Aux Vertus des Plantes
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Sédatif

Calme l’activité nerveuse

HE Verveine citronnée

Indications (VT +) :

  • Angoisse, stress, insomnie, certaines dépressions ++++, fatigue nerveuse, sclérose en plaques
  • Entérocolite ++, amibiase, kystes amibiens, maladie de Crohn ++, cholécystite, diabète
  • Cystite colibacillaire, gravelle
  • Psoriasis
  • Coronarite, tachycardie, fatigue cardiaque, hypertension, maladie de Hodgkin, malaria
  • Asthme (préventive des crises)
  • Fatigue et faiblesse oculaires
  • Rhumatismes

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques (éviter la voie cutanée en raison des furocoumarines)





Pavot officinal

Les Assyro-Babyloniens utilisaient déjà le Pavot comme anesthésiant, ainsi d’ailleurs que les Hindous.

Mais ce sont surtout les Chinois qui mire en honneur, comme narcotique, le suc du Pavot ou opium. En dehors de la guérison, l’apaisement de la douleur n’a-t-il pas toujours été le but suprême de la médecine ? C’est pourquoi, de son côté, Sydenham a pu déclarer que « sans le suc de Pavot, la Médecine aurait été manchote et bancale ».

En France, les capsules de Pavots ne sont plus délivrées en pharmacie, en l’absence de prescription médicale, depuis le décret de 14 avril 1911.

Elles étaient utilisées après avoir été privées de leurs graines, qui sont dépourvues de pouvoir narcotique et apportent un élément huileux indésirable. On les employait comme sédatif général, comme calmant de la toux et de la douleur. Mêlées à la racine de Guimauve, elles permettent de préparer le « gargarisme calmant du Codex ». On les utilisait aussi en lavements contre les douleurs abdominales. Les feuilles de Pavot entrent dans la composition de baume Tranquille.

Quant à l’opium, il était un des éléments de la plupart des calmants et, à ce titre, il entrait dans plusieurs préparations galéniques, dont beaucoup sont abandonnées par la thérapeutique actuelle (extrait thébaïque, poudre de Dover, teinture d’opium, sirop diacode). D’autres sont encore utilisées (laudanum de Sydenham élixir parégorique), mais assez rarement, à titre d’antalgique. En pratique, de nos jours, on emploie plutôt la morphine, alcaloïde extrait de l’opium.


Tilleul

Le tilleul possède des propriétés calmantes et antispasmodiques bien connues. Légèrement hypnotique, le Tilleul possède une action sédative remarquable sur le système nerveux, qu’il apaise peu à peu : il permet ainsi à bien des insomniaques de trouver un sommeil réparateur sans risque d’accoutumance. Il convient admirablement pour remédier à l’agitation des surmenés intellectuels, sans provoquer de dépression reflexe. Bien qu’il ne soit pas capable de calmer l’épilepsie, comme on l’imaginait naguère, son pouvoir apaisant est bien réel. Par son action antispasmodique, il favorise aussi les digestions difficiles, surtout celles qui ont pour origine une nervosité excessive. Son heureux effet sur la pléthore est aussi admis et on le recommande dans l’artériosclérose et pour fluidifier le sang.
Favorisant la transpiration, c’est aussi le remède national contre la grippe et les refroidissements, qui calme en même temps les maux de reins, les courbatures et les maux de tête qui les accompagnent.
Le liquide sucré, appelé « miellat » dans certaines régions, sécrété au moment des grandes chaleurs par les fleurs et l’écorce, est un adoucissant recommandé par Hoffmann contre les brûlures. Cazin l’a utilisé avec succès contre la diarrhée, la gastro-entérite chronique. On lui trouve aussi des vertus dépuratives.
Enfin, un travail récent de Cahen, présenté à l’Académie des sciences, a montré que l’extrait d’aubier du Tilleul possède un effet hypotenseur et antispasmodique (Etude pharmacologique de l’aubier de « Tilia sylvestris »).
Pour l’usage externe, les bains de Tilleul sont la providence des mères de famille pour venir à bout de leur progéniture déchaînée, et la décoction est recommandée en lotion pour calmer la douleur après une chute ou un coup et pour diminuer l’enflure. Cette décoction est aussi une eau de beauté qui détend la peau, en enlève les impuretés, les dartres, les boutons et les rides.

Le Tilleul des Anciens est le Tilleul argenté (Tilia argentea), qui provient d’Orient et est cultivé dans quelques jardins. Son arôme est différent et il n’est pas officinal.




