure dans les pieds

Hypothyroïdie : Les faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes peut conduire à un gonflement qui met la pression sur les nerfs entraînant une sensation de brûlure au pied , épingles et aiguilles et un engourdissement

VIH / SIDA : Environ un tiers des personnes atteintes du VIH / SIDA souffrent de douloureuses lésions nerveuses

Carence en vitamine : une carence en vitamine B12 peut provoquer une sensation de brûlure dans les pieds

Chimiothérapie : Certains types de chimiothérapie provoquent une maladie appelée palmaire -plantar érythrodysesthésie (aka syndrome main-pied). Les symptômes communs incluent le gonflement, rougeur et douleur brûlante de pied sur la plante des pieds ou la paume de la main et des ulcères

Est ce sérieux ?

Dans la plupart des cas, la douleur brûlante de pied est rien de majeur à se soucier, mais il y a quelques situations où il peut être un signe d’une maladie grave telle qu’une TIA (attaque ischémique transitoire), accident vasculaire cérébral ou de caillots sanguins. Douleur brûlante dans les pieds qui se développe soudainement doit toujours être considérée comme une urgence médicale pour écarter ces causes possibles.

Vous avez les pieds qui grattent

La cause la plus commune des pieds qui démangent est la mycose des pieds , également appelé pied d’athlète car les sportifs en sont régulièrement atteints. Elle est due à des champignons, les dermatophytes. Ces parasites se développent dans la couche la plus superficielle de la peau, car ils ont besoin de la kératine pour assurer leur survie. La mycose commence souvent entre les 4e et 5e orteils. Puis l’atteinte s’étend aux autres espaces entre les doigts de pied, et parfois à la plante du pied, en provoquant de fortes démangeaisons.

Cette infection se développe dans un environnement humide : en portant des baskets dans lesquelles vous transpirez par exemple. Généralement, l’application d’une crème antimycosique pendant quelques semaines est suffisante pour soigner le pied d’athlète. Pour éviter les récidives, à la salle de sport, après la douche, séchez bien vos pieds et pensez à aérer et désinfecter vos baskets avec une poudre antifongique. À la maison, après le bain ou la douche, essuyez bien chaque espace entre les orteils avec une serviette propre et surtout ne la partagez pas car l’infection est contagieuse.
Vous avez les pieds qui enflent

Les pieds gonflés peuvent être dus à de multiples causes : le port de chaussures trop serrées, une station debout trop prolongée ou (évidemment) une entorse de la cheville. Mais si ce gonflement dure plusieurs jours, il est important de consulter le médecin car cela peut être un signe d’alerte. Cela peut signifier que vous avez un problème aux reins, ou ce peut être un effet secondaire de certains médicaments que vous prenez (pour le diabète ou l’hypertension artérielle par exemple).

Il est également important de consulter un médecin de toute urgence si le gonflement des pieds est accompagné de symptômes tels que des douleurs thoraciques, des difficultés respiratoires ou des vertiges, car ils pourraient indiquer qu’un un caillot bouche une artère et que le sang s’accumule dans les jambes ou être le symptôme d’une maladie cardiaque.

Prurigo

Un prurigo est un prurit intense de la peau avec des papules érythèmateuse et vésiculeuses avec lésions de grattage. Dans le jargon médical, le terme prurigo est très souvent utilisé pour :

  • désigner un prurit intense sans cause organique évidente;
  • désigner des lésions de la peau (lésions de grattage, eczéma…) provoquées par un grattage d’origine psychologique ou autre;
    habituellement, c’est une atteinte cutanée ou générale qui provoque le prurit et les lésions de grattage qui en sont la conséquence: le terme “prurigo” est utilisé dans le jargon médical pour désigner l’inverse.
Variantes
  • prurigo circonscrit: cf. névrodermite
  • prurigo nodulaire de Hyde
  • prurigo strophulus
  • prurigo simplex (prurigo simple chronique) encore appelé bourbouille comme le strophulus mais compliqué d’eczéma
  • prurigo de l’été: summer prurigo
  • prurigo de la grossesse
  • prurigo lors de l’eczéma
Les causes

Le prurigo est dû à différents agents infectieux, principalement les parasites, aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Mises à part les origines parasitaires, les réactions cutanées peuvent également provenir d’allergie.

Jusqu’à 80% des patients ont des antécédents personnels ou familiaux de atopique dermatite , l’ asthme ou le rhume des foins (comparativement à environ 25% de la population normale).

