Encyclopédie médicale
Myopathie
Plusieurs chercheurs indépendants de l’Association biologique internationale sont parvenus à soigner beaucoup d’enfants porteurs de la myopathie de Duchenne.
L’idée de départ était que tous les enfants naissent myopathes. Chez le nouveau-né, tous les muscles sont lents. La normalité se constitue au cours des six premiers mois par la maturation des fibres rapides des muscles, provoquée par une enzyme spécifique que les enfants atteints de la myopathie de Duchenne ne parviennent pas à fixer.
Seuls les garçons sont atteints: la mère du myopathe – qui pourtant transmet la tare – et les sœurs du myopathe, restent saines. C’est en effet la sécrétion postnatale de testostérone qui bloque la maturation des fibres musculaires rapides.
Si la fille, affectée de la même déficience, échappe à la myopathie, nous avons conclu que son «statut femelle» la met à l’abri.
La solution que nous avons appliquée avec succès consiste à neutraliser la poussée sécrétoire de testostérone chez le nourrisson à risque par une hormone femelle. La progestérone (hormone femelle) présente l’avantage de neutraliser les effets des hormones mâles. Il suffit d’appliquer sur la
peau un gel de progestérone le plus tôt possible. Cette simple application se révèle efficace dans une fratrie à risque qui échappe ainsi au tragique destin de la myopathie de Duchenne. Le gel coûte 2 euros !
Maladie de Verneuil ou hidronsadénite
Inflammation chronique de la peau affectant les zones riches en glandes sudoripares (qui produisent la sueur).
Les localisations habituelles sont le dessous des bras, la région des organes sexuels, le pli des cuisses et les fesses.
La cause est mal connue, mais l’hypothèse avancée est celle d’une anomalie de la production de sueur avec une macération locale.
Les premières manifestations sont des démangeaisons (prurit) et une exagération de la sécrétion de sueur (hyperhidrose). Puis apparaissent de petites boules (nodules), isolées ou regroupées, douloureuses, saillant sous la peau devenue rouge, qui s’affaissent et s’ouvrent en laissant échapper du pus.
L’évolution se fait par poussées sur plusieurs années avec des périodes de rémission. Il existe également le risque de développement d’un cancer.
La peau est une barrière contre les germes microbiens. Mais si ses défenses naturelles sont affaiblies ou si elle est blessée, agressée, elle peut devenir le siège du développement d’une infection. Elle peut aussi être perturbée par une maladie infectieuse distante.
Bien sûr, de nos jours, nous disposons de tout un éventail d’antibiotiques et autres traitements antimicrobiens. Mais la résistance des germes augmente à la suite d’abus thérapeutiques. De plus, les traitements antibiotiques n’ont jamais empêché les récidives ni la chronicité, puisqu’ils ne s’adressent pas aux capacités immunitaires de l’organisme.
L’homéopathe, dans le cas de suppurations aiguës, ne tiendra compte ni du germe en cause, ni de la localisation, mais du stade d’évolution de l’inflammation. Il aide ainsi le processus à évoluer harmonieusement vers la guérison, en prévenant les récidives par un traitement général mais aussi souvent local.
S’il y a inflammation
L’inflammation accompagne le phénomène infectieux. On retrouve ici les quatre signes bien connus de l’inflammation : rougeur, chaleur, douleur, tumeur.
La congestion cause une rougeur brillante, rayonnante de chaleur. Les douleurs sont vives, aiguës, pulsatilles, lancinantes, avec hyper- sensibilité de tous les sens, souvent une température élevée avec soif, BELLADONNA.
Il y a inflammation avec hypersensibilité à la douleur, au froid, au moindre contact même celui des vêtements. Les douleurs sont piquantes, intenses, comme par des échardes. HEPAR SULFUR.
Le remède est aussi indiqué au stade curatif, il faut donc être prudent et bien suivre le processus : hautes dilutions au début, au stade inflammatoire (9 ou 15 CH), pouvant faire régresser la lésion, basses dilutions au stade du pus collecté (4/5 CH)
Tous les états inflammatoires avec douleurs brûlantes intenses obligeant à marcher, s’accompagnant rapidement de prostration, avec coloration bleuâtre des lésions, appellent TARENTULA CUBENSIS.
Si apparaissent des douleurs, un prurit brûlant comme par des charbons ardents amélioré par la chaleur locale, aggravé par le froid, avec tendance à la suppuration, et si l’état général s’altère rapidement vers l’anxiété, l’agitation, l’insomnie, ARSENICUM ALBUM.
Si la peau suppure
Le pus est un liquide épais, opaque, qui se forme localement en cas d’infection et contient des globules blancs (leucocytes) abîmés (ayant servi à la lutte contre l’invasion microbienne) et des microbes. Il doit être éliminé.
Si le pus est mélangé à du sang, sentant le vieux fromage et si le pus peut s’évacuer vers l’extérieur, HEPAR SULFUR en basse dilution
Il y a des douleurs brûlantes avec infiltration locale bleuâtre et état présepticémique (prostration). Ce sont souvent les suites de piqûres d’insectes et de blessures septiques, ANTHRACINUM.
L’inflammation suit une évolution lente et progressive vers la suppuration, sans dégagement de chaleur locale, mais avec des douleurs moins vives aggravées la nuit et par la chaleur et avec du pus verdâtre, sanguinolent, excoriant, MERCURIUS SOLUBILIS.
Il y a ici tendance phlegmoneuse, petite fièvre accompagnée de tachycardie paradoxale, avec pus d’odeur cadavérique, PYROGENIUM, l’« antibiotique homéopathique ». On peut aussi utiliser, dans les mêmes indications, PUTRESCINUM.
Les suppurations traînent ou récidivent
Dans le cas de toute suppuration persistante sans tendance à la guérison, sur un état général affaibli, Si LICEA.
En cas de plaies qui ne guérissent pas, avec écoulements purulents, épais, jaunâtres, grumeleux,
CALCAREA SULFURICA.
Si les suppurations sont périodiques chez des sujets amaigris, affaiblis, frileux : PSORINUM.
Il y a peu de douleurs, avec une zone indurée entourée d’une hypervascularisation (nombre excessif de petites veines), CARBO ANIMALIS.
En cas de brûlures vives pruriantes, aggravées par le froid, avec une exsudation (sécrétion) irritante, fétide, l’apparition du stade collecté est lente, CARBOLICUM ACIDUM.
POUR NETTROYER LA PLAIE à l’aide d’une compresse stérile plusieurs fois par jour
H.A. = Hydrolat
- H.A. Laurus nobilis 250 ml
- H.A. Chamaemelum nobile 250 ml
- H.A. Rosa Damascena 250 ml
- H.A. Thymus CT thujanol 250 ml
Transpiration excessive :
- H.E. Palmarosa 2 ml
- HE. Ciste ladanifère CV Corse 2 ml
- H.E. Géranium rosat CV Egypte 2 ml
- H.E. Sauge officinale 1 ml
Conseil d’utilisation : 2 gouttes du mélange en application locale cutanée ou dans votre crème 2 fois par jour.
SUEURS FÉTIDES ET TRANSPIRATION EXCESSIVE
- H.E. Cymbopogon martinii 0,5 ml
- H.E. Salvia officinalis 2,5 ml
- H.E. Lavandula vera (angustifolia) 0,5 ml
- H.E. Pelargonium asperum 1,5 ml
- CV Egypte Crème cétylique (par exemple) ad 50 ml
S/ 1 à 2 applications par jour sous les aisselles, la plante des pieds…
ABCES CUTANE
- H.E. Ajowan 1 ml
- H.E. Lavande vraie 1 ml
- H.E. Tea tree 1 ml
- H.V. Calophylle inophylle 2 ml
Conseil d’utilisation : 3 applications locales du mélange par jour pendant une semaine.
Bain chaud aromatique
Soulignons l’intérêt majeur du bain chaud aromatique selon la technique de Salmanoff qui, créant une fièvre artificielle, mobilise les globules blancs et aide à l’élimination des agents infectieux.
Formule anti-infectieuse pour le bain : girofle + cannelle r+ lavande + niaouli + origan + pin + sarriette : 4 gouttes de chaque diluées dans un solvant alcoolique ou du lait en poudre, à mettre dans le bain au dernier moment. Commencer le bain à 37°, puis faire monter progressivement la température de manière à créer une fièvre artificielle. Rester dans le bain 115 à 20 mn (déconseillé aux cardiaques et aux sujets qui ont des varices). Sortir du bain et rester une heure au chaud.
Pratiquer des onctions de lavande ou d’eucalyptus radiata ou polybractea. Boire de la tisane chaude pour faciliter la transpiration.
L’intoxication et les infections
Les excès alimentaires, les produits chimiques absorbés par notre organisme, les abus médicamenteux débordent les possibilités d’élimination de notre foie, organe d’épuration du sang. L’organisme n’a d’autre possibilité d’éliminer les poisons que constituent ces déchets que de les dériver vers les organes naturels de rejet : peau, nez, poumons, vagin.
Ces écoulements bénéfiques doivent être de courte durée. En effet, l’inflammation qui en résulte (écoulement de pus) crée un terrain propice au développement de germes pathogènes, de champignons et de parasites vivant au niveau la peau et des muqueuses. L’accumulation des toxines (résidus du métabolisme des cellules et des microbes) et des toxiques (poisons) entraîne ce que les homéopathes appellent la psore. Cet état se traduit par un encrassement du sang et un ralentissement circulatoire favorisant les inflammations et les infections.
