asthme
Varech vésiculeux
Russel recommandait déjà le Varech contre le goitre bien avant que l’on connaisse la raison se son action thérapeutique, c’est-à-dire l’iode qu’il contient. Russel l’employait aussi contre les adénites et les engorgements scrofuleux : il les frottait avec du Varech frais, puis les lavait à l’eau de mer. C’est en 1862 que Duchesne-Duparc remarqua des tissus graisseux par stimulation endocrinienne et régularisation du métabolisme des graisses (c’est pourquoi le remède est actif aussi dans le traitement du psoriasis, où, justement, est incriminé un trouble des lipides). L’action du Varech se manifeste au bout de 2 à 3 semaines et se localise aux régions du corps envahies par le tissu adipeux : hanches, ventre, nuque.
Le Varech est utilisé, d’autre part, dans le traitement du rhumatisme ; il calme surtout les douleurs siégeant au niveau des petites e moyennes articulations. Il favorise aussi la respiration chez les asthmatiques. Mais il est surtout employé pour ses propriétés amaigrissantes.
Une autre espèce de Fucus, Fucus seratus, qui se trouve lui aussi en abondance sur les côtes de l’Océan, possède, comme Fucus vesiculosus, la propriété de réduire l’obésité sans danger et de façon régulière et progressive
HE Hysope officinale ssp officinale
- Rhinopharyngite, sinusite, bronchite, emphysème, asthme, toux, pneumonie +++
- Cystite post-infectieuse
- Plaies, ecchymose, cicatrice, lèpre
- Sclérose en plaques (action indirecte)
- Troubles ovariens (à la puberté)
- Asthénie
Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse, vieillards (neurotoxique, abortive)
Hysope
« Lave-moi avec l’Hysope et je serai net », dit le roi Salomon, qui employait cette plante sacrée avec le bois de Cèdre contre la lèpre. Au Moyen Age, sainte Hildegarde l’utilisait, associée à la Réglisse et à la Cannelle, comme « puissant remède des affections du foie et du poumon », et, unie à la tisane des quatre fleurs, « pour soulager les nonnes chez lesquelles le chant a provoqué de l’enrouement ».
De son côté, Trotula, la ‘Sage Matrone », une des gloires de la fameuse école de Salerne, la recommandait pour purger le poumon de son phlegme, surtout unie à la Figue.
De nos jours, c’est toujours contre les affections des bronches qu’on utilise l’Hysope. C’est un excellent expectorant, puis asséchant, qui favorise la respiration par action sur les centres nerveux. On le préconise contre la toux et l’oppression, les maladies de bronches avec essoufflement, contre m’asthme. Stimulant, il relève le tonus amoindri par la toux, mais les sujets nerveux, toutefois, ne doivent l’utiliser qu’à petites doses.
Pour l’usage externe, la plante est résolutive et vulnéraire. Elle entre d’ailleurs dans la composition de « l’alcoolat vulnéraire » officinal. On l’utilise en gargarismes dans les affections de la gorge et en cataplasmes contre les blessures, les ecchymoses, les entorses.
HE Iris
HE Pin sylvestre
HE Khella
- Insuffisance coronarienne ++, athérosclérose, hémogliase +
- Asthme (crise) +++
- Colite spasmodique +, colique hépatique ++
- Coliques néphrétiques ++
Contre-indications : Usage cutané, sauf urgence (photosensibilisante par la présence de furocoumarines), effets secondaires possibles chez l’allergique
Abricot
En Chine, les abricots sauvages étaient récoltés pour extraire l’huile de leur amandes. Certaines variétés d’abricotier furent aussi sélectionnées pour leur amandes.
Depuis l’Antiquité, l’amande d’abricot est traditionnellement prescrite contre la toux et la constipation.
- indications :
– bronchite, toux et asthme
– constipation
- toxicité : l’aygdaline, le composant actif de l’amande amère est très toxique à forte dose.
En médecine chinois, l’abricot sec est conseillé pour traiter l’anémie, l’asthme et les sensations de gorge sèche ou de soif.
L’amande amère d’abricot contient de l’amygdaline, de l’émulsine, et de nombreuses enzymes (amygdaline, prunase etc.). Elle contient aussi des acides gras (acide oléique, acide linoléique les deux constituants principaux et de l’acide palmitique, stéarique et linolénique), du cholestérol, de l’estrone, alpha-estradiol. L’hydrolyse de l’agmygdaline conduit au benzaldéhyde et à l’acide cyanhydriqur.
Esthétique
Associé à la mauve, les propriétés adoucissantes de l’abricot conservent à la peau normale son équilibre précieux.
En été, les peaux sèches apprécieront particulièrement une application de pulpe fraîche d’abricot bien mûr, surtout si elle est suivie de celle d’une lotion et hydratante.
HE Serpolet
- Gastralgie, dyspepsies, flatulences, entérocolite infectieuse +++
- Asthénie, fatigue générale, nerveuse, psychique ; dystonie neurovégétative (chez les nerveux)
- Grippe, bronchite, toux, coqueluche, asthme et emphysème (surinfection), tuberculose +++
- Cystites, infection urinaire haute +++
- Dermite infectieuse, impétigo, abcès, anthrax, panaris, plaies atones
- Névralgies, sciatique, lumbago
- Arthrose
Contre-indications : Aucune connue (mais dermocaustique et irritante au niveau des muqueuses)
HE Pétasite officinal
Anis Vert
Les graines, verdâtres, allongées, récoltées à la fin de l’été, ont une saveur sucrée très aromatique : elles sont utilisées pour l’usage médical, la confiserie (anis de Flavigny), la distillerie (anisette), la pâtisserie (pain d’épice, biscuits).
Pline l’Ancien accordait à l’Anis le pouvoir de faire dormir et de garder la jeunesse du visage.
L’Anis est un bon antispasmodique qui calme les estomacs douloureux et les menstruations difficiles. Il est surtout recommandé contre les troubles nerveux dyspeptiques (contractions, douleurs des organes digestifs, vertiges, palpitations et sensation d’opression après les repas, aérophagie). Il soulage fort bien les coliques venteuses.
Son action apaisante le fait recommander aussi par le Dr Leclerc contre l’asthme et la toux quinteuse.
L’Anis est encore un galactogène très réputé qui augmente la sécrétion lactée chez les nourrices, tout en calmant les coliques des nourrissons (d’après le Dr Cazin).
Enfin, on a recommandé l’Anis contre la fatigue générale accompagnée de migraines et de défaillance cérébrale.