Nodulaire prurigo peut commencer comme une réaction de piqûre d’insecte ou d’une autre forme de dermatite . Il a été associé à une maladie interne , y compris l’ anémie ferriprive , chronique d’ insuffisance rénale, l’ entéropathie au gluten, VIH infection et de nombreuses autres conditions diverses.

Dans certains cas, nodulaire prurigo a été associée à brachioradial prurit , qui est due à la compression ou à la traction des nerfs spinaux. Cette théorie pourrait expliquer pourquoi le traitement local ne réussit pas toujours. Il a été spéculé que répandue nodulaire prurigo peut également suivre la sensibilisation des nerfs spinaux et que les nodules apparaissent en raison de rayures.

Chez certaines personnes, le prurigo est associé à un autre état de la peau ou d’un problème de santé. Ceux-ci inclus:

  • L’ eczéma atopique (Besnier prurigo )
  • Discoïde (ou nummular) l’ eczéma (ou dermatite )
  • Urticaire papuleuse (une réaction allergique aux piqûres d’ insectes)
  • Carence en fer
  • Maladie thyroïdienne
  • Infection par le virus de l’ immunodéficience humaine ( VIH ) ( prurigineuse éruption papuleuse du VIH )
  • Grossesse
  • Chronique insuffisance rénale
  • Diabète
  • Polycythémie rubra vera
  • la maladie de Hodgkin ou le lymphome nonHodgkin
  • L’ abus de drogues, en particulier des amphétamines et de la cocaïne
  • Lésions nerveuses Spinal
Quelles investigations devraient être faites ?

Des tests sanguins peuvent inclure le dépistage de la santé générale et indirects immunofluorescence tests.

  • numération sanguine
  • Fonction rénale
  • La fonction hépatique
  • immunoglobulines
  • Protein électrophorèse
  • Anticorps de la peau
  • tests de la fonction thyroïdienne
D’autres types de prurigo
  • Scabies ou bodylice infestation
  • Arthropodes mord à cause de moustiques, de mouches de sable, les punaises et les puces
  • Actinic prurigo (également appelé Hutchinson prurigo ) – prurigo dans les zones exposées au soleil comme une forme de photosensibilité
  • Prurigo de grossesse
  • Dermatite herpétiforme – une maladie immunobulleuse
  • acné urticata
  • Réactif collagénose perforante
  • folliculite
  • Compulsive cueillette de la peau
  • Psychoses, dans laquelle les patients éprouvent des fourmillements (sensations de mordre et de ramper) ou des délires de parasitose
Génétique

Des études suggèrent que le prurit peut résulter d’un déséquilibre de l’activité du système du récepteur mu et kappa-opioïde dans la peau ou le système nerveux central. La stimulation des récepteurs kappa-opioïde par leurs agonistes inhibe le prurit. Les récepteurs opioïdes kappa-agonistes se lient aux récepteurs aux opioïdes kappa sur les kératinocytes et la peau et / ou des neurones centraux démangeaisons. Nalfurafine, un agoniste des récepteurs aux opioïdes kappa sélectifs, est approuvé pour le traitement du prurit chronique au Japon.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de PN comprend la dermatite herpétiforme, la gale, la névrodermite, le lichen hypertrophiques, troubles perforantes, la dermatite atopique, la dermatite de contact allergique, excoriation, et plusieurs kératoacanthomes. 4,5

La prévalence et l’ étiologie PN sont inconnus. Bien que PN peut survenir à tout âge, la tranche d’âge typique est de 20 à 60 ans, avec des femmes d’ âge moyen le plus souvent touchés. Les patients qui développent PN à un jeune âge sont plus susceptibles d’avoir une diathèse atopique. 3,4

Le débat se poursuit quant à savoir si PN est une maladie cutanée primitive ou une réponse à répétitive grattage provoquée par une cause distincte. PN a été associée à une variété de maladies telles que les troubles psychiatriques, la dermatite atopique, l’ insuffisance rénale chronique, l’ hyperthyroïdie, l’ anémie ferriprive, maladie biliaire obstructive, la malignité gastrique, le lymphome, la leucémie, le virus de l’ immunodéficience humaine (VIH), l’ hépatite B, et l’ hépatite C.

Traitements

Le traitement de manière adéquate atopique la dermatite ou d’ hyperthyroïdie d’un patient peut apaiser les symptômes prurigineux et potentiellement rendre les nodules prurigo plus sensibles à un traitement symptomatique ou même éliminer la nécessité de telles mesures.

Pneumonie

La pneumonie est une infection des poumons causée le plus souvent par un virus ou une bactérie.

