bronchite
Sureau
On utilise l’écorce moyenne, les fleurs et les fruits du Sureau pour leurs propriétés médicinales.
La seconde écorce, d’odeur forte et nauséeuse, est un diurétique très vanté. Leclerc la recommandait contre l’hydropisie, Martin contre l’ascite, Lemoine contre la néphrite aigüe avec œdème. Elle est aussi laxative.
Les feuilles paraissent jouir de propriétés analogues à celles de l’écorce : diurétiques et laxatives. Mais elles sont rarement utilisées à l’intérieur. Elles sont, en outre, renommées comme tonique externe contre les hémorroïdes et les brûlures.
Les fleurs fraîches sont laxatives. Sèches, elles sont surtout sudorifiques, mais aussi diurétiques. On les emploie chaque fois qu’il faut provoquer une transpiration cutanée abondante et salvatrice : début de rhume, de fièvres éruptives (rougeole, scarlatine), affections catarrhales (bronchite, grippe), crise de rhumatisme. Elles entrent dans la tisane des « espèces purgatives », encore appelée thé de santé, thé de Saint-Germain ou poudre de longue vie.
Adoucissantes et résolutives, elles sont aussi utilisées à l’extérieur contre les fluxions, les engelures, les crises de goutte, les inflammations oculaires. Les baies sont sudorifiques et, à dose forte, elles deviennent purgatives. On les recommande contre les rhumatismes et l’hydropisie.
Au temps de Pline, les Romains s’en servaient pour teindre les cheveux.
Le Yèble, ou Hièble (Sambucus ebulus), est une sorte de petit Sureau très commun dans certaines localités. Il possède les mêmes propriétés que le Sureau et on peut utiliser toutes ses parties (écorce, fleurs, baies et feuilles) exactement pour les mêmes usages que les parties correspondantes du Sureau.
HE Melaleuca à feuilles linéaires
Germandrée
Déjà en honneur comme fébrifuge chez les anciens Egyptiens, la Germandrée possède les propriétés communes aux plantes amères et aromatiques, c’est-à-dire qu’elle est tonique, apéritive, fébrifuge et qu’elle stimule la digestion. Elle combat la paresse de l’estomac, celle du foie et de l’ensemble du tube digestif (la Germandrée entre d’ailleurs dans la composition de divers apéritifs et liqueurs digestives : vermouths, Chartreuse). On la recommande aussi contre la bronchite, le rhumatisme et la goutte.
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L’Ivette musquée (Teucrium iva), préconisée par les Arabes contre le choléra, est très employée aussi par eux contre d’autres maladies. Contre la piqûre de scorpion, ils font boire, aussitôt après la piqûre, une décoction de Germandrée ivette (Teucrium chamoepitys).
La Germandrée aquatique ou Germandrée d’eau (Teucrium scordium) dégage, quand on la froisse, une odeur d’ail que n’a pas la Germandrée Petit Chêne. On l’emploie pour les mêmes usages, mais aussi à l’extérieur en lotions contre les ulcères et, autrefois, contre la gangrène.
HE Eucalyptus mentholé à pipéritone
HE Genévrier commun érigé
HE Sapin blanc ou argenté
HE Lavande hybride ou lavandin clone Reydovan
HE Thym vulgaire à linalol
- Stomatite candidosique +++, gastrite, entérocolites bactérienne (surtout staphylococcique +++), candidosique +++, virale + ; colite parasitaire ++ ; diabète (adj.)
- Cystite candidosique, pyélonéphrite staphylococcique, tuberculose rénale, prostatite virale, vaginite candidosique, métrite et salpingite staphylococciques
- Bronchite, bronchopneumonie, pleurésie, tuberculose
- Fatigue nerveuse ++
- Rhumatismes musculaires
- Psoriasis, verrues
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Melaleuca à feuilles alternes à terpinéol 4
- Aphtose, stomatite, gingivite, abcès dentaire (trait. Local), ulcère buccal, pyorrhée ; oropharyngite ; entérite, entérocolites bactérienne +++, candidosique ++++, virale +++, et parasitaire ; appendicite
- Infections ORL : otite, rhinopharyngite aiguë, bronchite purulente, emphysème (surinfection)
- Infection génitale, vulvo-vaginite candidosique chronique, vaginite à trichomonas, congestion ovarienne
- Circulation capillaire cérébrale ralentie ; fatigue cardiaque ; hémorroïdes, varices, anévrisme
- Asthénie, épuisement général et nerveux, dépression nerveuse (chez le nerveux), énervement et tremblement avant et aggravé durant les règles, frilosité
- Choc opératoire lié à l’anesthésique (préventif)
- Brûlures de radiothérapie (préventif)
Contre-indications : Aucune connue
Raifort
Ses vertus ne sont pas sans rappeler celles de son cousin, le Cochléaria officinal. Comme lui, il est un des végétaux antiscorbutiques les plus puissants. Ses énergiques propriétés apéritives et stimulantes le font employer contre l’anémie et le manque d’appétit. Il tonifie l’estomac et en excite les sécrétions. Diurétique, on l’emploie aussi dans l’hydropisie, la goutte et les rhumatismes. Expectorant, on l’administre dans les catarrhes chroniques, l’asthme, la bronchite.
La racine de Raifort doit être récoltée à plus d’un an et à moins de deux ans. Elle ne perd pas ses propriétés par sa dessiccation lorsque celle-ci a été bien conduite, c’est-à-dire à la chaleur du soleil ou d’une étuve faiblement chauffée. A l’extérieur, le Raifort peut remplacer la Moutarde comme rubéfiant.