Soins naturels :
- luttez contre la constipation
- adoptez une alimentation saine, équilibrée, légère, issue de culture biologique, riche en vitamines, en sels minéraux assimilables et en fibres de cellulose (céréales complètes, légumes). Les infections chroniques disparaîtront comme par enchantement, l’usage des antibiotiques deviendra exceptionnel.
- Évitez les produits chimiques dans votre alimentation ainsi que les produits raffinés.
- Surveillez les étiquettes (colorants chimiques, édulcorants, conservateurs)
- Méfiez-vous des boissons à base de produits chimiques.
Attention aux sucres rapides en excès (glucose), souvent cachés dans les aliments et qui favorisent le diabète et les infections.
Combattre l’ostéoporose
Pour combattre l’ostéoporose, la médecine officielle dispose de trois familles chimiques :
- La calcitonine (Cibacalcine, Cadens, Cabsyn, Mialcalcic)
- Le raloxifène (Evista, Optruma)
- Les biphosphonates
La calcitonine est une hormone thyroïdienne hypocalcémiante qui peut provoquer des réactions d’hypersensibilités locales ou généralisées, des manifestations digestives (nausées, diarrhées) ou des bouffées vasomotrices (congestion du visage et des extrémités).
D’origine animale, cette hormone polypeptique peut donner des réactions allergiques et en utilisation prolongée, possibilité de formation d’anticorps qui peut bloquer l’action du produit
Le Raloxifène est associé à un risque thrombo-embolique veineux que l’on retrouve avec le traitement hormonal substitutif (THS) avec prolifération endométriale (saignement, polypes), élévation des transaminases et risque accru de cancers de l’ovaire.
Surtout, on observe des effets ravageurs avec les biphosphonates représentés par plusieurs familles chimiques :
- Acide alendronique (Fosamax, Fosavance)
- Acide étidronique (Didronel)
- Acide risedronique (Actonel)
- Acide zolédronique (Zometa, Aclasta)
- Acide ibandronique (Bondronat, Bonviva)
- Acide tiludronique (Skélid)
- Acide pamidronique ((Aredia)
- Acide clodronique (Clastoban, Lytos)
Les biphosphonates ou diphosphonates sont des « inhibiteurs » de la résorption osseuse et sont constitués de deux molécules d’acide phosphorique, associées à du sodium et/ou du chlore ; la base de leur structure n’est pas très éloignée de celle des pesticides organophosphorés !
Ainsi, quoique inhibiteurs de la résorption osseuse, les biphosphonates induisent bel et bien une déminéralisation à l’image de leurs autres effets indésirables (hypocalcémie, augmentation transitoire des transaminases, rares cas d’ostéonécrose de la machoire, d’hyperostéolyse importante, acidose tissulaire avec syndrome hémorragique, douleurs articulaires…).
On constate que ces médicaments obéissent à la fameuse loi d’Arndt-Schulze ou loi d’inversion des effets des médicaments selon la dose dès lors que l’on n’institue qu’un traitement symptomatique !
La raison est liée à l’imbrication évidente des métabolismes du phosphore et du calcium (métabolisme phosphocalcique!) : un excès d’apport alimentaire en phosphore inhibe l’absorption du calcium (mais aussi du fer et du manganèse) et favorise la production de parathormone (PTH) pour pallier le déficit calcique, le tout au prix d’une déminéralisation.
En complément des biphosphonates, les praticiens recommandent la consommation de laits animaux dont on connaît déjà les effets délétères.
Certains aliments protéiques sont plus riches en phosphore que d’autres et au hit-parade des phosphoprotéines alimentaires on trouve le lait de vache, environ 80 % des protéines du lait sont des CASÉINES, c’est-à-dire des phosphoprotéines (elles constituent l’essentiel des fromages !), on imagine la quantité journalière voire pluri-journalière de phosphoprotéines consommée par les Français; et le matraquage publicitaire, pire encore les recommanda-tions médicales n’arrangent rien alors que les laitages sont déjà largement omniprésents dans toute l’alimentation des Français (notamment en cuisine) et dans l’industrie agroalimentaire.
La présence d’un fort contingent de caséines présente deux inconvénients majeurs :
Elles induisent une malabsorption intestinale avec parfois atrophie villositaire, due au passage de macromolécules à travers une paroi intestinale devenue « poreuse » (leaky gut syndrome).
Mais de surcroît la malabsorption perturbe l’assimilation du calcium contenu dans les autres aliments ainsi que celle des autres minéraux nécessaires à la formation de l’os : magnésium, silicium… et bien sûr les vitamines du groupe B en particulier le B6 et le B2
Il en résulte une ostéoporose à première vue paradoxale : en effet non seulement la grande quantité de calcium contenue dans le lait n’est pas assimilée du fait de la malabsorption (à l’instar de ce que l’on observe pour le gluten) et un rapport Calcium/Phosphore (Ca/P) défavorable pour les laits,
Le rapport Ca/P idéal se situe autour de 2 à 2,5 :
- Jument: Ca/P = 1,66;
- Vache Ca/P = 1,4;
- Chèvre: Ca/P = 1,35;
- Brebis : Ca/P 1,26
Contre toute attente, le lait de brebis et le lait de chèvre sont encore plus inducteurs de malabsorption et de déminéralisation car encore plus riches en phosphoprotéines, le lait de jument étant le moins déminéralisant.
Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre biodisponibilité du calcium mais également, une carence en vitamine B3 et en fin de compte une carence du fameux attelage immunomodulateur comprenant tryptophane, vitamines B3 et B6 et calcium.
C’est donc bien la biodisponibilité du calcium qui est en cause. Or, sans calcium, pas de transmission de l’influx nerveux et donc pas de vie cellulaire. Le fait que certains aliments comme le gluten, les protéines de lait de vache et le soja soient des inducteurs avérés d’atrophie villositaire intestinale est évidemment en lien avec leur capacité à limiter l’absorption intestinale du calcium, à l’instar de nombreuses autres substances antigéniques qu’il convient d’ailleurs de considérer comme des inhibiteurs calciques et donc inducteurs de déminéralisation
Tout est fait pour pousser à la consommation d’un maximum de produits laitiers et pourtant on constate, en France et dans de nombreux pays européens, une augmentation exponentielle des fractures du col du fémur proportionnellement avec l’âge, en particulier chez la femme, et la supplémentation en calcium n’y change rien.
Attention, le tabac et l’alcool favorisent l’ostéoporose !
Autisme
L’autisme est une affection psychiatrique de l’enfant, se traduisant par des troubles du développement cérébral. Les critères du diagnostic sont les suivants
- Début des symptômes avant l’âge de 3 ans, toujours après les 6 premiers mois de la vie correspondant à l’introduction de farines animales.
- Quasi constance des troubles digestifs (Hyperperméabilité de l’intestin grêle)
- Troubles de la socialisation, avec une mauvaise intégration de l’enfant dans sa fratrie ou avec des compagnons de son âge, avec des attitudes de retrait ou d’isolement.
- Troubles de l’acquisition du langage et dyslexie, troubles de la communication non verbale.
- Troubles du comportement, qui apparaît, répétitif et stéréotypé, avec un refus très net de changements dans l’environnement (immuabilité).
- Gesticulations désordonnées, hyperactivité, automutilation, stéréotypie gestuelle.
- Retard intellectuel plus ou moins important : 25 % des enfants autistes ont un QI supérieur à 70 et 50 % ont un QI inférieur à 50.
Sur le plan moteur, les enfants peuvent avoir des crampes, une hypotonie, des retards moteurs, des crispations et une mauvaise coordination des mouvements, d’autres ne seront touchés que sur le plan psychologique.
L’autisme de l’enfant correspond à la maladie d’Alzheimer du sénior.
Les autistes, asperger, hyperactifs, enfants précoces, enfants « indigo » peuvent présenter ce même bilan biologique
Asperger, est une autre forme d’autisme. Les enfants possèdent le langage, ils sont doués d’une intelligence exceptionnelle et détectés précocement ; en revanche ils ne peuvent communiquer et ne savent pas s’intégrer dans un groupe (l’école) sauf s’ils sont pris en considération. Ils disposent d’un don spécifique, uniquement dans un domaine.
Certains êtres mythiques et génies, tels Einstein, Newton, seraient des autistes aspergers, avec énormément de problèmes de communication. Einstein n’a parlé qu’à cinq ans. Sa grande passion dans sa vie fut les maths et la physique. Paradoxalement, son émotion était assez éteinte. Ils restent cloisonnés dans leur monde et uniquement axés sur un seul domaine.
Expansion de l’autisme
La maladie, qui frappe trois garçons pour une fille, est de plus en plus répandue dans le monde occidental. On estime qu’aux Etats- Unis, le nombre d’enfants autistes s’est multiplié par 5,56 en moins de 100 ans. Aujourd’hui, c’est par centaines de milliers que des autistes, des schizophrènes et d’autres souffriraient de troubles envahissants du comportement sont comptabilisés : un enfant sur 300 en serait atteint.
Parallèlement en Europe, une personne sur 300 serait intolérante au gluten !
Cet accroissement explosif oblige à chercher une modification de l’environnement et une dysbiose (intestin poreux et inflammatoire).
On peut découvrir un terrain « génétique » : on rencontre parfois des jumeaux autistes, des familles dans lesquelles il y a plusieurs autistes, des schizophrènes et d’autres pathologies liées, telles l’Alzheimer.
Ainsi on assiste à une explosion du nombre d’enfants diagnostiqués autistes ou hyperactifs (se situent dans le même registre) qui a augmenté de 500 % au cours de ces dix dernières années, ce qui oriente de plus en plus vers des causes environnementales, une approche jusqu’à présent négligée en France.
