Fonctions digestive, hépatique, intestinale, rénale, urinaire
Abricot
En Chine, les abricots sauvages étaient récoltés pour extraire l’huile de leur amandes. Certaines variétés d’abricotier furent aussi sélectionnées pour leur amandes.
Depuis l’Antiquité, l’amande d’abricot est traditionnellement prescrite contre la toux et la constipation.
- indications :
– bronchite, toux et asthme
– constipation
- toxicité : l’aygdaline, le composant actif de l’amande amère est très toxique à forte dose.
En médecine chinois, l’abricot sec est conseillé pour traiter l’anémie, l’asthme et les sensations de gorge sèche ou de soif.
L’amande amère d’abricot contient de l’amygdaline, de l’émulsine, et de nombreuses enzymes (amygdaline, prunase etc.). Elle contient aussi des acides gras (acide oléique, acide linoléique les deux constituants principaux et de l’acide palmitique, stéarique et linolénique), du cholestérol, de l’estrone, alpha-estradiol. L’hydrolyse de l’agmygdaline conduit au benzaldéhyde et à l’acide cyanhydriqur.
Esthétique
Associé à la mauve, les propriétés adoucissantes de l’abricot conservent à la peau normale son équilibre précieux.
En été, les peaux sèches apprécieront particulièrement une application de pulpe fraîche d’abricot bien mûr, surtout si elle est suivie de celle d’une lotion et hydratante.
Bryonne
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Bien que Coelius Aurelianus l’ait employée comme cholagogue, Alexandre de Tralles dans la pleurésie, et qu’on lui ait trouvé des propriétés expectorantes, diurétiques, antiasthmatiques, antirhumatismales et vermifuges, la racine est en réalité un purgatif énergique – trop énergique. Héraud la recommandait pour cet usage, et les paysans de certaines contrées creusent encore le sommet de la racine de Bryone, au printemps, pour se purger avec le suc qui se rassemble dans la cavité et qu’ils appellent « eau de Bryone ». Le Dr Leclerc la conseillait aussi comme diurétique et expectorant. Toutefois, la plante, présentant bien trop de danger, a été abandonnée pour l’usage interne. En revanche, elle rend encore service à l’extérieur pour soigner les contusions, les rhumatismes, les névralgies, comme révulsif.
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Noyer
Le noyer fournit à l’herboristerie ses feuilles, le brou, l’huile extraite de ses fruits.
Les feuilles du Noyer jouissent de propriétés toniques, stimulantes, stomachiques et dépuratives qui les font recommander dans le rachitisme, le lymphatisme, la tuberculose pulmonaire et osseuse.
Leur action est très nette sur l’appareil digestif et le tonus musculaire. Elles stimulent le foie et la circulation, tout en épurant le sang.
Elles jouissent de certaines propriétés antibiotiques, reconnues depuis bien longtemps dans les campagnes, dans les traitements où elles servaient au traitement des malades atteints du charbon (propriété mise en évidence par les expériences de C. Davaine).
Mais elles se montrent encore extrêmement précieuses dans le traitement des diabètes gras « hépatiques ». Elles agissent favorablement sur les métabolismes perturbés, déterminent une nette diminution de la glycémie, diminuent la soif et les mictions trop fréquentes des diabétiques, en même temps qu’elles évitent les complications de la maladie (travaux de G. Reynaud).
Pour les soins externes, les indications des feuilles de Noyer sont innombrables. On utilise la décoction contre la leucorrhée et la métrite chronique, certaines variétés d’eczéma, les croûtes de lait, les ulcères et les plaies variqueuses, l’irritation des paupières, les pellicules et la chute des cheveux, les angines. On utilise, paraît-il, cette même décoction en Angleterre pour laver les chevaux afin de les mettre à l’abri des piqûres d’insectes.
La beauté, elle aussi, y trouve son compte, puisque rien ne vaut un bain de feuilles de Noyer (d’ailleurs spécialisé par un laboratoire) pour rendre la peau élastique et douce au toucher, tout en calmant les démangeaisons éventuelles.
