Aux Vertus des Plantes
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Système oto-rhino-laryngé

HE Sauge trilobée

Indications (VT +) :

  • Infection catarrhale respiratoire chronique, rhinopharyngite, bronchite +++
  • Infection génitale catarrhale chronique, vaginite leucorrhéique

Contre-indications : Bébé, grossesse (utilisation possible avec prudence)

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  • Monoterpènes : alpha-pinène (6,3%), beta-pinène (7,4%), camphène (5,5%), sabinène (0,6%), myrcène (5,6%), alpha- et gamma-terpinène (0,3-0,6%), limonène, paracymène (0,8%), terpinolène (0,2%)
  • Sesquiterpènes : beta-caryophyllène (8,2%), alpha-humulène
  • Alcools monoterp. : bornéol (4%)
  • Oxydes : 1,8-cinéole (42 %)
  • Cétones terp. (<12%) : fenchone (1%), thujone (1%), camphre (9,1%)

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HE Romarin pyramidal

Indications (VT +) :

  • Otite, sinusite, bronchite, refroidissement pulmonaire +++

Contre-indications :Aucune connue (ne pas surdoser)

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HE Citronnier dit “zeste de combava”

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Indications (VT +) :

  • Congestion hépatique, atonie vésiculaire +++
  • Insuffisance ovarienne ; insuffisance testiculaire
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Contre-indications : Usage externe (photosensibilisante)

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HE Balsamite

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Indications (VT +) :

  • Bronchite chronique ++
  • Dyspepsies, insuffisance hépato-biliaire ++

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive).

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HE Hedychium

Indications (VT +) :

  • Asthme chez l’hypersthénique ++
  • Petite insuffisance hépatique, amibiase +++
  • Prostatite +
  • Agitation, crise d’épilepsie (diminue l’intensité) +
  • Péricardite +

Contre-indications : Toxicité en cours d’étude




HE Livèche ou ache des montagnes

Indications (VT +) :

  • Petite insuffisance et congestion hépatiques ++, intoxications alimentaires (chimiques ou médicamenteuses) ++++, séquelles d’hépatites, entérocolites fermentaire et parasitaire
  • Psoriasis +++
  • Asthénie ++
  • Hémogliase
  • Rhumatismes, arthrite
  • Bronchite catarrhale chronique

Contre-indications : Usage externe ou prolongé




Oignon

Tous possèdent, en plus de leur valeur alimentaire, de précieuses vertus médicinales.

L’Oignon a toujours joui d’une solide réputation diurétique. Dioscoride le recommandait cuit pour chasser les urines, Pline considérait son suc comme le meilleur remède de l’hydropisie. L’action diurétique de l’Oignon porte surtout sur l’élimination du chlorure de sodium : il est donc tout indiqué dans toutes les rétentions hydro-sodées (œdèmes, ascites, cirrhose, pleurésies, péricardites).

Plus récemment, F. Ramond dans le traitement du prostatisme : il améliore notablement l’état des malade ou, tout au moins, permet de les préparer favorablement à une éventuelle intervention chirurgicale.

L’Oignon est doué, d’autre part, d’une action anti-infectieuse indéniable (l’extrait d’Oignon est utilisé dans les stomatites et les affections bucco-pharyngées). Vis-à-vis du staphylocoque – responsable des furoncles et anthrax – il se comporte même comme un véritable antibiotique. Cette action, jointe à celle, adoucissante et émolliente, que lui procure la cuisson, le rend précieux comme pectoral dans les toux et les catarrhes bronchiques.

Il a été aussi reconnu que, grâce au principe actif qu’il contient, la glucokinine, l’Oignon était doué de propriétés hypoglycémiantes, ainsi que l’ont prouvé les travaux de J. B. Collip, confirmés par Janot et Laurin.

Possédant un pouvoir antiscorbutique démontré, l’Oignon est aussi un stimulant de l’appétit et de la digestion. Carminatif bien connu, il lutte contre la constipation et les flatulences, tout en désinfectant l’intestin. Cru, il doit toutefois être déconseillé à ceux qui souffrent d’hyperacidité, car il augmente l’acidité du suc gastrique.

Dernièrement, une étude originale de cardiologues britanniques a montré qu’un régime riche en Oignons frits ou bouillis, en augmentant la fluidité du sang, diminuait les risques de thrombose et d’infarctus, même si, par ailleurs, la nourriture est très riche : en somme, un régime « aux petits Oignons » !

Enfin, l’Oignon est doué de propriétés aphrodisiaques connues depuis longtemps : les Arabes l’utilisent en macération pour cet usage.

Pour l’usage externe, on utilise l’Oignon râpé cru comme sinapisme à défaut de moutarde. Cuit, on en fait des cataplasmes maturatifs.

Le suc a été vanté contre l’alopécie par l’école de Salerne, mais qui de nous se risquerait à utiliser cette lotion capillaire à la rustique senteur ?




Réglisse

Grecs et Romains utilisaient déjà le « glycyrhizion » de Pline, et sainte Hildegarde l’employait comme calmant de la toux.
C’est pour ses propriétés pectorales, adoucissantes et expectorantes, que la racine de Réglisse figurait à la pharmacopée. Très rafraîchissante, elle permettait aussi de préparer une boisson universellement connue sous le nom de « coco », qui a désaltéré jadis non seulement les malades fébriles, mais de multiples générations d’assoiffés. Avec l’Orge et le Chiendent, elle servait à préparer la tisane ordinaire des hôpitaux, sans destination particulière, dite « bonne-à-tout ».
On lui reconnaissait aussi une action vaguement diurétique et laxative.
En 1950, une étude expérimentale faite par des chercheurs hollandais démontré de façon éclatante l’effet bénéfique certain de la Réglisse pour l’estomac, déjà remarqué par certains cliniciens. On utilise, depuis, avec succès contre les ulcères gastroduodénaux et surtout contre les gastrites. Les éléments actifs du suc de Réglisse permettent la constitution de cellules nouvelles, et la tension superficielle élevée du suc couvre d’un film protecteur la lésion de la muqueuse irritée. Celle-ci se cicatrise donc plus rapidement. D’autre part, un des principes contenus dans la Réglisse présenterait une action sédative qui calmerait les douleurs de l’estomac malade.
Toutefois, des observations médicales encore plus récentes ont révélé que l’absorption importante et prolongée de Réglisse était loin d’être dépourvue de danger. Cet excès de consommation peut provenir soit d’un traitement antiulcéreux, soit de celui d’une intoxication alcoolique où la potomanie est comblée par une boisson à base de Réglisse, soit de celui d’une toxicomanie tabagique où les tablettes de Réglisse trompent l’envie de cigarette. On a remarqué qu’il se produisait alors une véritable intoxication à la Réglisse, suivie de conséquences graves. Il apparaît d’abord une hypertension artérielle notable, accompagnée de troubles variés et résistant aux traitements, suivie de phénomènes paralytiques et de troubles du rythme cardiaque. Seule, la suppression de la Réglisse amène la guérison.




HE Basilic “camphré”

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Indications (VT +) :

  • Affections cardiovasculaires, hypertension artérielle +++, difficultés cardiocirculatoires de retour +++
  • Entérocolites spasmodique et infectieuse, bronchites catarrhale et spasmodique

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive)

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HE Baume de Tolu

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Indications (VT +) :

  • Infection catarrhale mucopurulente chronique, bronchite chronique, toux +++, pneumonie, tuberculose +++
  • Cystite, urétrite ++, prostatite + (inflammation chronique des voies urinaires)

Contre-indications : Non connues (pas d’usage externe prolongé)




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