Aux Vertus des Plantes
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Fonctions dermatologiques

HE Lavande aspic à cinéole

Indications (VT +) :

  • Rhinite, trachéite et bronchite virales, toux quinteuse +++
  • Brûlures sévères (en première intention) ++++, acné suintant ++, mycose (pied d’athlète) +
  • Entérocolite virale +++
  • Rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde +
  • Névrites névralgies ; asthénie

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques (pour ce chémotype)




HE Lavande stoechade

Indications (VT +) :

  • Stomatite, otite séreuse ++++, otite bactérienne (à pyocyanique)
  • Plaies, eczéma +
  • Bronchite chronique, sinusite chronique +

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (très neurotoxique, abortive)

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Consoude grande

On utilise la racine, noire à l’extérieur, très blanche à l’intérieur, riche d’un mucilage visqueux auquel elle doit ses qualités émollientes.

Le nom de la plante provient de ce qu’on la croyait propre à souder, à consolider les chairs et les vaisseaux rompus. Fernel, à la Renaissance, la tenait en si grande estime qu’il la conseillait même aux chirurgiens pour soigner les traumatismes avec fractures.

Astringent léger, grâce à son tanin, la Consoude est recommandée dans l’hémoptysie, les hémorragies utérines sans gravité, la diarrhée bénigne. Le Dr Leclerc l’employait dans l’entérite des tuberculeux et l’ulcère d’estomac. Il l’utilisait aussi pour assécher les bronches en cas de bronchites et d’infections pulmonaires. Elle est encore très employée extérieurement, pour calmer rapidement la douleur des brûlures, pour activer la cicatrisation des plaies et soigner les ulcères variqueux, les gerçures des seins, les fissures anales.





HE Camphrier ou laurier du japon (fe)

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Indications (VT +) :

  • Infections respiratoire, digestive, et génitale (toutes voies) +++
  • Asthénie ++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques

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HE Romarin officinal à verbénone

Indications (VT +) :

  • Sinusite +, bronchite ++
  • Insuffisance hépato-biliaire, hépatites virales, entérocolite virale +++, et colibacillaires +, choléra, diabète (adj.)
  • Vaginite avec leucorrhées, bartholinites, régulatrice hypophyso-ovarienne et testiculaire
  • Arythmie, tachycardie
  • Plexus solaire, pelvien et sacré « noués » avec problèmes digestifs ou sexuels à la clef, fatigue et dépression nerveuse

Contre-indications : Sujet hépatique hypersensible, jeune enfant, grossesse (sauf nécessité) (neurotoxique, abortive)





Agaric du Chêne

Ce champignon croît sur les vieux troncs du Chêne et du Hêtre d’Europe. On le récolte en automne, au moment des pluies, pour en faire l’amadou. C’est à Niaux, dans les Pyrénées, que l’on fabrique l’amadou. On choisit la partie moyenne du champignon et, après l’avoir trempée dans l’eau, on la bat au maillet afin de l’assouplir.

L’amadou doit-être choisi épais, souple et moelleux. Astringent, il permet d’arrêter les hémorragies bénignes et surtout les saignements de nez : il suffit, pour cela, de l’introduire dans la narine en lui imprimant un mouvement de rotation.



Glaciale

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Elle se prête aux mêmes usages que le Pourpier et a été vantée jadis comme adoucissant dans les toux convulsives, la phtisie, les rétentions d’urine. Les cataplasmes de plante broyée sont encore appliqués contre les plaies et les brûlures.

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Frêne

Avant la découverte du Quinquina, l’écorce des rameaux de frêne, amère et astringente, était employée comme fébrifuge, ce qui a valu à l’arbre son nom populaire.
Le Frêne fut étudié successivement par Boerhaave, puis par Lémery au XVIIIème siècle. C’est un simple médecin de campagne, le Dr Peynaud, qui mit au point, au XIXème siècle, le traitement de la goutte par la feuille de frêne. Diurétiques, les feuilles de Frêne possèdent des vertus antirhumatismales certaines. On les emploie contre les douleurs articulaires et la goutte, car elles diminuent l’acide urique du sang et le font éliminer par les urines. Elles sont aussi toniques et légèrement laxatives, sans jamais provoquer de coliques. On les recommande à qui veut vivre vieux.

D’autres espèces de frêne, et particulièrement le Frêne à manne (Fraxinus ornus), qui croît dans le Midi et en Italie, donnent un suc sucré qui exsude spontanément du tronc ou qu’on récolte en été. Cette « manne en larmes », de saveur douce et un peu fade, paraît avoir été connue depuis l’Antiquité et par Dioscoride. Les Anciens la nommaient miel de l’air ou miel de rosée et, au XVIème siècle, Matthiole prétendait encore que la manne était la salive ou un excrément de quelque astre. La manne est un purgatif doux qui convient aux enfants et aux vieillards ; elle entre dans des laits, des potions, des pastilles (dites « de Calabre ») purgatifs.



HE Myrrhe heerabol ou amère

Indications (VT +) :

  • Diarrhées, dysenteries +++, hépatites virales (séquelles)
  • Bronchite +
  • Ulcère cutané +
  • Hyperthyroïdie, excitation sexuelle

Contre-indications : Non connues




Guimauve


La plante entière est mucilagineuse, ce qui lui donne ses vertus curatives. La Guimauve est émolliente et adoucissante ; ses propriétés thérapeutiques sont connues et utilisées depuis la Grèce antique, et, en particulier, son efficacité contre la toux. On l’emploie journellement, chaque fois qu’il faut calmer les irritations et inflammations : celles de la gorge et des voies respiratoires, de la vessie, de l’intestin (entérite et constipation). Pour l’usage externe, elle est aussi valable contre toutes les inflammations.





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