L’infection touche plus précisément les alvéoles pulmonaires, ces minuscules sacs en forme de ballons situés à l’extrémité des bronchioles (voir le schéma). Elle touche généralement un seul des 5 lobes du poumon (3 lobes dans le poumon droit et 2 dans le gauche), d’où le terme pneumonie lobaire. Lorsque la pneumonie atteint aussi les bronches, on l’appelle bronchopneumonie.

La pneumonie désigne en fait des infections très diverses qui peuvent être sans gravité ou mettre la vie en danger. Ainsi, si une pneumonie apparaît en complication d’une maladie grave ou chez une personne âgée, elle peut être mortelle. Dans de très rares cas, une pneumonie peut aussi être mortelle chez une personne en bonne santé.

Causes

Le médecin doit faire une distinction entre deux modes de contraction de la pneumonie : la contraction en milieu hospitalier (pneumonies nosocomiales) et la contraction en dehors de l’hôpital (pneumonies communautaires ou « acquises dans la communauté »). Les pneumonies nosocomiales sont généralement plus dangereuses, car elles surviennent chez des personnes affaiblies par une autre maladie. À l’hôpital, la pneumonie est souvent transmise par les appareils de ventilation mécanique (intubation) dans les unités de soins intensifs.

Le type exact de bactérie ou de virus responsable de la pneumonie chez un patient donné n’est connu que dans la moitié des cas, en partie parce que les techniques de laboratoire ne sont pas assez performantes.

  • Bactéries causant une pneumonie typique : Haemophilus influenzae, Staphylococcus aureus ou Streptococcus pneumoniae ;
  • Bactéries causant une pneumonie atypique : Mycoplasma pneumoniae (causant la pneumonie à mycoplasme), Chlamydia pneumoniae et Legionella pneumophila (responsable de la maladie du légionnaire) ;
  • Virus : virus influenza et parainfluenza (les plus fréquents), le virus respiratoire syncytial, les virus du rhume (rhinovirus), les virus de type herpès ou encore le virus du SRAS (virus appartenant à la famille des coronavirus, le Sars-CoV).

 

Psoriasis

Le psoriasis (du grec ψωρίασις « éruption galeuse », psore ayant aussi autrefois désigné la gale en France) est une maladie inflammatoire de la peau d’origine inconnue et non contagieuse.
Cette affection dermatologique touche 1 à 3 % de la population mondiale.

Dans sa forme bénigne et typique, le psoriasis se caractérise par des lésions rouges et squameuses du cuir chevelu, des genoux et des coudes, associée à une atteinte des ongles. Dans les cas graves, l’atteinte cutanée peut être généralisée (érythrodermie) et il peut exister des atteintes des articulations. Cette dermatose évolue de façon chronique avec des poussées entrecoupées de périodes de rémissions de durée variable au cours desquelles les lésions sont minimes. Aucun traitement permettant la guérison n’est connu ; le traitement proposé permet uniquement de contrôler l’évolution de la maladie, en permettant la régression transitoire plus ou moins complète des lésions. Le traitement est adapté en fonction de la gravité et du retentissement sur la qualité de vie des patients.

Causes

La maladie aurait des composantes génétiques, auto-immunes, microbiologique et environnementale ou alimentaire.

L’épiderme se renouvelle trop rapidement, en seulement quatre à six jours, au lieu des trois semaines habituelles ce qui engendre des inflammations localisées. Les cellules épidermiques s’accumulent à la surface de la peau et forment une couche de pellicules blanches appelées squames. Parfaitement inoffensives, celles-ci ont pourtant le désavantage d’être inesthétiques. La présence de nombreux leucocytes dans le derme a suggéré le rôle du système immunitaire.

Comme indiqué précédemment, il existe pour un petit tiers des personnes atteintes une composante familiale au psoriasis (restent à déterminer les autres facteurs entrant en jeu). Un certain nombre de gènes ont été identifiés comme marqueurs potentiels de risque, dont le PSORS. Le plus important semble être le PSORS situé sur le chromosome 6 et qui serait responsable de près du tiers des psoriasis familiaux. Seize gènes (en 20125) ont des mutations pouvant favoriser cette maladie.

Les poussées de psoriasis sont parfois liées au stress. Elles peuvent aussi avoir pour origine un facteur infectieux (infection streptococcique, par exemple). Leur fréquence est très variable et, d’une manière générale, le facteur déclenchant de la poussée n’est pas identifiable. La consommation excessive d’alcool est un facteur d’aggravation du psoriasis.

