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Phytothérapie

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Cannabis thérapeutique et ses limites

Applications médicales du cannabis

Depuis très longtemps, l’homme utilise le chanvre (nom latin: Cannabis Sativa L.) pour ses fibres et ses graines qui entraient dans la préparation d’aliments à grande valeur nutritive. La culture du chanvre remonte à plusieurs milliers d’années en Chine. Avant notre ère, l’Asie Mineure a été le point de départ de la diffusion du cannabis vers les continents africain et européen, puis, aux XVIe et XVIIe siècles, vers l’Amérique.

Les propriétés psychotropes du cannabis étaient également connues avant l’ère chrétienne et déjà utilisées lors de rites et de cérémonies de guérison. Le chanvre est qualifié de plante sacrée dans le Quatrième des Livres des Véda (Inde, 1500-1300 av. J.-C). elle était considérée comme magique et guérisseuse et dans le Chu-tzu (Chine, env. 300 av. J.-C.). Quant aux nombreuses propriétés thérapeutiques, aujourd’hui redécouvertes, elles étaient surtout connues en Asie centrale, et ont donné lieu à des prescriptions pour traiter certaines maladies neurologiques.

Dans la médecine ayurvédique indienne, le cannabis fait partie des plantes médicinales les plus utilisées. Les préparations à base de cannabis améliorent la qualité du sommeil, permettent de retrouver la bonne humeur, renforcent l’énergie vitale et possèdent des propriétés aphrodisiaques. On administrait du cannabis en cas d’épilepsie, de céphalées, d’hystérie, de névralgies.

Dans le Shen Nung Ben Ts’ao, sont décrites les applications de 300 plantes, dont le cannabis (nom chinois : Má). Le terme « Má » n’est pas sans connotation péjorative, ce qui laisse à penser que les effets secondaires psychotropes étaient déjà connus et souvent qualifiés d’effets indésirables. Lors d’opérations chirurgicales, le célèbre chirurgien chinois Hua T’o (env. 140-200 ans après. J.-C.) recourait au cannabis comme anesthésiant.

Dans le papyrus d’Ebers, datant de l’Egypte pharaonique, le cannabis était utilisé par voie orale, rectale et vaginale, notamment pour soulager les contractions lors de l’accouchement. Les drogues sont fabriquées à partir des produits récoltés sur les plantes de cannabis en fin de floraison. Les plantes femelles sont considérablement plus riches en THC que les plantes mâles.

Les différentes appellations des drogues préparées à partir du cannabis sont le haschich et la marijuana. Le terme de marijuana (herbe de cannabis) vient du mexicain. Il désigne les feuilles et les sommités de la plante. Des noms d’origine anglaise, tels que grass, shit et pot sont également couramment utilisés.

Auparavant, la teneur en THC de la marijuana était significativement plus faible que celle du haschich. Aujourd’hui, il existe des variétés de cannabis pouvant atteindre des concentrations en THC de 10 à 25 %

L’huile de cannabis, dont le taux de THC peut dépasser les 40 %, offre la concentration la plus forte en THC.

Principes actifs thérapeutiques

Aujourd’hui on recense environ 500 constituants naturels du chanvre notamment des acides aminés, des protéines, des sucres, des terpènes, des cannabinoïdes, des flavonoïdes, des vitamines, des hydrocarbures, des alcaloïdes, des aldéhydes, des cétones, des acides gras, des pigments et bien d’autres familles de substances.

Près de 120 de ces composés appartiennent à la seule famille des terpènes, que l’on retrouve dans certaines huiles essentielles.

Chaque plante, prise individuellement, ne contient qu’une partie de l’ensemble de ces 500 molécules naturelles, notamment en fonction de sa variété.

Cannabinoïdes

On a identifié environ 75 types de cannabinoïdes qui se répartissent selon leur structure chimique de base, en dix grands groupes, dont les cinq principaux sont : cannabigerol (CBG), cannabichronae (CBC), cannabidiol (CBD), delta-9-THC (THC) et cannabinol (CBN). Chacun de ces groupes intègre plusieurs types de cannabinoïdes qui se distinguent entre eux notamment par la longueur de la chaîne carbonée constituant ces molécules. Par exemple, neuf types de cannabinoïdes appartiennent au groupe delta-9-THC (THC).

Habituellement seulement trois ou quatre types de cannabinoïdes différents sont présents en concentration significative dans une seule plante, tandis que les autres types ne sont présents qu’en quantités infimes (traces). Les variétés de cannabis à orientation psychotrope, dont sont extraits la marijuana et le haschich, contiennent de fortes teneurs en delta-9-THC allant de 1 à 25 %. Dans le chanvre destiné au textile, en revanche, le taux de cannabidiol (CBD) varie en moyenne entre 0,5 et 1 %. Pour cette variété, et afin d’éviter tout usage à des fins psychotropes, l’Union Européenne autorise un taux de THC maximum de 0,2 %.

Le THC possède un large spectre de propriétés. Ainsi, on lui attribue des effets psychoactifs, mais également la plupart des propriétés médicales concernant ses produits dérivés. Parmi elles, on compte notamment l’effet euphorisant, relaxant des muscles, antiépileptique, antiémétique, sur l’appétit, antibiotique, fébrifuge, bronchodilatateur, tranquillisant, analgésique et réducteur de la pression oculaire. Peut-on évoquer une panacée ? Dans de nombreux pays, les médecins sont autorisés à prescrire du THC, sous sa dénomination pharmacologique internationale

La plus familière et la mieux connue des utilisations du cannabis en médecine moderne est celle d’un antiémétique (traitement des nausées sévères et des vomissements) et cela, notamment, dans le cadre des traitements chimiothérapeutiques ou nucléaires anticancéreux.

EFFETS INDESIRABLES

Le cannabis et le Dronabinol, grâce à leur large spectre d’applications thérapeutiques, peuvent être bénéfiques pour traiter une multitude de maladies et de symptômes. Toutefois ils ne soulagent pas toujours l’ensemble des patients et provoquent parfois des effets secondaires indésirables, voire redoutables.

Paradoxalement, à très forte dose, le cannabis peut déclencher des nausées. Les cannabinoïdes naturels du cannabis agissent sur l’organisme de manière similaire aux endocannabinoïdes, substances endogènes qui exercent une multitude de fonctions dans le corps humain. Ces endocannabinoïdes (du grec endo qui signifie dedans) ou cannabinoïdes endogènes se retrouvent chez les êtres humains, ainsi que chez les vertébrés (mammifères et oiseaux) et un grand nombre d’autres animaux. Les cannabinoïdes naturels, tout comme les endocannabinoïdes, se lient à des sites spécifiques présents à la surface de nombreuses cellules pour déclencher les effets connus. Ces sites spécifiques sont appelés les récepteurs cannabirioïdes. Ensemble, les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes forment le système cannabinoïde endogène (ou endocannabinoïde) qui joue un rôle important, notamment dans la régulation de l’appétit, dans la perception des informations sensorielles ou celles relatives à la douleur ainsi que dans la coordination des mouvements.

Selon l’endroit où se trouvent ces récepteurs, leur activation va provoquer des effets très différents, par exemple une inhibition des voies nerveuses véhiculant la douleur, une inhibition du processus inflammatoire, une modification de la perception du temps, un sentiment d’euphorie et beaucoup d’autres effets péjoratifs.

Les effets thérapeutiques du cannabis ne sont pas ciblés mais affecte l’ensemble de l’organisme. Cela signifie que l’effet, recherché dans un cas, peut être considéré comme étant indésirable dans un autre cas. Ainsi quand on recherche un effet relaxant sur les muscles, parallèlement la prise de poids due à la stimulation de l’appétit est considérée comme un effet secondaire. Dans d’autres cas, les propriétés sédatives ou modificatrices de l’humeur peuvent également représenter des effets indésirables. C’est ce qui se produit souvent lorsque des doses élevées de cannabis sont nécessaires pour obtenir les effets thérapeutiques recherchés.

Les effets secondaires aigus du cannabis concernent principalement le psychisme et les facultés intellectuelles des consommateurs. Quant aux effets physiques aigus, ils touchent surtout le système cardio-vasculaire.

Effets psychoactifs

Les consommateurs de cannabis récréatifs, en bonne santé, recherchent en premier lieu des effets psychoactifs agréables Les effets psychotropes du cannabis sont généralement décrits comme des expériences relaxantes, de bien-être, d’un état proche de celui du rêve, de modifications de la perception temporelle avec l’impression que le temps dure plus longtemps, d’associations d’idées parfois associées à des troubles de la mémoire à court terme et de perceptions sensorielles accrues.

Il est responsable de l’ivresse cannabique, désignée par le terme « high ». D’autres effets désagréables se produisent, tels que des peurs et de l’anxiété pouvant parfois provoquer des crises de panique. Des phases de grand bien-être peuvent succéder à des phases d’angoise. Si le cannabis, pris à doses minimes, s’avère efficace dans de nombreuses pathologies, on en connaît les revers de la médaille.

Le cannabis et le THC provoquent des troubles de la mémoire, de l’attention, de la réactivité, de la motricité fine et de la coordination locomotrice, diminuant ainsi considérablement la capacité d’effectuer un travail physique complexe, comme conduire un véhicule ou effectuer des tâches nécessitant un important effort intellectuel.

Effets secondaires handicapants

Parmi les possibles effets secondaires physiques aigus figurent la réduction de la salivation accompagnée de sensations de bouche et de gorge sèches, l’accélération du rythme cardiaque, le rougissement des yeux, la baisse de la tension artérielle en position debout, des sensations de vertiges. L’accélération du rythme cardiaque et la baisse de la tension artérielle peuvent représenter des effets dangereux pour des personnes souffrant de troubles cardiaques graves. De nombreux effets sur le système immunitaire, les hormones, les voies respiratoires, le psychisme et la faculté de penser ont déjà été décrits. Des effets nocifs sur les voies respiratoires apparaissent uniquement avec les cigarettes de cannabis.

Certes les dangers que fait courir l’imprégnation cannabique sont moindres que ceux de l’ivresse alcoolique, mais ils sont néanmoins réels. Contrairement au mythe qui veut que personne n’ait jamais été accidenté en utilisant du cannabis, il ne fait aucun doute qu’un certain nombre d’accidents mortels se sont bien produits. En 2011, on a recensé 220 accidents mortels dûs à la prise de cannabis.

Le cannabis altère différentes capacités nécessaires à la conduite automobile, notamment : la capacité à rouler droit, la capacité à évaluer la vitesse et les distances, la vision périphérique et la coordination dans l’exécution de tâches complexes. L’équilibre et la contraction musculaire sont également affectés.

L’un des effets les plus déconcertants du cannabis est qu’il rend étrange les choses les plus familières. Les conducteurs ont soudain l’impression d’être perdus dans le quartier où ils habitent ou bien ils oublient de prendre la bonne sortie d’autoroute.

Des études ont prouvé que le cannabis peut déclencher ou aggraver une schizophrénie, ou une psychose chez des personnes prédisposées à ce type de trouble. Les adolescents sont plus particulièrement concernés.

Pour la plupart des usagers, l’affaiblissement intellectuel est le plus important des effets secondaires indésirables dus à l’intoxication. Le cannabis peut sérieusement interférer avec les capacités intellectuelles telles que la mémorisation, l’attention, la capacité à garder le cap et la coordination motrice dans l’exécution de tâches complexes. Beaucoup de consommateurs ont des difficultés à travailler, à étudier ou à remplir des tâches complexes quand ils sont sous son influence. Certains usagers développent une résistance à ces effets pervers après une période d’utilisation chronique. Ils contrebalancent cet état et ajustent leur activité d’une façon relativement satisfaisante. Sans oublier qu’un certain nombre d’entre eux peuvent subir des effets secondaires sans en prendre conscience dans un premier temps.

Les consommateurs affirment que le cannabis améliore leur productivité, notamment si le travail à exécuter réclame de la créativité et une implication personnelle, ou bien dans le cas de tâches routinières et répétitives qui génèrent l’ennui. Mais aucune étude scientifique n’a pu confirmer ces affirmations.

Des tests psychologiques montrent que les gros usagers de cannabis sont plus facilement distraits de leurs tâches et moins attentifs à maintenir la continuité d’une action. Les problèmes de ce genre sont plutôt le lot de l’usage récréatif abusif et ne seraient pas réellement significatifs pour ceux qui en font un usage thérapeutique. Bien des usagers affirment que le cannabis les soulage lors de la douleur, de l’inconfort physique et des souffrances incapacitantes.

Après trois à quatre semaines d’arrêt de cannabis, les facultés intellectuelles redeviennent normales. En revanche, chez les enfants et les adolescents les effets du cannabis peuvent se prolonger.

Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que l’équation bénéfice-risque s’applique à tout remède.