Bilan Biologique
- Vérifier la présence d’intolérances alimentaires (gluten des céréales, caséines des laitages) et la présence des métaux lourds (aluminium, mercure…)
- Carence en oméga 3
- Carence en vitamine A (caroténoïdes)
- Carence en vitamine E, B6, B9 et B12
- Anémie ferriprive ou macrocytaire par déficit en vitamine B6, B9 et B12
- Carence en fer, zinc, magnésium et calcium
- Carence en glutathion, en L. carnitine et glutamine
- Carence en pré et probiotiques
Ces carences sont dues à l’hyperperméabilité de l’intestin grêle, causée par les aliments intolérants, les métaux lourds et les produits chimiques
Baisse du neuronal Growth factor (NGF) secrété par les neurones, la moelle osseuse et les glandes salivaires et élévations des anticorps anti NGF ; la NGF est un facteur de croissance des neurones et des tissus.
Pathogénie de l’autisme
• Intolérances alimentaires (gluten des céréales, caséines des laitages)
• Rôle des métaux lourds (mercure, aluminium…)
Alimentation et autisme
Depuis longtemps, on sait que l’exclusion du blé et des laits animaux réduit l’autisme. La consommation de ces aliments est aggravante.
Le régime sans gluten et sans caséine occasionne, selon le Professeur Reichelt, une amélioration pour toutes les catégories de comportement chez 81 % des enfants en seulement 3 mois. Une reprise de ces aliments entraîne généralement une rechute.
Les céréales
Par dégradation incomplète, le gluten peut fournir de nombreux peptides qui passent dans la circulation sanguine, du fait de la trop grande perméabilité de l’intestin. Par la suite, le gluten produit de la gliadinomorphine, substance très toxique qui interagit au niveau de la communication entre les neurotransmetteurs et les neurorécepteurs. Par la suite, ces peptides atteignent les récepteurs du cerveau sous forme d’opioïdes.
Ces « peptides opiacés » vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques et favoriser le développement de tout un éventail de désordres comportementaux, allant de l’hyperactivité à l’autisme, en passant par les troubles de la personnalité; l’indifférence, le repli sur soi et l’absence de langage qui en sont les conséquences majeures.
- Le blé peut être considéré comme un véritable monstre, si l’on tient compte des immenses transformations qu’il a subies à travers les âges. Il est préjudiciable, en raison de la structure de ses protéines et du fait qu’il est toujours cuit. Il faut donc supprimer le pain, les croissants, les gâteaux contenant du blé, les pizzas, les biscuits, les biscottes, les galettes de blé, la farine de blé, les pâtes et les semoules. Le pain complet est pire encore que le pain classique, car il est plus cuit et plus riche en réactions de Maillard (assemblage entre le groupement amine des protéines et le groupement carbonyle des sucres).
- L’orge, le seigle et l’avoine appartiennent à la famille du blé, mais ont connu beaucoup moins de changements puisqu’ils ont conservé 7 paires de chromosomes. Il faut cependant les abolir, car ils sont toujours absorbés cuits, ce qui leur confère les mêmes inconvénients que le pain d’épeautre (le blé d’origine).
- Le riz est resté semblable à sa forme sauvage préhistorique. L’expérience montre qu’il n’est presque jamais nocif. Aussi est-il autorisé, aussi bien le riz blanc que le riz complet.
- Le sarrasin est fort bien toléré par les humains et est donc largement permis.
Laitages et fromages
Les laits animaux font depuis quelque temps, et de façon insistante, l’objet de controverses qui, d’ailleurs, ne font qu’amplifier la défiance du public envers ces laits et leurs dérivés; le problème est que les laitages, avec le blé, règnent en maîtres dans toute l’alimentation du monde occidental et maintenant du monde entier, en ajoutant le soja (altéré par des phytates).
Rappelons que les protéines du lait de vache sont présentes dans tous les laitages (beurre, lait, crème fraîche, yaourt, fromage blanc, fromage, glaces, entremets), mais elles se retrouvent aussi dans des sauces et de nombreux plats cuisinés. Il est nécessaire de vérifier soigneusement toutes les étiquettes.
Les laits animaux présentent en effet plusieurs inconvénients majeurs. Les caséines des laitages de vache forment des casomorphines qui ont le même impact que les peptides nocifs qui encombrent l’organisme et perturbent la gestion de la sérotonine. Cela conduit à des informations excessives transmises par les sens, des insomnies et des réactions impulsives. 80 % environ des protéines du lait sont des caséines qui ne sont autres que des phosphoprotéines (insolubles) : elles constituent l’essentiel des fromages ; (le lait humain quant à lui est très pauvre en caséines). Le problème majeur est lié à l’imbrication des métabolismes du phosphore et du calcium (métabolisme phosphocalcique!): un excès d’apport alimentaire en phosphore inhibe l’absorption du calcium (mais aussi du fer et du manganèse) et favorise la production de parathormone (PTH) pour pallier le déficit calcique, le tout au prix d’une déminéralisation.
C’est le calcium qui assure la perméabilité des membranes et permet conjointement avec le magnésium, le potassium et le phosphatidylinositol, la transmission de l’influx nerveux et donc le maintien de la vie cellulaire.
Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre biodisponibilité du calcium mais également, une carence en vitamine B3 et en fin de compte une carence du fameux attelage immunomodulateur composé de tryptophane — vitamine B3 — calcium — vit. B6 qui débouche sur une maladie auto-immune.
Les métaux lourds
Les métaux lourds sont incriminés : les pays industrialisés sont particulièrement concernés par cette hausse des troubles du comportement. L’une des explications serait l’intoxication lente aux métaux lourds, due principalement aux rejets de mercure et de plomb en quantités considérables par l’industrie dans l’atmosphère… mais également à la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (Mercure, Etain, Argent), les cigarettes (Cadmium), les vaccins (80% contiennent de l’aluminium en guise d’adjuvant pour renforcer l’immunité) et, plus particulièrement, le vaccin rougeole-oreillon-rubéole — ROR (il contient du mercure qui inhibe les oligo-éléments indispensables à l’action des enzymes au niveau des cellules). On inonde de vaccins les bébés dont le système immunitaire n’est pas encore formé, sa mère lui prête son immunité durant 6 mois !
Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, ont en effet une action inhibitrice sur les enzymes, notamment les peptidases, destinées à la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten et de la caséine (présentes dans les produits laitiers et dans la viande de veau et de bœuf).
La série des principales enzymes de désaturation des acides gras saturés, comme la delta-6-désaturase et l’élongase, n’arrivent alors plus à transformer et à métaboliser les graisses animales, les lipides industriels (margarine) et les graisses saturées en acides gras essentiels (oméga 3), responsables de la bonne fluidité membranaire et indispensables pour les cellules nerveuses du cerveau, le système immunitaire, le renouvellement des gaines neuronales et le maintien des fonctions cognitives.
Chez certains enfants génétiquement prédisposés et atteints de troubles graves du comportement ou d’autisme, on a justement identifié une carence de ces mêmes enzymes.
Lorsque ces enzymes sont inhibées par excès de métaux lourds, des psychopathologies lourdes, ou une hyperactivité constante peuvent apparaître chez des enfants jusqu’alors sains.
C’est un véritable empoisonnement chronique qui les atteint. En effet, lorsque les protéines des céréales contenant du gluten et celles du lait de vache ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Les nutriments absorbés par la muqueuse de l’intestin grêle sont récupérés par les veines qui les acheminent au foie. Ces protéines non dégradées irritent la paroi de l’intestin grêle et écartent les cellules intestinales, laissant un plus grand passage aux grosses molécules mal ou non digérées, ainsi que des débris de bactéries de la flore intestinale et les différents produits agressifs (médicaments chimiques, molécules étrangères, aliments antigènes, OGM, antigènes tout venant) qui envahissent alors l’organisme et l’agressent.
En réaction, les cellules de l’immunité fabriquent des anticorps contre ces peptides et débris bactériens. Or, ces anticorps reconnaissent aussi des structures propres à l’individu et se retournent contre elles, créant ainsi une affection auto-immune !
Rappelons que l’intestin jour un rôle si déterminant dans l’organisme qu’on le considère comme un deuxième cerveau. En effet, 200 millions de neurones tapissent les parois de l’intestin, les mêmes que ceux de notre encéphale. Très bavards, ces deux cerveaux dialoguent en permanence.
C’est ainsi que certaines maladies neurologiques ou cérébrales trouveront leur origine dans le côlon ou plus précisément dans l’intestin grêle. Par ailleurs les 100.000 milliards de bactérie qui composent notre flore intestinale, appelée microbiote, pourraient intervenir dans notre comportement. Ainsi la dépression, l’angoisse, les troubles du comportement pourraient survenir du fait d’un déséquilibre existant entre certaines populations bactériennes de l’intestin : tout se passe comme si celles-ci avaient au cours du temps, acquis la possibilité de secréter des neuromédiateurs non identifiés qui agissent directement sur notre cerveau.
C’est ainsi que la prise d’antibiotiques auraient amélioré certains autistes probablement en inhibant l’action des bactéries pathogènes.
Autres hypothèses
Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer le développement de l’autisme :
- Encrassage de certaines cellules cérébrales, essentiellement neurones et astrocytes par accumulation de déchets extra et intracellulaires.
- Auto-immunité : possible association entre HLA – DQ2
- Un rôle favorisant des pesticides contenus dans la nourriture et des antibiotiques largement administrés de nos jours aux jeunes enfants. De tels produits sont agressifs pour la muqueuse intestinale qui devient perméable.
