bronchite
HE Epinette noire
- Bronchite +++
- Entérites mycosique (à candida) et parasitaires (à lamblias, à ankylostomes)
- Acnés et eczéma sec
- Prostatite (inflammatoire) ++
- Spasmes du plexus solaire, asthénie ++++, « coup de pompe » +++
- Hyperthyroïdie
- Rhumatismes musculaires
- Immunodépression
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Eucalyptus d’Australie
HE Sapin baumier
HE Giroflier dit “clous de girofle”
- Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale +++, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne ++, entérocolite spasmodique +++
- Cystites, salpingite, métrites +++
- Névrite virale, névralgies +
- Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale ++, acné infecté
- Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose ++
- Paludisme, bourbouille ++
- Asthénie physique et intellectuelle, grande fatigue +++, hypotension, accouchement difficile
- Dysrégulation thyroïdienne
- Cancers, maladie de Hodgkin
- Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications : Aucune connue (prudence en usage externe)
Bourrache
De tout temps, la Bourrache a été utilisée comme sudorifique dans les cas où il est bon de provoquer la sueur (refroidissement, rhume, bronchite et aussi rhumatisme). Son emploi augmente l’épuration de l’organisme et permet de faire tomber une grande fièvre. De plus, le mucilage qu’il contient est excellent pour la toux. Mais, d’autre part, grâce à son nitrate de potassium, la Bourrache est encore un remarquable diurétique qui active l’élimination par les reins. C’est pourquoi elle est très recommandée aussi contre les fièvres éruptives (rougeole, scarlatine, variole) et comme dépuratif contre les maladies de la peau, l’herpès particulièrement : ses feuilles fraîches, écrasées avec celles de Pissenlit et de Cresson, donnent le “jus d’herbes dépuratif”.
Primevère
Selon une longue tradition médicale venant de l’Antiquité, les thérapeutes ont longtemps considéré la Primevère comme le spécifique de la paralysie. Le Dr Chomel, médecin de Louis XV, qui nous apprend à cette époque la plante était déjà désignée sous son nom populaire d’Herbe à la paralysie, ajoute qu’elle guérissait surtout «la paralysie de la langue et le bégaiement ».
Le bon abbé Kneipp la préconisait contre l’arthrite : « Si vous avez une prédisposition à l’arthrite ou que vous souffriez déjà de cette maladie, buvez pendant un certain temps de la tisane de Primevère, chaque jour une tasse. Les douleurs seront atténuées et finiront par s’éteindre ».
Linné, de son côté, trouvait que les « fleurs sont sédatives, cament la douleur et provoquent le sommeil ». Ces propriétés calmantes et antispasmodiques furent mises à profit par Ray, Bartholin et Lieutaud, qui les utilisaient dans l’hystérie, l’apoplexie, les maux de tête, les vertiges, l’insomnie et les contractions nerveuses de l’estomac. Elles jouissent aussi de propriétés béchiques utiles dans les rhumes traînants.
La racine d’après de Dr Leclerc, a le pouvoir d’augmenter les sécrétions salivaires et bronchiques. Elle favorise donc l’expectoration et elle est très recommandée dans la bronchite, la pneumonie et la coqueluche. Le Dr Leclerc la préconise également dans le traitement des contusions et des enflures des membres blessés.
HE Rose de Damas
HE Hysope officinale var décombante
- Rhinopharyngite, sinusite, bronchite, bronchiolite du nourrisson, bronchite asthmatiforme, asthme inflammatoire (lié aux radicaux libres), asthme sécrétoire (d’origine hépatique et nutritionnelle, à tendance héréditaire)) à l’exclusion de l’asthme allergique pur
- Cystites
- Dépression nerveuse +++, angoisse, oppression
- Petite insuffisance et congestion hépatiques, hépatites, paresse intestinale, parasitose (lamblia)
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Clocimum
Indications (VT +) :
- Entérocolite, parasitoses intestinales ++, hépatisme, insuffisance hépatopancréatique +
- Bronchite, pneumonie +
- Prostatite congestive
- Névropathie, sclérose en plaques
- Arthrose (cervicale, lombaire) ++
- Métrites, salpingite, hyperménorrhée
Contre-indications : Usage externe (dermocaustique)
Euphorbe Epurge
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La plante porte à la fois le nom d’Euphorbus, médecin du Juba, roi de Numidie, qui découvrit ses propriétés purgatives, et le nom « d’épurge » qui insiste précisément sur la violence de son effet. Hippocrate et certains auteurs anciens la considéraient comme un poison. L’huile rubéfiante et extrêmement purgative qu’on extrayait de ses graines figurait néanmoins encore au Codex de 1866 et on utilisait aussi ses racines, expectorantes et vomitives. De nos jours, l’Euphorbe n’est plus utilisée pour l’usage interne, car elle est bien trop dangereuse.
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