Aujourd’hui, le cannabis vendu dans la rue contient en moyenne 6 % de THC (tétrahydrocannabinol, la principale molécule active du cannabis), les dealers sont des businessmen qui ont très bien compris les règles du capitalisme. En douze ans, le taux moyen de THC a été multiplié par deux. Il était d’environ 6% en 2000, il est aujourd’hui de 12%. Un tiers des résines présente un THC supérieur à 15%. L’année 2012 a vu apparaître des « boules » d’environ 200 g d’une résine marocaine qui affiche un taux record de 25%. Lorsque la police effectue des perquisitions, on s’aperçoit qu’il s’agit de supermarchés où le cannabis côtoie l’héroïne et la cocaïne.

Nous savons, aujourd’hui qu’il existe des stocks mondiaux très importants de cocaïne.

Si le cannabis est légalisé les trafiquants inonderont le marché français de cocaïne, comme cela a été vu au Portugal et aux Pays-Bas et en créant une nouvelle addiction chez les jeunes, qui sont le public le plus sensible.

L’usage du cannabis doit demeurer un interdit sauf dans les applications thérapeutiques à dose très basse.

Liste noire des médicaments

  • Les statines ou hypolipémiants (Tahor, Fractal, Lescol, Crestor, Elisor…) prescrits pour faire chuter le cholestérol mais qui par ailleurs neutralisent le coenzyme Q10, des molécules incontournables qui boostent les mitochondries cellulaires lesquelles apportent l’énergie aux muscles. Ces statines provoquent des douleurs musculaires et parfois la fonte des cellules des muscles striés. On matérialise les dégâts par l’élévation de certaines enzymes (transaminase, CPK)
  • La pilule contraceptive, les traitements hormonaux substitutifs et les anti-inflammatoires stéroïdiens induisent une réduction de l’activité des enzymes chargées d’éliminer les substances étrangères et créent des carences avérées en vitamines B3, B6, B9 et B12. Ces produits chimiques hormonaux favorisent la rupture de la barrière hémato-encéphalique dont le rôle est de protéger les neurones contre l’invasion des substances étrangères arrivées par voie sanguine. Quand ce dernier filtre est submergé, c’est la maladie d’Alzheimer qui fait son apparition vingt ans plus tard !
  • Les biphosphonates (Actonel, Didronel, Fosamax) prescrits dans la déminéralisation et l’ostéoporose. Quoique inhibiteurs de la résorption osseuse, ils induisent eux-mêmes une déminéralisation et certains effets indésirables (acidose tissulaire avec syndrome hémorragique, hypocalcémie, douleurs articulaires) dus à la présence de molécules d’acide phosphorique accolées et voisine de la structure des pesticides organophosphorés
  • Les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) : Inexium, Lanzor, Ogast, Mopral, Zoltram, des anti-secrétoires. Prescrits au long cours dans le reflux gastro-œsophagien mais ils privent l’estomac de son extraordinaire acidité. Ainsi, ils inhibent la phase initiale gastrique de la dégradation, des protéines et de l’amylase salivaire, avant l’étape suivante des enzymes protéolytiques (pepsines). Leurs effets indésirables sont à la hauteur de leurs modes d’action : bloqueurs des canaux de potassium, ils induisent crampes des membres inférieurs, dépression, hallucination, perte de mémoire. Ils favorisent la prolifération bactérienne et fongique au niveau du grêle, du fait de l’élévation du pH et de la captation intestinale de la glutamine, première source énergétique de l’intestin grêle
  • La litanie de ses produits toxiques est interminable : Benzodiazépines, neuroleptiques, Lévothyrox, alpha- et bêta-bloquants, corticoïdes, antidiabétiques, anti-aggrégeants plaquettaires, anti histaminiques, antihypertenseurs…

Avec l’allongement de la longévité (qui s’est arrêtée aux États-Unis et maintenant en France), les maladies chroniques ne font que progresser (rhumatismes, diabète, maladies auto-immunes, pathologies neurodégénératives, pathologies infectieuses résistantes, intolérance alimentaire…).

Prévention des maladies cardio-vasculaires

L’excès de cholestérol augmente le risque d’apparition de maladies cardio-vasculaires comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral.

Il est possible de l’atténuer ou de normaliser le taux de cholestérol avec l’apport de nutriments

Rôle du cholestérol

Au niveau des membranes cellulaires, le cholestérol a un rôle structural. Il s’insinue à l’intérieur de la bicouche lipidique, entre les molécules de phospholipides. Il stabilise les membranes en évitant une excessive fluidité. Il constitue en quelque sorte l’armature de la membrane cellulaire. Rôle comparable à celui que joue la cellulose dans les membranes du règne végétal.

Le cholestérol est nécessaire pour obtenir une bonne fluidité physiologique. Sans la présence de molécules de cholestérol intercalées entre des phospholipides, les membranes cellulaires, riches en acides gras polyinsaturés, seraient beaucoup trop fluides, voire complètement liquides.

L’organisme peut alors agir sur le métabolisme du cholestérol (synthèse, transport, élimination) et donc réguler la fluidité de ses membranes en contrôlant les apports cellulaires de cholestérol.

Par contre, quand la membrane est rigide (à cause de la présence d’acide gras saturés), le cholestérol n’à plus la place suffisante pour s’intercaler entre les phospholipides: il va donc retourner dans la circulation sanguine, s’oxyder, et favoriser la création de plaques d’athérome. On comprend ainsi qu’une thérapeutique médicamenteuse basée sur le contrôle de la production cellulaire du cholestérol ne sert à rien, si par ailleurs on n’agit pas sur le véritable agent régulateur, la fluidité membranaire.

Les acides gras poly-insaturés (AGPI)

Les acides gras ont un rôle structural primordial au niveau membranaire. Les acides gras saturés sont linéaires. Des phospholipides composés d’acides gras saturés forment une structure membranaire dense et rigide. Inversement les acides gras polyinsaturés sont courbes et volumineux dans l’espace. Leur présence au sein des phospholipides augmente l’espace inter- moléculaire et procure à la membrane cellulaire une fluidité physiologique.

Les acides gras de nos membranes sont d’origine alimentaire. En fonction de la longueur de la chaîne carbonée et de la saturation des acides gras que nous consommons, nous allons fabriquer des membranes cellulaires plus ou moins fluides, ce qui peut entraîner un certain nombre de pathologies.

On les trouve dans de très nombreuses huiles :

  • Huile de colza (oméga 9, oméga 6, oméga 3)
  • Huile de tournesol (oméga 9, oméga 6)
  • Huile de noix (oméga 6, oméga 9, oméga 3),
  • Huile d’arachide (oméga 9, oméga 6)
  • Huile de coco (oméga 3, oméga 9)
  • Huile de lin (oméga 3)
  • Huile dans les poissons gras sauvages (oméga 3)

On remarquera que la plupart de ces huiles contiennent les fameux oméga 9 protecteurs cardiovasculaires dont le chef de file est l’acide oléique, acide gras mono-insaturé de l’huile d’olive et présent également dans les volailles. Mais ces acides gras ne sont pas toujours biodisponibles; en effet, de nombreux obstacles métaboliques se dressent sur leur cascade enzymatique (comme par exemple les margarines. l’excès de graisses saturées (graisses animales), les médicaments, l’âge, le stress… et bien sûr la cuisson à haute température et le rancissement.

Les acides gras E.P.A. et D.H.A. de l’huile de saumon, en s’incorporant aux phospholipides membranaires, améliorent la mobilité des récepteurs des lipoprotéines. Les voies d’influx et d’efflux du cholestérol sont donc facilitées. La prise régulière d’huile de saumon diminue le taux de L.D.L. cholestérol et surtout des triglycérides.

En favorisant la fluidité membranaire, les acides gras polyinsaturés à longue chaîne des huiles de poissons permettent une plus grande intégration du cholestérol entre les phospholipides, et une diminution du cholestérol circulant.

L’effet des huiles de poissons est tout aussi favorable sur le métabolisme des triglycérides.

L’influence bénéfique des huiles de poissons sur le système cardio-vasculaire, en particulier de l’huile de saumon, est maintenant largement reconnue.

L’ingestion d’huile de saumon, riche en DHA et EPA, améliore la déformabilité des hématies et la microcirculation dans les capillaires. S’y ajoute aussi un effet antiagrégant plaquettaire direct.
Les E.P.A. et D.H.A. diminuent la viscosité du sang et induisent une dilatation des vaisseaux, en favorisant la synthèse de prostacycline 13 (vasodilatateur), au détriment du thromboxane A2 (vasoconstricteur). Des études récentes réalisées chez des cardiaques ayant subi une dilatation endoluminale des coronaires, ont montré que la prise d’huile de saumon empêchait la resténose précoce

La Levure de riz rouge

Cette levure n’est pas issue d’un riz rouge, ce nom provient d’une mauvaise traduction (red yeast rice). En réalité, c’est la levure rouge du riz. Revenu à la mode dans le domaine des compléments alimentaires, ce produit est en fait la source médicamenteuse de statine la plus ancienne du marché de la pharmacie. La levure de riz rouge est le produit de la fermentation d’un champignon microscopique, Monascus Piloeus, élevé sur le riz. Elle contient naturellement neuf monacolines, des substances proche des statines, qui possèdent la propriété d’agir comme inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, une enzyme qui régule la synthèse du cholestérol dans le foie. Parmi ces neuf différentes variétés de monacolines, il y a la monacoline K, appelée également lovastatine, qui sert de base pour les traitements classiques contre l’excès de cholestérol dans le sang. On en trouve dans le Quitchol – 2 gélules par jour.

L’huile de son de riz

L’huile de son de riz a fait son apparition en force sur le marché des produits naturels du fait de son absence de contre-indications mais aussi grâce à l’ensemble de ces principes actifs.
Disponible en capsules opaques, l’huile de son de riz est ainsi protégée du rancissement lié au contact de l’oxygène de l’air et de la lumière.
Le son de riz contient environ 20% de lipides spécifiques du son de riz qui contiennent plus d’une centaine d’antioxydants dont les gamma oryzanols, des tocotriénols et tocophérols (vitamine E), des polyphénols (dont l’acide lipoïque), des phytostérols, des caroténoïdes, des phospholipides, des enzymes (dont la SOD et le co-enzyme Q10)…

Les tocotriénols

L’huile de son de riz contient de la vitamine E sous sa forme complète, 4 tocophérols (alpha, bêta, gamma et delta) et 4 tocotrienols. 70% de la vitamine E de l’huile de son de riz est représentée par les tocotriénols capables de réduire significativement le mauvais cholestérol (LDL) sans nuire au bon cholestérol. Le foie fabrique les 2/3 du cholestérol présent dans l’organisme, le reste étant apporté par l’alimentation. Les tocotriénols protègent par ailleurs les vaisseaux sanguins de l’oxydation du cholestérol LDL.

L’acide lipoïque

L’huile de son de riz contient également de l’acide lipoïque, catalyseur nécessaire à la production de l’énergie cellulaire donc à la vitalité de nos cellules. C’est aussi un puissant anti-oxydant qui intervient sur la régulation du taux de sucre dans le sang. Son action « insulin-like » permet d’intégrer le sucre dans les cellules et notamment dans les muscles et de soulager le pancréas (production d’insuline). L’acide lipoïque est potentialisé par les tocotriénols en réduisant le cholestérol jusqu’à 40%.

Les gamma oryzanols

On trouve cette famille de lipides spécifiques quasi exclusivement dans l’huile de son de riz et l’huile de graines de lin. A l’instar des tocotriénols, les gamma oryzanols aident à réduire le mauvais cholestérol en inhibant l’activité d’une enzyme, la cholestérol-estérase hépatique.

La vitamine E

L’apport en vitamine E est insuffisant chez la quasi-totalité des Français. Or la baisse de la vitamine E dans l’organisme apparaît comme un risque majeur d’angine de poitrine et d’infarctus, comme un risque augmenté de certains cancers – de cataracte, de dommages pulmonaires causés par la pollution : de dommages musculaires engendrés par l’effort physique, de vieillissement du système immunitaire et de dégénérescence cérébrale.

La vitamine E joue un rôle d’antioxydant, protecteur des graisses, qu’elles se trouvent en circulation dans le sang ou insérées dans les membranes des cellules. Or, les graisses oxydées s’accumulent dans les parois artérielles [23,1 et les acides gras oxydés dans les membranes cellulaires peuvent déclencher une hyperactivité plaquettaire de l’inflammation des réactions allergiques „ ou endommager les gènes et contribuer au; processus du vieillissement et/ou à l’initiation de cancers

La vitamine E protège la surface des LDL contre les attaques radicalaires, la vitamine C la recycle et les caroténoïdes protègent les graisses en profondeur.

Rappelons qu’outre les vitamines A. C, E. la CoQ 10 et le lycopène, il existe d’autres antioxydants des lipides comme par exemple la vitamine B3 (seule vitamine connue pour faire baisser le taux des LDL et augmenter celui des HDL) et les flavonoïdes (on sait qu’ils se comportent comme la CoQ10 en protégeant les LDL de l’oxydation :

L’étude CHAOS (Cambridge Heart Antioxidant Study) a obtenu une réduction de 77 % des infarctus non mortels par l’administration de 400 ou 800 UI de vitamine E chez 2 002 patients ayant subi un premier infarctus

Régime hypotoxique du Dr Seignalet

S’il est habituel de conseiller un régime pauvre en graisses, on constate que la diététique a peu d’influence sur l’hypercholestérolémie. Les restrictions les plus draconiennes font seulement baisser le taux de cholestérol de 10 %.