- Approche psychologique : être attiré par la consommation des produits laitiers signifierait être encore dépendant de sa mère, vouloir « téter sa mère » de façon symbolique. En décodage psychanalytique ou psychologique, on pourrait évoquer un ressenti mal vécu par l’enfant au moment du sevrage : dans le corps et la tête du nourrisson, le sevrage aurait été mal vécu et l’enfant se serait senti séparé de sa mère et frustré au moment de l’introduction du lait de vache. Ce serait donc un « conflit de séparation d’avec la mère » dans un contexte de ne plus recevoir le lait maternel et de le substituer par du lait maternisé. Le lait de vache est alors concomitant à la séparation.
- Groupes sanguins. Le Dr Peter D’Adamo affirme que les personnes des groupes sanguins O et A (les plus fréquents chez les occidentaux) ne disposent pas de système enzymatique capable de métaboliser les protéines de lait animal. De même, l’homme ne s’est adapté à métaboliser les protéines de blé qu’à partir du groupe sanguin A, ce qui ne signifie pas que les autres groupes le tolèrent, car ils ne savent le digérer que si le nombre de chromosomes est de 7 paires. Le système enzymatique humain n’a pas eu assez de pressions de l’environnement pour faire apparaître des enzymes capables de métaboliser les protéines du lait de vache et de « digérer » le blé au-delà de 7 paires de chromosomes.
- Les tests à effectuer :
- Les intolérances alimentaires (gluten, caséines des laitages…)
- Peptidurie urinaire
- Métaux lourds
- Laboratoire Zammaria (Tél : 01 46 47 71 33) ou Laboratoire Philippe Auguste (Tél : 01 43 67 57 00)
Au résultat des tests, procéder à l’éviction des produits intolérants et à la chelation des métaux lourds :
- Xenosulf : laboratoire Le Stum, téléphone : 02 97 88 15 88
Ou - Kitonorm : laboratoire Han AsiaBiotech, téléphone : 03 88 23 58 31.
Remèdes des Intolérances.
- Prokytic plantarum K1 : laboratoire Han AsiaBiotech
- Champignon médicinal Phellinus Linteus , 2 fois 2 gélules par jour pendant 2 mois : laboratoire Mycoceutics, téléphone 03 26 86 34 32
Les posologies sont celles de l’adulte. Enfant de 10-12 ans, diviser par deux.
Restauration du terrain
- Restaurer la muqueuse intestinale
- Orthoflore (pré et probiotique), une gélule par jour (laboratoire Phyt’Inov, Tél 0041 32 466 89 14)
- Propolis pure, 4 fois 2 gélules pour un adulte (laboratoire Phyt’Inov)
- L. Glutamine, 2 gélules de 500 mg (restaure la perméabilité intestinale)
- Tuer les germes pathogènes (Candida albicans, Flagelles, E. Coli)
- Grapex à 66 % (laboratoire Normandy). 3 fois 15 gouttes – 1 mois
- Mycolia (candidose) (laboratoire Aromalia, tél : 02 99 8000 16). 2 fois 2 gélules – 1 mois
- Lysovir (virus et bactéries) (laboratoire Phyt’Inov) 2 fois 2 gélules
- Brocolinum (hélicobacter) (laboratoire Phyt’Inov) 2 gélules
- Apports d’enzymes digestives
- Régulat (laboratoire Normandy)
- Apports d’oméga 3 : anti-inflammatoire, améliore la fluidité membranaire
- Lyprinol (super oméga 3 à base de Krill et de moules fraiches) (laboratoire Phyt’Inov)
- Détoxication hépatique
- Silydium, 1 gélule avant les repas (laboratoire Phyt’Inov)
- Médecine orthomoléculaire
- Algue aphanizoménon : AFALG (laboratoire Phyt’Inov) (L’aliment le plus complet de la planète (115 micro-nutriments) en dose progressive
- vitamine E, B3, B6, B9, B12, caroténoïdes
- Oligo-éléments : magnésium, fer (souvent en carence)
- Acides aminés : glutathion, taurine, carnitine (à haute dose)
- Coenzyme Q 10 : « booste » les mitochondries (centrales énergétiques). Ail-Co-enzyme Q10 – 2 fois 2 gélules, (laboratoire Phyt’Inov, Tél 0041 32 466 89 14)
- Pré- et probiotiques : Orthoflore (12 milliards de bactéries) 1 gélule le matin (Laboratoire Phyt’Inov)
Le régime hypotoxique (ancestral)
Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient le malade. Le régime comporte des directives essentielles :
- Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
- Supprimer tous les laits animaux, les fromages (y compris le yaourt) et leurs dérivés.
- Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C pour conserver les vitamines.
- Choisir si possible des aliments « biologiques » proches des produits originels.
- S’abstenir de prendre des sucres rapides (raffiné, confiture, miel) avant 13 heures (évite les coups de pompes)
- Privilégiez les oméga 3 (augmentent la fluidité membranaire et combattent l’inflammation)
- Consommer des huiles de première pression à froid (olive, colza, lin)
- Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques, des prébiotiques, des acides aminés.
80% des jeunes autistes seraient améliorés, parfois de façon « miraculeuse » par ce régime hypotoxique préconisé par le Dr Jean Seignalet.
Il est inutile de culpabiliser la mère, comme le font certains psychanalystes. Désormais les mamans peuvent se réjouir de trouver la solution à leur souffrance.
Voir livre « les intolérances alimentaires », Editions Guy Trédaniel
Voir « Le nouveau Vous et Votre santé ». Abonnement au 01 44 77 86 46
Bronchiolite du nourrisson
La bronchiolite aiguë est une infection virale respiratoire, épidémique et saisonnière.
Le virus respiratoire syncytial (VRS) en est le principal agent causal. Ce virus, très contagieux, ne donnera qu’un banal rhume aux parents, mais peut vite dégénérer en bronchiolite chez les très jeunes enfants.
Cette pathologie, à la fréquence croissante, concerne environ 30% des nourrissons de moins de 24 mois, 500 000 bébés chaque hiver. Elle représente une affection nécessitant une prise en charge urgente.
SIGNES ET SYMPTÔMES
Elle débute par une rhinopharyngite.
Deux ou trois jours plus tard, apparaissent des signes respiratoires qui s’aggravent progressivement avec une toux sèche, évoluant par quintes, accompagnées d’une respiration accélérée et difficile : le thorax se soulève mal et les côtes deviennent visibles à l’inspiration Le nez se pince ; le bébé geint. Il existe également un sifflement à l’expiration (wheezing) que l’on entend distinctement.
CONSEILS
La bronchiolite est très impressionnante, mais dans la grande majorité des cas, elle ne nécessite pas d’hospitalisa- tion et guérit en quelques jours.
Indissociable de la bronchiolite, la kinésithérapie respiratoire apporte un grand soulagement en aidant l’enfant à respirer.
Quelques mesures de prévention simples peuvent éviter au virus d’arriver jusqu’aux bronches de bébé :
- Se laver les mains systématiquement avec du savon avant de vous occuper de votre enfant.
- Éviter d’embrasser votre enfant sur le visage si vous avez un petit rhume et exigez la même mesure de prudence de tous vos proches, amis, visiteurs ?
- Éviter de fumer près de votre bébé.
- Ne pas passer les tétines d’un enfant à l’autre sans les avoir très soigneusement nettoyées.
- Traiter très rapidement tout rhume qui commence chez un nourrisson et veiller à ce que son nez ne reste pas bouché (le meilleur moyen pour que le virus gagne les bronches).
HOMEOPATHIE
En homéopathie, on dispose de remèdes contre les spasmes et l’hypersecrétion.
1/ Les médicaments du spasme
- Arsenicum album 9 CH ; 5 granules, 3 fois par jour jusqu’à amélioration. Atteinte de l’état général. Aggravation entre 1 h et 3 h du matin. Sibilances.
- Cuprum metallicum 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Spasme et dypsnée. Le nourrisson garde les poings serrés.
- Ethyl sulfur dichloratum (ypérite) 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux suffocante.
- Sambucus 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Quintes asphyxiantes aggravées vers minuit. Obstruction nasale.
- Spongia 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux rauque et sifflante, aggravée couché.
2/ Les médicaments de la sécrétion
- Antimonium tartaricum 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux épuisante. Encombrement bronchique.
- Blatta orientalis 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Dypsnée.
Encombrement bronchique
- lpeca 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux sifflante. Face pâle.
Vomissements glaireux ou alimentaires
- Kalium carbonicum 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Expectoration de petits crachats difficiles à expulser. Amélioration assis. Aggravation vers 3 h du matin.
3/ Prescription type
- Antimonium tartaricum 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à lui donner en 4 fois par jour, en cas d’aggravation de l’encombrement.
- Aviaire 9 CH : une dose unique dans un peu d’eau. Sur les antécédents infectieux ORL.
- Ethyl sulfur dichloratum (ypérite) 9 CH : 5 granules, 2 fois par jour pour la suffocation intense et l’encombrement.
- Ipeca 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à lui donner en 4 fois par jour (sur les symptômes de spasmes, dyspnée, sibilances, langue propre).
- Phosphorus 9 CH : 5 granules, 2 fois par jour, sur l’hypersécrétion bronchique et l’apparition d’une fièvre, soif, rougeur du visage et appétit conservé + 5 séances de kinésithérapie respiratoires pour évacuer les sécrétions. Elles peuvent être responsables, après la phase aiguë, de réactivité bronchique exacerbée, se traduisant par une persistance des symptômes respiratoires, voire de complications plus importantes (asthme ou lésions bronchiques)
4/ Pour éviter les récidives
- Aviaire 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Affections ORL à répétition ; avec tendance aux bronchites et otites.
- Arsenicum album 15 CH: 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Alternance de bronchites asthmatiformes, otites, gastro-entérites et eczéma.