Certains médicaments exacerbent parfois le psoriasis mais leur arrêt doit être discuté au cas par cas, celui-ci pouvant comporter d’autres risques, cardio-vasculaires en particulier. Ce sont essentiellement ceux de la classe des bêta-bloquants. D’autres molécules ont été rapportées comme potentiellement aggravantes, avec un risque cependant moindre. Ce sont les sartans et l’énalapril.

Au contraire, l’exposition solaire a un rôle protecteur net. Durant la grossesse, une diminution des poussées avec une aggravation par contre à la suite de celle-ci est généralement observée. Le mécanisme invoqué est celui d’une immuno-modulation par les taux élevés de progestérone et d’œstrogènes qui entraînent une stimulation de l’immunité dépendant des lymphocytes B mais une diminution de l’activité immunitaire des lymphocytes T. La progestérone est reconnue comme ayant un rôle immuno-modulateur clé durant la grossesse.

Traitement systémique allopathique

Pour les formes les plus sévères de psoriasis, les médecins peuvent prescrire des traitements par voie orale (comprimé ou gélule) ou par injection. Ces traitements sont appelés systémiques car les médicaments sont censés se disséminer dans tout l’organisme. Ils ont souvent des effets secondaires, parfois sérieux.

Le méthotrexate est un antagoniste d’une vitamine, l’acide folique. S’emploie encore surtout dans l’arthrite psoriasique, peu dans le psoriasis exclusivement cutané. Un rétinoïde, tel l’acitrétine, est un dérivé de synthèse de la vitamine A pouvant être prescrit dans les formes modérées à sévères de psoriasis. Chez la femme en âge de procréer ce traitement est tératogène, non seulement pendant la prise du médicament mais également pendant les deux années (24 mois) qui suivent la dernière prise. Les effets secondaires sont en général mineurs.

Le psoriasis étant considéré proche des maladies auto-immunes, un immunodépresseur comme la ciclosporine peut parfois produire des effets positifs, mais ses effets secondaires sont importants (principalement en raison de l’affaiblissement du système de défense immunitaire). L’hydroxyurée n’est quasi plus employée. L’alefacept, un anticorps dirigé contre des récepteurs de certains lymphocytes T, n’a plus sa place dans le traitement du psoriasis. L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique anti-TNF alpha. Il s’administre en perfusion de 2 heures, aux semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 8 semaines.

L’efalizumab est également un anticorps monoclonal dirigé contre un certain type de récepteurs leucocytaires avec une efficacité à court et moyen terme. Il a été retiré du marché début 2009. L’étanercept est un inhibiteur du TNF alpha qui a une bonne efficacité sur l’atteinte cutanée mais aussi articulaire du psoriasis. L’adalimumab est un anti-TNF alpha administré en injection sous-cutanée toutes les 2 semaines à la dose de 40 mg.

D’autres médicaments ou traitements ont été plus ou moins testés : le XP-828L (Dermylex) a prouvé une certaine efficacité pour le psoriasis léger à modéré. De même, plusieurs anticorps monoclonaux, dont l’ustekinumab, ou l’ixekizumab, dirigés contre certains types d’interleukines semble être prometteur, voire plus efficace que l’etanercept.

Entre autres nouveaux traitements, la lécithine marine est en cours d’évaluation et des résultats positifs ont déjà été publiés33,34.

Le 23 septembre 2014, la Food and Drug Administration (FDA) a accordé une autorisation de mise sur le marché à l’aprémilast (Otezla) chez les patients souffrant d’un psoriasis en plaques modéré à sévère candidats à la photothérapie ou à un traitement systémique.

Mécanismes de l’inflammation

Plusieurs substances de l’inflammation, comme le TNF α, IL-1, IL-2, IL-4, IL-5 IL-12, IL-23

Psoriasis / Dermite séborrhéique

Synonymes : Eczéma séborrhéique, dermatite séborrhéique, sébopsoriasis, pellicules, pityriasis capitis, pityriasis stéatoide, fausse teigne amiantacée, maladie de Leiner-Moussous

La dermite séborrhéique est opportuniste et profite des plaques psoriasiques pour s’installer.
La dermite séborrhéique est une dermatose chronique fréquente qui se traduit par des plaques rouges qui pèlent au visage et/ou des pellicules. Le sébum favorise la prolifération de champignons.

La dermite séborrhéique est une affection fréquente qui touche plus d’un million de Français (2% de la population). Le sébum favorise la prolifération de champignons du type Malassezia sp dont le rôle est connu dans la genèse de l’affection. Le stress et les facteurs émotionnels ont un rôle aggravant.
Il existe plusieurs formes de cette affection qui peut toucher le visage et le tronc, le cuir chevelu (pellicules) et l’enfant.