Le régime hypotoxique se révèle beaucoup plus efficace. Il diminue en moyenne le cholestérol de 35 %. C’est dire que le changement nutritionnel peut suffire comme traitement des hypercholestérolémies modérées et être un complément utile des médicaments naturels dans les hypercholestérolémies sévères.

L’échec des régimes restrictifs en lipides et en calories contrastant avec le bénéfice obtenu avec le régime originel, démontre que l’hypercholestérolémie n’est pas seulement due à une consommation de graisses chez des sujets ayant une prédisposition génétique à accumuler le cholestérol. Il faut ajouter un encrassage des réactions enzymatiques dans certaines cellules, dès lors que le décrassage mis en œuvre par le changement nutritionnel parvient à abaisser nettement le taux de cholestérol sanguin.

La nutrition de type ancestral agit sans doute par deux voies :

  • Elle diminue les apports en graisses saturées.
  • Elle fait entrer le cholestérol sanguin dans les cellules qui vont l’utiliser pour la synthèse de nombreuses substances : acides biliaires, hormones stéroïdes.
Le régime alimentaire hypotoxique

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient le malade. Le régime comporte sept directives essentielles

  • Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
  • Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés.
  • Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110 °C.
  • Choisir si possible des aliments « biologiques » proches des produits originels.
  • Consommer des huiles de première pression à froid.
  • Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques (orthoflore) et une algue exceptionnelle : l’aphanizoménon (Afalg)
  • Procéder à un décrassage et une ouverture des émonctoires : propolis (appareil digestif) et silydium (appareil hépato-vésiculaire)

Symboles chimiques

Nom Symbole chimique Masse atomique Masse volumique à 20° C Point de fusion Point d’ébullition Date de découverte Découvreur(s)
Actinium Ac 227,0278 g·mol-1 10,07 g·cm-3 1 047 °C 3 197 °C 1899 Debierne
Aluminium Al 26,981539 g·mol-1 2,70 g·cm-3 660,5 °C 2 467 °C 1825 Ørsted
Américium Am 243,0614 g·mol-1 13,67 g·cm-3 994 °C 2 607 °C 1944 Seaborg
Antimoine Sb 121,75 g·mol-1 6,69 g·cm-3 630,7 °C 1 750 °C inconnue inconnu
Argent Ag 107,8682 g·mol-1 10,49 g·cm-3 961,9 °C 2 212 °C inconnue inconnu
Argon Ar 39,948 g·mol-1 1,66 g·l-1 −189,4 °C −185,9 °C 1894 Ramsay et Rayleigh
Arsenic As 74,92159 g·mol-1 5,72 g·cm-3 613 °C sublimation ca 1250 Albertus Magnus
Astate At 209,9871 g·mol-1 302 °C 337 °C 1940 Corson,Mac Kenzie et Segrè
Azote N 14,00674 g·mol-1 1,17 g·l-1 −209,9 °C −195,8 °C 1772 Rutherford
Baryum Ba 137,327 g·mol-1 3,65 g·cm-3 725 °C 1 640 °C 1808 Davy
Berkélium Bk 247,0703 g·mol-1 13,25 g·cm-3 986 °C 1949 Seaborg
Béryllium Be 9,012182 g·mol-1 1,85 g·cm-3 1 278 °C 2 970 °C 1797 Vauquelin
Bismuth Bi 208,98037 g·mol-1 9,80 g·cm-3 271,4 °C 1 560 °C 1540 Agricola
Bohrium Bh 262,1229 g·mol-1 1976 Oganessian
Bore B 10,811 g·mol-1 2,46 g·cm-3 2 300 °C 2 550 °C 1808 Davy et Gay-Lussac
Brome Br 79,904 g·mol-1 3,14 g·cm-3 −7,3 °C 58,8 °C 1826 Balard
Cadmium Cd 112,411 g·mol-1 8,64 g·cm-3 321 °C 765 °C 1817 Stromeyer et Hermann
Calcium Ca 40,078 g·mol-1 1,54 g·cm-3 839 °C 1 487 °C 1808 Davy
Californium Cf 251,0796 g·mol-1 15,1 g·cm-3 900 °C 1950 Seaborg
Carbone C 12,011 g·mol-1 3,51 g·cm-3 3 550 °C 4 827 °C inconnue inconnu
Cérium Ce 140,115 g·mol-1 6,77 g·cm-3 798 °C 3 257 °C 1803 Hisinger etBerzelius
Césium Cs 132,90543 g·mol-1 1,90 g·cm-3 28,4 °C 690 °C 1860 Kirchhoff etBunsen
Chlore Cl 35,4527 g·mol-1 2,95 g·l-1 −101 °C −34,6 °C 1774 Scheele
Chrome Cr 51,9961 g·mol-1 7,14 g·cm-3 1 857 °C 2 482 °C 1797 Vauquelin
Cobalt Co 58,9332 g·mol-1 8,89 g·cm-3 1 495 °C 2 870 °C 1735 Brandt
Copernicium Cn 277 g·mol-1 1996 Centre de recherche sur les ions lourds
Cuivre Cu 63,546 g·mol-1 8,92 g·cm-3 1 083,5 °C 2 595 °C inconnue inconnu
Curium Cm 247,0703 g·mol-1 13,51 g·cm-3 1 340 °C 1944 Seaborg
Darmstadtium Ds 269 g·mol-1 1994 Centre de recherche sur les ions lourds
Dubnium Db 262,1138 g·mol-1 1967/70 Flerow ou Ghiorso
Dysprosium Dy 162,5 g·mol-1 8,56 g·cm-3 1 409 °C 2 335 °C 1886 Lecoq de Boisbaudran
Einsteinium Es 252,0829 g·mol-1 860 °C 1952 Seaborg
Erbium Er 167,26 g·mol-1 9,05 g·cm-3 1 522 °C 2 510 °C 1842 Mosander
Étain Sn 118,71 g·mol-1 7,29 g·cm-3 232 °C 2 270 °C inconnue inconnu
Europium Eu 151,965 g·mol-1 5,25 g·cm-3 822 °C 1 597 °C 1901 Demarçay
Fer Fe 55,847 g·mol-1 7,87 g·cm-3 1 535 °C 2 750 °C inconnue inconnu
Fermium Fm 257,0951 g·mol-1 1 527 °C 1952 Seaborg
Flérovium Fl 1998 Institut unifié de recherches nucléaires
Fluor F 18,9984032 g·mol-1 1,58 g·l-1 −219,6 °C −188,1 °C 1886 Moissan
Francium Fr 223,0197 g·mol-1 26,85 °C 677 °C 1939 Perey
Gadolinium Gd 157,25 g·mol-1 7,89 g·cm-3 1 311 °C 3 233 °C 1880 de Marignac
Gallium Ga 69,723 g·mol-1 5,91 g·cm-3 29,8 °C 2 403 °C 1875 Lecoq de Boisbaudran
Germanium Ge 72,61 g·mol-1 5,32 g·cm-3 937,4 °C 2 830 °C 1886 Winkler
Hafnium Hf 178,49 g·mol-1 13,31 g·cm-3 2 150 °C 5 400 °C 1923 Coster et George de Hevesy
Hassium Hs 265 g·mol-1 1984 Armbruster et Munzenber
Hélium He 4,002602 g·mol-1 0,17 g·l-1 −272,2 °C −268,9 °C 1895 Ramsay et Cleve
Holmium Ho 164,93032 g·mol-1 8,78 g·cm-3 1 470 °C 2 720 °C 1879 Cleve
Hydrogène H 1,00794 g·mol-1 0,084 g·l-1 −259,1 °C −252,9 °C 1766 Cavendish
Indium In 114,82 g·mol-1 7,31 g·cm-3 156,2 °C 2 080 °C 1863 Reich et Richter
Iode I 126,90447 g·mol-1 4,94 g·cm-3 113,5 °C 184,4 °C 1811 Courtois
Iridium Ir 192,22 g·mol-1 22,65 g·cm-3 2 410 °C 4 130 °C 1803 Tennant et Andere
Krypton Kr 83,8 g·mol-1 3,48 g·l-1 −156,6 °C −152,3 °C 1898 Ramsay etTravers
Lanthane La 138,9055 g·mol-1 6,16 g·cm-3 920 °C 3 454 °C 1839 Mosander
Lawrencium Lr 260,1053 g·mol-1 1 627 °C 1961 Ghiorso
Lithium Li 6,941 g·mol-1 0,53 g·cm-3 180,5 °C 1 317 °C 1817 Arfvedson
Livermorium Lv 2000 Oganessian,Institut unifié de recherches nucléaires
Lutécium Lu 174,967 g·mol-1 9,84 g·cm-3 1 656 °C 3 315 °C 1907 Urbain et von Welsbach
Magnésium Mg 24,305 g·mol-1 1,74 g·cm-3 648,8 °C 1 107 °C 1755 Black
Manganèse Mn 54,93805 g·mol-1 7,44 g·cm-3 1 244 °C 2 097 °C 1774 Gahn
Meitnerium Mt 266 g·mol-1 1982 Centre de recherche sur les ions lourds
Mendélévium Md 258,0986 g·mol-1 1955 Seaborg
Mercure Hg 200,59 g·mol-1 13,55 g·cm-3 −38,9 °C 356,6 °C inconnue inconnu
Molybdène Mo 95,94 g·mol-1 10,28 g·cm-3 2 617 °C 5 560 °C 1778 Scheele
Néodyme Nd 144,24 g·mol-1 7,00 g·cm-3 1 010 °C 3 127 °C 1895 von Welsbach
Néon Ne 20,1797 g·mol-1 0,84 g·l-1 −248,7 °C −246,1 °C 1898 Ramsay etTravers
Neptunium Np 237,0482 g·mol-1 20,48 g·cm-3 640 °C 3 902 °C 1940 McMillan et Abelson
Nickel Ni 58,69 g·mol-1 8,91 g·cm-3 1 453 °C 2 732 °C 1751 Cronstedt
Niobium Nb 92,90638 g·mol-1 8,58 g·cm-3 2 468 °C 4 927 °C 1801 Hatchet
Nobélium No 259,1009 g·mol-1 827 °C 1958 Seaborg
Or Au 196,96654 g·mol-1 19,32 g·cm-3 1 064,4 °C 2 940 °C inconnue inconnu
Osmium Os 190,2 g·mol-1 22,61 g·cm-3 3 045 °C 5 027 °C 1803 Tennant
Oxygène O 15,9994 g·mol-1 1,33 g·l-1 −218,4 °C −182,9 °C 1774 Priestley etScheele
Palladium Pd 106,42 g·mol-1 12,02 g·cm-3 1 552 °C 3 140 °C 1803 Wollaston
Phosphore P 30,973762 g·mol-1 1,82 g·cm-3 44 °C (P4) 280 °C (P4) 1669 Brandt
Platine Pt 195,08 g·mol-1 21,45 g·cm-3 1 772 °C 3 827 °C 1557 Scaliger
Plomb Pb 207,2 g·mol-1 11,34 g·cm-3 327,5 °C 1 740 °C inconnue inconnu
Plutonium Pu 244,0642 g·mol-1 19,74 g·cm-3 641 °C 3 327 °C 1940 Seaborg
Polonium Po 208,9824 g·mol-1 9,20 g·cm-3 254 °C 962 °C 1898 Curie (Marie et Pierre)
Potassium K 39,0983 g·mol-1 0,86 g·cm-3 63,7 °C 774 °C 1807 Davy
Praséodyme Pr 140,90765 g·mol-1 6,48 g·cm-3 931 °C 3 212 °C 1895 von Welsbach
Prométhium Pm 146,9151 g·mol-1 7,22 g·cm-3 1 080 °C 2 730 °C 1945 Marinsky et Glendenin
Protactinium Pa 231,0359 g·mol-1 15,37 g·cm-3 1 554 °C 4 030 °C 1917 Soddy, Cranston, Meitner et Hahn
Radium Ra 226,0254 g·mol-1 5,50 g·cm-3 700 °C 1 140 °C 1898 Curie (Marie et Pierre)
Radon Rn 222,0176 g·mol-1 9,23 g·l-1 −71 °C −61,8 °C 1900 Dorn
Rhénium Re 186,207 g·mol-1 21,03 g·cm-3 3 180 °C 5 627 °C 1925 Noddack, Tackeet Berg
Rhodium Rh 102,9055 g·mol-1 12,41 g·cm-3 1 966 °C 3 727 °C 1803 Wollaston
Roentgenium Rg 272 g·mol-1 1994 Centre de recherche sur les ions lourds
Rubidium Rb 85,4678 g·mol-1 1,53 g·cm-3 39 °C 688 °C 1861 Bunsen etKirchhoff
Ruthénium Ru 101,07 g·mol-1 12,45 g·cm-3 2 310 °C 3 900 °C 1844 Claus
Rutherfordium Rf 261,1087 g·mol-1 1964/69 Flerow ou Ghiorso
Samarium Sm 150,36 g·mol-1 7,54 g·cm-3 1 072 °C 1 778 °C 1879 Lecoq de Boisbaudran
Scandium Sc 44,95591 g·mol-1 2,99 g·cm-3 1 539 °C 2 832 °C 1879 Nilson
Seaborgium Sg 263,1182 g·mol-1 1974 Oganessian
Sélénium Se 78,96 g·mol-1 4,82 g·cm-3 217 °C 685 °C 1817 Berzelius
Silicium Si 28,0855 g·mol-1 2,33 g·cm-3 1 410 °C 2 355 °C 1824 Berzelius
Sodium Na 22,989768 g·mol-1 0,97 g·cm-3 97,8 °C 892 °C 1807 Davy
Soufre S 32,066 g·mol-1 2,06 g·cm-3 113 °C 444,7 °C inconnue inconnu
Soufre S
Strontium Sr 87,62 g·mol-1 2,63 g·cm-3 769 °C 1 384 °C 1790 Crawford
Tantale Ta 180,9479 g·mol-1 16,68 g·cm-3 2 996 °C 5 425 °C 1802 Ekeberg
Technétium Tc 98,9063 g·mol-1 11,49 g·cm-3 2 172 °C 5 030 °C 1937 Perrier et Segrè
Tellure Te 127,6 g·mol-1 6,25 g·cm-3 449,6 °C 990 °C 1782 von Reichenstein
Terbium Tb 158,92534 g·mol-1 8,25 g·cm-3 1 360 °C 3 041 °C 1843 Mosander
Thallium Tl 204,3833 g·mol-1 11,85 g·cm-3 303,6 °C 1 457 °C 1861 Crookes
Thorium Th 232,0381 g·mol-1 11,72 g·cm-3 1 750 °C 4 787 °C 1829 Berzelius
Thulium Tm 168,93421 g·mol-1 9,32 g·cm-3 1 545 °C 1 727 °C 1879 Cleve
Titane Ti 47,88 g·mol-1 4,51 g·cm-3 1 660 °C 3 260 °C 1791 Gregor et Klaproth
Tungstène W 183,85 g·mol-1 19,26 g·cm-3 3 407 °C 5 927 °C 1783 Fausto de Elhúyar et Juan José de Elhúyar
Ununbium Uub
Ununhexium Uuh
Ununium Uuu
Ununoctium Uuo 2006 Laboratoire national de Lawrence Livermore & Institut unifié de recherches nucléaires
Ununpentium Uup 2004 Laboratoire national de Lawrence Livermore
Ununpentium Uup
Ununquadium Uuq
Ununseptium Uus 2010 Flerov Laboratory of Nuclear Reactions (FLNR) de l’Institut unifié de recherches nucléaires
Ununtrium Uut 2004 Laboratoire national de Lawrence Livermore & Institut unifié de recherches nucléaires
Uranium U 238,0289 g·mol-1 18,97 g·cm-3 1 132,4 °C 3 818 °C 1789 Klaproth
Vanadium V 50,9415 g·mol-1 6,09 g·cm-3 1 890 °C 3 380 °C 1801 del Rio
Xénon Xe 131,29 g·mol-1 4,49 g·l-1 −111,9 °C −107 °C 1898 Ramsay et Travers
Ytterbium Yb 173,04 g·mol-1 6,97 g·cm-3 824 °C 1 193 °C 1878 de Marignac
Yttrium Y 88,90585 g·mol-1 4,47 g·cm-3 1 523 °C 3 337 °C 1794 Gadolin
Zinc Zn 65,39 g·mol-1 7,14 g·cm-3 419,6 °C 907 °C inconnue inconnu
Zirconium Zr 91,224 g·mol-1 6,51 g·cm-3 1 852 °C 4 377 °C 1789 Klaproth