- Natrum muriaticum 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Rhinopharyngite à répétition ; peau sèche. Enfant de faible poids.
- Phosphorus 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Bronchiolites d’emblée graves, évoluant vers un foyer pulmonaire inflammatoire et/ou infectieux. Toux persistante.
- Pulsatilla 15 CH + Phosphorus 15 CH + Aviaire 15 CH: 1 dose, 1 à
2 fois par mois. Toux nocturne persistante. Expectoration traînante. - Silicea 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Infection à répétition. Transpiration de la tête et des pieds. Amaigrissement. Adénopathies cervicales.
- Sulfur iodatum 15 CH: 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Infections virales à répétition. Adénopathie.
En intervenant lors des phases aiguës, mais également en limitant les risques de récidive, l’homéopathie représente la possibilité de répondre autrement et efficacement.
AROMATHERAPIE
Lotion cutanée (flacon de 30 ml) :
- HE Hysope rameaux couchées (surtout pas HE Hysope officinale!) 6 ml
- HE Bois de rose 3 ml
- HE Matricaire 3 ml
- HE Ravintsara 3 ml
- HV Noisette 12 ml
Appliquer : 8 gouttes du mélange sur le thorax et 8 gouttes sur le haut du dos 4 fois par jour pendant une semaine.
Autre voie cutanée :
- H.E. Ammi visnaga 0,5 ml
- H.E. Hyssopus off ssp decumbens 4 ml
- H.E. Inula graveolens 0,5 ml
- H.E. Tanacetum annuum 1 ml
- H.E. Aniba rosaeodora 2 ml
- Transcutol qsp 30 ml
Posologie bébé :
Appliquez 8 gouttes 6 fois par jour sur le thorax pendant 5 jours puis, 30 minutes après l’application, faire de la kiné respiratoire
Voie rectale
- HE Inula graveolens 5 mg
- HE Tanacetum annuum 5 mg
- HE Ammi visnaga 5 mg
- HE Ravensara aromatica 20 mg
- HE Hyssopus off ssp decumbens 20 mg
- Whitespsol ou ASB2X QS pour faire 1 suppo de 1 suppo dt 20
Posologie bébé :
1 suppo par jour pendant 7 jours
Homéopathie et aromathérapie au secours de la grippe
Homéopathie
- Prendre influenzinum en échelle (9 CH en février, 12 CH en mars) couplé à Sérum de Yersin 15 CH 10 granules tous les 15 jours
- Rhus Tox 7 CH si douleurs articulaires et musculaires
- Gelsemium 9 CH : courbatures, jambes en coton
3 granules du remède toutes les heures
Aromathérapie
On choisira les viricides autrement dit celles qui tuent les virus. Des expérimentations ont prouvé qu’elles étaient efficaces, même dans la redoutable grippe aviaire.
On peut les prendre par voie orale, en spray nasal ou en diffusion atmosphérique (dont profite l’ensemble de la famille) :
- En prévention : HE Niaouli Quinquinervia bio, HE Origan Compact bio, HE Cannelle de Ceylan bio, HE Melaleuca Alternifolia bio
- En application nasale (cela pique un peu) sur les mouchoirs ou l’oreiller : HE Eucalyptus Radiata Leaf Oil, Melaleuca Viridiflora Leaf Oil, Turpentine, Thymus Zygis Oil, Ravensara Aromatica Leaf Oil
- En diffusion, 2 fois 20 minutes par jour : Eucalyptus Radiata Leaf Oil, Melaleuca Viridiflora Leaf Oil, Turpentine, Thymus Zygis Oil, Ravensara Aromatica Leaf Oil
Ne pas oublier le rôle joué par les intestins qui, dès lors qu’ils sont encombrés (dysbiose, bactéries pathogènes, virus) trouvent leur exutoire au niveau du carrefour ORL
- Prendre pré et probiotiques : Orthoflore : 1 gélule le matin à jeun.
Origine de la maladie d’Alzheimer
Les Benzodiazépines
Association significative entre consommation de benzodiazépines et risque de démence de type Alzheimer : de 16 000 à 31 000 cas supplémentaires chaque année attribuables à l’effet des BZD.
LA maladie d’« Alzheimer », le nom de cette affection neurodégénérative, semble avoir rejoint le cancer au panthéon des fléaux les plus redoutés :
- 200 000 nouveaux cas recensés chaque année
- Centaines de millions d’euros de dépenses
- Mémoire qui s’efface
- Obligation de garder ses malades
Qui n’a un proche ayant eu recours – ou ayant toujours cours – à un de ces anxiolytiques ou somnifères, aux noms presque devenus communs : Valium, Mogadon, Temesta, Lexomil, Aricept… ?
Le vaste domaine de la toxicologie notamment professionnelle et environnementale ainsi que le recueil des effets indésirables des médicaments nous offrent des modèles expérimentaux spontanés de toutes les maladies d’encrassage et en particulier des maladies neurodégénératives. La détérioration cérébrale peut être perceptible cinq ans après les premières prises.
Presque tous les médicaments consommés à doses pondérables et au long cours induisent en un premier temps une hyperperméabilité intestinale et un stress oxydant par production de radicaux libres oxygénés.
Les traitements symptomatiques à force de reculer l’échéance d’un vrai traitement de la cause finissent par induire un phénomène d’échappement thérapeutique (loi d’inversion) qui annonce une polymédication, laquelle ne fait qu’aggraver le stress oxydatif.
Toutes ces substances appartiennent à la grande famille des inhibiteurs de la chaîne respiratoire mitochondriale.
D’une manière générale, tous les inhibiteurs de la chaîne respiratoire ou du cycle de Krebs (en fonction de leur toxicité et de la dose administrée) peuvent conduire à l’apoptose et à la mort cellulaire.
On a répertorié plusieurs classes pharmacologiques inhibitrices de la chaîne respiratoire, et donc potentiellement inductrices de mort cellulaire, ce sont :
- Les anticholinestérasiques (bloqueurs des canaux K+): dont fait partie le Donépézil prescrit dans la maladie d’Alzheimer
- Les organophosphates (pesticides organophosphorés, biphosphonates);
- Tous les métaux lourds ainsi que le manganèse
- Les médicaments photosensibilisants et/ou inducteurs de réactions cutanées immuno-allergiques
- Les antidépresseurs imipraméniques
- Les α – bloquants
- Les β – bloquants (ou bloqueurs du GABA) sont aussi des inhibiteurs calciques. Bien que n’intervenant pas sur les mêmes récepteurs, les α- et les β-bloquants induisent des perturbations neurophysiologiques similaires au niveau de la jonction neuromusculaire
- Les dérivés carbonylés (C=O) à fonction méthoxy (O-CH3). La fonction C=O est considérée comme très réactive et inhibitrice de la chaîne respiratoire
- les micro-organismes (virus, bactéries, parasites)
- les dérivés phénolés, les dérivés pyridiniques que contiennent les PCB (polychlorobenzènes), le bisphénol A des biberons en plastique
- les dérivés phosphorés (les caséines du lait composées de phosphoprotéines, céréales à gluten, œuf, soja)
La membrane et les échanges cellulaires
La communication et les échanges cellulaires ont une importance primordiale pour assurer l’équilibre de l’organisme. Le couple membrane-récepteur doit donc parfaitement fonctionner.
La membrane est la porte de la cellule, les récepteurs en sont les clefs. Encore faut-il que cette porte soit bien « huilée », c’est à dire parfaitement fluide. Si la fluidité membranaire n’est pas assez importante, les échanges se font mal et les cellules souffrent de malnutrition. La cellule reçoit et produit. Un perpétuel va-et-vient existe entre l’intérieur et l’extérieur. La membrane agit comme une barrière à perméabilité sélective pour des petites molécules, jusqu’à l’incorporation ou l’éjection de vésicules pour les plus grosses molécules sont solubles dans les lipides.
Les transports transmembranaires peuvent être plus ou moins faciles.
- Le plus simple est la diffusion physique à travers la double couche lipidique, qui obéit aux gradients de concentrations. La vitesse en est très lente, surtout si les molécules sont peu solubles le plus souvent, les transports se font avec la participation de protéines transmembranaires spécialisées (protéine-canal). Ainsi une molécule ou un type de molécules peut traverser la membrane, voire deux molécules dans le même sens ou en sens inverse. Ces protéines vont devoir se déplacer et se déformer. Ce qui suppose une fluidité membranaire par la prise d’acides gras non saturés (oméga 3).
Le transport peut être passif, lié au simple gradient de concentrations.
Les transports passifs ne sont que des formes évoluées de diffusion, dont les vitesses restent limitées par les différences de concentrations ou la saturation des transporteurs… - Le transport actif est plus complexe. Il met en jeu la polarité électrique des molécules et de la membrane, et va à l’encontre des gradients de concentrations.
Le modèle le plus courant, commun à toutes les cellules, est la pompe à Sodium/Potassium (Na+/K+). Elle permet la concentration du K+ dans la cellule et du Na+ à l’extérieur, contre les lois physiques de diffusion. La protéine responsable subit une succession de déformations, son environnement doit donc être souple.
Il existe d’autres pompes (à calcium/potassium/phosphore) dont l’importance est insoupçonnée.
Le fait qu’une augmentation du calcium intracellulaire soit associée à l’action neurotoxique du peptide β-amyloïde a conduit certains auteurs à considérer les inhibiteurs calciques (IC) comme pouvant jouer un rôle neuroprotecteur au stade précoce de la Maladie d’Alzheimer : il n’en est rien car l’inondation intracellulaire par le calcium est déjà synonyme de mort cellulaire !
