Aux Vertus des Plantes
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Fonctions dermatologiques

HE Davana

Indications (VT +) :

  • Toux, grasse, et spasmodique ++
  • Asthénie, neurasthénie ++
  • Cicatrice douloureuse +

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (très neurotoxique, abortive, par la présence de cétones)

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HE Myrte commun à cinéole

Indications (VT +) :

  • Bronchite, sinusite, mucoviscidose
  • Angines (à klebsielles, staphylocoques, candida-inconstant)
  • Insuffisance hépato-biliaire, entérite colibacillaire
  • Infection urinaire non colibacillaire, prostatite (inflammatoire)
  • Hypothyroïdie
  • Aménorrhée
  • Insomnie +++
  • Cils et sourcils déficients, peau ridée

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




Laitue

Rafraîchissante et émolliente, la Laitue ne se contente pas d’apporter à l’organisme de précieuses vitamines : elle jouit aussi de propriétés médicinales.
On retire des feuilles et de la tige montée un suc laiteux qui, desséché au soleil, donne une masse dure que l’on appelle lactucarium. Ce suc était déjà employé par Dioscoride, Columelle et Galien comme calmant et antispasmodique.
La Laitue est recommandée contre les palpitations, les quintes de toux et pour régulariser l’ensemble des fonctions digestives. C’est un hypnotique léger et un sédatif de l’appareil génital.
Le Dr Leclerc la prônait beaucoup chez les enfants, comme calmant de l’excitation nerveuse et de la toux, contre les cauchemars et durant la coqueluche.
Apéritive, la Laitue favorise aussi la digestion et facilite l’exonération chez les constipés. Elle produit également d’heureux effets dans la rétention d’urine et les engorgements viscéraux et calme les inflammations douloureuses du foie, de la vésicule et des intestins.
Enfin, d’après les travaux de J. Laurin, la Laitue sous forme d’alcoolature, est capable d’abaisser la glycémie de plus de 30 p. 100 chez les diabétiques. Il est préférable, étant donné ses vertus, de la consommer crue ou cuite au repas du soir, afin de favoriser le repos et, en cas de constipation, pour faciliter l’évacuation du bol intestinal le lendemain matin.




Néflier

Riche en sucre, en tanin, en acides, la Nèfle n’est pas si méprisable : très digestive, elle est supportée par les estomacs les plus délicats.

Elle est aussi extrêmement précieuse dans les diarrhées dysentériques, l’entérite rebelle : non seulement elle arrête le flux, mais elle fortifie aussi les muqueuses intestinales, à tel point que le malade peut, petit à petit, relâcher son régime.

Les feuilles, astringentes elles aussi, sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.



 

HE bergamotier dit “zeste de bergamote”

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Indications (VT +) :

  • Inappétence, aérocolie ++, météorisme, colite spasmodique +
  • Paludisme +
  • Prurits, plaies, dermatoses
  • Hémorroïdes
  • Agitation, insomnie +++

Contre-indications : Usage externe (très photosensibilisante)





HE Rue odorante

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Indications (VT +) :

  • Parasitoses cutanées ++++

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (très neurotoxique et fortement abortive : tableau C)

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Dentelaire

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La racine de Dentelaire passait autrefois pour guérir les maux de dents (d’où le nom de la plante). Toxique, on ne l’utilisait que pour l’usage externe. Réputée jadis pour guérir la gale et les cancers de la peau, d’où lui vient son nom populaire, on ne l’emploie plus que fort peu de nos jours.

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HE Coriande (fr.mûrs et secs)

Indications (VT +)

  • Atonie digestive++, dyspepsie+++, aérophagie+, entétocolite fermentaire+++
  • Cystite colibacillaire++
  • Grippe++
  • Asthénie+++, fatigue générale+++
  • Arthrose++

Contre-indications Aucune connue aux doses physiologiques.