 

Which form of herbs offers the most therapeutic benefits ? – Quelle forme d’herbes offre le plus de bienfaits thérapeutiques ?

<!–:fr–>Les bénéfices thérapeutiques obtenus en utilisant des herbes dépendent d’une variété de facteurs :

  • Le produit à base de plantes contient-il tous les constituants actifs dans des proportions que l’on retrouve dans la nature, ou les constituants ont-ils été altérés ?
  • Le produit à base de plantes est-il frais ? Quelle est la durée de conservation de la plante ? La plante médicinale a-t-elle été traitée de façon à veiller à être efficace lorsque vous serez prêt l’utiliser?
  • Le produit nécessite-t-il la digestion des plantes médicinales afin d’en obtenir tous les avantages ? Est-il facile à prendre ? Est-il abordable ? Le produit traite-il vraiment le problème que vous essayez de résoudre ?

De toutes les formes disponibles d’herbes, les extraits liquides de plantes répond le mieux à tous ces facteurs. Ceci est la raison pour laquelle les herboristes recommandent le plus cette forme de prise des plantes médicinales.

Que sont extraits de plantes liquides ?

Des extraits liquides de plantes sont des plantes médicinales qui ont été traités de telle manière que leurs constituants (ingrédients actifs) sont mis en suspension dans un milieu liquéfié, généralement de l’alcool et de l’eau. Si l’alcool est laissé dans la formulation, un extrait contenant de l’alcool est le résultat. Cependant, une fois que les électeurs ont été extraites, l’alcool dans l’extrait peut être enlevé en utilisant un processus sans chaleur pour produire des extraits de plantes sans alcool. Les extraits de plantes sans alcool sont en suspension dans de la glycérine pour faire des extraits sans alcool ou en suspension dans l’huile d’olive pour créer un liquide extraits concentrés à base de plantes en gélules.

Pourquoi les herbes sous la forme d’extrait liquide de plantes sont préférables aux herbes super séchées en capsules ou sous forme de comprimés ?

Le succès des produits à base de plantes comme agents de guérison dépend de la façon dont leurs électeurs actifs (ingrédients) sont quand vous les ingérez. Par conséquent, pour un maximum de bénéfices thérapeutiques, il est important de prendre des herbes dans la forme qui capture le mieux et préserve leurs constituants actifs. Les extraits liquides de plantes atteignent cet objectif, de sorte qu’ils sont la forme la plus bénéfique thérapeutiquement disponible sur le marché aujourd’hui.

La plupart des plantes en comprimés ou sous forme de capsules sont broyées des mois avant d’apparaître sur les étagères des magasins. Ils perdent beaucoup de leurs ingrédients actifs à la fois quand ils sont broyés et lorsqu’ils sont entreposés en magasin. Les comprimés à base de plantes contiennent également des matières supplémentaires, des liants et autres matériaux nécessaires pour compresser les herbes broyées sous forme de comprimés. Les comprimés doivent également être dissous par le système digestif du corps avant que les herbes puissent être assimilés. Les gélules à base de plantes ont tendance à être mieux que les comprimés, car ils ne contiennent pas les matériaux de fabrication supplémentaires et ils se dissolvent facilement dans l’estomac. Toutefois, si le corps digère et assimile bien, les bénéfices thérapeutiques potentiels d’herbes en comprimés et capsules diminuent parce que le système digestif doit briser les constituants actifs libres de la fibre et de la cellulose. Les herbes en capsule et sous forme de comprimés perdent également en puissance car ils sont exposés à l’oxygène (les capsules s’oxydent plus rapidement que les comprimés).

Les herbes sous forme d’extrait liquide, d’autre part, ne contiennent pas de liants, d’ingrédients ou suppléments de sorte qu’ils sont immédiatement assimilés dans le corps. Rien n’a à être digéré pour que le corps les absorbe. Sous forme liquide, les herbes sont immédiatement disponibles pour l’assimilation dans le sang, les glandes et les organes. Même une personne avec une mauvaise digestion et assimilation, peut profiter au maximum des avantages des extraits liquides de plantes.

Les herboristes recommandent les extraits liquides de plantes plutôt que d’autres formes d’herbes ?

Les herboristes préfèrent les extraits liquides de plantes sur les autres formes d’herbes pour quatre raisons : la fraîcheur, la puissance, l’absorption et de formulation.

Fraîcheur : Comme indiqué dans la réponse précédente, les herbes sous forme d’extrait liquide à base de plantes conservent leur fraîcheur et la puissance beaucoup plus longtemps que les herbes broyées sous forme de capsule ou comprimé. En outre, dans de nombreux cas, l’utilisation de plantes fraîches [non séchées] est la seule façon de livrer les propriétés spécifiques nécessaires pour la guérison. Les extraits liquides de plantes commencent avec des plantes fraîches [non séchées] qui sont cueillies et traitées le jour même de sorte que les constituants actifs peuvent être conservés. Les herbes en capsules, comprimés, thés et plantes en vrac, d’autre part, doivent d’abord être séché, ce qui sape les constituants actifs frais nécessaires pour la guérison. La fraîcheur dépend aussi de la façon dont les herbes sont broyées. Le broyage super-froid (cryogénie), effectué en quelques minutes avant l’extraction des herbes, est efficace dans la préservation de l’ensemble des ingrédients actifs des herbes, car elle empêche l’évaporation des huiles essentielles et la dégradation des substances actives.

Puissance : Les herboristes ont depuis longtemps reconnu que la puissance ne consiste pas à isoler un seul “constituant actif”. La puissance résulte de l’interaction de nombreux constituants au sein de chaque herbe. Les produits à base de plantes contenant une gamme complète de constituants biodisponibles favorisent la guérison ainsi que le maintien de la santé. Les extraits liquides de plantes indépendamment de la forme, livrent des constituants biodisponibles plus que tous les autres suppléments à base de plantes.

Absorption : L’expérience a prouvé que les extraits liquides de plantes contournent le processus digestif, et entrent rapidement dans la circulation sanguine. Cela fait d’eux le moyen le plus efficace pour le corps d’absorber les herbes médicinales. Une fois assimilé, les herbes commencent à travailler dans votre corps en quelques minutes.

Formulation : Les extraits liquides de plantes peuvent effectivement fournir la puissance de guérison de plusieurs herbes à la fois. L’expérience clinique montre que ces formules à base de plantes, composées d’une combinaison de plusieurs herbes, produisent de meilleurs résultats que les herbes simples. Dans une formule, chaque plante est conçue pour soutenir un système spécifique du corps d’une manière qui complète l’action d’autres herbes, et les systèmes qu’ils soutiennent. Bien conçues, les formulations testées dans le temps répondent aux besoins de guérison complète de l’organisme.

Comment les différentes formes d’extraits de plantes liquides sont faites ?

Les extraits liquides de plantes sont disponibles dans les extraits contenant de l’alcool, des extraits sans alcool à base de plantes et gélules d’extrait liquide de plantes. Je conseille aux consommateurs de faire attention à la façon dont les différentes marques d’extraits sont formulées. Les informations concernant le produit sur les bouteilles devrait donner les informations dont vous avez besoin.

Les extraits les plus puissants et efficaces, qu’ils soient avec ou sans alcool ou en gélule doivent partager trois points communs importants :

  1. Ils devraient tous commencer par contenir de l’alcool pour assurer la puissance.
  2. La chaleur ne doit pas être utilisé dans leurs procédés de fabrication, car la chaleur est préjudiciable à l’activité d’extraits liquides de plantes liquides.
  3. Tous devraient être produits de manière à assurer que les herbes contiennent leur spectre complet des constituants actifs.

Les extraits contenant de l’alcool efficaces sont produits en soumettant aux herbes, fraîchement moulues ou en poudre, à des rapports précis en eau et en alcool pour une durée spécifique de temps. Ceci est fait dans le but de capturer les constituants actifs de ces herbes. Deux méthodes donnent des extraits de plantes les plus puissants :

  • Fraîches, les herbes non séchées sont plus puissantes quand elles sont “macérées dynamiquement”. En utilisant cette méthode, les herbes sont d’abord agitées en continu dans une solution d’alcool et d’eau pendant 12 à 24 heures, puis trempées dans cette même solution liquide pendant au moins deux semaines.
  • Pour les herbes séchées, les ingrédients actifs sont mieux extraits avec l’utilisation d’un entonnoir en verre spécial appelé “percolateur d’extraction à froid”. En utilisant ce procédé, une solution d’alcool et d’eau est versée sur les herbes fraîchement broyées dans le percolateur extraction à froid.

Remarquez dans les deux méthodes qu’aucune chaleur est utilisée, car la chaleur est préjudiciable à la puissance des ingrédients actifs des herbes.

Encore une fois, les extraits sans alcool les plus efficaces commencent que des extraits contenant de l’alcool par le processus expliqué ci-dessus. Puis, en utilisant un procédé sous vide sans chaleur, on élimine l’alcool. L’élimination de l’alcool doit également être effectuée sans l’utilisation de chaleur car elle affecte négativement l’activité de l’extrait. Ensuite, la glycérine est ajoutée pour amener l’extrait à son volume initial. Enfin, il est important qu’un conservateur soit ajouté pour empêcher la croissance des microbes. L’acide citrique, trouvé dans les agrumes, est un conservateur naturel et sans danger.

