Antiparasitaire
Camomille Allemande
Le nom de genre Matricaria vient du latin matrix, -icis « 1. reproductrice, femelle, 2. matrice » (Gaffiot) et du suffixe -arius, -aria, par allusion aux vertus emménagogues de la plante.
Le terme de camomille remonte au grec chamaimelon χαμαιμηλον, littéralement « pomme du sol », le parfum de la camomille rappelant aux Grecs celui des pommes.
L’ancien épithète spécifique recutita est une flexion du latin recutitus « circoncis » (Gaffiot) par allusion au fruit sans pappus.
Histoire
Des plantes de type “camomille” ont été utilisées dans les pharmacopées de l’Antiquité aussi bien en Égypte, qu’en Grèce ou à Rome et les anciens Germains (Warnes, Haries, Jutes, Angles, etc.) connaissaient déjà ses vertus médicinales. Bien qu’il soit souvent difficile d’identifier exactement les plantes mentionnées dans les textes anciens en termes d’espèces botaniques (une notion moderne qui n’a commencé à se préciser qu’au XVIIIe siècle avec Linné et Buffon), le latiniste de l’EPHE, Jacques André, y a reconnu la Matricaria chamomilla sous 16 phytonymes différents (aloitica, anthemis 3, apiana, beneola, chamaemelon 1, eranthemis, etc.).
L’encyclopédiste romain du Ier siècle, Pline, lui-même donnait six noms synonymes et précisait que « il y en a trois sortes qui ne diffèrent que par le feuillage et qui ne dépassent pas une palme ; elles ont de petites feuilles semblables à celles de la rue, blanches, couleur de pomme ou pourpres. » (H.N., livre XXII, 53). Stéphane Schmitt, le traducteur de Pline, indique que ces « trois sortes » sont les trois espèces, actuellement nommées : matricaire camomille Matricaria chamomilla, matricaire dorée M. aurea et Anthemis rosea, la différence de couleur porte en réalité sur la fleur, non sur le feuillage.
Sous Charlemagne, le capitulaire De Villis (De villis vel curtis imperialibus) daté de l’an 812 recommandait la culture d’un certain nombre de plantes potagères dans les jardins du domaine royal. Parmi celles-ci, on trouve febrefugia qui pourrait être la matricaire camomille.
Vers intestinaux
Remèdes de grands-mères pour soigner Vers, Ténia, Parasites intestinaux
Vers intestinaux : Les parasites colonisent l’intestin, par la contamination au contact de selles humaines ou animales, d’où l’importance d’une bonne hygiène (se laver les mains régulièrement, laver ses fruits et légumes avant consommation…).
Symptômes : présence de vers dans les selles, amaigrissement, diarrhées, vomissements, fatigue…
Vers chez l’enfant : haleine fétide, frottement régulier du nez
HE Melaleuca à feuilles pentavernes à nérolidol
HE Santoline “petit cyprès”
HE Armoise annuelle
HE Hernandia ou Hazomalanga
- Adénome prostatique (troubles mixtionnels) +++, prostatite ; impuissance
- Hépatites virales, ictère ++, gastrite, aérophagie ; insuffisance pancréatique ; entérocolite virale, amibiase
- Céphalalgie +
- Eczéma ; zona, grippe
Contre-indications : Aucune connue (mais dermoagressive) déconseillée chez la femme
HE Myrrhe bisabol ou douce
HE Bay
Indications (VT +) :
- Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne +++
- Cystites, salpingite, urétrite +++
- Névrite virale, névralgies ++
- Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale, acné infecté +++
- Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose
- Paludisme +++
- Asthénies physique et intellectuelle, grande fatigue, hypotention ++, accouchement difficile +
- Dysrégulation thyroïdienne
- Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.
HE Origan dit “origan d’Espagne”
HE Niaouli
- Coronarite, endocardite, artérite +++, athérosclérose, hémogliase ; varices ++, hémorroïdes ++, hémorroïdes hémorragiques
- Infection respiratoire catarrhale chronique, sinusite ++, rhinopharyngite, bronchite +++, tuberculose ; blépharites
- Herpès génital +++, condylome acuminé +, lésions planes +++, dysplasie du col +++, vulvovaginite, vaginite leucorrhéique ; fibromes (certains) ++
- Cancer du sein non-hormono-dépendant (adj.)
- Amygdalite, aérophagie, gastrite, ulcères gastrique et duodénal, hépatites virales +++, 1 petite insuffisance hépatique +, lithiase biliaire, entérite virale, diarrhées, choléra, cancer du rectum (adj.)
- Urétrite, et prostatite (Instillation huileuse à 5-10 %)
- Psoriasis, piqûre de moustique, furoncle, dermite mycosique, lèpre, plaies surinfectées et d’électrocoagulation, rides
- Peau « cartonnée » (préventif, avant radiothérapie, en usage local)
- Polyarthrite rhumatoïde
- Dépression nerveuse (étiologie ; infections virales)
Contre-indications : Aucune connue, mais prudence chez la femme enceinte et le jeune enfant