Ce constat confirme d’une part le bien-fondé de la responsabilité du trouble du métabolisme du calcium dans la mort cellulaire, d’autre part qu’il convient dans ce cas d’optimiser en amont la biodisponibilité du calcium, objectif impossible à atteindre par les IC et plus généralement tous les traitements symptomatiques.
Rappelons que c’est le mécanisme d’inhibition calcique qui est mis en jeu au cours de la rigidité cadavérique !
Que le phosphore métalloïde indispensable à la vie de la cellule (il entre dans la composition entre autres de l’acide triphosphorique (ATP) et des acides nucléiques [ADN, ARN] et a une extraordinaire avidité pour l’oxygène lui-même indispensable à la vie), se comporte lorsqu’il est présent en excès dans les milieux biologiques comme un bloqueur des canaux K+. C’est-à-dire un inhibiteur calcique.
Le phosphore est surtout contenu dans les phosphoprotéines alimentaires (laits animaux, céréales à gluten, œufs, soja), certains médicaments (biphosphonates) et bien sûr les conservateurs et les pesticides, l’ATP. C’est la raison pour laquelle, en excès, le phosphore empêche l’utilisation du calcium par la cellule et induit une inhibition calcique : l’excès peut être aussi nuisible que le trop peu.
En fonction de la gravité du stress oxydant il a été identifié trois grades d’inhibition de la pompe à calcium :
- le premier grade : c’est l’inhibition calcique modérée; elle concerne les maladies allergiques, la déminéralisation, les troubles anxio-dépressifs ;
- le deuxième grade résulte de l’inhibition calcique sévère ; elle s’étend aux maladies auto-immunes sans atteinte du neurone
- le troisième grade est une inhibition calcique très sévère; elle s’élargit jusqu’aux maladies neurodégénératives (polyradiculonévrites, SEP, SLA, Parkinson, Alzheimer). C’est le stade de blocage des canaux potassium (NA+/K+/H+) et de rupture de la BHE synonyme d’attaque des structures neuronales.
Le moment de blocage des canaux potassium correspond au moment d’inversion du mécanisme d’inhibition aigue en vertu de la loi universelle d’inversion des effets des médicaments selon leur dose ou loi d’ARNDT-SCHULZE. Cette loi inspire de l’adage populaire : « L’excès peut être aussi nuisible que le trop peu » et est très similaire à la fameuse notion d’échappement thérapeutique (ou résistance secondaire au traitement) observée lors des traitements symptomatiques de longue durée.
Soulignons que le canal potassium dépend de la présence de magnésium, autrement dit, il dépend du canal calcium-magnésium; ainsi toute inhibition calcique persistante (comme induite par exemple par les traitements symptomatiques au long cours, a fortiori si ces traitements sont toxiques) finit par s’inverser définitivement (sorte d’échappement thérapeutique terminal, irrécupérable par excès d’antigènes) mais au prix de gros dégâts cellulaires (lyse de la membrane cellulaire et inondation calcique de part et d’autre de la membrane) par blocage des canaux potassium ; en effet, si l’on n’imagine pas pendant longtemps et impunément barrer le cours d’un fleuve (risque de dégâts irréversibles en amont et en aval du fleuve), on s’attend également logiquement à ce qu’un mécanisme d’inhibition calcique qui perdure induise des dégâts irréversibles, c’est-à-dire une interruption définitive de la transmission de l’influx nerveux, synonyme de mort cellulaire.
Un seul organe échappe dans un premier temps à l’assaut des antigènes : c’est le système nerveux central qui comprend le cerveau et la moelle épinière et le système nerveux périphérique. On sait que le système nerveux est indispensable à la transmission de l’influx nerveux et à ce titre est protégé par une barrière immunitaire anatomo-physiologique, la barrière hémato-encéphalique (BHE) très similaire d’ailleurs à la barrière immunitaire intestinale.
Il est permis d’élaborer une hypothèse étiopathogénique universelle pour toutes les maladies neurodégénératives et les autres maladies de stress oxydant: celle de l’inhibition plus ou moins complète des canaux calciques. Le Docteur Felix Affoyen, dans une approche séduisante a démonté les vrais mécanismes de la maladie d’Alzheimer et des maladies associées.
La barrière hémato-encéphalique
Pour nous protéger de l’ensemble des éléments étrangers agressifs, l’organisme dispose de cinq niveaux successifs :
- les cellules intestinales : ce sont les cellules dendritiques des entérocytes
- les cellules du tissu réticulo-endothélial composées de monocytes et de macrophages
- les cellules vasculaires composées de cellules endothéliales vasculaires
- les cellules sanguines composées de monocytes et de lymphocytes B
- les cellules du SNC
Deux types cellulaires composent la BHE :- Les cellules microgliales et les astrocytes sont des CPA de la barrière hémato-encéphalique (BHE); c’est la rupture de cette barrière sous l’assaut des antigènes qui est responsable de la mort neuronale. De topographie exclusivement périvasculaire et organisées en réseau, ce sont elles qui forment la véritable BHE du SNC. Leur rôle est de protéger les neurones des substances étrangères susceptibles de pénétrer dans le cerveau ou la moelle épinière par le liquide céphalo rachidien et donc par le sang. Pour ce faire, les astrocytes forment un épithélium « très étanche » en jonctions serrées, qui tapisse les parois des ventricules cérébraux et du canal de l’épendyme de la moelle épinière. Outre leur fonction de protection, les astrocytes jouent un rôle majeur dans le maintien du fonctionnement des synapses neuronales et dans les processus de myélinisation des fibres nerveuses
- Les astrocytes interviennent également dans la recapture des neurotransmetteurs et dans leur dégradation
Les astrocytes participent à la régulation du pH extracellulaire; grâce notamment à des canaux Na+/K+/H+ (ou pompes à protons) et des canaux calciques ; de ces constatations, on peut donc déduire que la mort de l’astrocyte entraîne de facto la mort du neurone.
L’introduction de substances étrangères se paye très cher car non seulement elle induit la production de radicaux libres oxydés (RLO) toxiques pour les molécules biologiques (lesquelles deviennent inaptes à l’exécution de leurs fonctions), mais de surcroît elle surconsomme du tryptophane, de la vitamine B6, du calcium et du magnésium, et neutralise enfin le fameux système antiradicalaire mitochondrial : composé de la Co-enzyme Q10, de la superoxydase-dismutase (SOD), de la glutathion-péroxydase à Sélénium, enfin de la vitamine B3. C’est l’attelage immuno modulateur
Mécanismes probables conduisant à la rupture de la BHE
Comme au niveau de l’épithélium intestinal, c’est l’accumulation de substances étrangères tout-venant ou la présence d’un superantigène qui induit une réaction d’hypersensibilité avec apparition de complexes immuno-circulants (CIC), délétères pour la paroi vasculaire.
Le flot incessant d’antigènes favorise le dépôt des CIC et aggrave le mécanisme d’inhibition calcique; ce dernier finit par s’inverser (loi d’inversion des effets selon la dose) entraînant alors un blocage des canaux potassium avec une rupture de la BHE par un mécanisme ischémique à l’origine de la souffrance des structures neuronales. Aucune neurogenèse n’est possible en cas de rupture de cette barrière (sauf au niveau des nerfs du système nerveux périphérique) et les neurones détruits sont irrémédiablement perdus (maladie d’Alzheimer, SLA, Parkinson, SEP)
La rupture progressive de la BHE sous l’assaut des antigènes est proportionnelle à la gravité du stress oxydant depuis l’atteinte des axones des nerfs périphériques en passant par les axones des nerfs du système nerveux central, jusqu’à l’atteinte des corps neuronaux.
C’est ainsi qu’on peut affirmer qu’en partie la maladie d’Alzheimer est une maladie iatrogène résultant de la prise au long cours de produits chimiques (statines, biphosphonates, IPP, pilules contraceptives).
Le Donepézil
Paradoxalement, c’est le remède donné aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer sous le nom commercial Aricept. Le Docteur Félix Affloyon en a démonté le processus pharmacologique. L’arme fatale serait le mécanisme anticholinestérasique bloqueur des canaux K+ comparable à ce que l’on observe avec les pesticides organophosphorés !
« Ce mécanisme anticholinestérasique qui bloque l’enzyme acétylcholinestérase (empêchant ainsi la destruction de l’acétylcholine après le passage de l’influx nerveux) ne permet plus au récepteur de se détacher de l’acétylcholine pour se préparer à recevoir une nouvelle molécule d’acétylcholine ; il y a donc accumulation d’acétylcholine au niveau de la fente synaptique et interruption de fait de la transmission de l’influx nerveux mais une interruption associée à de nombreux signes d’hyperexcitabilité de la fibre nerveuse par dépolarisation intempestive de la membrane post-synaptique Le récepteur cholinergique épuisé d’être sollicité en permanence par l’acétylcholine finit par se détacher de celle-ci.
L’interruption de la transmission de l’influx nerveux s’accompagne d’un syndrome convulsif en rapport avec l’œdème tissulaire (par accumulation d’ions sodium Na+ dans le secteur extracellulaire); ce mécanisme de blocage des canaux K+ est en fait un stade d’aggravation du mécanisme d’inhibition calcique En effet le canal Na+ /K+/H+ est magnésium-dépendant et son blocage prédispose à la rupture de la barrière hémato-encéphalique (BHE) »
La nature pour traiter la dépression
3 tests permettent d’identifier la dépression et un ensemble de troubles des comportements et psychiatriques (dépression, maladie bipolaire, autisme, hyperactivité, schizophrénie) :
- L’histamine
- Les Krypto-pyrroles
- Le rapport zinc/cuivre
A partir des résultats de ces tests, il est possible d’établir un diagnostic et de proposer un traitement composé de micro-nutriments (médecine orthomoléculaire).