Afin de fournir la puissance effective, les gélules à base de plantes liquides doivent également commencer par l’extrait d’alcoool comme expliqué ci-dessus. Puis, en utilisant un procédé sous vide sans chaleur, on élimine l’alcool. L’huile d’olive est ajoutée à ce concentré liquide pour permettre son encapsulation dans une capsule molle. A titre d’exemple, une gélule est normalement ce qui encapsule la vitamine E. Un compte-goutte de constituants actifs de l’extrait liquide à base de plantes est contenu dans chaque gélule.

Est-il préférable d’acheter des extraits de plantes liquides ou des gélules à base d’herbes fraîches ou d’herbes séchées ?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question. Cela dépend de la raison pour laquelle vous prenez les herbes que vous prenez. L’ortie, par exemple, peut être utilisée fraîche ou séchée. Si vous avez besoin d’une herbe, d’augmenter l’absorption des minéraux dans votre corps, l’ortie séchée offre le plus d’avantages. D’autre part, l’ortie fraîche vous offre un soulagement de rhume des foins optimal car une fois que cette herbe est séchée, ses propriétés du soulagement du rhume des foins disparaissent. Certaines herbes telles que Caulophylle, Dong Quai, l’Hydraste du Canada, et Chardon Marie, sont mieux séchées parce que le processus de séchage modifie et améliore leur action médicinale. D’autres herbes, comme la camomille, les graines d’avoine, de menthe poivrée et de la bourse à pasteur doivent être traitées à l’état frais, afin de préserver leurs huiles volatiles délicates et d’autres constituants fragiles.

Ces exemples montrent que si vous choisissez des herbes fraîches ou séchées dépend de constituants spécifiques de chaque plante et l’objectif thérapeutique que vous essayez d’atteindre. Par conséquent, certains extraits et gélules à base de plantes liquides sont fabriqués à partir d’herbes fraîches et d’autres sont fabriqués à partir d’herbes séchées. Dans certaines formules, les formes fraîches et séchées sont mélangées ensemble afin d’obtenir la meilleure forme de chaque herbe pour les problèmes spécifiques que vous abordez. Ceci est où l’expertise d’un herboriste dans la création de la formulation la plus efficace est nécessaire.

Pourquoi l’alcool et l’eau sont utilisés pour faire des extraits liquides de plantes de qualité ?

L’alcool et l’eau sont utilisés parce que ces deux substances sont nécessaires pour assurer l’extraction complète de tous les ingrédients actifs des plantes. Hydraste illustre le mieux ce principe. L’ébullition de cette racine pendant des heures dans l’eau vont extraire ses propriétés hydrosolubles, mais ne parviennent pas à extraire l’hydrastine, son constituant principal anti-inflammatoire. Seulement l’alcool va pouvoir extraire ce constituant précieux. La teneur en alcool dans les différents extraits varie dans des proportions qui vont de 20 à 95 %. Les quantités variables d’alcool nécessaires pour une extraction maximale sont déterminées par les propriétés des herbes. Le vinaigre et la glycérine ne peuvent pas remplacer l’alcool comme agents d’extraction efficaces.

Lorsque l’étiquette indique un extrait à 70 % de l’alcool, cela signifie que les 30 % restants sont des plantes médicinales et de l’eau ?

Non, 100 % du mélange dans la bouteille contient des herbes. Si un extrait particulier utilise 70 % d’alcool et 30 % d’eau ont été utilisés pour extraire et conserver les herbes. Les 70 % d’alcool et les 30 % d’eau sont imprégnés de plantes médicinales.

Si on est sensible à l’alcool. Combien d’alcool ingére-t-on avec une dose moyenne d’un extrait liquide à base de plantes contenant de l’alcool ?

Bien que certaines personnes peuvent être préoccupées par la quantité d’alcool dans des extraits liquides de plantes contenant de l’alcool, il y a peu de raisons d’inquiétude. En moyenne, 30 gouttes d’un extrait contenant 70 % d’alcool (voir l’étiquette sur la bouteille pour le pourcentage d’alcool) a la même quantité d’alcool comme dans une banane mûre. Lorsque nous mangeons des fruits, notre corps produit naturellement de l’alcool par le biais du processus de fermentation dans nos estomacs. La plupart des gens sensibles à l’alcool n’hésite pas à manger des fruits. Si une dose est seulement la valeur d’une banane en l’alcool, cela ne devrait pas constituer une menace pour la plupart des gens.

Les extraits sans alcool sont-ils aussi puissants que les extraits contenant de l’alcool ?

La plupart des extraits à base d’alcool sont beaucoup plus forts que les extraits sans alcool. Le fait est que les extraits sans alcool ne contiennent que quelques constituants actifs et, en tant que tels, ils ne sont pas de bonne qualité.

Généralement, les herbes dans les extraits liquides de plantes fabriqués avec de l’alcool sont plus forts parce qu’ils ont les constituants les plus actifs disponibles pour l’utilisateur, et ils ont une durée de vie plus longue ainsi.

Une étude a étudié les extraits sans alcool d’hydraste par rapport aux extraits contenant de l’alcool pour mesurer les niveaux des deux principaux alcaloïdes actifs dans chaque forme d’extrait :

  • Il y a une corrélation directe entre le pourcentage d’alcool et le niveau d’alcaloïdes présents. Les résultats on montré qu’un pourcentage bas d’alcool équivaut à des niveaux inférieurs d’alcaloïdes guérissants dans les extraits. En fait, les extraits sans alcool testés étaient si faibles en puissance qu’ils étaient pratiquement inutiles. Selon les évaluations de l’étude, il faudrait dix bouteilles d’un extrait sans alcool noté “Le Meilleur” et jusqu’à 256 bouteilles d’un extrait sans alcool noté «Le Pire» pour égaler un bonne bouteille d’extrait à base d’alcool.

N’y a-t-il pas d’extraits sans alcool puissants sur le marché ?

La bonne nouvelle est que certains fabricants ont trouvé un moyen de produire des extraits sans alcool forts. Les 2 principaux facteurs déterminent si un extrait sans alcool est puissant :

  1. Comment sont les constituants actifs des plantes extraites ?
  2. La chaleur est-elle utilisée dans le processus pour enlever l’alcool ?

Pour faire les extraits sans alcool, les fabricants sont confrontés à la question de savoir comment extraire efficacement les constituants actifs d’herbes et de faire un extrait sans alcool puissant en même temps. La plupart des fabricants, par conséquent, ont choisi la glycérine sur l’alcool dans leurs procédés d’extraction. Le problème est que la glycérine ne extrait pas efficacement les constituants actifs.

La solution est d’utiliser l’alcool dans l’extraction de l’alcool des extraits d’herbes sans alcool. Si la chaleur est utilisée dans l’élimination de l’alcool pour produire des extraits de plantes sans alcool, la chaleur détruit les constituants actifs. Le moyen est d’utiliser l’alcool, pas la glycérine, puis éliminer l’alcool par une extraction sous vide (et non le processus de chaleur).

Une étude récente menée par une université canadienne qui se spécialise dans l’analyse de l’Echinacea confirme l’efficacité de ce processus de fabrication. Dans l’étude, l’Echinacea angustifolia dans plusieurs extraits sans alcool ont été analysés à la fois pour les constituants hydrosolubles (dérivés de l’acide caféique) et des constituants solubles dans l’alcool (isobutylamides). Les résultats ont montré que l’extrait faite comme ci-dessus était de 3 à 20 fois plus fort que tous les autres grands extraits sans alcool.

Une deuxième constatation indique que ce nouvel extrait sans alcool avait les mêmes montants par volume de constituants solubles dans l’eau et solubles dans l’alcool comme le meilleur extrait contenant de l’alcool.

Qu’est-ce que la normalisation ?

La normalisation des produits à base de plantes se produit lorsque une quantité spécifique d’un “principe actif” dans une plante est artificiellement manipulé pour être à un certain niveau. Au cours des dernières années il y a eu une tendance continue dans l’industrie à base de plantes de «normaliser» les produits à base de plantes. Ce phénomène se produit principalement en raison de deux fortes influences. Tout d’abord, les médecins sont attirés par les herbes pour les patients qui supportent de plus en plus mal les drogues de synthèse. Les patients demandent des produits avec le moins d’effets secondaires, mais avec des propriétés naturelles tout aussi efficaces. Venant d’un cadre orthodoxe, axé pharmaceutique, les médecins se sentent de plus en plus à l’aise quand ils peuvent recommander des produits qui ont des «constituants actifs” en quantités mesurables et cohérentes. Ainsi, ils encouragent la normalisation des herbes. Deuxièmement, en réponse à la pression des médecins d’apporter des herbes en ligne avec la façon dont les médicaments sont normalisés, certaines fabricants d’herbes développent de tels produits.

La normalisation des herbes a-t-elle de la valeur ? Le potentiel de guérison des herbes va-t-il augmenter ?

Pour moi, la normalisation va à l’encontre de la vision globale que chaque plante est un écosystème qui combine toutes ses parties pour guérir et équilibrer notre corps. Je crois fermement que, dans la plupart des cas, l’utilisation des herbes entières est supérieure à la normalisation des fragments d’herbes. Le plus gros problème avec la normalisation des produits à base de plantes devient évident quand on regarde tous les constituants présents dans toutes les herbes. Lequel des nombreux constituants d’une herbe doit être choisi comme étant celui qui est le plus efficace ? La vérité est que nous ne savons pas quel constituant actif se trouve dans 98 % des herbes disponibles sur le marché.

La recherche sur l’échinacée illustre pourquoi la question de “Lequel des nombreux constituants est le constituant actif?” est toujours sans réponse. À la fin des années 1970 et début des années 1980, les chercheurs ont conclu que les polysaccharides dans Echinacea avaient de nombreuses activités immuno-stimulantes. Basées sur cette recherche, les entreprises européennes normalisent leurs produits d’échinacée pour atteindre un montant spécifique de polysaccharides (généralement étiquetée échinacosides). Des recherches ultérieures ont révélé que les constituants solubles dans l’alcool étaient encore plus efficaces pour soutenir le système immunitaire que les polysaccharides. Cel ne s’y arrête pas là. D’année en année, de nouveaux composés d’échinacée ont été isolés et identifiés.

Un aperçu du processus d’essayer de normaliser la Valeriane fournit également un autre cas au point. Tout d’abord, on a pensé que les huiles essentielles sont les constituants actifs de la valériane. Mais quand seules les huiles essentielles ont été administrées à des personnes, des résultats thérapeutiques partielles ont été atteints. Ensuite, on a pensé que valépotriates étaient les ingrédients actifs jusqu’à ce que des études révèlent à nouveau des résultats partiels. Plus tard encore, l’acide valérénique a été pensé pour être l’ingrédient actif. D’autres études, mêmes résultats. L’ironie est que chaque processus de test soutient effectivement le fait que la plante entière donne de meilleurs résultats que toute fraction de l’herbe.

La normalisation réussie d’environ une demi-douzaine d’herbes (myrtille, ginkgo, extrait de pépins de raisin, Gugulipid et Milk Thistle) est tout simplement pas applicable à toutes les herbes, ou applicables à toutes leurs utilisations. Rappelez-vous que dans plus de 98 % des herbes, nous ne savons tout simplement pas ce quels sont les constituants actifs. Les questions clés qui émergent de tous ces projets de recherche comprennent: “A quel constituant actif devrait être standardisé pour une herbe ?” et “Est-ce que la standardisation de certains constituants dans les herbes en fait de meilleurs produits ?”

Combien de temps les herbes dans différentes formes conservent leur efficacité ?

Durée de conservation en fonction de la forme

Herbe en poudre
Sacs de Thé
Capsules de plantes
Feuilles entières séchées
Tablettes de plantes
Racines entières de plantes
Gel liquide d’extrait de plantes
Extrait liquide sans alcool
Extrait liquide avec alcool
1-6 mois
1-6 mois
1-12 mois
2-12 mois
2-24 mois
1-3 ans
5 ans
5 ans
au moins 7 ans

Ce tableau indique que plus une herbe broyée ou de taille réduite, plus rapidement, il va perdre ses propriétés bénéfiques. En général, les herbes entières ont tendance à conserver leurs propriétés médicinales ou “durée de vie” plus que d’autres formes d’herbes. Ce graphique montre aussi que des extraits de plantes liquides maintenir une durée de vie plus longue que les autres formes d’herbes. Une fois que les plantes sont extraites dans un milieu liquide, très peu d’évaporation, l’oxydation ou la dégradation des principes actifs se produit.

Comment dois-je prendre soin de mes extraits ou gélules à base de plantes liquides pour les garder frais ?