Fraisier

Les racines, les feuilles et feuilles sont depuis longtemps utilisées contre les affections du rein et de la vessie et contre les calculs urinaires. Elles se montrent aussi fort efficaces contre le rhumatisme et la goutte. Astringentes, elles sont excellentes contre les diarrhées, les entérites, et en gargarismes, contre l’angine.
La Fraise, à elle seule, mérite bien le nom de « bienfait des dieux » que lui donna l’illustre Linné, guéri grâce à elle d’une goutte opiniâtre.
Lobelius, à la Renaissance, avait déjà souligné ses propriétés diurétiques si remarquables « qu’elle est capable de rompre même les plus gros calculs ». Boerhaave, au XVIIIème siècle, l’utilisait non seulement contre la goutte, mais aussi contre la phtisie.
Grâce à son effet à la fois diurétique et laxatif, la Fraise est recommandée dans toutes les maladies de pléthore, c’est-à-dire arthritisme, rhumatisme, artériosclérose, lithiases, affections du foie, etc. Une cure de Fraises en saison est alors extrêmement bénéfique. Possédant une grande valeur nutritive, dont une teneur en fer qui mérite d’être signalée, la Fraise est recommandée aux affaiblis et aux tuberculeux. Elle peut aussi entrer dans le régime des diabétiques, son sucre étant de la lévulose (Dr Leclerc).
Enfin, Eugène Gley lui a trouvé des propriétés hypotensives.
Un seul inconvénient à la consommation des Fraises, pour certains défavorisés : l’urticaire. Pour éviter, on peut essayer de pratiquer une espèce de désensibilisation en prenant chaque jour, pendant une semaine, une petite parcelle de fraise écrasée, insuffisante par elle-même à déclencher l’urticaire. On peut encore mettre à fondre sous la langue, une demi-heure avant les repas aux Fraises, un petit morceau de fruit. Enfin, le vin ayant des propriétés anaphylactiques, on peut aussi écraser les Fraises dans du vin rouge, un quart d’heure avant de s’en régaler, comme le conseil Weissenbach.
Pour l’usage externe, la Fraise est renommée pour ses propriétés embellissantes. La belle Mme Tallien, Notre-Dame de Thermidor, ne prenait-elle pas des bains d’eau de Fraise pour entretenir l’éclat de son teint ? Dix kilos de Fraises étaient nécessaire, ce qui ne met pas la beauté, évidemment, à la portée de tout le monde.





Fenugrec

Les anciens Egyptiens utilisaient déjà le Fenugrec pour donner de l’embonpoint, et l’Orient l’a employé de temps immémorial pour donner à se femmes la beauté plantureuse en honneur dans le monde oriental. Il entrait aussi dans l’alimentation des athlètes et des gladiateurs, afin de leur faire prendre du poids et de leur donner des mensurations avantageuses. Le Fenugrec est toujours utilisé pour faire engraisser les maigres, et ses propriétés reconstituantes le font apprécier au cours des convalescences de maladies infectieuses ou dans la tuberculose. Les Arabes l’emploient aussi comme aphrodisiaque. Bourquelot et Hérissey, d’autre part, ont signalé dans la graine la présence d’un ferment soluble particulier, agissant sur les hydrates de carbone pour les transformer en sucres réducteurs assimilables. Certains auteurs ont, en conséquence, préconisé l’utilisation de la graine de Fenugrec dans le traitement du diabète.
Le seul ennui réside dans l’odeur et le goût désagréables de la graine, attribués à l’action d’une diastase. On y remédie soit en stabilisant la plante fraîche, soit en traitant les graines par des dissolvants appropriés. On conseille aussi de faire germer la graine, puis de dessécher à four doux la graine germée.
Pour l’usage externe, le Fenugrec, adoucissant et émollient, révèle des propriétés résolutives non négligeables. Il mûrit et résout les abcès, les lymphangites, les panaris, les furoncles. Il est utilisé avec succès contre les plaques de cellulite souvent douloureuses. La farine de graines peut s’utiliser en cataplasme, comme la farine de Lin, certains trouvant même sa vertu curative supérieure à cette dernière.




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