Désormais, on peut éviter les neuroleptiques et les psychotropes dont on connaît les dégâts collatéraux et leur inefficacité.
Parallèlement à ces tests, il est conseillé de vérifier dans le cas de l’autisme, schizophrénie, l’hyperactivité, l’absence d’intolérances alimentaires (gluten) et de métaux lourds.
Pour rappel, la majorité des vaccins contient de l’aluminium.
APPROCHE ORTHOMOLECULAIRE DE LA DEPRESSION ET DES TROUBLES DE L’HUMEUR ET DU COMPORTEMENT
ASPECTS BIOLOGIQUES
LA METHIONINE
La méthionine est un acide aminé essentiel apporté par l’alimentation. En présence d’ATP (Adénosine triphosphate) et de magnésium, elle est convertie en sa forme active la S Adénosyl — Méthionine (SAMe) qui est le donneur universel du groupe méthyl (-CH3) à une centaine de réactions biochimiques de notre organisme.
La méthylation de l’ADN contribue au maintien de son intégrité, à l’expression des gènes et à la réparation des erreurs de réplication.
La méthylation est une opération d’extrême importance à de nombreux niveaux : synthèse de neurotransmetteurs, métabolisme des phospholipides gouvernant la qualité des membranes cellulaires et la réception des messages, mise en sommeil des parties non exprimées du génome. Un déficit en méthionine chez l’animal entraîne une augmentation de la tumorigenèse.
Toutefois, la méthionine, un acide aminé soufré essentiel, est en tant que précurseur de la cystéine et de la taurine, en demande très importante. Elle est, comme tous les acides aminés soufrés, une cible privilégiée des destructions oxydatives.
La méthionine peut donc être, avec les vitamines B, un facteur limitant des réactions de méthylation indispensables au fonctionnement cérébral.
SOLUTION – Aliments riches en méthionine : Viande, œuf, noix, maïs, riz, céréales en général.
LA MÉTHYLATION, PROCESSUS ESSENTIEL À LA VIE
Comme l’oxydation, la méthylation est un processus biochimique physiologique qui donne lieu au transfert d’un groupe méthyl — composé d’un atome de carbone et de trois atomes d’hydrogène (CH3) — d’une molécule à une autre molécule.
Pour comprendre la méthylation, il faut la comparer à la bougie d’allumage d’une voiture. C’est en effet la méthylation qui est la toute première étincelle qui permet de donner lieu à plus d’ une centaine de réactions biochimiques au sein de notre organisme, autrement dit, sans elle, tout s’arrête ou plutôt rien ne démarre.
On peut affirmer que la méthylation intervient dans la réparation de l’ADN et joue donc un rôle dans la capacité de l’organisme à réparer les cellules endommagées avant qu’elles ne deviennent cancéreuses. Toutes les catégories de molécules font l’objet de méthylation, ainsi la méthylation des protéines est essentielle à la communication entre les cellules par l’activation des récepteurs membranaires, tandis que celle des phospholipides (acides gras des membranes cellulaires) permet de maintenir la flexibilité et la perméabilité de ces membranes, qualités indispensables aux échanges entre les cellules La méthylation est également nécessaire à la fabrication de notre plus important antioxydant, le glutathion. Elle est à l’origine de la fabrication de l’adrénaline à partir de la norépinéphrine et de la mélatonine elle-même à partir de la sérotonine, régulant ainsi en grande partie l’activité cérébrale, influençant le sommeil et intervenant positivement dans les processus mentaux.
Outre le cerveau, le foie aussi utilise la méthylation pour effectuer son rôle de détoxification au sein de l’organisme.
Le défaut de méthylation accélère le processus du vieillissement, augmente le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.
La méthylation est aussi essentielle pour le fonctionnement du foie : synthèse des protéines, des enzymes de détoxification et des substances antioxydantes : glutathion, L – Carnitine, Co enzymes Q10.
La méthylation est un processus vital pour le fonctionnement du cerveau, elle assure :
- Synthèse des neurotransmetteurs et de la myéline.
- Synthèse des phospholipides des membranes neuronales dont dépend leur flexibilité, la qualité des récepteurs membranaires et des canaux ioniques.
- Propagation et vitesse de l’influx nerveux.
- Communication entre les neurones et l’acheminement de l’information.
INSUFFISANCE DE MÉTHYLATION :
De même que pour l’oxydation, il est difficile de mesurer la capacité de méthylation d’un individu. Cependant, les effets de la sous-méthylation peuvent être observés par le vieillissement prématuré, l’apparition de cancer, de maladies cardio-vasculaires, des affections hépatiques et de la dépression et autres troubles de l’humeur et du comportement.
De même que le corps peut être carencé en antioxydants, il peut devenir méthylo épuisé.
Toutes les réactions de méthylation dans l’organisme exigent la présence d’une molécule, la S-adenosylméthionine (SAMe). Cette molécule est fabriquée dans le corps à partir de la méthionine et de l’ATP (intermédiaire énergétique qui est produit par la cellule).
Dès lors que le SAMe est la substance de méthylation par excellence, tout ce qui épuise le SAMe abaisse la méthylation. Tout ce qui entrave la synthèse de l’ATP (par exemple l’alcool) épuisera le SAMe. Le manque de vitamines B6, B12 et d’acide folique (B9) l’épuisera également.
Le SAMe a fait l’objet de très nombreuses études cliniques qui ont démontré son efficacité pour traiter la dépression même sévère, et chez les patients qui n’avaient pas obtenu de résultats avec des antidépresseurs classiques. Ces études ont aussi permis d’expliquer le mode d’action du SAMe qui permet d’augmenter les niveaux de certaines hormones cérébrales, les neurotransmetteurs comme la noradrénaline (stimulant naturel), la dopamine (responsable du sentiment de bien-être) et la sérotonine (calmant naturel).
Le SAMe est indispensable pour convertir la sérotonine en mélatonine. Or la transformation de la mélatonine durant la nuit dépend de la synthèse du SAMe durant la journée.
Il existe un rythme circadien (journalier) et un équilibre physiologique inversement proportionnel entre le SAMe et la mélatonine. Ainsi normalement pendant la nuit, les niveaux de mélatonine augmentent et les niveaux de SAMe restent bas. Par contre, pendant la journée, quand les niveaux de mélatonine chutent, les niveaux de SAMe grimpent. S’il y a déficience de la synthèse de SAMe durant la journée, il y aura insuffisance de synthèse de mélatonine pendant la nuit. Or, on connaît le rôle capital de la mélatonine qui régule et contrôle notre horloge biologique. Elle améliore le sommeil, stimule le système immunitaire et protège le système nerveux central.
Le SAMe augmente la production du glutathion, qui joue un rôle majeur au niveau des processus de détoxification hépatique. Il peut être utilisé pour traiter des affections hépatiques graves comme les hépatites et la cirrhose. Au même titre que la silymarine, son action hépatoprotectrice en fait un complément nutritionnel de choix pour les consommateurs d’alcool ou de produits chimiques.
Lorsqu’un produit affecte et influence des processus du corps aussi fondamentaux que l’oxydation ou la méthylation, il est aisé de comprendre qu’il peut avoir des effets sur toutes les cellules à différents niveaux et sur différents organes.
L’amélioration des symptômes intervient normalement en moins de 15 jours. Il est bien souvent nécessaire d’associer le SAMe à d’autres compléments nutritionnels pour traiter certaines pathologies. Un autre point à prendre en considération est la durée du traitement. N’oublions pas que le SAMe est un traitement de fond et de terrain, et qu’il ne faut donc pas interrompre son utilisation avant d’avoir obtenu une amélioration complète. Cela ne pose aucun problème puisque le SAMe ne présente aucun risque d’accoutumance, ni aucun effet secondaire.
Le défaut de méthylation est lié aussi à des facteurs génétiques, nutritionnels, hormonaux, psycho-sociaux et environnementaux (produits toxiques, métaux lourds, allergènes, perturbateurs endocriniens) isolés ou associés.
La dysméthylation du cerveau (hypo ou hyper méthylation) peut entraîner un trouble de l’humeur et du comportement, la dépression, les troubles de déficit de l’attention, l’addiction, l’autisme, les troubles psychiatriques et le déclin cognitif.
1/ HISTAMINE
L’histamine est un neurorégulateur. Il assure un rétro-contrôle négatif sur la libération des neurotransmetteurs au niveau des synapses.
Le dosage de l’histamine sanguine permet d’identifier un défaut de méthylation. En effet, dans les conditions physiologiques, l’histamine est convertie en méthyl-histamine. En cas d’hypo méthylation le taux sanguin de l’histamine reste élevé, à l’inverse en cas d’hyper méthylation le taux est diminué.
Les valeurs optimales de l’histamine sont de 400 — 800 ng/l.
Lorsque l’histamine est élevée (histadélie) la libération des neurotransmetteurs est freinée et leur taux diminué. Lorsqu’elle est basse (hystapénie) la libération des neurotransmetteurs est accélérée et leur taux augmenté.
L’hypométhylation se corrige essentiellement par l’apport en SAMe, le donneur universel du groupe méthyl.
SOLUTION – L’hyperméthylation se corrige principalement par l’apport en vitamines du groupe B (B3, B6, B9, B12) en activant les enzymes de déméthylation.
2/ RAPPORT CUIVRE/ZINC
Le cuivre participe en tant que cofacteur à un certain nombre de réactions, dont l’une contribue à la lutte contre les radicaux libres. En effet, le cuivre est le coenzyme essentiel de la superoxyde-dismutase cytosolique (SOD Cu-Zn), qui transforme l’anion superoxyde en eau oxygénée (H202).