Pour une durée de vie optimale des sans alcool ou extraits contenant de l’alcool, y compris les gélules, je suggère une approche en trois points. Premièrement, gardez vos extraits de plantes liquides abri du soleil / windows. Deuxièmement, garder vos extraits loin des températures chaudes, comme les stocker dans le coffre à gants de votre voiture en été. Surtout gélules, car ils vont se dissoudre. Troisièmement, gardez les capsules de bouteilles bien fermés. Bouteilles non ouvertes d’extraits de plantes liquides sans alcool ont une durée de vie de cinq ans. Une fois ouvert, il est recommandé que des extraits sans alcool être utilisé ou jeté dans les six mois. Cette précaution est nécessaire pour éviter la contamination bactérienne. Cette durée de vie de six mois pour une bouteille ouverte de l’extrait sans alcool peut être prolongée de six mois si vous Réfrigérer l’extrait.

Extraits contenant de l’alcool, ouvert ou non ouvert, ont une durée de vie d’au moins sept ans si les recommandations formulées ci-dessus sont respectées. La réfrigération est pas nécessaire. Capsules dureront cinq ans, ouvert ou non ouvert. Aucune réfrigération est nécessaire.

Comment puis-je savoir si un extrait végétal liquide a disparu “mauvais”?

Dans mon expérience avec des extraits de plantes liquides contenant de l’alcool, il est rare que des extraits de ne pas durer des années quand ils sont stockés correctement. Avec des extraits de plantes liquides sans alcool, le produit doit contenir de l’acide citrique, un conservateur naturel. Si le produit contient pas un conservateur tel que l’acide citrique, l’odeur du produit. Si le produit a une odeur de moisi ou semble avoir aucune croissance, jeter immédiatement le produit. Même avec un acide citrique contenant le produit sans alcool, jeter le produit dans les six mois de l’ouverture ou après un an si le produit a été réfrigéré.

Qu’importe si les herbes que je prends sont biologiques?

Comme un herboriste préoccupés par notre environnement, je recommande fortement que les consommateurs choisissent à base de plantes certifiées plantes de culture biologique.

Tout d’abord, le choix des herbes de culture biologique contribue à réduire la surexploitation des herbes à l’état sauvage. Par exemple, l’échinacée et l’hydraste, entre autres herbes, sont menacées d’extinction si nous ne commençons cultiver ces plantes. Deuxièmement, les agriculteurs biologiques certifiés assurez-vous qu’ils ont des cultures, année après année par pas compromettre leurs terres pour des gains à court terme. Par conséquent, en achetant bio, vous soutenez le renouvellement de la terre. Troisièmement, les agriculteurs biologiques certifiés sont inspectés par une agence de certification tiers, assurant que les agriculteurs utilisent des techniques d’agriculture durable sans produits chimiques et sans pesticides. Cela signifie que les herbes organiques soutiennent vraiment votre guérison ainsi que pour aider à préserver la santé de notre planète.

Que dois-je rechercher lorsque je acheter ou gélules à base de plantes extraits liquides?

Recherchez quantité d’alcool suffisante et le traitement à froid. Soyez conscient du processus de production que les herbes ont vécu. Choisissez extraits contenant de l’alcool avec un minimum de 20 pour cent d’alcool. L’alcool agit comme un agent de conservation et empêcher la contamination des plantes par les champignons, les bactéries et les virus. Les niveaux d’alcool plus élevé que 20 pour cent sont nécessaires pour extraire beaucoup d’herbes différentes. Par exemple, le chardon-marie et Cayenne ont besoin d’au moins 95 pour cent d’alcool afin d’en extraire les principes actifs. Échinacée et hydraste exigent 70 pour cent tandis que les herbes comme la menthe poivrée et de camomille exigent un pourcentage d’alcool beaucoup plus faible. Lorsque extraits sont fabriqués à partir de plantes entières cryobroyé (de meulage à froid) minutes avant l’extraction, pas de constituants sont détruits par la chaleur induite par la friction pendant le processus de broyage. Macération à froid cinétique pour les herbes fraîches ou procédé à froid percolation pour les herbes séchées rendements de plusieurs ingrédients actifs dans les extraits finis que dans les herbes traitées en utilisant d’autres méthodes.

  • Dans des extraits ou gélules sans alcool, s’assurer que l’extrait a été extrait avec de l’alcool, puis que l’alcool a été éliminé avec l’utilisation de la chaleur basse. L’acide citrique devrait être ajouté comme conservateur naturel. idem pour les gelules
  • Acheter des plantes de culture biologique.
  • Choisir des extraits de plantes à base d’herbes certifiées biologiques lorsque cela est possible. Lorsque les herbes certifiées biologiques ne sont pas disponibles, choisir les herbes sauvages récoltées cueillies dans les régions qui ne sont pas exposées aux pesticides, herbicides, ni engrais chimiques.

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The therapeutic benefits achieved by using herbs depend on a variety of factors. For instance, does the herbal product contain all of the active constituents in ratios found in nature, or have the constituents been altered? Is the herbal product fresh? What is the shelf life of the herb? Has the herb been processed in such a way to ensure that it will be effective when you are ready to take the product? Does the product require you to digest the herbs in order to get all of the benefits from these herbs? Is it convenient to take? Is it affordable? Does the product address the problem that you are trying to solve? Of all the available forms of herbs, liquid herbal extracts best address all of these factors. This is the reason that American herbalists recommend this form of herbs the most.

What are liquid herbal extracts ?

Liquid herbal extracts are herbs that have been processed in such a way that their active constituents (ingredients) are suspended in a liquefied medium, usually alcohol and water. If the alcohol is left in the formulation, an alcohol-containing extract is the result. However, once the constituents have been extracted, the alcohol in the extract can be removed using a heat-free process to produce alcohol-free herbal extracts. The alcohol-free herbal extracts are suspended in glycerin to make alcohol-free extracts or suspended in olive oil to create a liquid herbal concentrated extracts in softgels.

Why are herbs in liquid herbal extract form preferable over dried herbs in capsule or tablet form ?

The success of herbal products as healing agents is dependent upon how active their constituents (ingredients) are when you ingest them. For maximum therapeutic benefits, therefore, it is important to take herbs in the form that best captures and preserves their active constituents. Liquid herbal extracts achieve this, so they are the most therapeutically beneficial form of herbs available on the market today.

Most herbs in tablet or capsule form are ground months prior to appearing on store shelves. They lose many of their active ingredients both when they are ground and while they are in storage. Herbal tablets also contain fillers, binders and other materials necessary to compress ground herbs into tablet form. Tablets must also be dissolved by the body’s digestive system before the herbs can be assimilated. Herbal capsules tend to be better than tablets because they do not contain the extra manufacturing materials and they dissolve easily in the stomach. However, if the body is not digesting and assimilating well, the potential therapeutic benefits of herbs in tablet and capsule form diminishes because the digestive system must break the active constituents free from the fiber and cellulose. Herbs in capsule and tablet form also lose potency as they are exposed to oxygen (capsules oxidize more rapidly than tablets).

Herbs in liquid extract form, on the other hand, contain no fillers, binders, or “extra” ingredients so they are immediately assimilated into the body. Nothing has to be broken down or digested in order for the body to absorb them. In liquid form, the herbs are immediately available for assimilation into the bloodstream, glands and organs. Even a person with poor digestion and assimilation can enjoy maximum benefits from liquid herbal extracts.

You say herbalists recommend liquid herbal extracts over other forms of herbs. Can you explain more ?

Herbalists prefer liquid herbal extracts over other forms of herbs for four reasons: freshness, potency, absorption and formulation.

Freshness: As detailed in the previous answer, herbs in liquid herbal extract form retain their freshness and potency much longer than ground herbs in capsule or tablet form. Also, in many instances, using fresh [undried] herbs is the only way to deliver the specific properties necessary for healing. Liquid herbal extracts start with fresh [undried] herbs that are picked and processed the same day so that the active constituents can be preserved. Herbs found in capsules, tablets, teas and loose herbs, on the other hand, must first be dried, which saps them of the fresh active constituents necessary for healing. Freshness is also dependent upon how herbs are ground. Super-cold (cryogenic) grinding, done minutes before extraction of the herbs, is effective in preserving all of the herbs’ active ingredients because it prevents evaporation of essential oils and degradation of active substances.

Potency: Herbalists have long recognized that potency is not about isolating a single “active constituent”. Potency results from the interaction of many constituents within each herb. Herbal products containing a full spectrum of bioavailable constituents promote healing as well as the maintenance of health. Liquid herbal extracts regardless of form, time and again, deliver more bioavailable constituents than any other herbal supplements.

Absorption: Experience has proven that liquid herbal extracts bypass the digestive process and enter the bloodstream rapidly. This makes them the most effective way for the body to absorb medicinal herbs. Once assimilated, the herbs start working in your body within minutes.

Formulation: Liquid herbal extracts can effectively deliver the healing power of several herbs at once. Clinical experience shows those herbal formulas, comprised of a combination of several herbs, produce better results than single herbs. In a formula, each herb is designed to support a specific body system in a manner that complements the action of other herbs, and the systems they support. Well-designed, time-tested formulations address the body’s complete healing needs.

How are the different forms of liquid herbal extracts made ?

Liquid herbal extracts are available in alcohol-containing extracts, alcohol-free extracts and liquid herbal softgels. I advise consumers to pay attention to how different brands of extracts are formulated. Product information on the bottles should give you the information you need.

The most potent and effective extracts, whether they are in alcohol-factors, alcohol-free or softgel form, should share three important commonalties. They should all start as alcohol-containing extracts to ensure potency. Second, heat should not be used in their manufacturing processes, as heat is detrimental to the potency of liquid herbal extracts. Third, all should be produced in such a way to ensure that the herbs contain their full spectrum of active constituents.

Effective alcohol-containing extracts are produced by subjecting herbs, in freshly ground or powdered form, to precise ratios of water and alcohol for specified lengths of time. This is done in order to capture the active constituents of those herbs. Two methods yield the most potent herbal extracts. Fresh, undried herbs are most potent when they are “kinetically macerated”. Using this method, herbs are first continuously agitated in an alcohol and water solution for 12 to 24 hours, and then soaked in that same liquid solution for a minimum of two weeks. For dried herbs, the active ingredients are best extracted with the use of a special glass funnel called a “cold-extraction percolator”. Using this method, an alcohol and water solution is poured over freshly ground dried herbs in the cold-extraction percolator. Notice in both methods that no heat is used, since heat is damaging to the potency of the herbs’ active ingredients.

Again, the most effective alcohol-free extracts begin as alcohol-containing extracts per the process explained above. Then, using a heat-free vacuum process, the alcohol is removed. The removal of the alcohol must also be done without the use of heat as it negatively affects the potency of the extract. Next, glycerin is added to bring the extract back to its original volume. Finally, it is important that a preservative be added to prevent the growth of microbes. Citric acid, found in citrus fruits, is a safe and natural preservative.

To deliver effective potency, liquid herbal softgels must also begin as alcohol containing extracts as explained above. Then, using a heat-free vacuum process, the alcohol is removed. Olive oil is added to this liquid concentrate to permit its encapsulation into a softgel. As an example, a softgel is what normally encapsulates vitamin E. A dropperful of active constituents of a liquid herbal extract is contained in each softgel.

Is it better to buy liquid herbal extracts or softgels made from fresh herbs or dried herbs ?

There is no simple answer to this question. It depends on why you are taking the herbs that you are taking. Stinging Nettle, for example, can be used fresh or dried. If you need an herb to increase mineral absorption in your body, dried Stinging Nettle offers the most benefits. On the other hand, fresh Stinging Nettle offers you optimum hayfever relief because once this herb is dried, its hayfever-alleviating properties disappear. Certain herbs such as Blue Cohosh, Dong Quai, Goldenseal, and Milk Thistle, are better dried because the drying process modifies and enhances their medicinal action. Other herbs, such as Chamomile, Oat seed, Peppermint and Shepherd’s Purse should be processed while fresh in order to preserve their delicate volatile oils and other fragile constituents.

These examples show that whether you choose fresh herbs or dried herbs depends on each herb’s specific constituents and the therapeutic goal you are trying to achieve. Therefore, some liquid herbal extracts and softgels are made from fresh herbs and others are made from dried herbs. In some formulas, fresh and dried forms are blended together so that you get the best form of each herb for the specific problems you are addressing. This is where an herbalist’s expertise in creating the most effective formulation is needed.

Why are alcohol and water used to make quality liquid herbal extracts ?

Alcohol and water are used because both of these substances are necessary to ensure full extraction of all the active ingredients of the herbs. Goldenseal best illustrates this principle. Boiling this root for hours in water will extract its water-soluble properties but will fail to extract hydrastine, its main anti-inflammatory constituent. Only alcohol will extract this valuable constituent. The alcohol content in different extracts ranges from as little as 20 percent to as high as 95 percent. The varying amounts of alcohol that are needed for maximum extraction are determined by the properties of the herbs. Vinegar and glycerin cannot replace alcohol as efficient extractive agents.

When the label says an extract has 70 percent alcohol in it, does that mean the remaining 30 percent is herbs and water ?

No, it doesn’t. One hundred percent of the mixture in the bottle contains herbs. To use an analogy, let’s say you stir in one ounce of sugar into four ounces of water. You still have four ounces of water, but it is now sweet. The water is now permeated with sugar, which is no longer visible as a separate ingredient. This analogy holds with herbal formulations. If a particular extract uses 70 percent alcohol and 30 percent water to extract and preserve the herbs, both the 70 percent alcohol and the 30 percent water are imbued with herbs. They hold the herbs just as the water in this example holds the sugar.