Ulmaire

A la renaissance, le Flamand Dodoens, dans sa Pratique médicale des simples, où il passe en revue la plupart des plantes alors connues, cite l’Ulmaire comme remède efficace de la dysenterie.
Efficace, en effet, contre cette maladie et les diarrhées, le Reine-des-Prés l’est aussi dans l’inflammation de l’estomac, certaines affections cardiaques, les vieux catarrhes rebelles, l’insomnie, les vers intestinaux. Mais toutes ces qualités sont dépassées de loin par les vertus principales de la plante : sudorifiques, diurétiques, antirhumatismales. Utilisée d’abord contre l’hydropisie par les Anciens, ceux-ci découvrirent ensuite qu’elle était un remède quasi miraculeux des douleurs des jointures. Les fleurs de Reine-des-Prés fraîches (ou séchées depuis moins d’un an) ont d’indéniables propriétés diurétiques, comme l’a bien démontré G. Benoist, dans sa thèse de doctorat en pharmacie (Nancy, 1935). Elles éliminent puissamment l’acide urique. Antispasmodiques et sédatives des douleurs urinaires, elles sont aussi recommandées contre la goutte, les douleurs rhumatismales, la cellulite, l’artériosclérose, toutes ces maladies dues à une surcharge de l’organisme en produits de déchet. La plante, les fleurs surtout, contient du salicylate de méthyle et de l’aldéhyde salicylique, voisins de l’aspirine : on ne peut s’étonner, par conséquent, de son efficacité dans les rhumatismes et contre les douleurs occasionnées par ceux-ci.

Une autre Spirée, la Filipendule (Spiraea filipendula), est une plante des bois, voisine de la Reine-des-Prés, qui possède des fleurs blanches analogues (on la cultive parfois dans les jardins pour l’élégance de ses fleurs). Elle doit son nom à de gros tubercules suspendus à des racines filamenteuses.



HE Cataire citronnée

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Indications (VT +) :

  • Névropathie, dépression nerveuse +++
  • Lithiase biliaire
  • Herpès

Contre-indications : Non connues




Pêcher

Parfumée et juteuse à souhait, la Pêche est aussi un des fruits les plus digestibles. Comme le dit le Dr Leclerc dans son livre les Fruits de la France, « elle facilite la digestion en stimulant les sécrétions des glandes et en réduisant au minimum le travail des parois musculaires ». Cuite, elle est encore mieux tolérée par l’estomac, même le plus délicat, et elle se révèle tout aussi délicieuse que crue. Légèrement diurétique, la Pêche est aussi laxative et dépurative.

Les feuilles et les fleurs de Pêcher jouissent de propriétés laxatives et on les emploie contre la constipation des enfants. Elles sont, en outre, vermifuges.

Diurétiques, on les a conseillées aussi contre la néphrite. Elles sont renommées depuis longtemps en médecine familiale pour leurs vertus sédatives. Elles conviennent admirablement aux enfants nerveux, surtout lorsque cette nervosité est le retentissement d’une constipation habituelle. Le Dr Leclerc les recommande aussi pour calmer la toux de la coqueluche.

Les musulmans du Maghreb, paraît-il, utilisent la décoction de feuilles afin de provoquer la stérilité.



Valériane

Déjà signalée par Pline comme remède des contractions nerveuses, des médecins italiens la préconisèrent au XVIIème siècle comme un antispasmodique puissant, capable de guérir l’épilepsie. On l’utilisa donc contre cette affection, contre l’hystérie et la danse de Saint-Guy. Si en réalité, elle n’a pas cette vertu, elle reste toutefois un excellent sédatif des états de nervosité et d’excitation, utile dans le traitement des palpitations, des tics, des étouffements, des crises d’asthme, dans celui des contractions douloureuses de l’estomac et des manifestations nerveuses accompagnant les infections vermineuses. Elle permet de trouver le sommeil en supprimant la hantise des soucis et les obsessions de l’imagination. Fébrifuge, la racine était aussi utilisée contre les fièvres intermittentes. Elle semble diminuer la production de l’urée et Cazin l’a recommandée contre le diabète maigre. Pour l’usage externe, on employait jadis ses feuilles contre les varices, qu’elles réduisaient, paraît-il, fort bien ; contre les blessures par objets pénétrants (épines, flèches, balles) et pour diminuer les gonflements douloureux de la goutte.
Mais de nos jours, on n’a retenu que la puissante vertu calmante de la plante.

La Valériane phu ou grande Valériane, Valériane des jardins (Valeriana phu), est cultivée parfois dans les jardins. Sa racine est beaucoup plus développée que celle de la Valériane officinale, mais son odeur est moins forte. Elle n’est plus employée pour l’usage médical.



Passiflore

Introduite en Europe au XVIIème siècle, la Passiflore ne tarda pas à entrer dans la pharmacopée comme antispasmodique de choix.

Elle eut aussi son poète, P. Contant, apothicaire de province, qui sut la célébrer joliment.

La plante ou ses dérivés sont toujours utilisés de nos jours comme hypnotiques et sédatifs calmants du système nerveux.

Le Pr Renon et le Dr Leclerc ont préconisé la Passiflore dans l’insomnie ayant pour origine l’intoxication alcoolique, la ménopause, la neurasthénie, et chaque fois que « l’obstacle au sommeil est dû à l’excitation cérébrale ». Elle diminue l’angoisse qui s’oppose au repos et calme les soucieux et les surmenés. Le sommeil qu’elle provoque est normal et n’est jamais suivi de dépression nerveuse réactionnelle.

Cadeau qui nous vient du lointain empire des Aztèques à jamais perdu, la Passiflore semble être la plante dont notre civilisation a le plus grand besoin.


HE Zanthoxyle

Indications (VT +) :

  • Arthrite
  • Agitation, anxiété, nervosisme
  • Choléra

Contre-indications : Non connues




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