hémorroïde
HE Lentisque pistachier
- Troubles cardio-vasculaires
- Endocardite rhumatismale (adj.)
- Varices, hémorroïdes externes et internes, thrombophlébite +++
- Aérophagie, aérocolie, ulcère gastrique, colite spasmodique, diabète (adj.)
- Sinusite (décongestionnant) ++
- Prostatite +++
Contre-indications : Aucune connue
Linaire commune
Pour mémoire :
La Linaire commune (Linaria vulgaris) ; très commune dans les champs incultes, elle doit son nom à la ressemblance de ses feuilles avec celle du Lin. Ses fleurs jaunes, en éperons, sont disposées en épis. Son odeur est vireuse et sa saveur amère. Employée surtout comme diurétique, elle était surnommée Urinalis par les anciens médecins. On l’utilisait aussi comme purgatif et en applications externes contre les hémorroïdes et les dartres ;
Le Muflier (Antirrhinum majus), bien connu comme plante ornementale sous le nom de Gueule-de-Loup ou Muflier-de-Veau. On le disait stimulant ou, au contraire, émollient… ;
La Cymbalaire (Linaria cymbalaria), souvent appelée Ruine-de-Rome. Elle garnit les vieilles murailles de ses tiges menues et retombantes. Sa saveur est aigrelette et poivrée. Elle passait pour vulnéraire et antiscorbutique ;
La Velvote (Antirrhinum elatine) ou Véronique bâtarde, petite plante rampante des jachères, qui passait pour purgative.
Sureau
On utilise l’écorce moyenne, les fleurs et les fruits du Sureau pour leurs propriétés médicinales.
La seconde écorce, d’odeur forte et nauséeuse, est un diurétique très vanté. Leclerc la recommandait contre l’hydropisie, Martin contre l’ascite, Lemoine contre la néphrite aigüe avec œdème. Elle est aussi laxative.
Les feuilles paraissent jouir de propriétés analogues à celles de l’écorce : diurétiques et laxatives. Mais elles sont rarement utilisées à l’intérieur. Elles sont, en outre, renommées comme tonique externe contre les hémorroïdes et les brûlures.
Les fleurs fraîches sont laxatives. Sèches, elles sont surtout sudorifiques, mais aussi diurétiques. On les emploie chaque fois qu’il faut provoquer une transpiration cutanée abondante et salvatrice : début de rhume, de fièvres éruptives (rougeole, scarlatine), affections catarrhales (bronchite, grippe), crise de rhumatisme. Elles entrent dans la tisane des « espèces purgatives », encore appelée thé de santé, thé de Saint-Germain ou poudre de longue vie.
Adoucissantes et résolutives, elles sont aussi utilisées à l’extérieur contre les fluxions, les engelures, les crises de goutte, les inflammations oculaires. Les baies sont sudorifiques et, à dose forte, elles deviennent purgatives. On les recommande contre les rhumatismes et l’hydropisie.
Au temps de Pline, les Romains s’en servaient pour teindre les cheveux.
Le Yèble, ou Hièble (Sambucus ebulus), est une sorte de petit Sureau très commun dans certaines localités. Il possède les mêmes propriétés que le Sureau et on peut utiliser toutes ses parties (écorce, fleurs, baies et feuilles) exactement pour les mêmes usages que les parties correspondantes du Sureau.
HE Valériane des Indes
Fragon
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Vanté par Dioscoride, le Fragon fait partie des cinq racines apéritives et diurétiques. L’école de Montpellier, Lazare Rivière, Chabrol, Leclerc le recommandaient aux goutteux. On l’emploie dans l’hydropisie, la gravelle, les maladies des voies urinaires, les engorgements viscéraux, l’ictère, la chlorose.
A la suite des travaux de Balansard et Delphaut, de Caujolle et Leclerc, l’action du Fragon sur les crises hémorroïdaires a été jugée remarquable. Le Petit Houx est un excellent contracturant des muscles lisses de la veine. Il tonifie la paroi veineuse et évite la thrombose. Anti phlogistique et antiexsudatif, son emploi est recommandé chaque fois qu’il existe un processus inflammatoire de la veine.
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HE Melaleuca blanc
- Péricardite ++
- Petite insuffisance hépatique, entérocolites spasmodique et infectieuse +++
- Varices, hémorroïdes, anévrisme (adj.) ++
- Leucémies (certaines)
- Polyarthrite rhumatoïde, arthrose
- Eczéma surinfecté
- Sinusite, otite
- Spasmophilie ++
- Névrite virale
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Sauge sclarea
Ficaire
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L’herbe aux hémorroïdes fut décrite pour la première fois par Rembert Dodoens, l’érudit flamand tellement savant qu’on le surnomma le Théophraste néerlandais. Elle est demeurée le remède spécifique des hémorroïdes, (hémorroïdes simples, prolapsus hémorroïdaire, anite hémorroïdaire), surtout en Belgique, sous l’impulsion de Van Holsbeck.
On l’administre en extraits, intraits, pommades, sirop, poudre, infusion, décoction. On mange aussi les feuilles, en Belgique et dans le Nord de la France surtout, car, cuites à la manière des Epinards, elles en constituent un agréable succédané.
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HE Melaleuca à feuilles alternes à terpinéol 4
- Aphtose, stomatite, gingivite, abcès dentaire (trait. Local), ulcère buccal, pyorrhée ; oropharyngite ; entérite, entérocolites bactérienne +++, candidosique ++++, virale +++, et parasitaire ; appendicite
- Infections ORL : otite, rhinopharyngite aiguë, bronchite purulente, emphysème (surinfection)
- Infection génitale, vulvo-vaginite candidosique chronique, vaginite à trichomonas, congestion ovarienne
- Circulation capillaire cérébrale ralentie ; fatigue cardiaque ; hémorroïdes, varices, anévrisme
- Asthénie, épuisement général et nerveux, dépression nerveuse (chez le nerveux), énervement et tremblement avant et aggravé durant les règles, frilosité
- Choc opératoire lié à l’anesthésique (préventif)
- Brûlures de radiothérapie (préventif)
Contre-indications : Aucune connue