I’m alcohol sensitive. How much alcohol will I ingest in an average dose of a liquid herbal extract containing alcohol ?

Although some people may be concerned about the amount of alcohol in alcohol-containing liquid herbal extracts, there is little cause for worry. On average, 30 drops of an extract containing 70 percent alcohol (see the label on the bottle for the percentage of alcohol) has the same amount of alcohol as one ripe banana. When we eat fruit, our bodies naturally produce alcohol via the fermentation process in our stomachs. The point I am making here is that most alcohol sensitive people do not quit eating fruit. So if one dosage is only a banana’s worth of alcohol, that should not pose a threat to most people.

I still feel that a ripe banana’s worth of alcohol is still too much for me. Is there any way I can get the maximum benefits of a liquid herbal extract AND avoid the alcohol ?

Evaporating the alcohol out of an alcohol-containing liquid herbal extract is best done on a dose-by-dose basis by putting the dose in a hot drink. Do not heat up an entire bottle of herbs, as that would damage the herbs in the extract. Instead, add as many drops of the extract as are recommended per dosage to a cup of boiling water, or, if you wish, to an herbal tea that is naturally caffeine-free. Let the mixture sit for 5-10 minutes. Forty to 60 percent of the alcohol will evaporate during that time. In an extract containing 70 percent alcohol, the remaining alcohol will be about the same as you would find in a third of a ripe banana. Evaporating the alcohol in this manner does not in any way diminish the effectiveness of the herbs in an alcohol-containing extract. Or, you can avoid all alcohol by taking an alcohol-free extract, or an alcohol-free liquid herbal softgel.

Are alcohol-free extracts as potent as alcohol-containing extracts ?

As the market stands right now, most alcohol-based extracts are much stronger than alcohol-free extracts. The fact is that most alcohol free extracts only contain a few active constituents and, as such, they are not a good value for the money.

Generally, herbs in liquid herbal extracts made with alcohol are stronger because they have more active constituents available to the user, and they have a longer shelf life as well. One study that I was involved in compared alcohol-free extracts of Goldenseal to alcohol-containing extracts of Goldenseal by measuring the levels of two major active alkaloids in each form of extract. The study verified that there was a direct correlation between the alcohol percentage and the level of alkaloids present. The results showed that the lower the percentage of alcohol equated lower levels of healing alkaloids in the extracts. In fact, the alcohol-free extracts tested were so low in potency that they were practically useless. According to the study’s ratings, you would need ten bottles of an alcohol-free extract rated “Best” and up to 256 bottles of an alcohol-free extract rated “Worst” to equal one good bottle of alcohol-based extract.

Does this mean there are no potent alcohol-free extracts on the market then ?

No, the good news is that one manufacturer, Herbs, Etc., Inc., has found a way to produce strong alcohol-free extracts. Two main factors determine if an alcohol-free extract is potent: first, how are the active constituents of the herbs extracted, and second, is heat used in the alcohol-removing process. When it comes to making alcohol-free extracts, manufacturers are faced with the question of how to effectively extract the active constituents of herbs and make a potent alcohol-free extract at the same time. Most manufacturers, therefore, choose glycerin over alcohol in their extraction processes. The problem is that glycerin does not effectively extract the active constituents, as the study cited in the last question verifies. Capitalizing on these findings, Herbs, Etc., Inc. uses alcohol in the extraction of herbs for its alcohol-free extracts. A second problem arises if heat is used in the removal of alcohol to produce alcohol-free herbal extracts as heat destroys the active constituents. Herbs, Etc., Inc. has found a way around these two issues using alcohol, not glycerin, and then removing the alcohol by a vacuum extraction, (not hot) process.

A recent study conducted by a renowned Canadian university specializing in Echinacea analysis confirms the effectiveness of Herbs, Etc., Inc.’s manufacturing process. In the study, Echinacea angustifolia in several alcohol-free extracts were analyzed both for water-soluble constituents (caffeic acid derivatives) and alcohol-soluble constituents (isobutylamides). The results showed that the extract made by Herbs, Etc., Inc. was three to 20 times stronger than any other leading alcohol-free extracts.

A second finding indicated that this new alcohol-free extract had the same amounts per volume of water-soluble and alcohol-soluble constituents as the best alcohol-containing extract.

I have read about herbs that are “standardized”. What is standardization ?

Standardization of herbal products occurs when a specific amount of one “active constituent” in an herb is artificially manipulated to be at a certain level. In the last few years there has been an ongoing trend in the herbal industry to “standardize” herbal products. This phenomenon is occurring principally because of two strong influences. First, medical doctors are being drawn to herbs by patients who are growing uncomfortable with synthetic drugs. Patients are requesting products with fewer side effects but with equally effective natural properties. Coming from an orthodox, pharmaceutically-driven framework, doctors feel more comfortable when they can recommend products that have “active constituents” in measurable and consistent amounts. Thus, they are encouraging the standardization of herbs. Second, in response to pressure from medical doctors to bring herbs in line with how drugs are standardized, some herb companies are developing such products.

Is the standardization of herbs valid in your opinion? Does it increase the healing potential of herbs ?

In my opinion, standardization runs counter to the holistic view that each herb is an ecosystem that combines all of its parts to heal and balance our bodies. I strongly believe that, in most instances, using whole herbs is superior to standardizing fragments of herbs. In support of this point of view, I point to the issues that are outstanding in the debate over this topic. The biggest problem with standardizing herbal products becomes apparent when one looks at all the constituents found in any given herb. Just which one of an herb’s numerous constituents should be chosen as being the effective one? The truth is we do not know what the active constituents are in 98 percent of the herbs that are available on the market.

Research on Echinacea illustrates why the question of “Which one of the many constituents is the active constituent?” is still unanswered. In the late 1970s and the early 1980s, researchers concluded that the polysaccharides in Echinacea had many immunostimulating activities. Based on this research, European companies standardized their Echinacea products to achieve a specific amount of polysaccharides (usually labeled as echinacosides). Subsequent research revealed that alcohol soluble constituents were even more effective in supporting the immune system than the polysaccharides. It doesn’t stop there. Year by year, new Echinacea compounds have been isolated and identified.

An overview of the process of trying to standardize Valerian also provides another case in point. First, it was thought that the essential oils were the active constituents of Valerian. But when essential oils alone were administered to people, only partial therapeutic results were achieved. Then it was thought that valepotriates were the active ingredients until studies revealed only partial results again. Still later, valerenic acid was thought to be the active ingredient. More studies, same results. The irony is that each testing process actually supports the fact that the whole herb gives better results than any fraction of the herb.

The second issue that comes up as to whether standardized herbs are the way to go is that the standardization of a few effective products has been assumed to be possible for all herbs. Yes, there have been a handful of standardized herbal products that have been shown to be effective in certain situations. For instance, Milk Thistle with standardized silymarin levels is effective for serious liver diseases. However, if one is using Milk Thistle as a liver protectant, a whole seed liquid extract protects the liver just as well as a standardized extract—at a fraction of the cost of a standardized extract. In addition, the whole seed contains many other innate substances not present in the standardized product that help support the healing of the liver.

The successful standardization of about a half dozen herbs (Bilberry, Ginkgo, Grape Seed extract, Gugulipid and Milk Thistle) is simply not applicable to all herbs, or applicable for all their uses. Remember that in over 98 percent of herbs, we simply do not know what the active constituents are. Key questions that emerge out of all these research projects include: “To which active constituent should an herb be standardized?” and “Does standardizing certain constituents in herbs make them better products?” The answers are still inconclusive.

How long do herbs in different forms retain their effectiveness ?

Form Shelf Life

Powdered Herbs
Tea Bags
Herbal Capsules
Whole dried Leaves
Herbal Tablets
Whole dried Root
Liquid Herbal Extract Softgels
Alcohol-free Liquid Extracts
Alcohol-containing Liquid Extracts
1-6 months
1-6 months
1-12 months
2-12 months
2-24 months
1-3 years
5 years
5 years
at least 7 years

This chart points out that the more an herb is ground or reduced in size, the more rapidly it will lose its beneficial properties. In general, whole herbs tend to retain their medicinal properties or “shelf life” longer than other forms of herbs. This chart also shows that liquid herbal extracts maintain a longer shelf life than other forms of herbs. Once the herbs are extracted in a liquid medium, very little evaporation, oxidation or degradation of active constituents occurs.

How should I care for my liquid herbal extracts or softgels to keep them fresh?

For optimum shelf life of alcohol-free or alcohol-containing extracts, including softgels, I suggest a three point approach. First, keep your liquid herbal extracts away from sunlight/windows. Second, keep your extracts away from hot temperatures, such as storing them in the glove compartment of your car in the summertime. Especially softgels, as they will dissolve. Third, keep bottle caps firmly closed. Unopened bottles of alcohol-free liquid herbal extracts have a five-year shelf life. Once opened, it is recommended that alcohol-free extracts be used or discarded within six months. This precaution is necessary to prevent bacterial contamination. This six-month shelf life for an opened bottle of alcohol-free extract can be extended by another six months if you refrigerate the extract.

Alcohol-containing extracts, opened or unopened, have a shelf life of at least seven years if the recommendations made above are followed. Refrigeration is not necessary. Softgels will last five years, opened or unopened. No refrigeration is necessary.

How can I tell if a liquid herbal extract has gone “bad” ?

In my experience with alcohol-containing liquid herbal extracts, it is rare for extracts not to last for years when they are stored properly. With alcohol-free liquid herbal extracts, the product should contain citric acid, a natural preservative. Should the product not contain a preservative such as citric acid, smell the product. If the product has a musty odor or seems to have any growth, immediately discard the product. Even with a citric acid containing alcohol-free product, discard the product within six months of opening it or after one year if the product has been refrigerated.

Does it matter if the herbs I take are organic ?

As an herbalist concerned about our environment, I strongly recommend that herbal consumers choose certified organically grown herbs.

First, choosing organically cultivated herbs helps lessen over-harvesting of herbs in the wild. For example, Echinacea and Goldenseal, among other herbs, are facing extinction unless we start cultivating these plants. Second, certified organic farmers make sure they have crops year after year by not compromising their land for short-term gain. Therefore, by buying organic, you support renewing the land. Third, certified organic farmers are inspected by a third-party certifying agency, insuring that the farmers utilize sustainable, chemical-free and pesticide-free farming techniques. This means that organic herbs truly support your healing as well as help preserve the health of our planet.

What should I look for when I buy liquid herbal extracts or softgels ?

  1. Look for sufficient alcohol amount and cold processing. Be aware of the production process that the herbs have gone through. Choose alcohol-containing extracts with a minimum of 20 percent alcohol. The alcohol acts as a preservative and prevents contamination of the herbs by fungus, bacteria and viruses. Alcohol levels higher than 20 percent are needed to extract many different herbs. For example, Milk Thistle and Cayenne need at least 95 percent alcohol in order to extract the active constituents. Echinacea and Goldenseal require 70 percent while herbs like Peppermint and Chamomile require a much lower alcohol percentage. When extracts are made from whole herbs ground cryogenically (cold grinding) minutes prior to extraction, no constituents are destroyed by friction-induced heat during the grinding process. Cold process kinetic maceration for fresh herbs or cold process percolation for dried herbs yields more active ingredients in finished extracts than in herbs processed by using other methods.
    In alcohol-free extracts or softgels, make sure that the extract was originally extracted with alcohol, then the alcohol was removed with the use of low heat. Citric acid should be added as a natural preservative. When choosing softgels, ensure that the extraction was done using alcohol and that the alcohol was then removed.
  2. Buy organically grown herbs. Choose herbal extracts made from certified organically grown herbs when possible. When certified organically grown herbs are not available, choose wild harvested herbs picked in regions that are not exposed to pesticides, herbicides, or chemical fertilizers.
  3. Choose liquid herbal extracts in formulas. The formulas listed on this web site are available in alcohol-containing extracts, alcohol-free extracts and liquid herbal softgels, and have been blended, tested and approved by Medical Herbalist.<!–:–>

Artichaut

Trop  connu pour être décrit, l’Artichaut, cet excellent légume de nos potagers, possède aussi de précieuses propriétés médicinales. C’est seulement au XVème siècle que les auteurs citent l’Artichaut, qui serait dérivé du Cardon, beaucoup plus ancien, puisque Grecs et Romains l’appréciaient. C’est Columelle, déjà, qui eut le mérite d’apporter le Cardon cultivé dans la thérapeutique.

Utilisé depuis longtemps par les empiriques des campagnes contre la jaunisse et l’hydropisie, l’Artichaut est devenu de nos jours, un des médicaments spécifiques du foie. J. Brel précisa les 3 propriétés de l’Artichaut : cholérétique (c’est-à-dire excitant la production de la bile), cholagogue (c’est-à-dire facilitant l’évacuation de celle-ci vers l’intestin) et diurétique (c’est-à-dire provoquant la sécrétion d’urine).