Rôle du sébum et de Malassezia sp.
La cause de la dermite séborrhéique n’est pas connue, on incrimine une levure du nom de Malassezia restricta. Ce champignon saprophyte est normalement présent à l’orifice des poils, il prolifère particulièrement dans les régions séborrhéiques – zones où la peau est grasse, riche en sébum et en glandes sébacées. Le système immunitaire est probablement impliqué dans la genèse de cette affection.

État pelliculaire du cuir chevelu
Les pellicules sont une des formes les plus fréquentes de la dermite séborrhéique. Le pityriasis simplex se traduit par de petites squames à la surface du cuir chevelu qui s’émiettent sur les épaules. Les squames peuvent être plus épaisses et adhérentes, le cuir chevelu est alors rouge et inflammatoire. Les démangeaisons sont fréquentes et soulagées par le shampooing. Les lésions cutanées prédominent souvent à la bordure des cheveux où elles forment une lisière rouge et squameuse.

Les formes sévères peuvent provoquer des croûtes épaisses qui enserrent les cheveux (fausse teigne amiantacée) et forment un casque séborrhéique. Lorsque les squames très grasses recouvrent le cuir chevelu, on parle de pityriasis stéatoide.

Dermite séborrhéique du nouveau-né et du nourrisson
Elle se manifeste par des croûtes jaunâtres du visage et du cuir chevelu (croûtes de lait) chez le petit bébé, celles ci peuvent s’accompagner de plaques croûteuses des fesses et des aisselles. Si les lésions s’étendent, le bébé peut être recouvert d’une éruption rouge et desquamative – c’est l’érythrodermie de Leiner-Moussous. La maladie de Leiner-Moussous régresse en général assez rapidement, mais elle se prolonge parfois par un eczéma atopique ou d’un psoriasis de l’enfant dont elle peut représenter les premiers symptômes.

Génétique

Une analyse de liaison génomique classique a identifié neuf loci sur différents chromosomes associés au psoriasis. Ils sont appelés sensibilité au psoriasis 1 à 9 (PSORS1 à PSORS9).

Le principal facteur déterminant est le PSORS1, qui représente probablement 35 à 50% de l’héritabilité du psoriasis. Il contrôle les gènes qui affectent le système immunitaire ou codent pour les protéines cutanées qui sont surabondantes avec le psoriasis. PSORS1 est situé sur le chromosome 6 dans le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), qui contrôle les fonctions immunitaires importantes. Trois gènes dans le locus PSORS1 ont une forte association avec le psoriasis vulgaris : le variant HLA-C HLA-Cw6, qui code pour une protéine MHC de classe I; CCHCR1, variante WWC, qui code pour une protéine enroulée qui est surexprimée dans l’épiderme psoriasique ; et CDSN, allele variante 5, qui code pour la cornéodesmosine, une protéine qui est exprimée dans les couches granulaires et cornifiées de l’épiderme et régulée positivement dans le psoriasis.

Deux principaux gènes du système immunitaire à l’étude sont l’interleukine-12 sous-unité bêta (IL12B) sur le chromosome 5q, qui exprime l’interleukine-12B ; et IL23R sur le chromosome 1p, qui exprime le récepteur de l’interleukine-23, et est impliqué dans la différenciation des lymphocytes T. Le récepteur de l’interleukine-23 et l’IL12B ont tous deux été fortement liés au psoriasis. Les cellules T sont impliquées dans le processus inflammatoire qui conduit au psoriasis. Ces gènes sont sur la voie qui super-réguler le facteur de nécrose tumorale-α et le facteur nucléaire κB, deux gènes impliqués dans l’inflammation. Récemment, le premier gène directement lié au psoriasis a été identifié. Une mutation rare dans le gène codant pour la protéine CARD14 plus un déclencheur environnemental était suffisante pour provoquer le psoriasis en plaques (la forme la plus commune de psoriasis).

Traitements allopathiques :
Les principes actifs sont : la pyrithione de zinc, le sulfure de sélénium, l’acide salicylique, la piroctone-olamine, le ciclopirox, l’huile de cade, les antifongiques du type climbazole ou clotrimazole.

Polyarthrite rhumatismale

Une maladie systémique de l’inflammation d’un ensemble d’articulations, accompagnée de changements érosifs systématiques et qui peut augmenter avec l’inflammation et l’amincissement de la synovie.

 




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