Le brou de Noix jouit, lui aussi, d’un nombre impressionnant de vertus. Tonique, stomachique et dépuratif comme les feuilles, il est aussi vermifuge. Antisyphilitique puissant, il entre, avec la Salsepareille et la Squine, dans la tisane de Pollini, si célèbre en Italie contre ce mal que nous appelons « napolitain ». On préparait jadis, avec le suc de brou vert épaissi avec du miel, un sirop, le Rob Nucum, très renommé contre les maux de gorge, les inflammations et abcès des amygdales.
On utilise encore avec succès ce suc de brou vert contre la teigne et pour faire disparaître les verrues.
L’huile de Noix, très parfumée, n’a qu’un défaut : sa rareté. Elle était jadis fort employée pour l’usage médical (on la préférait vieille d’un an au moins et un peu rance). Elle était renommée contre le ver solitaire, les coliques néphrétiques et la gravelle. Mêlée à part égale avec l’eau de chaux, elle apaisait et guérissait les brûlures.
Oseille
Recherchée pour l’acidité agréable qu’elle communique aux aliments (potages, omelettes, épinards), l’Oseille est très rafraîchissante et jouit de propriétés antiscorbutiques et apéritives.
On lit dans L’Ile Mystérieuse, de jules Verne, que les naufragés se réjouissent de la découverte de plants d’Oseille dont le « pouvoir antiscorbutique n’est pas à dédaigner ».
Elle est aussi dépurative à cause de ses vertus légèrement diurétiques et laxatives : ces qualités sont utilisées dans le fameux « bouillon d’herbes » qu’on administre aux alités, aux fiévreux ou après une purgation.
On dit beaucoup de mal de l’Oseille et il est vrai que certaines catégories de malades doivent s’en abstenir. Très riche en acide oxalique, il faut la supprimer du régime des arthritiques, des goutteux, des rhumatisants, de ceux qui « font des calculs ». Son acidité la fait interdire aux dyspeptiques souffrant d’ulcères ou d’hyperchlorhydrie (les jeunes feuilles, toutefois, sont beaucoup moins acides et peuvent leur convenir occasionnellement et en petite quantité).
A l’extérieur, l’Oseille fait mûrir les abcès.
Aurone male
HE Achillée musquée
HE Basilic (feuille de laitue)
Indications (VT +) :
- Insuffisance hépato-biliaire, aérogastries, gastrite, ulcère ++
- Cystite colibacillaire, congestion prostatique ++, congestion utérine +
- Insuffisance coronarienne, coronarite, arythmie, tachycardie, artériosclérose, hypotension +
- Eczéma sec +
- Dépression (du nerveux), asthénie ++
- Faiblesse des corticosurrénales
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.
HE Cardamome
Garance
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A la Renaissance, on l’utilisait contre toutes les hémorragies et pertes de sang, puisqu’on attribuait aux plantes des propriétés en fonction de leur couleur ou de leur forme. Raspail l’utilisait contre le rachitisme et les affections osseuses qui lui sont imputables. D’autres la recommandaient contre la jaunisse, l’anémie et les dartres. Leclerc, enfin, en 1933, confirma ses propriétés diurétiques. C’est pour ses dernières propriétés que les Arabes l’emploient encore, ainsi que pour faciliter l’accouchement, en décoction de 20 g de racine par litre.
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Concombre
On utilisait autrefois les semences pour calmer la toux, et le jus, rafraîchissant, est légèrement laxatif. C’est toutefois presque uniquement pour l’usage externe que l’on utilise médicialement le Concombre.
La pulpe rafraîchissante du Concombre soulage toutes les inflammations et irritations de la peau, les brûlures légères. Le jus jouit des mêmes propriétés et s’emploie en lotions sur les gerçures, les démangeaisons, les dartres.
Le jus de Concombre est aussi la base de beaucoup d’excellents produits de beauté du commerce.