De son côté, Léon Tixier, dans les “Maladies de la cinquantaine” et la “cynarothérapie”, précisa cette action “remarquable sur les métabolismes de l’urée et du cholestérol, et les excellents résultats obtenus chez les insuffisants hépato-rénaux permettent d’affirmer que Cynara scolymus constitue une des plus belles conquêtes de la phytothérapie.” Leclerc, Rosa, Ravina conclurent dans le même sens.

En résumé, l’Artichaut est précieux dans les troubles d’origine hépatique (jaunisse, lithiase biliaire, intoxications intestinales, etc), dans ceux où l’élimination urinaire se fait mal (maladies infectieuses, intoxications), dans les diabètes d’origine hépatique, certaines dermatoses et les états pléthoriques. Son emploi est devenu classique dans les troubles de la cinquantaine, l’arthritisme, l’hyperazotémie.





Mental anorexia – Anorexie Mentale

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui consiste à limiter volontairement sa nourriture par peur de prendre du poids et de grossir. Ce n’est pas une perte de l’appétit ou une diminution de la sensation de faim.
La distorsion de la perception du corps induit une spirale d’amaigrissement illimité : jusqu’à 50 % du poids normal, avec un risque mortel bien présent. Malheureusement une caractéristique de l’anorexie est le déni, qui rend très difficile la prise en charge médicale et psychologique.

Risques

Outre l’amaigrissement, l’anorexie mentale s’accompagne de complications physiques dues à la privation alimentaire : ostéoporose précoce qui débute 6 mois après le début de la perte de poids (40 % des adolescentes anorexiques), œsophagite (inflammation de l’œsophage due aux vomissements répétés), souffrance cardiaque à l’effort, retard de croissance, troubles sanguins, atteinte rénale et troubles métaboliques.

Cette pathologie met la vie en jeu lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 12 ou 13.
On estime à 10 % la mortalité : la moitié par tentatives de suicide, ce qui représente 15 à 20 % des patientes ; la moitié par cachexie (dénutrition sévère).

Dans un tiers des cas, lorsque l’anorexie est prise à temps, la guérison est possible avec une reprise de la vie normale. Dans un tiers des cas, les anorexiques présentent, outre leur trouble alimentaire, d’autres troubles comportementaux, comme les phobies, qui réclament une prise en charge spécifique.

Anorexia nervosa is an eating disorder that involves voluntarily limiting her food for fear of gaining weight and growing. This is not a loss of appetite or decreased hunger.
The distortion of body perception induces an unlimited slimming spiral up to 50% of normal weight, with a very present risk of death. Unfortunately a feature of anorexia is denial, which makes it very difficult medical and psychological care.

Risks

Besides weight loss, anorexia nervosa is accompanied by physical complications due to food deprivation: Early osteoporosis starting six months after the start of weight loss (40% of anorexic adolescents), esophagitis (inflammation of the esophagus due to repeated vomiting), heart pain on exertion, growth retardation, blood disorders, kidney damage and metabolic disorders.
This condition is life-play when the body mass index (BMI) is less than 12 or 13.
An estimated 10% mortality: half by suicide attempts, representing 15-20% of patients; half by cachexia (severe malnutrition).
In a third of cases where anorexia is caught in time, recovery is possible with a return to normal life. In a third of cases, anorexics present, besides their eating disorder, other behavioral disorders, such as phobias, which require a specific treatment.

Alzheimer

La MA est une affection dégénérative du cerveau responsable d’un état de démence d’installation progressive. La démence correspond à une altération durable des fonctions intellectuelles (mémoire, attention, langage, savoirs, raisonnement, jugement, gestuelle…) et/ou comportementales (personnalité, émotions, sociabilité…), et cette altération est suffisamment sévère pour entrainer une altération de l’autonomie dans la vie quotidienne. Il existe de nombreuses causes de démence, et la MA en est la cause la plus fréquente (plus de 50% des cas de démence diagnostiqué).En pratique la MA est due à une accumulation anormale de plusieurs protéines au niveau de certaines zones du cerveau en particulier les zones responsables de la mémoire (que l’on appelle les hippocampes). Ce stockage anormal abouti à terme à la mort prématurée des neurones de ces régions cérébrales et donc à leur dysfonctionnement progressif. La MA n’est donc pas une forme de vieillissement normal du cerveau, il s’agit d’une maladie à part entière.

Facteurs de risques

Le principal facteur de risque de développer une maladie d’Alzheimer estl’âge.
Les autres facteurs de risques sont moindres. On retrouve des facteurs de risque en rapport avec l’environnement ou liés au mode de vie (tabac, alimentation trop riche, isolement social, faible niveau d’étude) mais également des facteurs de risque génétiques (ce qui est rare mais particulièrement vrai pour les formes très précoces de MA, avec un début de la maladie avant 60 ans)

AD is a degenerative disorder of the brain responsible for a state of gradual dementia onset. Dementia is a lasting deterioration of intellectual functions (memory, attention, language, knowledge, reasoning, judgment, gestures …) and/or behavioral (personality, emotions, sociability …) and this impairment is severe enough to cause impairment of autonomy in daily life. There are many causes of dementia, and AD is the most common cause (more than 50% of diagnosed cases of dementia). In practice, AD is due to an abnormal accumulation of several proteins at certain areas of the brain particularly the areas responsible for memory (called seahorses). This abnormal storage term resulted in premature death of the neurons in these brain regions and thus to their progressive dysfunction. The MA is not a form of normal brain aging, it is a wholly disease.

Risk Factors

The main risk factor for developing Alzheimer’s disease estl’âge.
Other risk factors are lower. We find the risk factors related to the environment or related to lifestyle (smoking, diet too rich, social isolation, low level of education) but also genetic risk factors (this is particularly true for rare but very early forms of AD, with onset of the disease prior to age 60)

Phytothérapie : du rêve à la réalité

Les gélules à base de plantes fleurissent ! De la beauté à la forme en passant par la mémoire, le champ d’action de ces produits semble infini. Mais attention… Ce qui est vendu n’est pas forcément autorisé et ce qui est permis n’est pas forcément efficace ! Tour d’horizon des pièges et des problèmes de la phytothérapie.

Dans les pharmacies, les grandes surfaces, les magasins diététiques on trouve de tout ou presque. La vitalité, la beauté, la minceur sont à portée de main sous forme de petites gélules anodines et tentantes.

Un marché florissant

Un marché qui affiche une croissance de 14 % pour un chiffre d’affaires de 240 millions d’€uros. Cet eldorado attire fabricants en quête de respectabilité (réunis au sein d’un syndicat qui affirme son respect du cadre réglementaire) et aventuriers sans foi ni loi. Conséquence logique de cet état chaotique : tout ce qui est vendu n’est pas forcément autorisé. Depuis 1989, la DGCCRF, direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mis en place un plan de suivi des compléments alimentaires.

Des plantes non autorisées

D’après le dernier rapport d’activités de la DGCCRF, un nombre de plus en plus important de compléments utilise des plantes non autorisées. Dotées de propriétés médicinales, des plantes comme le millepertuis, le ginkgo biloba, l’aubépine ou encore la valériane sont strictement contrôlés. Le millepertuis par exemple peut être utilisé comme source d’arôme sous réserve que la teneur maximale en principe actif soit inférieur à 0,01 mg/kg dans les aliments. Toute autre utilisation doit faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. Ces plantes sont actives et c’est bien là le danger : elles peuvent avoir des interactions avec des médicaments.

Un problème d’étiquette

Les autres problèmes relevés par la DGCCRF proviennent de l’étiquetage : les compléments ne contiennent pas forcément les doses d’ingrédients indiqués sur l’emballage. Parfois elles dépassent les valeurs annoncées, et cela peut représenter un danger. Et si elles en contiennent moins, il y a tromperie. Du côté des allégations, il y a généralement peu de problème car les messages délivrés sur les emballages sont souvent flous et laconiques.

Ceci étant, les allégations peuvent parfois induire en erreur. “En effet, explique le Pr Luc Cynober, une substance n’est pas dangereuse mais son usage peut l’être. C’est le cas des gélules vendues pour préparer la peau au bronzage. Le béta-carotène utilisé dans ces produits n’est pas dangereux mais il ne protège pas la peau des coups de soleil”.

Doit faire ses preuves !

Tout ce qui est autorisé n’est pas forcément efficace ! “Certaines plantes, rappelle le Pr Cynober, ont été très étudiées -c’est le cas du thé, du soja notamment- d’autres sont moins connues, ce qui ne signifie pas qu’elles n’ont pas de propriétés intéressantes”. Difficile dans ce cas de préjuger de leurs effets. Cependant, même si on sait qu’une plante est efficace, sa présence parmi les ingrédients d’un complément ne garantit pas le résultat. “Le soja, continue le Pr Cynober, se compose de différentes sortes d’isoflavones, ce mélange harmonieux est potentiellement intéressant mais si on donne une dose massive d’un seul de ces composés, l’effet sera différent”.

En l’absence d’études sérieuses il est ainsi difficile d’avoir un avis sur les propriétés des compléments alimentaires. “En effet, confirme le Pr Cynober, ces produits peuvent être efficaces comme ils peuvent ne pas l’être ; ils ne font pas l’objet d’étude car cela coûte cher et ce n’est pas obligatoire”.

Satisfaits malgré tout

Si l’efficacité de certains compléments alimentaires peut être l’objet de controverse, les utilisateurs semblent néanmoins satisfaits. Car l’engouement pour ces produits ne se dément pas.

Phytothérapie : des fleurs pour des maux quotidiens

Les compléments alimentaires à base de plantes ont explosé depuis quelques années ! Mais naturel ne veut pas dire inoffensif ! Pour preuve de nombreux produits ont été retirés du marché pour leur toxicité. L’agence française de sécurité sanitaire des aliments avait rendu un rapport alarmant en 2003 sur ces suppléments et autres aliments végétaux … A lire avant de passer au vert !

Aujourd’hui les compléments alimentaires ont envahi les rayons diététiques et les pharmacies. La plupart des spécialités sont à base de plantes. Mais cette origine naturelle n’est pas forcément un gage de sécurité. Car difficile de s’y retrouver entre tous les végétaux employés, et les préparations à base de plantes entières, d’extraits, de molécules isolées… L’agence française de sécurité sanitaire des aliments a décidé en 2003 de faire le tri.

Faites confiance aux traditions !

L’AFSSA préconise de se référer aux traditions et aux croyances populaires pour évaluer les produits sur le marché ! Certes, peu d’études existent sur les propriétés d’une plante entière et les laboratoires ne s’intéressent souvent qu’à un seul principe actif issu de la plante. Difficile alors de connaître les effets d’extraits de parties entières. Et pourtant, l’industrie pharmaceutique utilise depuis toujours la pharmacopée traditionnelle pour découvrir de nouveaux médicaments, et ce n’est pas un hasard. Il est donc plus sûr de se référer aux modes de préparations traditionnels afin de prévenir les mauvaises utilisations et surtout les effets nocifs. Dans les discussions actuelles sur la nouvelle réglementation européenne, la notion d’usage traditionnel serait reconnue pour les produits utilisés depuis 30 ans au moins. Des initiatives intéressantes confirment d’ailleurs que la tradition est souvent une véritable mine d’or pour la santé : en Afrique, les pharmaciens travaillent avec les shamans et médecins “traditionnels” pour écrire et traduire de façon scientifique cette tradition de soin orale. Et s’il est souvent difficile de retranscrire des siècles d’usage médicinal, on fait parfois de grandes découvertes. Notre végétation regorge encore de principes actifs et efficaces alors autant se fier à la tradition pour les dénicher.

L’importance du mode de préparation

Respecter les méthodes traditionnelles est sans aucun doute une solution pour choisir les plantes, mais il faut aussi impérativement respecter le mode de préparation. Car, souvent, ce n’est pas le végétal lui-même qui est en cause, mais le procédé de fabrication. Quelques scandales ont même égrainé la fin du 20ème siècle. Mais pas de panique, la plupart des produits sont soigneusement testés avant leur mise en vente et les erreurs se font de plus en plus rares. Le plus simple est encore de faire confiance à votre pharmacien qui doit sélectionner des produits de qualité.

Plantes et médicaments : des liaisons dangereuses…

Autre danger de certaines plantes : leur interaction possible avec des médicaments “classiques”. Citons par exemple le cas du Millepertuis. Cette plante est utilisée dans le traitement de la dépression légère. Or elle a des interactions avec nombre de spécialités classiques : théophylline, anti-vitamine K, ciclosporine, pilules contraceptives, antiretroviraux. De même, l’ail a des effets sur le foie qui peuvent bloquer l’action de certains traitements. Dans tous les cas, il est toujours important de parler avec son médecin ou son pharmacien de son traitement avant de prendre des compléments.

Depuis ce rapport de l’AFSSA la directive européenne sur les compléments alimentaires a été appliquée en France. Les produits employés sont aujourd’hui mieux contrôlés et les consommateurs mieux informés. De quoi rassurer tous les adeptes de la phytothérapie !

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