Cette eau oxygénée doit elle-même être neutralisée, soit par la glutathion-peroxydase à sélénium (GPX Se), soit par la catalase. Si l’eau oxygénée n’est pas neutralisée, elle peut réagir avec le cuivre et produire l’hyperagressif radical hydroxyle (OH°).
Le Cuivre par ses propriétés pro-oxydantes risque d’entraîner une inactivation de la sérotonine.
Associer du cuivre avec soit du zinc, soit de la vitamine B2, soit des antioxydants (vitamines C ou E, caroténoïdes, flavonoïdes, groupes thiols) est totalement inacceptable.
Le Cuivre, comme le manganèse doivent, de toute manière, n’être administrés que lorsque des déficits sont documentés.
Le maintien d’un rapport Cu / Zn inférieur à 1,2 est souhaitable pour le bon fonctionnement du cerveau.
L’excès de cuivre est corrigé par un apport en Zinc, Manganèse et en Molybdène.
Le zinc est indispensable au bon fonctionnement du programme contenu dans les gènes. En l’absence de zinc, toute croissance cellulaire est arrêtée.
En cas de déficit, même léger, de nombreuses fonctions dépendant de la multiplication cellulaire peuvent être perturbées: fertilité, développement de l’embryon, maturation du fœtus y compris cérébrale, croissance de l’enfant, développement intellectuel, immunité, cicatrisation de la peau, maintenance de la trame osseuse.
3/ LES KRYPTOPYRROLES
Les kryptopyrroles sont des métabolites issus d’une anomalie dans la synthèse de l’hème d’origine génétique ou acquise : toxiques de l’environnement (métaux lourds, benzène, xénobiotiques, alcool…) surproduction d’espèces radicalaires, agents infectieux (maladie de Lyme)…
Les kryptopyrroles produits en excès captent le zinc et la forme active de la vitamine B6 (Pyridoxyl 5 Phosphate ou P5P) entraînant une déplétion de l’organisme en ces nutriments essentiels pour la synthèse des neurotransmetteurs.
La correction des déficits en vitamine B6 et Zinc aboutit à une diminution de la kryptopyrrolurie et à une amélioration des symptômes.
Les valeurs usuelles sont inférieures à 200 ug/l.
La correction des anomalies biochimiques doit être adaptée aux besoins de chacun. Les doses optimales peuvent varier selon les individus et doivent être adaptées en fonction de l’évolution de l’état du patient.
Un individu peut appartenir à plus d’un biotype (hystadélie + pyrrolurie) par exemple et aura besoin d’une combinaison de supplémentation.
Dans les cas chroniques, l’amélioration se fait progressivement et nécessite des semaines voire des mois de surveillance en consultation.
SOLUTION – TRAITEMENT
L’extrait de Millepertuis ayant comme principe actif l’hypéricine inhibe la recapture des neurotransmetteurs au même titre que les antidépresseurs de synthèse tout en étant mieux toléré.
Le Millepertuis est une plante qui a la réputation d’égayer l’humeur et d’exalter l’esprit. C’est le tonique et restaurateur nerveux idéal. De nombreuses études cliniques rigoureuses, dont une impliquant plus de 1.500 personnes, ont démontré que 65 à 80% des personnes dépressives améliorent leur état en prenant du Millepertuis, ce qui constitue un résultat aussi significatif que s’il s’agissait d’un traitement chimique conventionnel, et cela sans présenter d’effets secondaires négatifs.
Le Millepertuis et les antidépresseurs « naturels » sont surtout efficaces en cas d’hypométhylation avec une histamine élevée (histadélie) supérieure à 800 ng/l du fait que les neurotransmetteurs sont faibles.
La Taurine est un dérivé d’acide aminé soufré, la cystéine. Elle réduit la quantité d’adrénaline sécrétée par les glandes surrénales et la quantité de noradrénaline sécrétée par le système nerveux central soumis à un stress. Elle peut être assimilée à un neuromodulateur dont l’activité est comparable à celle du GABA, inhibiteur du système nerveux. Elle inhibe le système dopaminergique central, contribuant ainsi à des régulations telles que la prise alimentaire, le sommeil ou la mémoire. La taurine réduit donc la vulnérabilité au stress et protège de ses conséquences. De plus, la taurine possède une activité anti-convulsivante et atténue les tremblements dus à la fatigue.
La Tyrosine est un précurseur de deux neurotransmetteurs cérébraux, la dopamine et la noradrénaline qui interviennent dans l’initiative et la recherche du plaisir. Des études suggèrent que la Tyrosine pourrait aider 70 % des personnes souffrant de dépression.
Le Sélénium
Dans une étude en double aveugle, des sujets consommant du sélénium ont remarqué une amélioration de leurs symptômes dépressifs après une supplémentation avec 100 mcg par jour de ce minéral.
AU TOTAL : Il reste à ramener à l’équilibre métabolique certains dysfonctionnements de la biochimie du cerveau (défaut de méthylation, pyrrolurie, rapport Cu/Zn élevé, intolérances alimentaires et dysbiose intestinale, carence en oméga 3, surexposition aux métaux lourds) contribue à maintenir la santé mentale et physique et à l’épanouissement individuel.
TABLEAU DE LA MARCHE A SUIVRE :
Histamine (histadélie) | Histamine (histapénie) | Pyrrolurie | Rapport Cuivre / Zinc |
SAMe Méthionine Calcium / Magnésium | Complexe Vitamine B Niacinamide B3
Zinc / Manganèse (5/1) |
B6 (matin) P5P
Zinc (soir) |
Zinc (soir)
Manganèse (pas si histamine) Molybdène Magnésium |
au besoin :
Antioxydants Co-enzyme Q10 Tryptophane Millepertuis Tyrosine Sélénium Lyprinol (super omega3) |
au besoin :
Antioxydants Omega3 L. glutamine (précurseur du GABA) |
au besoin :
Vitamine C, E Huile d’Onagre |
au besoin :
Vitamine C, E, B6, B8 |
Gale
La gale est une maladie contagieuse provoquée par un parasite invisible à l’œil nu, un acarien appelé sarcopte. La gale affecte de nombreuses espèces animales. Lorsqu’elle affecte l’homme, on parle alors de gale humaine. Selon l’OMS, la gale touche 300 millions de personnes chaque année dans le monde. L’institut de veille sanitaire, l’InVS, signale une augmentation de la fréquence de la gale, avec un nombre de nouveaux cas en France variant entre 330 et 350 par an.
SYMPTÔMES
La gale provoque des lésions cutanées et des démangeaisons qui s’aggravent au cours de la nuit. La femelle de l’acarien microscopique Sarcoptes Scabiei creuse en effet dans l’épiderme des galeries (sillons) où elle dépose ses œufs, provoquant de vives démangeaisons nocturnes.
Une fois la maladie déclarée, la peau se couvre de sillons dont l’extrémité se termine par de petites perles translucides ou rosées. On les observe le plus souvent au niveau des doigts, des poignets, des coudes ou sous les aisselles, mais d’autres endroits peuvent être touchés comme les cuisses, les fesses, les seins et même les parties génitales ou la tête.
Le prurit est toujours intense, et le grattage provoque l’apparition de lésions croûteuses. Du début à la fin de la maladie, le patient touché est très contagieux car le parasite survit à la surface de la peau.
La gale humaine se transmet surtout par contact physique direct prolongé (peau contre peau) et plus rarement aussi par contact avec des textiles infectés (literie, linge de maison…). Le sarcopte survit en effet jusqu’à deux jours en dehors de son hôte.
Si elle n’est pas traitée, la gale peut durer des mois, voire des années. Mais avec le bon traitement, elle peut disparaître rapidement et complètement. Attention cependant, notons que même après l’élimination des acariens responsables, des démangeaisons persistent habituellement pendant quelques semaines.
Le diagnostic est souvent difficile à réaliser car on ne retrouve pas systématiquement les lésions caractéristiques de la gale qui accompagnent les sillons, le prurit ou les vésicules. Il est parfois nécessaire de confirmer le diagnostic en effectuant un traitement d’épreuve.
Gale chez le bébé
Le bébé se démange et s’agite dans tous les sens, car il essaye de calmer les douleurs en se frottant le dos. Des lésions de grattage s’étendent petit à petit sur l’ensemble de son corps. Il est courant d’observer une surinfection des lésions.
CONTAGION
La transmission s’effectue directement par contact humain. Les sujets infectés sont contagieux en période d’incubation. La période d’incubation dure environ un mois en moyenne, et peut aller jusqu’à 6 semaines. Lors de récidives d’infection, la période d’incubation devient plus courte et dure jusqu’à 4 jours.
La transmission de la gale nécessite des contacts intimes : la gale est ainsi considérée comme une IST, infection sexuellement transmissible.
Choc opératoire
Les effets secondaires d’une anesthésie générale et des médicaments lors d’une opération chirurgicale peuvent engendrer certains troubles, un drainage s’impose pour éliminer au plus vite les effets de fatigue, d’intoxication, de dépression, de transit ou encore d’insomnies…
S’endormir et se réveiller artificiellement demande au corps un effort intense, une augmentation du stress, et la décharge hormonale qui en résulte va fatiguer l’organisme. Vous risquez d’avoir :
- des troubles du sommeil,
- une baisse du moral,
- sans parler des causes de l’intervention suite à une maladie ou un accident…
De plus les anesthésiants font chuter les défenses immunitaires, l’organisme doit lutter contre les agressions extérieures, ce qui le fatigue d’avantage. C’est le foie qui s’occupe d’évacuer les toxines suite à une anesthésie générale, il faudra donc également lui faciliter le travail.